Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

30/11/2013

logosTV


Soral / E&R : janvier 2013, partie 2 par ERTV

logique de l'effondrement

MYOP-UL-ValleeDesOublies014.JPG














"Fakir: Monsieur Maurice Allais, vous êtes rangé parmi les économistes libéraux. Vous vous réclamez je pense de ce courant. Votre nom est régulièrement associé – à tort ou à raison – à ceux de Friedrich Hayek ou de Milton Friedman. Et pourtant, depuis une quinzaine d’années maintenant, vous menez – je vous cite – « le combat passionné d’un homme de science contre la mondialisation »…
Maurice Allais:
L’idéologie que j’appelle « libre-échangiste mondialiste » a déjà fait d’innombrables victimes dans le monde entier. Pour une raison simple, empiriquement vérifiée : la mondialisation généralisée des échanges, entre d es pays caractérisés par des niveaux de salaires très différents, entraîne finalement partout, dans les pays développés comme dans les pays sous- développés, chômage, réduction de la croissance, in égalités, misères de toutes sortes. Or, cette mondialisation n’est ni inévitable, ni nécessaire, ni souhaitable.

D’où vous vient cette conviction ?
M.A:
Cette certitude naît d’une simple observation, ce que je nomme « la cassure de 1974 ». Sur la période 1974-1997, le taux de chômage au sens du BIT est passé de 2,84 % à 12,45 %, soit un accroissement de 1 à 4,4. De même, le taux de sous-emploi est passé de 3,39 % à 23,6 %, soit un accroissement de 1 à 7. Or, à partir de graphiques, d’analyses statistiques, on doit relier cette crise de l’emploi à un changement brutal intervenu en 1974.

Entre 1955 à 1974, les effectifs dans l’industrie s ’étaient accrus d’environ un million, soit 50 000 par an – avec un pourcentage d’emplois industriels dans la population active qui restait constant et stable, aux alentours de 28 %. Entre 1974 et 199 3, en revanche, ces effectifs ont décru d’environ 1 700 000, soit 90 000 par an – et le taux d’emploi s industriels a fortement diminué, de 28 % à 17 %.

Vous parlez de l’industrie. Mais on est passés, désormais, à une « économie de services »…
M.A:
Qui envisagerait comme un objectif raisonnable pour la France une destruction progressive de son industrie, même compensée par un développement massif des activités du commerce et du tourisme ? Quand on examine l’histoire des civilisations, aucune d’entre elles n’a pu exister ou survivre que dans la mesure où elle s’appuyait sur une industrie.

Mais quel lien faites-vous entre cette cassure, cet te casse de l’industrie et la mondialisation ?
M.A:
Certains prétendent expliquer la cassure de 1974 par le choc pétrolier, ou par les incidences des Accords de Grenelle en mai 1968, ou par le remplacement du SMIG par le SMIC. Mais en fait, une seule cause peut et doit être considérée comme le facteur majeur et déterminant des différences constatées entre avant 1974 et après 19 74 : la libéralisation des échanges extérieurs par l’Organisation de Bruxelles.

Dans un tel contexte, plus les minima de salaires s ont élevés, et plus les importations en provenance des pays à bas salaires sont favorisées. Or, ces pays représentent aujourd’hui des milliards d’hommes. Leur compétition dans un monde de libre-échange ne peut qu’entraîner, inexorablement, dans les pays développés, un nivellement des salaires vers le bas et une explosion du sous-emploi.
Cette opinion relève du sens commun, et elle apparaîtra aux lecteurs comme une banalité. Mais il n’y a pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Il n’y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Et tel semble bien, aujourd’hui, le comportement des dirigeants – politiques, économiques, médiatiques : ils ne veulent ni voir n i entendre. (...) 

Lire la suite

29/11/2013

bertrand, roland, françois, jean-vincent et les autres

BZl4xRCCQAE1ode-2.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

source/ER

"Roland Ries, maire socialiste de Strasbourg, a inauguré, le 25 octobre, un ensemble de 50 maisons réservé exclusivement aux "gens du voyage" (avec emplacement de caravane!). Coût: 11 millions d'euros réglés par les contribuables, le loyer moyen s'élevant à seulement 60 euros par mois, une fois les aides déduites. Les résidents ont exigé (et obtenu) de "choisir leur voisinage ethnique". Pas question, en effet, de mélanger Manouches, Yéniches ou Roms. "C'était un travail d'équilibriste, on a essayé de répondre au plus prés aux exigences" indique l'un des responsables (L'Alsace, 26 octobre). On imagine le scandale de Français de souche choisissant leurs voisins." Faits et Documents, 15-30/11/2013.

"Nous devons, face à la préférence nationale, nous revendiquer du droit d’hospitalité envers nos frères immigrés. Nous devons remettre au centre de notre projet politique un nouvel humanisme cosmopolite. (...) Ces enragés de la haine ne passeront pas. Nous, les Blancs, les Métèques, les Bougnoules, les Nègres, les Niaquwés, nous cahouaterons [sic] pour notre république, celle de la diversité, celle du genre humain contre l’anti-France, car l’anti-France c’est eux." Discours de JV Placé 11/2013 (EELV)

*****************************************************************************

et pendant que la croisière progressiste s'amuse,

PHO629062e6-5750-11e3-a70a-1293f77c4b90-805x453.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

" Claire, 56 ans, habite la Férée, Ardennes. "Elle se cache la misère en campagne, en ville, non.", explique cette mère qui a essayé une fois de se suicider. Claire tient ses comptes au centime prés: "Le jour ou vous ne pouvez plus payer, ou vous n'avez plus d'argent, vous ne voyez plus personne car vous ne servez plus à rien." source
podcast

28/11/2013

beurpride, les dessous de l'anti-racisme institutionnel


Farida Belghoul rencontre E&R (2/2) par ERTV

Ou comment cette marche des beurs des années 80 fut instrumentalisée par les réseaux trotskystes et juifs et le PS des Hollande, Attali, BHL, et Cie...Passionnant et très instructif sachant que les mêmes sont toujours à la manœuvre.

**********************************************************************************

"La tactique suivie est méticuleusement pensée, elle est tenue secrète, mais a été rendue publique quelques années plus tard par Serge Malik, un militant de SOS qui l'a mise en œuvre, mais a fini par écrire un livre intitulé Histoire secrète de SOS Racisme9. « En décembre 1984, Harlem se rend à Lyon… l’objectif de la visite chez Delorme était de griller les Beurs de Convergence et leur chef de file Farida Belghoul, qui ne se reconnaissaient pas en SOS, en se faisant légitimer par Toumi [Djaidja] et Delorme.»10. Le « mouvement beur » divisé, il restait à imposer la « ligne de l'assoce » aux partenaires que SOS s'était choisis. Serge Malik raconte le piège tendu par Julien Dray : « une pure provocation… pis, un traquenard »11. Les « leaders modérés » du mouvement beur, invités à participer à un débat sur « la vie dans les cités », sont reçus par une délégation de SOS Racisme… composée exclusivement des dirigeants de l'UEJF (Union des étudiants juifs de France). « Les jeunes de l’UEJF, sionistes pour la plupart, sont très fermes dans leurs propos [pro-israéliens]… à la limite de la provocation»12. Les représentants beurs protestent, plaident que le conflit israélo-palestinien n'a pas de place dans le mouvement anti-raciste en France… Mais ils se heurtent à un mur et se retirent en silence ». Serge Malik conclut : « Julien Dray a gagné. Il fait de la politique. Il a piégé les beurs invités »13. SOS Racisme conservera plusieurs années un bureau dominé par l'UEJF, et les « beurs » n'y seront représentés que par des « petits nouveaux », sans expérience militante antérieure." Wikipédia

" Cette Marche des beurs avait le même rôle que le Mariage gay aujourd'hui. Elle a probablement été conçue pour endormir le peuple de France… pour empêcher qu'on soupçonne le Parti Socialiste de mener une politique qui n'était pas en faveur du peuple". Farida Belghoul.

