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30/05/2013

Chutzpah


" (...) Si l'on résume donc la position d'un homme comme Meyer Habib, nous sommes obligés de dire qu'en France, en tant que vice-président du CRIF, il défend une société multiculturelle (où les Juifs de la Diaspora sont comme des poissons dans l'eau), tandis qu'en Israël, il fait campagne pour Netanyahou sur une ligne "dure" (Israël, état unitaire juif, dans une vision compatible avec celle de Lieberman).

Derrière ce paradoxe, on discerne deux caractéristiques qui suffisent au fond à circonscrire le paradigme à l'intérieur duquel le CRIF évolue :

a) Total soutien à Israël, droit pour l'Etat juif de défendre bec et ongle une identité cohérente, donc une véritable doctrine identitaire juive,

b) Refus absolu d'accorder aux peuples non-juifs un droit similaire à revendiquer la cohérence de leur identité propre, afin de maintenir la possibilité, pour les Juifs de la Diaspora, de se réclamer de deux identités simultanément.

On constatera donc en premier lieu que le CRIF, tiraillé entre les intérêts de la Diaspora en France et ceux de l'Etat d'Israël, tient deux discours parce qu'il y est contraint. Ceci implique d'une part que les membres du CRIF parlent du seul point de vue de leurs intérêts (ils ne sont pas les seuls, évidemment), d'autre part que leurs intérêts les rattachent en partie à une puissance étrangère (ce qui pose clairement le problème de la double allégeance). Cependant, au-delà de ces constats somme toute universellement admis désormais, la capacité des membres du CRIF à assumer leurs contradictions dit quelque chose sur leur formule de pensée.

Ce paradigme contradictoire ne l'est  en effet que si l'on admet, comme la plupart des gens, que toutes les identités ont le droit d'être, séparément mais au même niveau, parce qu'on admet qu'elles sont toutes de même nature. La contradiction interne est cependant résolue si l'on admet que l'identité juive est vue par les membres du CRIF comme supérieure par essence aux autres identités. Et puisqu'il est évident que ces gens ne peuvent assumer leur pensée qu'en dépassant les contradictions internes, il faut forcément conclure qu'à leurs yeux, l'identité juive est bel et bien d'ordre supérieur. C'est pourquoi, à leurs yeux, il est normal qu'un droit accordé aux Juifs ne le soit pas aux non-juifs. Une inégalité des droits qui fonde bel et bien une vision raciste, ou en tout cas (si l'on considère que la judéité n'est pas un fait racial), un différencialisme de domination.

Dans ces conditions, on comprendra que les "leçons de morale" prodiguées chaque année par les membres du CRIF aux dirigeants du peuple français (et à travers eux à tous les Français) n'ont qu'une portée limitée. Ou pour le dire plus brutalement : nous devons considérer que la relation avec les milieux pro-israéliens incarnés dans le CRIF est un pur rapport de forces, qui doit être géré comme tel, sans considération aucune pour des valeurs d'égalité, de fraternité, d'universalité, qui sont totalement étrangères à l'univers mental de notre vis-à-vis. Souhaitons que cette conclusion débouche sur une voie de négociation raisonnable, et pas sur la généralisation aux "Juifs de France" des jurisprudence qu'ils établissent eux-mêmes, en Israël/Palestine."

source/ Scriptoblog/ Maurice Deschamps

puis jetez un coup d'oreille au roi du logos (sur la question juive)

greed is good

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"Depuis 2007, la crise ne fait que s’accentuer. La récession s’impose et les États étouffent sous le poids de l’endettement. Cependant, il existe un monde parallèle qui agit comme une sève pour irriguer la gouvernance mondiale en formation : les paradis fiscaux. Ils sont définis par le journaliste économique Nicholas Shaxson comme un « lieu qui se propose d’attirer des activités économiques en offrant à des particuliers ou à des entités un cadre politiquement stable permettant de contourner les règles, les lois et les réglementations édictées dans les autres pays ». Appelés aussi « juridictions du secret », ces paradis fiscaux s’emploient à manipuler les mouvements d’argent internationaux.

On dénombre environ une soixantaine de ces « juridictions du secret » au cœur de la globalisation, qui se subdivisent en trois groupes :
1) Les paradis fiscaux européens comme le Luxembourg, le Liechtenstein ou Monaco ;
2) Les États-Unis, ses États fédérés (en particulier le Delaware) et les dépendances sous influence américaine (les îles Vierges, Panama, …) ;
3) la City de Londres organisée en 3 cercles concentriques : les dépendances de la Couronne (Jersey, Guernesey et l’île de Man), les quatorze territoires britanniques d’outre-mer (les îles Caïmans, les Bermudes, Gibraltar…) et des États entretenant des relations étroites avec l’ancien colonisateur : Hong Kong, Singapour, Dubaï…). Ces centres offshore combinent le secret bancaire et la non-imposition.

La capitale britannique est constituée de deux villes. La première est un vaste centre urbain de plusieurs millions d’habitants dirigé par un maire disposant de peu de pouvoirs. La deuxième est un espace de 3,16 km², appelé « City of London Corporation » ou « Square Mile », subdivisé en 25 quartiers appelés « wards » dont seuls quatre sont réellement habités, tandis que les autres regroupent les bureaux. Dirigée par un Lord-maire, véritable ambassadeur de tous les services financiers, la City est dotée d’un gouvernement (le « Guildhall »). Outre les 9.000 résidents de la City à voter, les représentants d’entreprises (23.000 personnes) ont aussi le droit de vote. Ainsi, Goldman Sachs, la banque Narodny de Moscou ou encore la Bank of China participent à la vie « démocratique » de la City. Ajoutons que des citoyens d’honneur anglais et étrangers appartiennent à ce corps électoral très particulier. Nous pouvons relever les noms de George Bush, Jr. et de Vladimir Poutine. La famille mondialiste est très variée.

La City est un véritable État dans l’État disposant d’un pouvoir total sans avoir de compte à rendre au Parlement de Westminster. Cette politique est rendue possible entre autres grâce au rôle du remembrancer (« remémoreur »), véritable lobbyiste et non-élu, qui est un relais entre la City de Londres et le Parlement anglais. Il est chargé de vérifier que les représentants du gouvernement ainsi que les différents ministères n’élaborent pas de mesures pouvant contrer la toute-puissance et l’indépendance de la City. Il est vrai que celle-ci concentre des intérêts jalousement gardés. Sur ce petit territoire, on trouve près de 550 banques, la moitié des assureurs de la planète — plus que ceux de New York, Paris et Francfort réunis — un volume d’affaires journalier cinq fois supérieur au PNB anglais, la moitié des entrées en bourse dans le monde et près de 80 % des hedge funds (fonds spéculatifs) européens. Comme l’a résumé joliment le député anglais Tony Benn, la City « est une île offshore amarrée sur la Tamise ».

Sachant que la quasi-totalité des investissements internationaux se fait via les centres offshore, en profitant au passage d’avantages fiscaux et de contraintes juridiques bien allégées, les multinationales s’en donnent à cœur joie. Pareille à une araignée au milieu de sa toile, la City de Londres régente tous ces flux financiers. La dérégulation des marchés qui s’est accélérée à partir des années 1980 a conduit à des volumes financiers colossaux transitant dans les paradis fiscaux. Selon l’économiste John Christensen, ils sont évalués à plus de 20.000 milliards de dollars (3). Une telle situation montre clairement que les politiques n’ont plus le pouvoir et que la finance a en main des atouts majeurs pour imposer un monde se rapprochant de l’idéal orwellien."

Pierre Hillard, 2013.

28/05/2013

forfaiture ordinaire

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"La France a su  une nouvelle fois prouver sa détermination, son opposition et son dégout d’un projet inique, tuant la Famille Française et ses valeurs chéries depuis toujours. Le rassemblement du 26 Mai fut une réussite indéniable, n’en déplaise à Valls et ses sbires qui ont tout fait pour achever ce mouvement et ses milliers de sympathisants.Il était donc évident que face à l’ambiance et la motivation de la foule, quelques milliers de jeunes décident de rester sur l’esplanades des Invalides, après la dissolution de La Manif Pour Tous .L’ambiance était belle, les jeunes heureux et motivés, tous unis pour la même cause. Alors pourquoi quitter les lieux ? Pourquoi fuir ? Pourquoi s’abaisser et se taire face cette dictature qui efface ses opposants à coups de gaz et d’arrestations ?

C’est mal connaître cette foule de jeunes française qui se sont levés pour ne plus jamais s’assoir. On vous dira qu’ils n’y avaient que des fachos d’extrême droite, venus pour « casser du CRS ». Par pitié, ne les croyez pas, vous devriez le savoir depuis longtemps, nous sommes entourés de menteurs effrontés. Nous étions près de 3 milles, animés de cette force belle et tranquille mais déterminée pour faire tomber ce gouvernement qui détruit le pays. Les CRS n’ont pas mis longtemps à répondre aux provocations, c’est à ce moment là que la soirée a dégénérée.

Les flics en civil, chauds comme tout, courraient dans tous les sens, pour énerver d’un coté, taper de l’autre… Je me sentais forte au début, entourée de jeunes garçons pour me sauver, je savais que je ne risquais rien. C’était sans compter sur la capacité des forces de l’ordre à tout faire dégénérer. Coups de gaz en pleine figure, coups de matraques, flash-balls pour les plus violents ont eu raison de ma petite organisation.