25/11/2013

last chance

PHO67fa83c0-55e7-11e3-add4-2ac67d8b4a59-805x453.jpg











LA RELIGION DE L’HOLOCAUSTE

"Le professeur Yeshayahu Leibowitz, un philosophe né en Lettonie, de l’Université hébraïque, fut probablement le premier à suggérer que l’Holocauste était devenu la nouvelle religion juive. Le philosophe israélien Adi Ophir a aussi relevé que, loin d’être simplement un récit historique, « l’Holocauste » contient de nombreux éléments religieux fondamentaux. Il a des prêtres (par exemple Simon Wiesenthal, Elie Wiesel, Deborah Lipstadt) et des prophètes (Shimon Peres, Benyamin Netanyahu, ceux qui mettent en garde contre le judéocide iranien à venir).  Il a des commandements, des dogmes (par exemple « Plus jamais ça ») et des rituels (jours du souvenir, pèlerinage à Auschwitz, etc.). Il a un ordre symbolique et ésotérique établi (par exemple, kapos, chambres à gaz, cheminées, cendres, chaussures, la figure du Musselmann etc.). Il a également un temple, Yad Vashem, des autels (les musées de l’Holocauste) dans les grandes villes du monde entier. La religion de l’holocauste est aussi soutenue par un énorme réseau financier mondial, ce que Norman Finkelstein appelle « l’industrie de l’holocauste », de même que par des institutions comme le Holocaust Education Trust. Cette nouvelle religion est suffisamment cohérente pour définir ses « Antéchrists » (négationnistes de l’Holocauste), et suffisamment puissante pour les persécuter (par des lois sur la négation de l’Holocauste et sur l’incitation à la haine).

Il m’a fallu de nombreuses années pour comprendre que l’Holocauste, la croyance centrale de la foi contemporaine juive, n’était pas un récit historique, parce que les récits historiques n’ont pas besoin de la protection de la loi et des politiciens. A un certain moment, on a donné à un horrible chapitre de l’histoire de l’humanité, un statut exceptionnel  métahistorique.  Sa « factualité » a été scellée par des lois draconiennes, et son analyse sécurisée par des institutions sociales et politiques. La religion de l’Holocauste est, évidemment, judéo centrique jusqu’à la moelle. Elle définit la raison d’être juive. Pour les Juifs sionistes, elle signifie un dépérissement total de la diaspora, et elle considère le Goy comme un meurtrier potentiel irrationnel. Cette nouvelle religion juive prêche la revanche. Elle pourrait bien être la plus sinistre religion connue de l’homme : au nom de la souffrance juive , elle donne le permis de tuer, de raser, d’atomiser, d’annihiler, de piller, de procéder à des nettoyages ethniques. Elle a fait de la vengeance une valeur occidentale acceptable.

Ceux qui critiquent la notion de « religion de l’Holocauste » on fait remarquer que, bien que la vénération de l’holocauste ait beaucoup de traits caractéristiques d’une religion organisée, elle n’avait pas créé une divinité extérieure à adorer. Je suis tout à fait d’accord : la religion de l’Holocauste incarne l’essence de la vision du monde démocratique et libéral. Elle propose une nouvelle forme de culte, en ayant transformé l’amour de soi en une croyance dogmatique, dans laquelle le fidèle pratiquant s’adore lui-même ou elle-même. Dans la nouvelle religion, à la place du vieux Jéhovah, c’est  « le Juif » que les Juifs adorent : un courageux et spirituel survivant du génocide suprême, qui émergea des cendres et fit un pas en avant, prêt pour un nouveau départ.

Dans une certaine mesure, la religion de l’Holocauste est le signal de la sortie finale juive du monothéisme, car chaque Juif ou Juive est potentiellement un petit Dieu ou une Déesse. Abe Foxman est le Dieu de l’anti-diffamation, Alan Greenspan le Dieu de la « bonne économie », Milton Friedman est le Dieu des « libres marchés », Lord Goldsmith le Dieu du « feu vert », Lord Levy le Dieu de la collecte de fonds, Paul Wolfowitz le Dieu de l’ « interventionnisme moral » américain.

L’AIPAC est l’Olympe américain, où les mortels, élus aux USA, viennent demander  grâce, pardon pour être des Goyim, et un peu de cash.

La religion de l’Holocauste est l’étape concluante et finale de la dialectique juive ; c’est la fin de l’histoire juive, parce qu’elle est la plus profonde et la plus sincère forme d »amour de soi ». Plutôt que de faire appel à un Dieu abstrait pour désigner les Juifs comme étant le peuple élu, dans la religion de l’Holocauste les Juifs éliminent cet intermédiaire divin et , tout simplement, s’élisent eux-mêmes. La doctrine identitaire juive transcende la notion d’histoire- Dieu est le maître des cérémonies. Le nouveau Dieu juif – c’est-à-dire « le Juif » – ne peut être soumis à aucune occurrence contingente humaine. Ainsi la religion de l’Holocauste est protégée par des lois, alors que tous les autres récits historiques sont débattus ouvertement par des historiens, des intellectuels et des gens ordinaires. L’Holocauste s’établit comme une vérité éternelle qui transcende le discours critique.

Plusieurs intellectuels juifs, en Israël et à l’étranger, acceptent la remarque de Leibowitz. Parmi eux, on trouve Marc Ellis, un important théologien juif ayant un regard révélateur sur la dialectique de la nouvelle religion. « La théologie de l’Holocauste » a dit Ellis, « produit trois thèmes qui sont dans une tension dialectique : souffrance et autonomisation, innocence et rédemption, singularité et normalisation. » Bien que la religion de l’Holocauste n’ait pas remplacée le judaïsme, elle a donné à la « judéité » une nouvelle signification. Elle détermine un récit juif moderne, situant le sujet juif dans un projet juif. Elle donne aux Juifs un rôle central dans leur propre univers. Le « souffrant » et l’ »innocent » marchent ensemble vers la « rédemption ». Dieu est hors-jeu, Il a été renvoyé, ayant échoué dans sa mission historique. Après tout, Il n’a pas été là pour sauver les Juifs. Dans la nouvelle religion, « le Juif » comme nouveau Dieu juif, se protège lui-même, ou elle-même.

Les disciples juifs de la religion de l’Holocauste idéalisent les conditions de leurs existences. Ils érigent donc un cadre en vue de la lutte future pour la reconnaissance. Les trois « Eglises » suivantes de l’Holocauste donnent aux Juifs un rôle majeur ayant des implications planétaires. Pour les adeptes sionistes de la nouvelle religion, les implications semblent relativement durables. Ils servent à drainer la totalité de la communauté juive mondiale vers Sion, aux dépens du peuple indigène palestinien. Pour les marxistes juifs, le projet est un peu plus compliqué. Pour eux, la rédemption signifie construire un nouvel ordre mondial, c’est-à-dire un paradis socialiste, un monde dominé par une politique prolétarienne dogmatique, dans lequel les Juifs ne seraient qu’une minorité parmi beaucoup d’autres. Pour les Juifs humanistes, les Juifs doivent se situer à la pointe de lutte contre le racisme, l’oppression et le mal en général. (Bien que ce dernier point semble prometteur, il est en fait problématique. Dans notre ordre mondial actuel, il se trouve qu’Israël et les USA sont parmi les pires oppresseurs. Attendre des Juifs qu’ils soient à la pointe de la lutte humaniste, c’est les engager dans un combat contre leurs frères et la superpuissance qui les soutient.)