C’est ainsi que nous nous retrouvons à trois filles, perdues au milieu des français révoltés et des forces de l’ordre, rarement aussi violentes. Les personnes ayant eu la folle idée de jeter des bouteilles sur les CRS se sont rapidement fait attraper et passé à tabac par les civils. A cinq sur un jeune homme âgé d’une vingtaine d’année, ils n’ont pas non plus hésité à dégager un journaliste et sa caméra à coups de pieds, tout en passant à tabac le manifestant : hors de question que cette scène soit dévoilée au grand jour C’est alors que j’ai compris que nous pouvions dire adieu à la Démocratie, adieu à notre si belle Patrie de liberté et de fraternité. Et croyez moi, cela fait froid dans le dos.C’est un mauvais remake des irréductibles gaulois face aux romains de Jules César. Des centaines et des centaines de CRS arrivaient au trot, tout autour de l’esplanade, de manière à boucher toutes les issues possibles et de nous prendre en étaux, en nous poussant au milieu des Invalides.

Le problème de ces situations c’est que plus on est nombreux et proches plus on se sent fort. Les gens étaient tous plus révoltés les uns que les autres, ne se sentant pas en danger, puisque beaucoup trop nombreux et unis. Il a fallu que les policiers en civil viennent trainer sur le pavé de nombreux manifestants pour que notre sang ne fasse qu’un tour. Nous n’étions plus que 3 filles, face à cette violence d’un jeune homme au visage en sang , nous avons couru vers le premier CRS, le suppliant de nous laisser sortir. Pensant qu’il avait lu dans nos yeux la peur de finir comme les plus malchanceux, il nous rassure et nous demande de nous mettre sur le coté, avec d’autres jeunes. C’est par ici que nous serons libérés, mais nous devons patienter et surtout rester calmes. Qu’a cela en tienne,  je n’ai jamais été aussi calme extérieurement mais révoltée intérieurement. A cette heure-ci, je sais qu’un seul mot ou geste de travers peut m’envoyer en garde à vue, j’obéis donc aux sommations de silence et de calme. Des rumeurs commencent à circuler : « ils vont nous embraquer ». Toute naïve que je suis je refuse de les croire, j’ai confiance en eux, ils nous ont montré le lieu pour sortir, nous ne craignons rien. Une demie heure, et toutes mes tentatives d’évasion échouées, on nous apprend que nous attendons les camions pour nous embarquer. Toujours aussi confiante je rassure mes amies, leur assurant que nous ne craignons rien, c’est ici qu’ils vont nous libérer et que 3 pauvres nanas ne seront jamais embarquées…

Forcée de me rendre à l’évidence, dans la queue pour monter dans leur panier à salade, je me sens ridiculisée, réduite à une débutante qui a encore beaucoup à apprendre. Vous ne serez pas étonné si je vous dis que les jeunes personnes qui ont bien chauffés les forces de l’ordre au début du rassemblement avaient réussi à s’échapper… C’est encore une fois les mauvaises personnes que l’on embarque. 170 personnes pour mon groupe, 293 interpellations cette nuit la dans Paris. Etat totalitaire vous dites-vous? Nous y sommes ! Transportés jusqu’au commissariat du 18ème nous attendons deux  heures dans le froid ,que les quelques policiers mobilisés pour prendre nos identités et nous coller un procès verbal , fassent passer tout ce petit monde. 3 heures du matin, on m’appelle et me sépare de mes amies. On me présente 3 flics qui vont m’emmener dans leur cachot de Maisons Alfort. Une autre fille est avec moi. Les circonstances rapprochent et unissent les citoyens, nous sommes donc plus fortes à deux, même si nous ne nous connaissons pas.

Les policiers qui nous emmènent dans leur forteresse sont désolés de nous faire subir cela. Je ne compte plus les forces de l’ordre honteux de faire leur travail dans pareilles circonstances. Ils nous rassurent comme ils peuvent, nous assurant que leurs cellules sont assez propres par rapport à d’autres… Nous avons peur de ce qui nous attends. Arrivées sur place, l’équipe de garde tombe des nues voyant le vrai visage des « casseurs de la manif ». C’est une honte pour eux mais aussi un soulagement : ce ne sont pas ces gardées à vue qui vont leur pourrir leur soirée. Ma camarade de garde à vue doit partir, les ordres sont de placer une personne par commissariat, histoire d’éviter un rassemblement et de nous emmerder jusqu’au bout. Je perds mon compagnon d’infortune et je prends conscience de la situation. Je suis placée en garde vue pour « rassemblement illégal après sommation de dispersion ».  Les policiers font tout pour me faire sourire face à cette situation des plus ubuesque et incongrue! C’est incroyable que ce soit des personnes comme moi qui se retrouvent embarqués en GAV pour ce que j’ai fais : ne pas fuir des invalides quant ils faisaient preuve de force et me retrouver prise dans leur étaux.  L’équipe de nuit me prévient, je ne rejoindrais mon cachot que lorsque la relève sera là, pour l’instant, ils me gardent avec eux, me voir dans ma cellule leur fera mal au cœur me disent ils.

Nous échangeons une partie de la nuit sur l’état actuel de notre pays, sur la politique menée par un gouvernement totalitaire, sur les ordres toujours plus honteux les uns que les autres. Ils finissent pas m’avouer qu’ils doivent faire « des chiffres » : ils ont des quotas d’arrestations à remplir. Suite à l’échec de la police face aux casseurs du Troca, ils ont eu obligation d’embarquer un maximum pour faire gonfler les chiffres à présenter au préfet de police et à Manu le Collabo’. Je ne peux donc pas échapper à la fouille, véritable fouille dont je vous passerais les détails tant on ne se sent plus soi-même dans ces moments la. Je me sépare de mes effets personnels, bijoux et tout objet. Je dois même enlever mes lacets (de mes merveilleuses chaussures achetés la veille et que j’ai mis 15 min à  remettre une fois libre !!!)Fouille finie, je retrouve peu à peu le sourire, les policiers font tout pour et cela fonctionne, d’autant plus que le soleil se lève, il est 5h30, j’espère être dehors à 10h du matin. La relève arrive, je dois donc rejoindre mon cachot de malheur.

Mon souffle se coupe a la vue de cette « pièce » : trois murs de bétons, un mur de vitre pour être aux vues de tous, une porte sans poignée, deux énormes verrous, un banc de bois de 50 cm, une couverture (certainement porteuse de toutes les maladies de la terre entière), une camera à droite, une à gauche. L’inquiétude me gagne : je ne vais jamais tenir dans cette prison de béton … Les murs sont pleins de traces de sang et d’autres saletés dont je tairais le nom pour ne pas vous retourner l’estomac. Je ne sais quand je sortirais, mais il est hors de question que je dorme, de peur qu’un seul bout de peau rentre en contact avec un centimètre de cette pièce. S’engage alors un combat entre ma fatigue et moi même. Je tiendrais, je ne lâche rien moi!! On me propose quelques heures plus tard un « petit déjeuner » : 2 gâteaux secs et une brique de jus d’orange… C’est toujours cela !

Aux alentours de 10h, on vient me chercher pour aller faire les formalités de toute GAV. Je me serais cru dans un film tant cela m’a parut bien trop gros au regard de la situation. J’obéis donc aux ordres de relevé d’empreintes et de tout ce qui suit. Je suis officiellement un vrai malfrat qui dérange la société française. Encore un coup dans mon amour propre, pas facile de poser en photo avec son nom sur l’ardoise, passant après n’importe quel caïd qui aura la même peine que moi, pour une faute beaucoup plus grave.Retour au cachot, c’est reparti pour 2 heures d’attente, on n’a toujours pas prit ma déposition. L’Officier de Police Judiciaire vient me chercher peu après midi. La déposition me permet d’évacuer ma haine et mon désarroi face à cette situation honteuse. L’OPJ a l’air de me comprendre et de compatir, cela me fait du bien de pouvoir parler sans être coupée. Je mets un point d’honneur à bien lui faire écrire que les CRS se sont moqués de nous jusqu’au bout.

 Ma déposition ne peut pas s’éterniser, je reviens une demie heure plus tard dans mon cachot, et là je n’ai plus qu’a attendre que le magistrat du parquet en charge de l’affaire accepte de me relâcher après avoir pris connaissance de ma déposition.On m’avait promis d’être libre à 10h, puis à 12h, puis maximum pour 14h. C’est a 16h10 que j’accueille l’officier qui m’ouvre la porte de la liberté comme le Sauveur. J’écope donc d’un rappel à la loi, pour faire clair, carton jaune, le prochain sera rouge !

Je suis libre, je n’y croyais plus.  Ca fait du bien d’être dehors et de savoir que mes proches m’ont soutenu toute la nuit et toute cette noire journée.

Je me sens misérable, honteuse, salie par cette « expérience ». Durant ces 17h de GAV j’ai été mise au même niveau que tous les délinquants de France. Mon pays m’a arrêté et mit un rappel à la loi pour avoir refusé de quitter les Invalides, la France que je défends m’a fait passer les pires 17h de ma vie.  J’ai été gardée dans une cellule honteusement indécente sans aucune considération. Aujourd’hui, la France que j’aimais est morte, celle que je haïe a prit la relève, mais pour combien de temps encore ? Cela fait déjà trop longtemps.Le point positif de cette sale histoire est que les 293 personnes dans mon cas en ressortent révoltés, et ne s’arrêteront pas là. Si il faut recommencer, je serais là. Là pour défendre mes valeurs, mes idées, la Famille et l’idée que j’ai de la France.

 Ne vous arrêtez pas, continuez à vous battre pour vous faire entendre. Les forces de l’ordre avouent qu’ils ne supportent plus la place qu’ils doivent tenir. C’est maintenant que le combat s’amplifie.  Rejoignez nous, battez vous, n’ayez pas peur des répercussions de vos actes. Jamais le courage et la force de mes convictions ne m’ont été aussi utiles. Prouvez moi que mon arrestation et mon premier contact avec le quotidien d’un délinquant ne sont pas vains, que cela ne s’arrêtera pas là !"

 Belle enfant

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d'autres témoignages (merci Boréas):

"Des mères de familles ont été embarquées alors qu’elles venaient chercher leurs enfants… qui resteront abandonnés à la sorties des classes ! Bilan : 93 interpellations, dont 1 prêtre, 1 femme enceinte, 1 aveugle et 8 mineurs ! Ils sont au commissariat du 18e à Paris : 01 53 09 24 70." Le Salon Beige

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/05/un-polici...

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/05/voyous-pr...

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/05/manuel-va...

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/05/les-voyou...

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/05/jai-vu-de...

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/05/parmi-les...

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27/05/2013

la forêt de Bondy

26/05/2013

FEU!

l'ordure dray

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CA SUFFIT !

"Chaque jour qui passe voit l’opposition se radicaliser. L’abcès de fixation que constitue le mariage pour tous ne doit pas faire oublier que, désormais, nous assistons à une véritable radicalisation du « peuple de droite ». Responsables politiques, journalistes, chroniqueurs agressés verbalement ou physiquement, débordements en tous genres, déclarations provocatrices et péremptoires des animateurs de la « Manifestation pour tous », chaque jour apporte son lot d’éléments permettant de prendre conscience de la dangerosité de la situation.

Evidemment, on repère aisément le travail des activistes d’extrême droite jusqu’ici marginalisé et qui trouvent, grâce à ce débat, une occasion de faire jonction avec une parti de la base électorale de la droite « modérée » pour déstabiliser le pouvoir. C’est cette jonction qui pose un problème politique grave. La « Manif pour tous » a essaimé à travers le pays. Micro-manifestations devant les mairies, activisme basiste hostile au projet de loi et au gouvernement, pression sur les élus de droite, les masses de droite marchent un pas en avant de leurs élus.

Désormais, leurs mots d’ordre dépassent la seule opposition au « mariage pour tous ». Un mouvement de masse de droite est en train de voir le jour sous nos yeux. Il n’est ni modéré ni paisible. Oserai-je avancer qu’il n’est pas pacifique non plus?"

Julien Dray, 16/04/13

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ha, ha, ha! FEU!


podcast

25/05/2013

CQFD

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Invité sur la BBC, le prédicateur Anjem Choudary, ex-mentor du meurtrier, a refusé de condamner le massacre du soldat anglais.

- Choudary : « Je ne pense pas que beaucoup de musulmans soient en désaccord avec ce qu’a dit Michael Adebolajo dans le clip vidéo. »
- Journaliste : « Un instant… car c’est une affirmation énorme… et je dois préciser que je ne pense pas que beaucoup de musulmans soient d’accord avec ce qu’il a dit… »
- Choudary : « Oh que si ! les musulmans du monde entier… »
- Journaliste : « Si vous n’aimez pas l’Angleterre, pourquoi restez-vous ici ? »
- Choudary : « Je suis né ici, je n’ai rien fait d’illégal. Et vous, si vous n’êtes pas d’accord avec mes idées, pourquoi ne quittez-vous pas le pays ? »

source FDS

imparable. le multiculturalisme en action...sa praxis intime en quelque sorte.


podcast

24/05/2013

what else?

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Photo: de gche à dte: Hashim Thaci, B. Kouchner, lt gl M. Jackson, bg gl Agim Ceku, gl Wesley Clark

"Le Canard Enchaîné affirme dans son édition du 22 mai 2013, que deux enquêtes sont actuellement en cours au sein des armées, qui visent essentiellement ceux qui voient d’un œil favorable le mouvement de la “Manif pour tous”. “Troublé par le nombre d’enfants d’officiers parmi les jeunes interpellés”, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, “a demandé à la DCRI de s’informer sur ce que ces ‘agités’ (sic) manigançaient”, écrit le Canard Enchaîné. L’autre enquête a été confiée à la DPSD (Direction de la Protection et de la Sécurité de la Défense) afin de “repérer les meneurs au sein de l’Institution” militaire. "L’activisme des militaires antigays a été jugé assez sérieux pour que le gouvernement ordonne deux enquêtes", affirme le journal satirique. L’objectif serait de surveiller les militaires ayant des liens avec l’Institut Civitas, une organisation catholique proche de l’extrême-droite et qui se veut aussi être un mouvement politique (4 officiers généraux en 2e section siègent à son conseil d’administration) ou encore avec le Bloc Identitaire." source/journal du siècle

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"Réflexion désabusée du président socialiste du Sénat, Jean Pierre Bel, lors de différents déjeuners et dîners privés: "On maitrise jusqu'à l'été. Après, je ne sais pas. A la rentrée, ce sera le début du grand bazar. Ayrault démissionera et après, personne ne sait ce qu'il va se passer." Faits et Documents 15/05-15/06/13

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"Vincent Feltesse. Véritable dhimmi tout en assurant être "profondément laïc", le député socialiste de Gironde, est sans doute le premier élu au Palais Bourbon à verser, au titre de la réserve parlementaire, 50.000 euros pour la construction de la grande mosquée de Bordeaux. Le reste de sa réserve va au planning familial (avortement) et au consistoire juif." Ibid

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"Jean-françois Copé a acquis un grand appartement dans le meilleur XVème arrondissement de Paris, rue du Ranelagh, ce qui lui permet de dîner plus aisément, chaque dimanche soir, avec son meilleur ami, le banquier d'affaires de Rotschild Grégoire Chertok, qui habite Villa Montmorency." Ibid

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"Alors que la production d'opium avait été totalement éradiquée par les Talibans, l'Afghanistan, aprés 10 années d'occupation américaine, produit aujourdhui 90% de l'opium mondial. Selon le nouveau rapport des nations unies, les cultures s'étalent sur plus de 155.000 hactares. Selon le responsable de la lutte antidrogue russe, Viktor Ivanov, ces cultures ont entrainé la mort de plus d'un million d'héroinomanes en dix ans." Ibid

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"Dans les affaires de trafics d'organes dans les Balkans, les premières condamnations viennent de tomber. Cinq hommes, cinq médecins, ont été condamnés par un tribunal de l'Eulex (mais pas un tribunal Kosovar), à des peines d'un an avec sursis à huit ans ferme (plusieurs mandats internationaux ont été délivrés contre plusieurs membres en fuite dont le cerveau, le médecin israélien, Mosche Harel. Un haut responsable du ministère kosovar de la santé, Ilir Rrecaj, a été inexplicablement acquitté) pour leur implication dans un réseau de traffici d'organes humains dont la plaque tournante était une clinique de la banlieue de Pristina (Kosovo), la clinique Médicus. Les receveurs d'organes étaient, pour la plupart, de trés fortunés israéliens qui versaient entre 80.000 et 100.000 euros pour des foies, des reins, etc. L'affaire n'est pas terminée puisque s'y trouvent impliqués plusieurs responsables de l'ALK, l'Armée de Libération du Kosovo (musulman), qui sont accusés depuis plus de 10 ans, par des anciens combattants serbes, d'avoir prélevés des organes sur des prisonniers orthodoxes vivants. Le procureur américain Clint Williamson,  assisté d'une équipe d'enquèteurs américains et européens doit rendre un rapport sur cette affaire connexe en 2014, lancée à l'origine par le rapporteur  pour les droits de l'homme du Conseil de l'Europe, Dick Marty (rapport accablant de 2010, qui mettait directement en cause, Hashim Thaçi, ancien chef de la guerilla et actuel premier ministre du Kosovo)." Ibid.

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"Le témoin de la Serbie dans un trafic présumé d'organes durant le conflit au Kosovo, dont est accusée la guérilla kosovare, a livré un récit terrifiant du prélèvement du coeur d'un prisonnier qui n'était pas sous anesthésie, dans une interview diffusée par la télévision serbe RTS. "On m'a donné un scalpel. J'ai mis ma main gauche sur sa poitrine et commencé à couper (...). Le sang a giclé", déclare cet homme, dont le visage était flouté et dont la voix modifiée était à peine audible. "Dès que j'ai commencé à couper il a commencé à hurler, nous exhortant de ne pas le massacrer, de ne pas le tuer et puis il a perdu connaissance. Je ne sais pas s'il s'était évanoui ou s'il était mort puisque je n'étais plus moi-même", ajoute l'homme qui semblait s'exprimer en albanais et dont les propos étaient sous-titrés en serbe. Il précise que l'opération s'est déroulée dans la salle de classe d'une école, et que la victime âgée d'une vingtaine d'années était immobilisée sur trois bancs posés en guise de table d'opération par quatre maquisards.

A la RTS, le témoin ne précise pas la nationalité de la victime, mais selon M. Vukcevic il s'agissait d'un Serbe. Vêtu d'un polo noir à manches longues, le témoin poursuit la description de l'opération, à laquelle participaient également deux médecins, dont un l'avait quelque temps auparavant formé avec d'autres maquisards au prélèvement d'organes. "On m'avait dit de faire une autre incision horizontale en bas (...). La troisième incision, il fallait la faire en haut, mais c'est le médecin qui l'a faite car il voyait que ma main tremblait et que j'étais affolé". Selon le récit, une dispute intervient entre les deux médecins car l'un avait oublié "des ciseaux pour couper les côtes". L'homme raconte qu'il a alors proposé d'utiliser sa baïonnette en guise de sécateur et avoir, guidé par un médecin, coupé les côtes de la victime. A ce moment, un des médecins "a mis ses deux mains dans le corps, a tiré et a ouvert" la cage thoracique. Le témoin décrit en détail comment "nous avons sectionné les artères, et lorsque j'ai pris le coeur, il battait encore". Le coeur a été mis dans un coffre pour le transport d'organes qui a été ensuite acheminé en voiture à l'aéroport de Tirana. Là, les maquisards ont été accueillis par des militaires de l'armée albanaise. Le coffre avec le coeur a été remis à un "étranger" qui est ensuite monté à bord d'un "petit avion privé" frappé du drapeau de la Turquie, selon la même source. Les allégations du trafic d'organes au Kosovo remontent à 2008. Elles ont ensuite été reprises dans un rapport du parlementaire suisse Dick Marty, adopté en janvier 2011 par l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe. Le rapport évoque les noms d'anciens dirigeants de la guérilla kosovare, dont celui d'Hashim Thaçi, l'actuel Premier ministre du Kosovo. M. Thaçi et les autorités albanaises ont démenti ces accusations. Selon le "rapport Marty", le trafic d'organes du temps de la guerre pourrait être lié à une autre affaire récente de trafic international d'organes dans une clinique de Pristina, qui fait l'objet d'un procès dans la capitale du Kosovo."