Comme on peut le voir, l’Holocauste fonctionne comme une interface idéologique. Il procure à ses disciples un logos. Au niveau de la conscience, il propose une vision purement analytique du passé et du présent, mais il ne s’arrête pas là – il définit aussi les luttes encore à venir, une vision du futur juif. Cependant , comme conséquence il nourrit l’inconscient du sujet juif de l’ultime angoisse : la destruction du « je ». Il va sans dire qu’un corpus d’idée qui stimule la conscience (idéologie) et pilote l’inconscient (esprit) fait une très bonne recette pour une religion triomphante. Le lien structurel entre l’idéologie et l’esprit est fondamental dans la tradition judaïque. La relation entre la précision juridique de la halakha (la loi religieuse, c’est-à-dire l’idéologie) et la nature mystérieuse de Jéhovah, ainsi que les enseignements de la Kabbale (c’est-à-dire l’esprit) font du judaïsme un tout, un univers en soi. Le bolchévisme –en tant que mouvement de masse plutôt que théorie politique- est construit sur une structure très similaire, alliant dans ce cas la lucidité du matérialisme pseudo-scientifique à la peur de l’appétit capitaliste. L’idéologie néoconservatrice est également en concordance avec la même structure fondamentale, enfermant le sujet dans une faille entre la prétendue évidence des armes de destruction massive et la peur indicible du « terrorisme à venir ».

Ce lien entre le conscient et l’inconscient rappelle la notion lacanienne du « réel » ou ce qui ne peut être symbolisé (c’est-à-dire exprimé par des mots). Le réel est l’inexprimable, il est inaccessible. Comme le dit Zizek, « le réel est impossible », « le réel est le trauma ». Néanmoins, ce trauma façonne l’ordre symbolique et donne forme à notre réalité. La religion de l’Holocauste rentre bien dans le modèle lacanien. Son noyau spirituel est profondément enraciné dans le domaine de l’indicible. Ses prédications nous apprennent à voir une menace en toutes choses. Mais le noyau du récit, le trauma , est sacré. Il est protégé, il est intouchable, de façon très similaire au rêve. Vous pouvez vous rappeler votre rêve mais vous ne pouvez pas le changer.

Il est intéressant de noter que la religion de l’Holocauste va bien au-delà du discours interne juif. En fait elle fonctionne comme une mission, et pas seulement parce que ces lieux saints sont construits tous azimuts ; l’Holocauste est maintenant sollicité comme prétexte pour atomiser l’Iran. Les dirigeants israéliens comme les lobbyistes juifs partout dans le monde semblent interpréter le projet iranien d’énergie nucléaire comme un judéocide en cours d’élaboration. Il est évident que la religion de l’Holocauste fait l’affaire aussi bien du discours politique juif de droite que de gauche, mais elle attire aussi les Goyim, spécialement ceux qui prônent et recommandent de tuer au nom de la « liberté », de la « démocratie » et de l’ « interventionnisme moral ».

D’une certaine manière nous sommes tous soumis à cette religion ; certains d’entre nous sont des croyants, les autres sont juste soumis à son pouvoir. Ceux qui essayent de réviser l’Histoire de l’Holocauste doivent endurer les mauvais traitements des grands prêtres de cette religion. La religion de l’Holocauste constitue le « réel de l’Occident ». Nous ne sommes ni autorisé à la toucher, ni admis à faire des recherches à son sujet. Quasiment comme les anciens Israélites qui devaient obéir à leur Dieu sans jamais Le remettre en question, nous marchons dans le vide.

Les intellectuels qui étudient l’Holocauste comme une religion  (en termes de théologie, idéologie et historicité) s’intéressent principalement à ses formulations structurelles : sa signification, sa rhétorique, et son interprétation historique. Certains font de la recherche sur la dialectique théologique (Marc Ellis), d’autres édictent les commandements (Adi Ofir) ; certains examinent son évolution historique, d’autres révèlent son infrastructure financière (Norman Finkelstein). La plupart sont intéressés par une série d’évènements qui sont arrivés entre 1933 et 1945, mais aucun de ces érudits de la religion-Holocauste n’a dépensé d’énergie pour étudier le rôle de l’Holocauste dans le temps long du continuum juif.

Dorénavant, j’affirmerai que la religion de l’Holocauste était bien établie longtemps avant la Solution Finale (1942), bien avant la Nuit de Cristal (1938), les Lois de Nuremberg (1936) et même avant qu’Hitler soit né (1889). La religion de l’Holocauste est probablement aussi vieille que les Juifs eux-mêmes."

Extrait du livre de Gilad Atzmon « Quel Juif Errant ? (The Wandering Who) ed.KontreKulture

Photo«Tard, mais pas trop tard». En juillet dernier, le centre Simon-Wiesenthal avait lancé la campagne d'affichage «Opération dernière chance II» dans trois grandes villes allemandes, Berlin, Hambourg et Cologne, dans l'espoir de relancer la traque aux derniers criminels nazis. Ces quelque 2000 affiches incitaient le grand public à livrer toute information qui puisse aider la justice, avec une récompense de 25.000 euros si ces révélations mènent à l'arrestation et la condamnation d'un criminel.

Casino

24/11/2013

six mois de cabane

cirque mortifère

nkm.jpg










"(...) Un autre aspect de cette affaire, peut-être encore plus intéressant, est le fameux PPP (partenariat public privé) signé entre une société capitaliste italienne et des politiciens français, dont la plupart ont subitement et récemment été frappés d’amnésie.

Encore une fois, je vais me tresser des lauriers, car sans rien savoir sur cette affaire, mon intuition a bien été la bonne. Comme Mediapart l’a révélé, tout dans ce contrat est scandaleux, que ce soit dans son principe même ou dans la débauche technologique qu’il met en œuvre.

Quoi qu’on dise, tous les signataires politiques de ce contrat sont des pontes de l’UMP. J’espère qu’ils seront jugés. Honte à eux, honte à ce parti de nuisibles qui a déjà fait tant de mal à la France.

J’ai écouté attentivement l’une des coupables, NKM, sur France Inter l’autre matin (les équipes techniques terminent tout juste la réparation du parquet rayé par ses déplacements). Au lendemain de la révélation par Médiapart du contenu du contrat Ecomouv et de l’identité des signataires, elle qui était venue parler de son programme pour Paris (qui comme tout programme de campagne électorale, ne débouchera sur rien) était donc en quelque sorte sur le banc des accusés. Hargneuse. D’autant que la rivale que la presse lui a désignée, Anne Hidalgo, en avait profité pour enfoncer. Au passage, cela repose la question de la démocratie lorsque des mois avant le vote, on sait déjà que le maire de Paris sera o-bli-ga-toi-re-ment, quoi qu’on vote, Hidalgo ou NKM, simplement parce qu’à elles deux elles ont mille fois plus de couverture médiatique que tous les autres réunis. Bref.

NKM se fout de Paris et des Parisiens : elle ne considère la mairie que comme un tremplin vers l’Elysée, seul poste à ses yeux digne d’elle.

NKM est intelligente. Très. Elle n’a donc même pas l’excuse dont nombre de ses collègues peuvent se prévaloir, à savoir d’être trop cons pour comprendre ce qu’on leur fait dire ou signer. Non, ce qu’elle a approuvé, non seulement elle l’a compris, mais c’est parfaitement dans sa ligne : l’argent gagné par les entreprises privées est la chose la plus importante au monde. Tout argent gagné par le privé sur le dos du public est une victoire idéologique. Elle n’a même pas cherché à nier sa responsabilité, préférant tenter de mouiller sa rivale Hidalgo dans la même affaire.