Tempsréel/NouvelObs


podcast

 

21/05/2013

Rebelle

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« Quand j’étais gamin, petit Parisien élevé au gaz d’éclairage et au temps des restrictions, mon père m’avait envoyé prendre l’air à la campagne, aux soins d’un vieux couple. Lui était jardinier, il bricolait çà et là, entre les plants de carottes et les rangs de bégonias. Le bonhomme était doux et tendre, même avec ses ennemies les limaces. Devant sa femme, jamais il n’ouvrait la bouche, à croire qu’elle lui avait coupé la langue et peut-être autre chose. Il n’avait même pas droit aux copains c’est-à-dire au bistrot. J’étais son confident, le seul, je crois, qui eut jamais ouvert le cœur à sa chanson. Il me racontait le temps lointain quand il avait été un homme. Cela avait duré quatre années terribles et prodigieuses, de 1914 à 1918. Il était peut-être un peu simple d’esprit mais son œil était affûté et son bras ne tremblait pas. Un officier avait repéré les aptitudes du bougre et fait de lui un tireur d’élite, un privilégié. Armé de son Lebel, li cartonnait ceux d’en face avec ardeur et précision, sans haine ni remords. Libre de sa cible et de son temps, exempté de la plupart des corvées, il était devenu un personnage ; Il tirait les porteurs d’épaulettes et de galons en feldgrau. Il me cita des chiffres incroyables qui avaient sans doute gonflé dans sa petite tête radoteuse en trente ans de remachouillis solitaires. Avec lui j’ai découvert cette vérité énorme que la vie d’un homme, ce ne sont pas les années misérables qui se traînent du berceau à la tombe, mais quelques rares éclairs fulgurants ; Les seuls qui méritent le nom de vie. Ceux que l’on doit à la guerre, l’amour, l’aventure, l’extase mystique ou la création. A lui, la guerre, généreusement, avait accordé quatre ans de vie ; Privilège exorbitant au regard de tous les bipèdes mis au tombeau sans jamais avoir vécu. »

« Mes choix profonds n’étaient pas d’ordre intellectuel mais esthétiques. L’important pour moi n’était pas la forme de l’Etat –une apparence- mais le type d’homme dominant dans la société. Je préférais une république ou l’on cultivait le souvenir de Sparte à une monarchie vautrée dans le culte de l’argent. Il y avait dans ces simplifications un grand fond de vérité. Je crois toujours aujourd’hui que ce n’est pas la Loi qui est garante de l’homme mais la qualité de l’homme qui garantit la Loi. »

« J’ai rompu avec l’agitation du monde par nécessité intérieure, par besoin de préserver ma liberté, par crainte d’altérer ce que je possédais en propre. Mais il existe plus de traverses qu’on ne l’imagine entre l’action et la contemplation. Tout homme qui entreprend de se donner une forme intérieure suivant sa propre norme est un créateur de monde, un veilleur solitaire posté aux frontières de l’espérance et du temps. »

Dominique Venner, Le cœur rebelle. 1994.

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dominique venner

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Comment peut-on être rebelle aujourd’hui, D Venner, 2006

18/05/2013

le dernier homme

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"Dés après l'adoption du "mariage homosexuel", Harlem Désir a l'intention, afin de satisfaire la gauche du parti (75 députés, emmenés par Razzy Hammadi, avaient signé une pétition fin octobre 2012) et ses élus d'origine extra-européenne (la nomination de son nouveau directeur de cabinet, Mehdi Ouraoui, est tout un symbole) de relancer le vote des immigrés non européens. L'objectif est de cibler et de faire pression sur la quarantaine de parlementaires centristes ou "humanistes" (comprendre francs-maçons) de droite, dont certains se sont déjà prononcés à titre personnel pour l'octroi de ce droit de vote."Faits et Documents, 1-15/02/2013.

" Le socialisme a longtemps représenté une grande chose. Il a d’ailleurs été une chose avant d’être un mot, car le mouvement ouvrier, à l’origine, ne se définit pas toujours comme socialiste et moins encore comme de gauche. Lointain héritier des guildes et des corporations, né au XIXe siècle de la prise de conscience d’une solidarité d’intérêts entre les membres de la classe laborieuse, il rassemble des déracinés, fils et petits-fils de paysans brusquement jetés dans les grandes villes par la révolution industrielle et qui, menacés par le paupérisme, tentent à leur mesure de recréer des solidarités disparues et de contrôler les conditions de leur existence. Le socialisme naissant est d’abord cela : l’affirmation, face à l’aliénation du salariat et aux exigences du capitalisme bourgeois, des prérogatives du lien social, du vivre-ensemble grâce à des valeurs partagées. On aurait alors beaucoup étonné la classe ouvrière en lui disant que la gauche, c’était le refus des racines et la « chienlit ». Le socialisme, pour la classe ouvrière, c’était la solidarité et le sens du bien commun, la lutte contre le désordre établi, la revendication de plus de justice et de dignité. Les premiers socialistes se réclamaient de cette « common decency » dont George Orwell a fait l’éloge, de cette honnêteté ordinaire qui impliquait à la fois le refus de l’exploitation du travail, de l’égoïsme prédateur et du nihilisme jouisseur, en même temps qu’un certain conservatisme moral, le sens de l’honneur et de la parole donnée, le goût de la loyauté, de l’entraide et de la solidarité. Si elle était restée fidèle à ses valeurs d’origine, la droite de l’époque aurait dû se solidariser de cette protestation populaire contre le système de l’argent. A quelques exceptions près, elle ne l’a pas fait, habituée qu’elle était à croire à la raison du plus fort, infectée qu’elle était par l’esprit bourgeois dominant.(…) Le socialisme a été remplacé par un moralisme humanitaire et pleurnichard, qui dénonce les « abus » ou les dysfonctionnements du système sans jamais en remettre en cause le socle de légitimité, la question du contrôle de l’économie n’étant plus jamais posée. Qu’on puisse aujourd’hui passer sans heurts de la direction du parti socialiste à celle du Fonds monétaire international (FMI) est à cet égard un symbole proprement étourdissant. Symbole de la dissolution du socialisme dans la mondialisation et de l’immense mépris envers les « gens de peu » de ceux qui vivent dans la bulle du paraître médiatique." Alain de Benoist

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Désir, Taubira, mariage pour tous, vote extra-communautaire...etc., etc, un festival de nihilisme.

Voilà. On mesure l’étendue des dégâts en comprenant que cette petite enflure multicolore est censée incarner le "socialisme" français. Français alsacien d'origine juive ashkénase? (aujourdhui remplacé à la tête de la maffia SOS machin par Cindy Léoni, "judéo-sénégalaise", par hasard), parfaite illustration de l'instrumentalisation de l'imposture anti-raciste par des demi-soldes défroquées du trostkysme passées à l'Ouest et étrangement issus de la même communauté. Sans même évoquer l'étrange et comique Dray, ses montres payées 250 000 francs cash, son "rappel à la loi" malgré un dossier bien lourd...On est loin d'un Leroux..imposture ENORME!

Le « moralisme pleurnichard » de tous ces enculés (la célèbre et comique « lutte contre toutes les formes de discriminations » de tous les Dray et autres Méchancons) n’est que le masque vertueux destiné à masquer l’hégémonie totale de la barbarie marchande (ce "fait social total" dont parle Castoriadis) si bien incarnée par cette figure de cul festive qu'est Désir et l’abandon de tout questionnement social ou anthropologique.

Lucien Jerphagon prétend que le christianisme contrairement au dogme qui en fait un élément liquidateur du monde romain, n’a surgi que parce que ce monde était déjà en décomposition avancée. Toutes les tentatives vaines et émouvantes de réanimation des vieux cultes païens (Julien, Dioclétien…) étaient vouées à l’échec : le chaos engendre autre chose. La béance énorme laissée par la disparition de toute formes de transcendance ne peut être comblée par ce fétichisme de la marchandise et la réification de toute chose, la « bonne gouvernance » et l'"anti-racisme" avec lesquels se gargarisent tous les ballots raffarinesques et attalinoides du parc de loisirs désenchanté qu’est devenu l’Occident.

Les socialistes d’aujourd’hui (libéraux/bourgeoisie de gauche) sont des minables émétiques envoûtés par le fétichisme progressiste petit-bourgeois et l’imposture anti-raciste United Colors, à des années lumières du socialisme traditionnel et révolutionnaire d’un Orwell ou de la culture ouvrière d’un Sorel. Tous modernes et cons, soumis et arrogants, agenouillés devant trois points de croissance ou quelques lobbys en cour (le CRIF, le MRAP) ou pissant dans leur froc à l’ouverture de Wall street.

Le catholicisme, moteur de l’Occident après l’effondrement de Rome est mort avec le cogito de Descartes au XVIIème siècle et le projet inouï d’autonomie et d’émancipation individuelle. L’homme occidental post-moderne (festivus) sans attaches, émancipé et revenu de tout et de tous, habité par l’illusion de la liberté et de l’égalité, recyclant sans fin les dogmes chrétiens sécularisés mais épuisés et désormais vides de sens (qui peut croire encore au Progrès™ en regardant la gueule de Taubira, de Coppé ou Fear Factor?) est aveuglé par son image de toute-puissance de démiurge au petits pieds, ravageant la planète, épuisant les ressources, délocalisant tout et n’importe quoi, spéculant sur l’essentiel et le vivant, liquidant les fragiles équilibres séculaires et les civilisations millénaires.

Et comment s'étonner que ne surgissent plus d'une époque aussi misérable que la nôtre que d'aussi dérisoires types anthropologiques que cette gorgone guyannaise ou que ces gueules de boutiquiers de souks?

Comme le Symmaque de Molnar, nos contemporains en bermuda sont perdus, le lien avec le cosmos est rompu, la perte de sens est totale, l’aliénation complète. Des zeks.

L’avenir, le seul, c’est le plurivers, l’irréductibilité et la singularité des cultures et des hommes, non des croyances bidons et pseudo-universelles portées par des VRP à talonnettes encartés Gold™, par des queutards millionnaires et obèses ou des cuistres talmudiques malfaisants. Souhaitons que de ce chaos violent et vulgaire surgisse autre chose que le cauchemar climatisé qui nous est promis.

Relire Junger:

"Etant anarque, je suis résolu à ne me laisser captiver par rien, à ne rien prendre au sérieux, en dernière analyse... non, certes, à la manière des nihilistes, mais plutôt en enfant perdu, qui, dans le no man's land d'entre les lignes des marées, ouvre l'oeil et l'oreille."

mais aussi:

"Le libéral est mécontent de tout régime; l'anarque en traverse la série, si possible sans jamais se cogner, comme il ferait d'une colonnade. C'est la  bonne recette pour qui s'intéresse à l'essence du monde plutôt qu'à ses apparences - le philosophe, l'artiste, le croyant. L'anarque [...] a le temps d'attendre. Il a son éthos propre, mais pas de morale. Il reconnaît le droit et non la loi; méprise les règlements. Dès que l'éthos descend au niveau des règlements et des commandements, c'est qu'il est déjà corrompu."

Donc, en plus de mauvais bourgeois soyons anarques.

 
podcast

17/05/2013

réussir son effondrement

orlov

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"(...) Un élément important de la préparation à l'effondrement est de s'assurer que l'on n'a pas besoin d'une économie en fonctionnement pour garder un toit au dessus de sa tête. En Union soviétique, tous les logements appartenaient au gouvernement, qui les mettait directement à disposition des gens. Comme tous les logements étaient aussi construits par le gouvernement, ils n'étaient construits que dans des lieux que le gouvernement pouvait desservir en utilisant les transports publics. Après l'effondrement, presque tout le monde a réussi à garder son logement.

Aux États-Unis, très peu de gens possèdent leur lieu de résidence pour de bon, et même alors ils ont besoin d'un revenu pour payer les taxes foncières. Les gens sans revenu se retrouvent à la rue. Quand l'économie s'effondrera, très peu de gens continueront d'avoir un revenu, alors la clochardisation va devenir endémique. Ajoutez à cela la nature dépendante de l'automobile de la plupart des banlieues, et ce que vous obtiendrez est une migration en masse des sans-logis vers les centres urbains.

Transport
 
 URSS  USA
Public Privé, principalement des automobiles et des camions
Continue de fonctionner En panne à cause des pénuries de carburant
Villes compactes le long des lignes de chemin de fer Étalement, centre-villes morts
Infrastructure pouvant être entretenue Davantage de nids de poule que de route
Tous les passagers, en voiture ! À pied, pédalant à bicyclette, poussant des chariots de supermarché

Les transports publics soviétiques étaient plus ou moins tout ce qu'il y avait, mais il y en avait beaucoup. Il y avait aussi quelques automobiles particulières, mais si peu que le rationnement de l'essence et les pénuries étaient quasiment sans conséquence. Toutes ces infrastructures publiques étaient conçues pour être presque indéfiniment réparables, et elles ont continué de marcher alors même que le reste de l'économie s'effondrait.

La population des États-Unis est presque entièrement dépendante de l'automobile, et se fie aux marchés qui contrôlent l'importation de pétrole, le raffinement et la distribution. Elle compte aussi sur des investissements publics continus dans la construction de routes et leur réparation. Les automobiles elles-mêmes requièrent un flux continu de pièces importées, et elles ne sont pas conçues pour durer très longtemps. Quand ces systèmes tortueusement interconnectés cesseront de fonctionner, une grande partie de la population se trouvera isolée.

(...) Certains types de comportements économiques dominants ne sont pas prudents à un niveau personnel, et sont aussi contre-productifs pour combler le retard d'effondrement. N'importe quel comportement qui pourrait résulter en une croissance économique continue et de la prospérité est contre-productif : plus on saute haut, plus l'atterrissage est dur. Il est traumatisant de passer d'un gros fond de pension à pas de fond de pension à cause d'un écrasement du marché. Il est aussi traumatisant de passer d'un revenu élevé à pas de revenu. Si, par dessus cela, vous avez toujours été très occupé, et que soudainement vous n'avez plus rien à faire, alors vous serez vraiment en mauvaise forme.

L'effondrement économique est à peu près le pire moment possible pour souffrir d'une dépression nerveuse, pourtant c'est souvent ce qui arrive. Les gens qui courent le plus de risque psychologiquement sont les hommes d'âge mûr couronnés de succès. Quand leur carrière est soudainement finie, leurs économies disparues et leurs biens sans valeur, une grande part de leur estime personnelle s'en va aussi. Ils ont tendance à se saouler à mort et à se suicider en nombre disproportionné. Comme ils ont tendance à être les gens les plus expérimentés et capables, c'est une perte vertigineuse pour la société.

Si l'économie, et votre place en son sein, est vraiment importante pour vous, vous souffrirez vraiment quand elle fichera le camp. Vous pouvez cultiver une attitude d'indifférence étudiée, mais il faut que ce soit plus que de la prétention. Il faut développer le style de vie, les habitudes et l'endurance physique pour la soutenir. Il faut beaucoup de créativité et d'effort pour construire une existence épanouissante aux marges de la société. Après l'effondrement, ces marges pourraient s'avérer être certains des meilleurs endroits pour vivre."

Le programme du parti de l'effondrement

(Des choses que le gouvernement américain pourrait faire s'il décidait soudainement de se rendre utile.)

  • Remiser tous les réacteurs nucléaires (le mieux que nous puissions faire, puisque personne ne sait comment les démanteler).
  • Déplacer le combustible nucléaire utilisé des piscines de stockage des sites de réacteurs vers un endroit plus sûr.
  • Démanteler et détruire les systèmes d'armes nucléaires avant qu'ils ne tombent entre de mauvaises mains.
  • Démanteler et évacuer les bases militaires autour du monde. Rapatrier les troupes au lieu de les laisser isolées sur des terres hostiles. Dissoudre l'armée, la réorganiser en unités locales d'auto-défense.
  • Accélérer le nettoyage des sites de déchets toxiques, des mines abandonnées et des réserves nucléaires pour prévenir les catastrophes écologiques qui peuvent encore l'être.
  • Concevoir un programme complet d'amnistie des prisonniers avant que les prisons ne soient fermées par manque de fonds. Fournir aux prisonniers relâchés logement et nourriture pour prévenir une vague de criminalité.
  • Annoncer un jubilé — l'effacement de toutes les dettes, puisqu'elles ne seront en aucun cas remboursables.

Orlov


podcast

10/05/2013

anti racisme

07/05/2013

TV logos


Soral / E&R : vidéo du mois, mars-avril 2013... par ERTV

06/05/2013

chimio

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"C’est un article parfaitement sérieux de Courrier International, qui nous explique que finalement dépenser 50 000 euros dans une chimiothérapie pour faire gagner quelques mois de vie supplémentaires, ce n’est pas une bonne dépense. Alors braves malades, si vous pouviez avoir la décence de mourir vite et bien, comme l’a demandé à sa population il y a quelques mois le ministre japonais des Finances, vous feriez du bien justement aux finances de vos États respectifs. Soyez citoyens ! Mourez vite et sans soins. « Le Conseil national d’éthique suggère de rationner l’accès aux soins pour le traitement de certaines maladies. » Pour le Conseil national d’éthique, « l’État portugais peut et doit rationner l’accès aux médicaments les plus chers pour le traitement des cancers, du sida et de la polyarthrite rhumatoïde. Le médecin qui dirige cette institution prétend qu’il s’agit d’une lutte contre le gaspillage et l’inefficacité, qui est considérable en matière de santé (…) Un combat non seulement légitime mais aussi souhaitable. Il va jusqu’à dire que dépenser 50 000 euros pour survivre deux mois de plus ne peut se justifier ».