Cela dit, elle a soulevé des objections tout à fait valables. Une simple taxe sur le carburant, comme j’avais suggéré dans mon précédent billet, se heurte à un détail pratique : les camions, en plus d’être conduits par des chauffeurs de plus en plus roumains, de moins en moins payés et de plus en plus exploités, embarquent des réservoirs de plus en plus gros : 1000 litres ou plus. Avec une consommation de 30 à 40 litres/100km, ils peuvent effectivement traverser la France sans y ravitailler.

Est-ce une raison pour abdiquer et se rendre à la logique capitaliste technoscientiste qui commande de mettre en œuvre un barnum informatisé délirant et hors de prix, dans le seul intérêt d’un groupe privé, étranger de surcroît?

Une chose est sûre, même si ce n’est pas simple, même s’il n’y a pas de solution idéale, on aurait pu réfléchir un minimum.

Tiens, la solution suisse : la vignette. Tout poids lourd circulant sur le territoire français devra s’acquitter d’une vignette écotaxe annuelle, indépendante du kilométrage parcouru. Il ne doit pas être très difficile de fixer son montant en fonction du gain financier annuel attendu, par exemple un milliard d’euros. On pourrait même en faire de plusieurs couleurs (locale, nationale, internationale…), et en moduler le prix en fonction de la taille du camion. Coût de mise en œuvre : insignifiant. Contrôles par la maréchaussée ou les gabelous, au même titre que les contrôles “normaux”. Rendement pour l’Etat : maximal.

Et même si des régions peuvent se sentir défavorisées par leur situation (comme la Bretagne), il serait possible de faire des péréquations entre régions.

Il est assez jouissif de voir que Copé et sa clique, ou encore Xavier Bertrand (qui, ne riez pas, a décidé d’être candidat en 2017 et attend son heure), qui ont réalisé que ce sont principalement Fillon et ses sbires (Pécresse, Baroin…) qui vont être éclaboussés dans le scandale (évidemment, ce sont eux qui étaient au gouvernement et qui signaient…) ont vu une lumière perfide (en même temps, “Copé”, “perfide”, scusez le pléonasme) illuminer leur regard et immédiatement décelé un potentiel électoraliste à cette bouffonnerie : ils se désolidarisent hypocritement (oui, je sais, “Bertrand”, “hypocrite”….) de leurs “camarades”. Alors que bien évidemment, l’ultralibéral Copé et l’ami des zentrepreneurs Bertrand auraient signé le truc des deux mains. Tout comme l’auraient fait les “socialistes”, il n’y a qu’à voir la triste et lamentable affaire de Notre-Dame-des-Landes.

Le problème il est toujours là : nous élisons des gens pour nous représenter ou défendre nos intérêts, et sitôt élus la plupart d’entre eux se comportent au contraire comme de gros enfoirés qui touchent de gros salaires (sinon de grosses commissions sur des comptes offshore) pour aller bouffer avec des lobbyistes et pondre des lois dans l’intérêt de ces lobbies, souvent même dictées par eux et qui sont totalement contraires à nos intérêts.

Comment des gens comme Sarkozy, Fillon, Borloo, NKM, Pécresse, Baroin, Mariani… ont-ils pu signer un contrat de plus de 1000 pages, rédigé par une armée d’avocats spécialisés, et qui contenait sans doute des centaines de clauses entubatoires, alors qu’il n’y avait même pas besoin de lire la première pour voir que tout était foireux ? Ultime bizarrerie, la signature finale a eu lieu le dimanche du second tour de la présidentielle de 2012… Ces gens sont soit des neuneus, soit des jobastres, soit des corrompus. Et l’un n’exclut pas l’autre. Que ces gens, tous à l’UMP, veuillent foutre Hollandréou dehors, c’est humain. Mais qu’ils osent se poser en recours, compte tenu de leur bilan apocalyptique (1 million de chômeurs et 600 milliards de dette supplémentaires) et de ce qu’on découvre ici, c’est tout simplement indécent.

Au début des années 2000, certains financiers avaient réussi à convaincre leurs semblables qu’il fallait écouter les écolos. Non pas qu’ils fussent écolos eux-mêmes, faut pas déconner, non plus. Mais ils avaient cyniquement réalisé que laisser l’environnement se dégrader inexorablement, et notamment le climat se réchauffer, allait coûter beaucoup plus cher que les mesures à prendre pour éviter l’apocalypse. D’où la prise de conscience du réchauffement climatique, la gloire éphémère du loser Al Gore, l’omniprésence de l’hélicologiste Hulot, et le cinéma de Sarkozy qui allait déboucher sur la comédie du “Grenelle de l’Environnement”, dont on se demande bien quelques années plus tard ce qu’il en est resté. Les sommets environnementaux se succèdent, avec leurs lots de déclarations la main sur le cœur, mais sans lendemain.

Pour le reste, c’est “business as usual”. Les politiciens font mine de se disputer sur les moyens de “favoriser le retour de la croissance”. Les uns, les libéraux, pensent qu’il suffit de laisser les riches devenir plus riches, de supprimer les impôts, les “charges”, les règlements et les fonctionnaires, pour que, de toute évidence, le monde aille mieux. Si ce n’était pas aussi dramatique, cela prêterait à sourire. Pourtant, c’est bien le courant de pensée qui a le vent en poupe.

Les autres, ce qu’on appelle “la gauche”, en sont restés aux schémas en vigueur dans les années 1950-60, pensant que de bons salaires, de bonnes retraites, de bonnes allocations, allaient pousser les gens à “consommer”, et à entraîner mécaniquement la production de bagnoles, de béton, d’électricité : la “croissance”.

Tous se trompent. Ça fait des années que je le hurle, ici et ailleurs : la seule solution possible, c’est la sortie de cette logique. Appelez ça comme vous le voulez, décroissance, objection de croissance, l’essentiel est d’arrêter ce cirque mortifère. (...) suite/source (une découverte ce blog, passionnant, via Infos du nain)

22/11/2013

Paths of Glory

21/11/2013

Banquarchie

bnp-soge-20171-617x485.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"J’ai failli publier un article bien plus dur, aux vu des révélations d’hier, mais comme ungros doute subsiste, il sera plus modéré.

Le contexte

Je dois dire un mot sur le Directeur du Trésor et sur la Direction générale du Trésor. C’est la direction fondamentale du ministère de l’économie. Elle réalise de nombreuses missions, comme :

  • élaborer les prévisions économiques pour la France et son environnement international et assure l’analyse et le conseil sur les politiques macroéconomiques et les questions économiques et financières européennes, en particulier en matière de coordination des politiques économiques ;
  • gérer la trésorerie et la dette de l’État
  • participer à l’élaboration et à la mise en œuvre de la régulation des institutions financières  [...] ainsi que de la politique de régulation de l’épargne de l’investissement et des marchés financiers et de la politique de financement des entreprises et du logement…

C’est donc d’elle que dépend la régulation financière du pays. C’est le haut lieu de la pensée néolibérale en France, comme l’a courageusement dénoncé Montebourg, avant de se faire piétiner par un  Moscovici sans amour propre – on ne touche pas à l’aristocratie !