Alors certains trouvent cela choquant, comme ce médecin qui répond « vous me direz que l’on a plus les moyens et vous me demanderez qui je choisirais entre deux malades aux diagnostics et aux pronostics différents… Le problème n’est pas le coût des thérapies, mais l’argent qui aurait dû exister pour les payer et qui est canalisé pour d’autres profits ». Car oui… où passe l’argent qui aurait dû exister pour se soigner ? Ce qui ne nous exonère pas d’une bonne gestion des soins et de la dépense publique bien entendu. Peut-être que vous pourrez trouver un début de réponse dans le début de cet édito où l’on voit bien qu’il faut payer les intérêts de la dette et aussi, en ce qui nous concerne… le sauvetage (en tout cas en partie) du Portugal. Là, normalement, à ce stade, vous vous dites oh là là, qu’est-ce qu’il me réserve pour la suite. J’espère qu’il va me trouver un truc optimiste, parce que finalement, je vais faire comme tous mes copains non contrariens. Je vais creuser un trou, enfoncer la tête dedans et lever mon postérieur. Certes, je sais qu’en faisant l’autruche je prendrai un bon coup de pied aux fesses, mais en attendant je ne le verrai pas venir. Mon troisième article va vous achever, je vous l’ai gardé exprès pour la faim… heu pardon pour la fin. Vous allez voir, c’est sympa comme tout.

Les services secrets prédisent l’enfer pour 2030

C’est un article d’amis suisses trouvé dans le Matin, qui lui aussi est un journal parfaitement respectable. Que nous raconte-t-il ? Les grandes tendances anticipées par le National Intelligence Council (NIC) américain qui vient de publier le rapport Global Trends 2030… en clair où va-t-on d’ici 2030. Alors évidemment, ce sont des tendances, le pire n’est jamais sûr… mais le meilleur non plus, oui le « Prôgrès » va nous sauver, la « Science » va nous libérer et tout le tralala habituel. Mais si ce n’était pas le cas, voici ce qui vous attend (et moi avec). « Surpopulation, guerre de l’eau, manque de nourriture et épuisement des ressources de la planète, un rapport du National Intelligence Council dresse un constat qui fait froid dans le dos pour les années à venir. »

J’ai trouvé plus pessimiste que moi !! Ça vous rassure ? Je vous livre les meilleurs passages. Gardez-les précieusement, diffusez autour de vous, faites passer (il n’y a pas de droit d’auteur sur mes articles) car il faut que le plus grand nombre comprenne bien la mutation majeure qui est en train de se produire. « La question de la démographie est cruciale pour l’avenir de la planète. Et la Terre devrait accueillir 8,3 milliards d’habitants en 2030, contre 7,1 aujourd’hui. Mais surtout contre 2,5 milliards en 1950. » Mais tout va bien puisque l’on va arrêter de soigner les Portugais. Vous allez voir à quelle vitesse la population humaine peut descendre… « Des conséquences d’abord alimentaires. Car la demande en nourriture devrait augmenter de 35 % d’ici 2030. Or, les rendements agricoles, même s’ils continuent de s’améliorer, n’arriveront pas à répondre à la demande et nous vivons déjà sur les réserves selon le rapport du NIC ». « En outre, les pays émergents sont en train de changer leur régime alimentaire et consomment de plus en plus de viande. Or, la production de viande exige beaucoup d’eau et de céréales également avides de liquides. » « L’urbanisation croissante a conduit à des réductions drastiques des forêts, des changements négatifs dans le contenu nutritif et la composition microbienne des sols, des altérations dans la diversité des plantes et animaux supérieurs ainsi que des changements dans la disponibilité et la qualité de l’eau douce.»

Et votre lopin de terre ? C’en est où ?

Alors vous faites ce que vous voulez, comme vous le voulez, mais lorsque je vous conseille d’avoir un petit lopin de terre à la campagne avec potager et poulailler, ce n’est pas une lubie de bobo parisien à la recherche de verdure. Lorsque je vous conseille d’avoir quelques pièces d’or, ce n’est pas parce que je travaille pour une société qui effectivement vend de l’or. Je vous conseille cela car votre lopin de terre pourra vous nourrir, vous et votre famille, dans les années qui viennent. Vos pièces d’or vous permettront d’acquérir ce qui vous manque et dans certains cas d’avoir accès à des soins qui, sinon, vous seront refusés. C’est ce qui se passe partout en Europe. On ne vous en parle pas pour ne pas vous effrayer, car c’est effrayant, mais le monde de demain sera celui-là. C’est pour cela aussi que je vous dis de vous préparer à titre individuel et donc patrimonial à cette nouvelle donne. L’austérité est en marche, nous entrons dans une ère de rareté et de pauvreté, la bonne question est donc de savoir comment vivre au mieux dans un tel moment, tout le reste n’est que du blabla."

Charles SANNAT

welsh's bar

 

 

Scène mythique parmi les dizaines d'autres que compte ce film éternel. Deer hunter n'EST PAS comme l'ont dit les pauvres types qui n'ont rien compris au film une apologie de l'Amérique-monde et de l'impérialisme US au VieT-NAM, non, le film de Cimino est une histoire d'hommes, de femmes, de familles, d'amis que la guerre a brisé, une fresque sociale éblouissante et tragique;la scène finale ou ces sidérurgistes de Clairton chantent God bless america est symptomatique: la pauvre Jane Fonda ("hanoï jane") qui va couiner contre le film passe à côté, comme d'habitude: Cimino prend le prétexte de cette guerre pour décrire les ravages qu'elle amène dans une petite ville ouvrière et au delà dans la société américaine avec trois temps bien distincts: Clairton et son petit monde qui chasse, picole, s'aime et se marie (avec quelques mauvais présages comme le vin sur la robe ou le soldat au bar), la guerre elle-même juste aprés cette scène de camaraderie poignante -dans laquelle Goerges Dzundza interprète lui-même ce pélude de Chopin alors qu'il ne savait pas jouer du piano avant le film- puis le retour du Viet-nam, la disparition de Nick et la fin d'une époque heureuse.

Autant le caractrère intransigeant de Mikle (De Niro) à la chasse peut laisser présager le visage du guerrier qu'l va montrer peu aprés (en sauvant ses amis de la mort), autant le visage d'ange de Nick (Christopher Walken extraordinaire) ne peut laisser imaginer l'homme aveuglé par la violenceet la haine qu'il devient dans l'enfer de la guerre. Pour s'y perdre.

05/05/2013

chaos

04/05/2013

un peuple?

 

« (...) Analyse [le tittytainment de Zbigniew Brzezinski*] ou l’on retrouve sans trop de peine la représentation cynique et méprisante que les élites intellectuelles et médiatiques se font spontanément des gens ordinaires (de cette « France moisie » comme dirait l’élégant Sollers) : un monde peuplé de beaufs et de Deschiens, cible quotidienne des dessins de Cabu ou des Guignols de l’info. On notera ici l’étonnante puissance de récupération du système : au XIXème siècle, le Guignol était l’une des quelques armes dont disposait encore le petit peuple pour brocarder ses maîtres. Il est devenu aujourd’hui l’artillerie lourde que l’élite emploie pour se moquer du peuple. On peut imaginer ce qu’il adviendra de Robin des bois le jour où, pour des raisons d’audimat, Vivendi demandera à ses employés de lui donner à nouveau une existence télévisée. » JC Michéa, L’enseignement de l’ignorance, 1999.

"A la recherche d’un substitut de prolétariat, l’extrême gauche s’est fixé pour but de trouver un sujet historique qui ne soit surtout pas le peuple. Difficile ici de ne pas évoquer le problème de l’immigration. Comme hier le chômage conjoncturel, l’immigration représente en effet d’abord une armée industrielle de réserve du capital, exerçant une pression à la baisse sur les salaires et accroissant d’autant le taux de profit, la prédication « antiraciste » interdisant, parallèlement, que l’on critique les substitutions de population auxquelles procède le capital pour éteindre les traditions révolutionnaires des peuples européens, en exilant le prolétariat indigène de sa propre histoire. Il ne fait aucun doute que l’« antiracisme » contemporain, formulé à partir des années 1980 par des organisations comme SOS-Racisme, a été formulé avant tout pour remplacer l’anticapitalisme et dissimuler l’abandon par la gauche de ses anciens idéaux. Le danger, désormais, c’était « Le Pen », et non plus le capital. Mieux encore, en « combattant Le Pen », on faisait le jeu d’un capitalisme trop content de trouver dans l’immigration un nouveau gisement de main-d’oeuvre à bon marché, malléable, corvéable à merci et ignorant tout des traditions révolutionnaires du prolétariat français. Tout cela n’avait évidemment rien à voir avec la nécessaire lutte contre le racisme. Ceux qui, aujourd’hui, se consacrent à la défense inconditionnelle des clandestins et du « sans-papiérisme » continuent en réalité à « offrir à la classe capitaliste l’armée de réserve soumise à bon marché dont celle-ci a besoin à mesure qu’elle entend se débarrasser des vieilles contestations ouvrières européennes »13. Les Besancenot et autres gauchistes, adeptes du néopopulisme incantatoire, qui ne parlent au nom du peuple que pour mieux le faire taire, ne constituent aujourd’hui rien d’autre que l’aile gauche de l’appareil politique du capital.(...)" Alain de Benoist, 2009.

* "En septembre 1995, 500 hommes politiques et dirigeants économiques de premier plan s’étaient réunis à San Francisco sous l’égide de la Fondation Gorbatchev pour confronter leurs vues sur le monde futur. La plupart tombèrent d’accord pour affirmer que les sociétés occidentales étaient en passe de devenir ingérables et qu’il fallait trouver un moyen de maintenir par des procédés nouveaux leur sujétion à la domination du Capital. La solution retenue fut celle proposée par Zbigniew Brezinski sous le nom de tittytainment. Par ce terme plaisant, il fallait entendre un cocktail de divertissement abrutissant et d’alimentation suffisante permettant de maintenir de bonne humeur la population frustrée de la planète. " (Alain de Benoist (6 juillet 2009)

friday wear

02/05/2013

rilance

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(...) Reprenons l’enchaînement (logique) des événements

2007, chute de l’immobilier US et crise des subprimes.
2007/2008, crise boursière et bancaire, faillites de banques (Lehman Brothers).
2008/2009, la crise boursière et bancaire se propage à l’économie réelle qui rentre en dépression économique. Ce sont les très célèbres plans de relance financés à crédit avec de l’argent que nous n’avons pas.
2011/2012, les plans de relance n’ont rien relancé hormis la très forte croissance de la dette des États. C’est le tournant en Europe de l’austérité pour les grands pays (avant, cela ne concernait que les petits grecs qui l’avaient bien cherché).
L’austérité engendre la récession qui conduit à la dépression économique.
2014/2015, la faillite soit par la dépression économique, soit par l’hyperinflation et la crise monétaire ! Car toute crise économique se termine inévitablement par une crise monétaire. Le refus allemand de monétiser les dettes, c’est-à-dire de faire fonctionner la planche à billets de la BCE, plonge l’Europe non pas dans une simple récession mais dans une dépression économique d’ampleur historique.