Son directeur est presque un ministre-bis sur cs questions, et il influe énormément le ministre. Avec un autre Président, c’est lui qui aurait la charge de préparer une loi de séparation des activités bancaires, une taxe sur les transactions financières, une lutte drastique contre la spéculation, un renforcement de la réglementation, etc…

Or, j’avais signalé à la toute fin de ce billet cette information issue de deux brèves du Canard enchaîné du 30/10/2013 :

Agents doubles à Bercy

“Depuis des semaines, Hollande comme Ayrault ont de sérieux doutes sur la loyauté de certains hauts fonctionnaires de Bercy. Ils se demandent si une partie de leurs malheurs ne viendraient pas d’une sorte de double jeu que pratiquement ces personnes nommées par la précédente majorité.

Ils en veulent pour preuve ces fuites de Bercy lors de la préparation du budget, qui ont amené l’Élysée à en anticiper la présentation avec deux semaines d’avance. Des fuites qui concernent des projets authentiques, mais aussi bidon.

“Pendant dix ans, la droite a placé ses hommes aux postes clés” a tristement constaté Hollande, la semaine dernière.

Pas sûr que cela suffise à expliquer tous ces cafouillages…”

Purges en vue à Bercy

“Du coup, Hollande s’est mis en tête de resserrer les boulons à Bercy. Et, pour commencer, il veut remplacer au plus vite les directeurs du Budget et du Trésor, à la tête des plus importantes administrations.

Plus facile à dire qu’à faire : voilà déjà six mois que l’Élysée et Matignon cherchent un remplaçant à Julien Dubertret, nommé en 2011 à la Direction du Budget par Fillon, dont il avait été le conseiller à Matignon. Mais “Mosco” et Cazeneuve ne parviennent pas à s’accorder sur le nom d’un successeur.

Hollande a bien choisi Denis Morin, le dircab de Marisol Touraine, mais celle-ci rechigne car elle a déjà dû se séparer il y a un an d’un premier directeur de cabinet.

Viendra ensuite le tout de Ramon Fernandez, le directeur du Trésor nommé sous Sarko.”

Je moquais alors l’incapacité à trouver un remplaçant un minimum à ces deux personnes dans l’entourage du pouvoir.

Je m’imaginais surtout dénoncer à l’occasion le départ de M. Fernandez vers une de nos grandes banques – cas hélas désormais fréquent…

J’étais bien loin du compte…

La vrai/fausse ? rumeur

Le Canard enchainé d’hier indiquait :

“A défaut de s’attaquer aux ministres de Bercy, le chef de l’État est tombé d’accord avec le Premier Ministre pour virer les directeurs de deux des plus grosses administrations de la citadelle, à savoir le Budget et le Trésor. L’opération devrait avoir lieu rapidement, sans doute au Conseil des ministres du 4 décembre.

Le Directeur du Budget, Julien Dubertret, et celui du Trésor, Ramon Fernandez, devraient laisser respectivement leur place à Denis Morin et François Villeroy de Galhau. Le premier est l’actuel directeur de cabinet de Marisol Touraine, le second est directeur général délégué de la BNP et ancien dircab de DSK.”

Le Monde suivait rapidement :

“L’exécutif devrait prochainement annoncer le remplacement du directeur du Trésor, Ramon Fernandez, par François Villeroy de Galhau, ainsi que celui du budget, Julien Dubertret, par Denis Morin, selon les informations du “Monde”, confirmant celles du “Canard enchaîné”.”

Le démenti

Le sujet a rapidement buzzé, mais François Villeroy de Galhau a opposé un démenti via les Echos :

“François Villeroy de Galhau, actuel directeur général délégué de BNP Paribas et ancien haut fonctionnaire, a en revanche démenti quitter ses fonctions. « Je découvre cette rumeur. C’est la n+1-ième rumeur me concernant. Elle n’a pas plus de crédibilité que les n précédentes, qui se sont toutes avérées sans fondement », a-t-il déclaré.”

Le gouvernement est resté dans le flou :

“A l’issue du conseil des ministres, la porte parole du gouvernement Najat Vallaud Belkacem a pour sa part été plus évasive. « Il n’y a ni confirmation ni infirmation, ce n’était pas à l’ordre du jour du Conseil des ministres » a déclaré la porte-parole, interrogée lors de son point-presse hebdomadaire sur ces éventuels changements. « Ce sont pour l’instant des supputations », a-t-elle assuré.” [Les Echos]

Mobilisons-nous !

Confier la Direction du Trésor à BNP-Paribas revient à confier le ministère du Budget à Jérôme Cahuzac la lutte contre l’alcoolisme aux alcooliques.

Indépendant de la probité de l’homme que je ne critique pas, on ne peut laisser un soupçon pareil peser sur un tel poste – les Romains avaient même un adage disant que “la femme de César ne doit pas pouvoir être soupçonnée. Et pour avoir vu les agissements de ce Monsieur à l’œuvre durant la réforme bancaire, je peux dire – en restant vague pour ne pas risquer la diffamation – que si j’avais, certes après une soirée vraiment très très très très arrosée, décidé de confier le Trésor à un banquier, il ferait partie des 2 ou 3 noms que j’écarterais immédiatement.

Il a donc démenti – assez mollement, sans indiquer que le poste ne l’intéressait pas -, un peu comme une entreprise dément une fusion juste avant une fusion.

Quoi qu’il en soit,  pour que le Canard sorte cette information, et que le Monde la ressorte en indiquant “confirmer” les propos du Canard, c’est que les journalistes ont forcément eu confirmation de personnes très haut placées à Bercy, Matignon et/ou l’Élysée. Ce n’est pas juste une rumeur sortie d’on ne sait où…

Et donc, que cela se fasse ou pas, on est sûr d’une chose : de très hautes personnes de l’appareil d’État ont en tous cas songé à le nommer, ce qui est gravissime, et constitue pour moi une forfaiture. Personnes n’ayant clairement pas le moindre sens de ce qu’est un symbole.

Et ces symboles sont bafoués en permanence, comme le rappelle La Tribune dans ce papier – hélas bien loin d’être exhaustif…

Une telle nomination serait – je pèse mes mots – catastrophique pour l’État. Déjà que la proximité est incroyablement forte, comme je l’ai montré dans ce billet circonstancié, on livrerait ici directement les clés de ce qu’il reste d’État aux banques.

Cette situation qui remet à l’ordre du jour la problématique du pantouflage – déjà dénoncé sous Sarkozy avec l’affaire Pérol – et nous oblige donc à une grande vigilance, mais aussi à une mobilisation pour lutter contre ces dérives anti-républicaines.

Je vous propose donc de vous mobiliser via la pétition dans le billet suivant… C’est vraiment très important de faire buzzer ce sujet – autant suspendre le blog si un tel homme arrive aux commandes."

olivier Berruyer/blog Les crises

20/11/2013

2+2=5

5857940023c51c.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Faux amis.

"Directeur de Valeurs Actuelles, depuis quelques mois, Yves de Kerdrel, précédemment journaliste économique au Figaro, est un pur conservateur atlantiste: Young leader de la French American Foundation 2005, il a participé à la réunion annuelle du Bilderberg group en 2009. Rappelons que l'ancien propriétaire de Valmonde, Marc Ladreit de Lacharrière, a longtemps présidé la section française du Bilderberg group." Faits et documents, 15-31/10/2013.

NB: Emmanuel Ratier parle de "conservateur" au sens de conservateur culturel...mais Kerdrel est un  libéral économique...rappelons ici l'unicité de la doctrine libérale qui fait de ces libéraux économiques (Valeurs Actuelles, Figaro) les alliés naturels et objectifs des libéraux culturels (Inrockuptibles, Libération), malgré les apparences.

Vraie misère.