Il n’y a aucune solution facile.

Il n’y a pas 36 solutions pour sortir de cette crise d’endettement

[Première solution] On ne rembourse pas les dettes, on spolie au passage tous les épargnants qui perdent tout, puis nous devons mener une politique d’austérité importante puisque personne ne voudra nous prêter pour nos fins de mois difficiles, en tout cas pendant quelques années. Cela signifie des coupes majeures dans toutes nos dépenses. Pas un peu. Énormément, comme en Argentine au début des années 2000. On ne paie que ce que l’on peut payer. Le résultat sera donc très douloureux.

Deuxième solution, l’inflation et la planche à billets utilisée sans modération par nos amis américains et japonais. Certes, pas ou peu d’austérité, mais au bout du chemin une hyperinflation qui ruinera tout le monde : les rentiers, les retraités comme les actifs, dans la mesure où, de l’inflation sans augmentation de salaire, impossible en raison de la pression des pays low cost, c’est à chaque point d’inflation en plus un appauvrissement du même montant. 20 % d’inflation sans augmentation de salaire, c’est 20 % de pouvoir d’achat en moins. Le résultat sera donc très douloureux.

Troisième solution, l’austérité. On paye nos dettes, on se serre la ceinture, chômage de masse, réduction de la fonction publique, des soins, des aides sociales. C’est la voie choisie en Europe sous l’amicale pression germanique. Nous sauverons la monnaie au détriment des gens et des peuples. Le résultat sera donc très douloureux comme on peut déjà le voir en Grèce et désormais en Espagne, en Italie ou au Portugal. L’expérience montre que l’on n’est pas capable de réduire les dettes sans un minimum de croissance. Les dettes, en réalité, même en restant constantes en montant, s’amplifient dans le ratio dette/PIB puisque le PIB s’effondre. Au bout du bout, c’est l’insolvabilité et la faillite. Le résultat sera donc très douloureux.

Choisir la façon dont on va mourir

Dans la vision allemande tout à fait respectable, l’idée c’est de sauver la monnaie, d’éviter la crise monétaire en privilégiant la faillite des États mais en conservant la valeur, en tout cas en grande partie, de l’euro pour éviter un mauvais remake de l’épisode hyperinflationniste de l’Allemagne de Weimar en 1923, qui fut un événement qui marqua profondément et durablement l’inconscient collectif de nos amis allemands. Dans la vision anglo-saxonne, une monnaie peut mourir et être remplacée par une autre. Cela permet d’apurer les dettes dans l’ancienne monnaie et de repartir avec une nouvelle si cela est nécessaire. Encore faut-il que la nouvelle monnaie puisse inspirer confiance, d’où l’utilisation à un moment ou un autre de l’or si nous en arrivions là.
Le principal avantage de la politique hyperinflationniste est d’être moins rude, en tout cas à court terme, que la politique d’austérité.

La confrontation franco-allemande

Socialement, la France ne pourra pas supporter une austérité aussi violente qu’en Grèce, et pourtant c’est ce que nous devrons en gros subir si nous poursuivons dans cette voie. Une monétisation des dettes nous serait beaucoup plus agréable dans ce sens ou l’inflation permet de lisser dans le temps les effets de l’endettement, mais ce n’est qu’une question de temps. C’est la seule variable qui va changer car au bout du compte les dettes devront maigrir, et les gens seront ruinés. Dans un cas, on pense pouvoir avoir le temps de s’adapter, sous réserve, ce qui est loin d’être sûr, que l’inflation ne se transforme pas en hyperinflation. En cas de persistance du refus allemand de la monétisation, il ne restera plus à la France que de sortir de l’euro, à moins que l’Allemagne ne nous devance en sortant la première. L’euro va mourir. La seule question est de savoir quand, et quoi que nous fassions, le résultat sera très douloureux. C’est pour cette raison que vous devez vous préparer à des temps très difficiles. Cela veut dire avoir de l’or certes, pour ceux qui ont de l’épargne à sauver, mais pas uniquement. Pensez au 60 % de Grecs qui retournent dans les campagnes dans un véritable exode urbain… tout simplement pour pouvoir survivre.

Charles SANNAT

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sinon il y a quand même des bonnes nouvelles :-)

01/05/2013

arbeit macht frei

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"Nous sommes prisonniers. Pourquoi une telle affirmation, si définitive, si ferme, si cruelle ? Parce qu’elle part d'un constat lui-même définitif, ferme et cruel. En tout cas pour qui daigne constater la réalité des chaînes qui l’entravent. Pour que le prisonnier prenne conscience de son état, je vous propose d'explorer sa cellule, son camp, son gardien et, last but not least, le bénéficiaire de son travail forcé. Nous vivons dans un camp sans murs ni barbelés. N'importe quel lecteur m'objectera que nous sommes dans une société libre, que dis-je, dans LE monde libre, rien que ça.

Un monde libre qui, naissepa, se bat continuellement contre l'intolérance et les discriminations – sauf celles qu'induisent mécaniquement l'argent, naissepa encore. Un monde libre qui possède une histoire officielle et légale, comme dans l’ex-Urss. Une monde libre tellement libre que le pouvoir y garantit la liberté d'expression et de pensée, mais sévèrement encadrée par des lois dites « antiracistes », naissepanaissepa. Un monde où l'homme est libre de fermer sa gueule, un monde où la famille est obligatoirement libre de mettre ses enfants à l'école dés l'âge de 2 ans, certainement pour y recevoir une éducation « citoyenne », naissepa, tout comme il existait une éducation « socialiste » chez qui vous savez, un monde où vous avez d’autant plus la liberté de voter NON à un référendum que de toute façon le OUI passera tout de même, un monde où le débat, démocratique donc libre naissepa, concernant l'entrée dans l'Otan, se déroule après la mesure effective, un monde où l'on affirme que la solidarité nationale déborde des frontières qui ne doivent plus exister, qui n’existent d’ailleurs déjà presque plus au fond, un monde libre où le métissage comme projet constitue une donne politique et obligatoire, puisqu’il est beau d’être libre de se métisser obligatoirement, naissepa ! toujours. Un monde libre où la liberté de circuler est entière, à condition de ne jamais foutre les pieds dans une des centaines de zones de « non-droits » qui léopardisent peu à peu les territoires jadis continus et ordonnés. Un monde où la femme aussi est libre, surtout d'être payée 1.000 euros par mois pour être caissière, conquête du féminisme Il paraît que ce monde est menacé par on ne sait quels méchants, sans doute des ignorants qui n’ont pas remarqué que le monde libre était libre. Des méchants venus de l'extérieur parfois, plus souvent de l'intérieur. Eh bien, quitte à me retrouver dans le camp des bad guys, j’enfonce le clou : la vérité est que nous sommes dans un camp. Le monde libre est un immense camp de concentration. Le travailleur, ce type qui est, depuis au moins 83, accusé de fascisme, de pétainisme, de « racisme », est le prisonnier de ce camp concentrationnaire sans barbelés. Un prisonnier possède inévitablement un gardien, bien sûr, et quoi de mieux que de recruter les gardiens parmi les prisonniers, en leur octroyant quelques privilèges ou impunités ? Parmi la populace, il se trouvera toujours des kapos.

Qui pourrait rentrer dans le costume du kapo aujourd'hui ?

Allons, cherchons un peu. Des mecs à qui l'on trouve toutes les excuses possibles et inimaginables dans les médias dominants par exemple ? Des mecs qui sont l'objet d'une véritable industrie sociologique d'Etat ? Bingo. Le kapo, c’est le sous-prolétariat immigré. Ce que le prolétaire, le vrai, appelle « la racaille », et qui n'a pour fonction que de jouer les auxiliaires des vrais bénéficiaires de ce système concentrationnaire. Oppression soft et festive, en général, mais bien réelle. Oppression d’ailleurs de moins en moins soft et de moins en moins festive, surtout pour les populations directement confrontées au phénomène.

Les vrais bénéficiaires, pendant ce temps, trustent les postes-clefs à l'état-major systémique, celui qui organise le camp-monde. Ils donnent son rôle à chacun, allouent les ressources aux sous-prolétariats, garantissent son impunité tout en ne pardonnant rien aux travailleurs. Ça ne vous rappelle rien ? Bah oui. Parcourez les récits des survivants des systèmes concentrationnaires du XX° siècle. Toujours le vrai patron paraît vachement plus sympa que la racaille, que le kapo. Primo Lévy, dans « Si c’est un homme », raconte son séjour forcé à Auschwitz. Force est de constater qu’il rencontre finalement peu les SS. Pour l’essentiel, son problème, c’est le kapo, c'est-à-dire un autre déporté. Soljenitsyne raconte, dans la première partie de l’« Archipel du Goulag », comment l’administration des camps soviétiques, dans une politique très consciente, utilisait les « droits communs » pour rendre la vie dure aux déportés politiques. Rencontrer un officier SS doté d’un vrai pouvoir décisionnel ? Jamais cela n’arriva à Primo Lévy. Rencontrer un officier du NKVD pourvu d’un pouvoir réel ? Fort rare dans la vie du zek ordinaire, si l’on en croit Soljenitsyne.

Et nous alors, les rencontrons-nous, les membres de l'état-major, ceux qui tirent une rente de notre situation ? Politiques, bureaucrates-fonctionnaires de haut rang, industriels des multinationales, artistes grassement sponsorisés, financiers pourris ou délirants, associatifs professionnels subventionnés, travailleurs sociaux grand luxe tendance sociologues d’Etat, à la rigueur aussi les classes moyennes supérieures, qui s'achètent une bonne conscience avec la sécurité des autres. Les rencontrons-nous ? Jamais. Et plus ils sont haut placés, plus leurs responsabilités sont réelles dans notre malheur, moins nous les rencontrons.

Ce camp-marchand possède donc 3 catégories :

1) l'état-major, que nous venons de voir. C’est la classe sociale qui paraît la plus propre sur elle, la plus innocente, et pourtant elle organise notre malheur pour en tirer bénéfice.

2) le sous-prolétariat, la racaille, vivant d'une rente criminelle ou, parfois, de situation sociale, via l'impôt collecté sur le travail du laborieux – une rente criminelle qui reste impunie par l'état-major, une rente sociale qu’il finance allègrement avec nos ressources. Ce sous-prolétariat bénéficie d'une impunité accordée par l'état-major, il peut voler, violer, agresser, vendre de la drogue, se comporter comme un animal à l'école, poignarder, tuer, tout cela lui sera pardonné, il sera même encouragé par l'état-major.

3) Le travailleur, celui qui se fait déposséder du fruit de son travail, soit par l'actionnariat, soit par l'imposition confiscatoire, quand ce n'est pas directement par le kapo-sous-prolétaire. C'est le vrai perdant de camp, celui que l'on peut impunément écraser et humilier, le vrai dominé c’est lui. C'est lui qu'on accuse de tous les maux quand il réclame une amélioration de son environnement. L'inversion des valeurs et des accusations est totale avec le kapo, et cette inversion est la clef de notre oppression.

Quelle stratégie pour libérer le prisonnier-travailleur ?

Commençons par dire qu’il n’y a rien à attendre du prisonnier lui-même, il ne comprend rien, le pauvre. Ce prisonnier voit rarement l'état-major, peut-être à la télévision, mais c'est tout. Et quand le prisonnier pense aux membres de l'état-major, ils paraissent tellement plus sympathiques que le kapo… C’est pourquoi le prisonnier se laisse berner, il fait confiance au membre de l’état-major, régulièrement, lors de la mascarade « démocratique » par exemple. Le travailleur croit que son premier problème, du moins celui qu'il vit le plus directement, est le kapo issu du sous prolétariat. Ce qui n'est d'ailleurs par totalement faux si par « premier », on entend « qui vient en premier dans l’ordre de l’expérience ». C’est pourquoi le travailleur prisonnier croit qu'il suffit « d'un coup de karcher » pour que son environnement s'améliore. Comme si l'état-major allait soudain se priver de son allié de revers, pour libérer enfin le prisonnier-travailleur.

Alors que faire ?

Il faut agir contre l’état-major, jusqu’au point où celui-ci sera obligé d’agir directement. C'est-à-dire qu’il faut obliger les SS à faire une descente dans le camp, il faut harceler l’adversaire jusqu’à ce que les kapos ne puissent plus faire tout seuls le sale boulot. Nous devons obliger le système à dévoiler sa nature, nous devons obliger l’état-major à matérialiser les barbelés. Cela ne nous libèrera pas, évidemment. Mais cela permettra aux prisonniers, aux millions de travailleurs-prisonniers, de développer la conscience politique nécessaire pour que, le jour venu, lorsque loin de nous, sur d’autres champs de bataille, l’état-major aura été défait, ces prisonniers trouvent la force et la capacité d’organisation de se révolter enfin, de la manière qu’il faut. Que le travailleur prenne conscience qu'une racaille-kapo n'est que le produit de cet état-major qui mène la danse ! Que le travailleur commence donc à réclamer des comptes à qui peut en rendre ! Il est inutile de s’attaquer à la racaille tête baissée. L'auto-défense est légitime, évidemment. Mais il est naïf de croire qu’on pourra passer le karcher tant que l'état-major n’aura pas été défait et mis à terre. Il faut attaquer, harceler, impitoyablement, infatigablement, l’état-major lorsqu’il passe à notre portée. Pas pour le détruire directement, nous en sommes incapables. Mais pour l’obliger à réagir, pour l’amener à se dévoiler, pour que le travailleur-prisonnier développe la conscience politique dont nous aurons besoin, le jour venu. Alors, si ce travail préparatoire est effectué, une fois que l’état-major aura trébuché sur un accident de l'histoire, le kapo ne représentera qu'un fétu de paille, qu'il suffira de balayer pour s'en débarrasser. C’est la seule chose à faire. La différence notable d'avec les camps précédents, c’est qu'il n'est pas possible de s'évader, le camp recouvrant l'ensemble du monde. Les barbelés sont mentaux même si les kapos restent physique et le travail toujours aussi harassant.

Tant que l'état-major restera en place, le kapo sera là. Le travailleur doit en prendre conscience et réclamer des comptes à chaque élu, chaque bureaucrate, chaque artiste, chaque sociologue, chaque industriel qui défend corps et âme le kapo-sous-prolétariat. Bien sûr, le processus démocratique tendance médiacratie n'est pas efficace dans ce genre de situation. On ne vote pas, dans le camp, pour la libération ou pour l'enfermement, mais pour la couleur des murs. La liberté sera conquise par le conflit direct, comme toujours. Sur ce point, nous avons une chance. Les conflits qui viennent seront métalocaux, il n’y aura nulle part de fronts continus. Les occasions d’aller demander des comptes ne manqueront pas, et la distance entre l’état-major et les prisonniers sera beaucoup plus faible que celle qui séparait la place d’arme d’Auschwitz de la Porte de Brandebourg. Le travailleur peut demander des comptes directement. On appellera cela « la démocratie directe », celle qui ne passe pas par les urnes. Utilisons l’expression sans vergogne, banalisons-la.

Un slogan résume ma pensée : « l'état-major en premier, le kapo en second ».

Tant qu'on en restera à la vision inverse, dans nos milieux, nous serons prisonniers, et nous n’irons nulle part." Scriptoblog

 photo: émeutes de Watts.


podcast

9/11

juste un truc: cette video n'est qu'une pierre de plus dans le jardin des "complotisstes officiels". Mais le 11/09 est pour notre génération le false flag par excellence... l'équivalent du projet Northwoods à Cuba, des attaques bidon du golfe du Tonkin ou des ADM en Irak: une longue série de manips gigantesques, fomentées par l'état-profond US via une "connection narcotique globale" (PD Scott) et quelques réseaux mafieux criminels, destinées à assoir la domination planétaire de l'empire depuis 45. Un excellent marqueur de soumission à ce nouvel ordre mondial, également. Il y en a d'autres.

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"Au tout début du mois d’août 1964, deux destroyers américains qui s’étaient engagés dans les eaux territoriales du Nord-Viêt Nam, essuyèrent soi-disant des tirs de la part de batteries nordvietnamiennes. Il est établi aujourd'hui par la documentation déclassifiée que ces Incidents du Golfe du Tonkin ont constitué une manoeuvre délibérée de feinte, de provocation et de simulation pour prétexter une escalade de l'intervention américaine dans le conflit indochinois. Les Papiers du Pentagone ont de la sorte révélé que le texte de la position rédigée par l'administration Johnson l’avait été en fait plusieurs mois avant la date desdits « incidents ». Le manège légendaire de cet accrochage arrangé a donc fourni au président Johnson la couverture tant attendue pour faire voter le texte de la Résolution qui lui donna les moyens de déclarer la guerre sans avoir à demander au préalable l'autorisation du Congrès.


Même si cette péripétie fut en réalité le contraire de ce que le spectacle officiel en a dit puisqu’elle n’a jamais existé réellement qu’en stricte contradiction avec la logorrhée des experts étatico-médiatiques du faux omniprésent qui l’ont évidemment narrée de manière retournée, cela a bien entendu suffi à convaincre la conscience hallucinée et obéissante des Américains de l'utilité d'une riposte. Johnson a donc pu paisiblement autoriser alors les raids aériens de terreur sur le Viêt Nam par ce casus belli entièrement forgé par les officines et les ateliers de l’ombre. Sur cette lancée de simulacres, de
fourberie, de sang et de larmes, les Bush, Clinton et Obama n’ont cessé en Irak, en Yougoslavie en Afghanistan et ailleurs, de démontrer que partout où règne le spectacle capitaliste de la terreur démocratique, les seules forces autorisées sont celles qui reproduisent la terreur capitaliste du spectacle démocratique.


Durant ces dernières années, les premiers grands attentats étatiques sous fausse bannière eurent spectaculairement lieu en Italie lors des années de plomb lorsque la modernisation de l’esclavage citoyenniste rendit nécessaire que le gouvernement fit de l’attentat aveugle le mode opératoire le plus approprié à la psychologie de masse de la soumission, de l’in-conscience et de la cécité. Ainsi, le 2 août 1980, à 10 h 25, à la gare de Bologne, une bombe posée dans la salle d'attente explosait. Elle tuait 85 personnes et en blessait plus de 200, arrivant ou partant de la gare pour cette période de fort trafic estival." Scriptoblog

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