""Fin septembre, devant la commission de la Défense, Gérard Amiel, le PDG de Renault Trucks Defense (qui appartient à Volvo depuis 2001), a révélé que prés de 850 VAB, soit le quart du parc français, étaient inutilisables, faute de moyens pour les remettre en état." Ibid.

Miniver.

"Bertrand Delanoë. Dans son obsession du métissage interracial et interculturel, la maire de Paris vient de faire débaptiser la Bibliothèque Mouffetard au profit de la Bibliothèque Mohamed Akroun, du nom de cet historien musulman spécialiste de l'islam. Comme si "la Mouff'" ne disait plus rien aux parisiens."  Faits et Documents 1-15/10/2013

Laïcité talmudique UMPS.

"Se revendiquant comme strictement laïc, le premier ministre a participé, le 8 septembre, à la célébration de Roch Hachana, le nouvel an juif, chez l'écrivain Marek Halter. Étaient également de la partie d'autre ministres tout aussi laïcs comme le ministre des Finances et de l'Economie Pierre Moscovici, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls ("lié de manière éternelle à Israël") et sa femme Anne Gravoin, la tête de liste socialiste à la mairie de Paris, Anne Hidalgo, Arnaud Montebourg, Bernard Kouchner et Christine Ockrent, Christiane Taubira,  mais aussi les UMP Frédéric Lefebvre,  Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Roselyne Bachelot, le centriste François Bayrou et quelques autres, Pascal Bruckner, Gérard Miller, Yves Thréard, Philippe Sollers, Martin Hirsh." Ibid.


podcast

NB: réponse à Eden (je n'arrive pas à la poster en commentaire):

 

salut Eden! (martin?)

ouais, c’est un vieux débat mais toujours d'actualité

"mais en quoi le libéralisme économique sous entendrait de facto l'adhésion au libéralisme culturel et sociétal ?"

bonne question. A laquelle répond Michéa qui montre l'unicité profonde du libéralisme: à la raison marchande du libéralisme économique répond la rationalité juridique du libéralisme culturel. Les libéraux culturels ("gauchistes") et économiques ("droitards") partagent la même anthropologie individualiste et nominaliste d'émancipation et de désaffiliation générale.

"Quel penseur libéral a pris parti en faveur du mariage homo, de l'immigration invasion ou de la soumission géopolitique à des intérêts étrangers ?"

Formellement aucun bien sûr d'autant qu'à leur époque, le mariage homo, l'immigration de masse et l'abandon de souveraineté n'avaient aucun sens..Disons que c'est cette logique libérale d'autonomie (versus l'hétéronomie religieuse ou la tyrannie du despote) qui a sans doute produit nos sociétés contemporaines ne reposant plus que sur le marché extensif (jusque dans les familles et l'intimité) et le droit procédural extensif (soumis aux lobbies et aux modes) à l'exclusion de toute valeur normative morale, philosophique ou religieuse (toujours susceptibles de réveiller la guerre civile idéologique ou religieuse): privatiser ces "valeurs civilisationnelles communes" (Aristote) et instaurer un état "axiologiquement neutre" fut la réponse historique des penseurs des Lumières à la terreur des guerres de religion et à la crainte de la mort violente.

 "Le libéralisme n'est ni l'absence de règles morales, ni la renonciation à toute souveraineté."

Dans l'esprit des auteurs libéraux sans doute, dans nos sociétés modernes, il faut chercher ces "valeurs morales" dans la seule recherche du meilleur intérêt ou dans les eaux glacées du calcul intéressé (Marx). Quant à la souveraineté, c'est celle du marché et du droit à plus de droits...

"Et puis en quoi Valeurs Actuelles est-il un journal libéral ?"

VA est le journal de la bourgeoisie libérale "de droite" (qui peste contre l'immigration de masse et les fonctionnaires mais agiote pour gagner quelques % sur un PEA) comme le Nouvel Obs est le journal de la bourgeoisie libérale "de gauche" qui défile pour régulariser des clandestins (armée de réserve industrielle du Capital) mais conchie Monsanto et la logique capitalistique globale à l’œuvre...cohérence, cohérence...Finalement, plus d'immigration de masse, c'est plus de GPA et plus de mariage homo c'est plus de délocalisation...

Ces deux logiques en apparence antagonistes sont au contraire profondément complémentaires dans la destruction des structures de sens des communautés traditionnelles encore largement organisées par ce que Michéa ou Orwell nommaient "common decency", ie la logique du don et du contre-don, les solidarités organiques et naturelles, l'échange non-marchand, des usages et traditions, bref tout ce que fait disparaitre cette logique du profit.

Au passage, signalons le contresens habituel des libéraux qui pestent contre l'extension sans fin des prérogatives étatiques sans comprendre que celle-ci répond précisément à la dissolution de tout ce filet de solidarités traditionnelles et d'entraide ordinaire qui structurait et structure encore largement les communautés humaines (comment garder papi impotent quand la famille a été recomposée 4 fois et que papi a fait chier tout le monde pendant 30 ans avec sa golf cabriolet et ses vacances à Marrakech?): plis de droits, c'est plus de dépendance et plus d'Etat!!

"N'est ce pas précisément le contraire du libéralisme ?"

en théorie oui, la contradiction venant du fait que le libéralisme n'est qu'une belle utopie car pour vivre ensemble en paix, les hommes doivent partager des valeurs civilisationnelles communes (comme l'avait dit aristote il y a 2300 ans..) sinon, c'est la guerre civile:

« L'absence de communauté nationale est facteur de guerre civile, tant que les citoyens ne partagent pas les mêmes valeurs de civilisation. Une cité ne se forme pas à partir de gens pris au hasard, et elle a besoin de temps pour se coaguler. C'est pourquoi, parmi ceux qui ont accepté des étrangers pour fonder une cité avec eux, et pour les intégrer à la cité, la plupart ont connu des guerres civiles. Par exemple, les tyrans de Syracuse, en ayant naturalisé les immigrés, ont dû subir des révoltes. Citoyens et étrangers en sont venus à se combattre. » (Aristote, Politique, Livre V)

Sinon, pour comprendre la logique intime de la vague bleue/libérale qui déferle depuis plus de deux siècles, il n’est pas trop tard pour relier le jeune Marx:

« La bourgeoisie…partout ou elle a conquis le pouvoir, a foulé aux pieds les relations féodales, patriarcales et idylliques. Tous les liens complexes et variés qui unissaient l’homme féodal à ses supérieurs naturels, elle les a brisés sans pitié pour ne laisser subsister d’autre lien, entre l’homme et l’homme, que le froid intérêt, les dures exigences du paiement au comptant. Elle a noyé les frissons sacrés de l’extase religieuse, de l’enthousiasme chevaleresque, de la sentimentalité naïve dans les eaux glacées du calcul égoïste. Elle a fait de la dignité personnelle une simple valeur d’échange ; elle a substituée aux nombreuses libertés, si chèrement conquises, l’unique et impitoyable liberté du commerce. La bourgeoisie a dépouillée de leur auréole toutes les activités qui passaient jusque là pour vénérables et qu’on considérait avec un sain respect. Le médecin, le juriste, le prêtre, le poète, le savant, elle en a fait des salariés à ses gages. La bourgeoisie a déchiré un voile de sentimentalité qui recouvrait les situations de famille et les a réduites à n’être que de simples rapports d’argent…

[…] La bourgeoisie ne peut exister sans révolutionner constamment les instruments de production, ce qui veut dire les conditions de la production, c’est-à-dire tous les rapports sociaux ; Tous les rapports sociaux, traditionnels et figés, avec leur cortège de conceptions et d’idées antiques et vénérables, se dissolvent ; ceux qui les remplacent vieillissent avant d’avoir pu s’ossifier. Tout ce qui avait solidité et permanence s’en va en fumée, tout ce qui était sacré est profané, et les hommes sont forcés, enfin, d’envisager leurs conditions d’existence et leurs rapports réciproques avec des yeux désabusés. Poussée par le besoin de débouchés toujours nouveaux, la bourgeoisie envahit le globe entier. Il lui faut s’implanter partout, exploiter partout, établir partout des relations ; Par l’exploitation du marché mondial, la bourgeoisie donne un caractère cosmopolite à la production et à la consommation de tous les pays. Au désespoir des réactionnaires, elle a enlevé à l’industrie sa base nationale, Les vieilles industries nationales ont été détruites et le sont encore tous les jours. Sous peine de mort, elle force toutes les nations à adopter le mode bourgeois de production : elle les force à introduire chez elles ce qu’elle appelle civilisation, c’est-à-dire à devenir bourgeoises. En un mot, elle se façonne un monde à son image. La bourgeoisie supprime de plus en plus l’émiettement des moyens de production, de la propriété et de la population. Elle a aggloméré la population, centralisé la production, et concentré la propriété dans un petit nombre de mains. La conséquence fatale de ces changements a été la centralisation politique. Des provinces indépendantes, tout justes fédérées entre elles, ayant des intérêts, des lois, des gouvernements, des tarifs douaniers différents, ont été réunies en une seule nation, avec un seul gouvernement, une seule loi, un seul intérêt national de classe, derrière un seul cordon douanier… » Karl Marx et Friedrich Engels, Manifeste du parti communiste, 1848.

A vous lire, Eden.

J'en parle ici aussi:http://hoplite.hautetfort.com/tag/lib%C3%A9ralisme

17/11/2013

économie

15/11/2013

encore la botte

2670255395.jpg















"Sur son site, Le Dauphiné rapporte qu'une trentaine de jeunes d'un quartier sensible de Thonon-les-Bains ont agressé le préfet de Haute-Savoie et des policiers de la BAC, dans la nuit d'hier à aujourd'hui.

Les faits se sont produits vers 22 h 30 alors que les policiers étaient en train de contrôler un jeune homme de 19 ans connu des services pour revendre de la drogue. Sur lui, ils trouvent d'ailleurs 100 grammes de cannabis.

"Refusant de monter dans la voiture banalisée, il a alerté en criant une trentaine de jeunes qui a pris à partie les deux policiers et le préfet" indique le quotidien. "L'un des deux policiers a été roué de coup alors qu'il se trouvait à terre. Les jeunes ont tenté d'extraire leur collègue de la voiture de police mais en vain."C'est à ce moment que l'un des jeunes projette du gaz lacrymogène qui atteint le préfet.

Le frère du dealer a été interpellé pour outrage, provocation à la rébellion et rébellion en réunion. L'auteur du gazage a été interpellé ce matin." source

photo: effondrement érotique
podcast

14/11/2013

quenellisation des esprits

valls-440d9.png

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"(...) Nous abordons à présent un sujet dont l’importance ne peut être sous-estimée : comment opérer un changement dans un régime démocratique qui a été acheté et payé par une ploutocratie ? C’est une question absolument cruciale pour la France, comme pour les États-Unis, le Royaume-Uni ou tout autre pays européen. La réponse à cette question essentielle semble avoir échappé à des millions d’Occidentaux, qui sont complètement dégoûtés par le pouvoir en place mais qui ne voient aucune façon réaliste de le changer.

La violence n’est clairement pas une option. Le régime a été très habile en traitant toute forme d’« action directe » comme étant du « terrorisme », tout en créant un État-​​espion monstrueux qui surpasse la Securitate de Ceausescu. Si vous essayez ne serait-ce que de toucher à un seul cheveu d’un politicien, ils feront de vous un terroriste et vous enfermeront pendant de nombreuses années.

Le jeu électoral est vain. Les ploutocrates ont le pouvoir sur les médias, qui ont des accointances avec des travaux tels que ceux d’Edward Bernays et ont appris à bourrer le crâne à la population de façon plus efficace que Hitler ou que Kim Il-Sung. En fait, comme l’a montré le vote d’hier [6/11/2013] dans l’État de Washington aux États-Unis, les élections sont achetées. Point barre. Le slogan « un homme, une voix » a été remplacé depuis longtemps par « un dollar, un vote ».

Le fait d’essayer de convaincre les gens par des campagnes d’information régulières s’est avéré également inutile. Tout au contraire, deux phénomènes ont montré que cela a été vain : le mouvement pour la vérité concernant les événements du 11 Septembre a prouvé au-delà du possible que les tours jumelles et le WTC7 ont été détruits sur ordre ET le fait que cela n’ait eu strictement aucun impact sur le processus politique aux États-Unis démontre que la plupart des gens ont été soit réduits à l’état de zombies sans retour ou bien ont perdu espoir dans un dégoût total.

Et pourtant, nous, le peuple ordinaire, avons une arme formidable : nous pouvons manifester clairement notre total manque de respect pour ce régime et ses valeurs. Comme Dieudo, on peut agir par l’humour et le rire, et Dieu sait que de nos jours on a tous besoin de trouver une raison de rire ! Nous pouvons le faire en affichant notre mépris pour toutes ces institutions, que le pouvoir tente si obstinément de nous faire respecter. Avant tout, nous avons besoin de dénigrer la voix du pouvoir – la corporation des médias – ainsi que la sainte liturgie du pouvoir – les élections. Mais cela n’est qu’une première étape. Nous devons ensuite suivre le même exemple que Dieudo et Soral et utiliser chaque occasion pour exprimer ouvertement notre mépris absolu pour chaque complice dévolu à ce régime et à ses valeurs. Nous devons aussi dénoncer ces propagandistes comme des « larbins payés par le pouvoir » (ce qu’ils sont de fait). Enfin, il faut forcer le pouvoir à montrer son vrai visage en l’encourageant à agir contre nous. L’humour joue un rôle essentiel ici – du moins pour le moment – car il n’est pas illégal. L’humour est aussi une arme formidable pour attaquer la légitimité du pouvoir.

(...) Ce dont je suis sûr, c’est que quelque chose se passera d’une façon ou d’une autre. Non seulement la France s’effondre économiquement, mais le pouvoir en place perd sa légitimité jour après jour. S’il y avait une confrontation, ce qui est une réelle possibilité en France, il n’est pas du tout certain que les forces de police et de sécurité continueront à rester loyales à la ploutocratie, qui, après tout, a empiré leurs conditions de travail. J’imagine un « jour férié » se transformant en un soulèvement violent ; après cela, tout pourrait arriver. Un des plus grands observateurs de la scène politique française, l’économiste et auteur Pierre Jovanovic, pense que François Hollande ne terminera pas son mandat.

Je ne m’attends pas bien sûr à ce que Dieudo ou Soral devienne Président ou Premier ministre, ni à ce que E&R devienne un grand parti politique (du reste, ses fondateurs ne l’ont pas déclaré comme un parti politique). Cela n’est pas l’enjeu. Ce que j’espère vraiment, c’est que ce mouvement provoquera une nouvelle définition de la scène politique française et créera une force assez vaillante pour s’attaquer de front au pouvoir en place, chose qui ne s’est pas produite depuis Mai 68 (le Front national, dont la montée s’est faite grâce à l’aide du parti socialiste pour diviser la droite, est depuis longtemps coopté par le système). Si l’on considère les nombreuses crises structurelles et systémiques ravageant l’Europe actuellement, la France pourrait bien prendre les devants et montrer l’exemple, car ses problèmes ne sont pas très différents de ceux de ses voisins européens."

The Saker/E et R

Breizh_quenelle_militaire-367e7-f4101.jpg

12/11/2013

UMPS/question sociale: propagate best practices

 

«Pour le mariage [gay] je n'ai, comme d'ailleurs personne parmi les Français, d'objection de fond» Jean-François Copé, 2013.

**************************************************************************

"En te posant cette sérieuse question sociale, tu découvrirais que ce qui est souvent "nouveau" pour les uns -les pites à Cohn-Bendit- est souvent un "moins bien" pour les autres, en l'occurrence le peuple de l'ex-PCF détesté par Cohn-Bendit et ses potes...Et que cet effet de balance a beaucoup à voir avec les rapports de classes! Ce ne sont pas les prolos qui réclament l'abolition de la peine de mort ou le mariage pour tous, ils n'en ont rien à foutre, ça les concerne très peu. Ce sont les bourgeois parasites à la Badinter, en quête de clientèle et de supplément d'âme! La main tendue du parasite à l'improductif, du rentier du haut à l'assisté du bas,  sur le dos des producteurs, prolos et petits patrons entrepreneurs. Le tout dans la nouvelle société des services et du tertiaire...

Pour finir cette petite digression que tu trouveras réactionnaire, et que je qualifierais d'antimoderne en connaissance de cause, je te propose la dernière sortie d'un grand héros -pour toi- de l'épopée moderne antifasciste: Lech Walesa! Voilà ce qu'il a balancé ces derniers temps à propos du progressisme gay:

"Dans la Pologne qui résiste encore et toujours aux pressions des lobbies LGBT, Lech Walesa, symbole de la résistance pacifique au communisme, a déclaré vendredi soir à la chaine de télévision TVN, que "les députés homosexuels devraient siéger prés du mur (du Parlement, ndlr) et même derrière le mur". La raison? L'ancien président polonais estime que "dans tous les domaines", "iles leur donnent proportionnellement à ce qu'ils représentent" et qu'ils représentent aujourd'hui "une minorité qui marche sur la tête de la majorité". Et d'ajouter: "Je ne veux pas que cette minorité, avec laquelle je ne suis pas d'accord, mais que je tolère et que comprends, manifeste dans la rue et fasse tourner la tête à mes enfants et mes petits-enfants".

"Si le dirigeant historique du premier syndicat libre du monde communiste "comprend qu'il y ait des gens différents, différentes orientations et qu'ils ont droit à leur identité", il réclame "qu'ils ne changent pas l'ordre établi depuis des siècles". 3je ne veux même pas en entendre parler. Qu'ils le fassent entre eux, et qu'ils nous laissent, moi et mes petits-enfants, tranquilles", a-t-il conclu."

Tu vois, moi, dans ma grande cohérence d'homme de la gauche sociale et de la droite des valeurs, je ressens tout à fait les choses comme Lech Walesa -car il s'agit d'abord de ressentir avant de blablater dans le concept. Niveau gauche, je préfère Lech Walesa à Caroline Fourest et j'assume, désolé..."

Alain Soral, Dialogues désaccordés, 2013.

UMPS: propagate best practices

2-photos-people-politique-charles-rivkin.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Wikileaks a permis de lever le voile sur ce qui était déjà une évidence : les Américains sont clairement engagés dans une stratégie d’influence de vaste ampleur vis-à-vis des minorités en France. Pour les lecteurs de ce blog, et notamment de l’article du 16 septembre dernier Les banlieues françaises, cibles de l’influence culturelle américaine, il ne s’agit pas là d’une découverte mais d’une confirmation : oui, il y a une claire et nette entreprise de manipulation des minorités en France par les Américains. Les opérations mises en œuvre sont scrupuleusement planifiées, suivies et évaluées. Tel est le constat auquel on parvient à la lecture du rapport de l’actuel ambassadeur des Etats-Unis en France, Charles Rivkin, envoyé le 19 janvier 2010 au Secrétariat d’Etat américain, sous le titre : EMBASSY PARIS – MINORITY ENGAGEMENT STRATEGY (Ambassade de Paris – Stratégie d’engagement envers les minorités). Je vous propose donc une sélection et une traduction d’extraits de ce rapport.

Voici  le plan de ce rapport dont le vocabulaire offensif ne laisse pas de doute sur l’ambition des actions initiées :

  • SUMMARY (Résumé)
  • BACKGROUND: THE CRISIS OF REPRESENTATION IN FRANCE (Arrière-plan: la crise de la représentation en France)
  • A STRATEGY FOR FRANCE: OUR AIMS (Une stratégie pour la France: nos objectifs)
  • TACTIC 1: ENGAGE IN POSITIVE DISCOURSE (S’engager dans un discours positif)
  • TACTIC 2: SET A STRONG EXAMPLE (Mettre en avant un exemple fort)
  • TACTIC 3: LAUNCH AGGRESSIVE YOUTH OUTREACH (Lancer un programme agressif de mobilisation de la jeunesse)
  • TACTIC 4: ENCOURAGE MODERATE VOICES (Encourager les voix modérées)
  • TACTIC 5: PROPAGATE BEST PRACTICES (Diffuser les meilleures pratiques)
  • TACTIC 6: DEEPEN OUR UNDERSTANDING OF THE PROBLEM (Approfondir notre compréhension du problème)
  • TACTIC 7: INTEGRATE, TARGET, AND EVALUATE OUR EFFORTS (Intégrer, cibler et évaluer nos efforts)

« In keeping with France’s unique history and circumstances, Embassy Paris has created a Minority Engagement Strategy that encompasses, among other groups, the French Muslim population and responds to the goals outlined in reftel A. Our aim is to engage the French population at all levels in order to amplify France’s efforts to realize its own egalitarian ideals, thereby advancing U.S. national interests. While France is justifiably proud of its leading role in conceiving democratic ideals and championing human rights and the rule of law, French institutions have not proven themselves flexible enough to adjust to an increasingly heterodox demography. »

« Au regard des circonstances et de l’histoire uniques de la France, l’Ambassade de Paris a créé une Stratégie d’Engagement envers les Minorités qui concerne, parmi d’autres groupes, les musulmans français, et qui répond aux objectifs définis dans le reftel A [référence télégramme A]. Notre objectif est de mobiliser la population française à tous les niveaux afin d’amplifier les efforts de la France pour réaliser ses propres idéaux égalitaires, ce qui par suite fera progresser les intérêts nationaux américains. Alors que la France est à juste titre fière de son rôle moteur dans la conception des idéaux démocratiques et dans la promotion des droits de l’homme et de l’Etat de droit, les institutions françaises ne se sont pas montrées elles-mêmes assez flexibles pour s’adapter à une démographie de plus en plus hétérodoxe. » » Suite sur l’excellent site « Gestion des risque inter culturels »…

Quant à Charles Rivkin,

« Dans la plus parfaite indifférence des autorités françaises, les Etats-Unis continuent leur politique de manipulation des minorités « visibles » immigrées dans les banlieues de non droit, dépensant en ce sens plus de 2.2 millions de $ par an en France. Charles Rivkin [ambassadeur US en France] s’est donc rendu le 26 juin, en compagnie du chanteur Will.i.am des Black eyed peas dans le XXième arrondissement de Paris. La complicité officielle à ces interventions étrangères sur le sol national parait désormais soutenue par le gouvernement, puisque la secrétaire d’Etat à la jeunesse et à la Vie associative, Jeannette Bougrab, (UMP) était présente. » (Faits et Documents 15/07-15/09-2011)

« A remarquer le profil très particulier de l’ambassadeur Charles Rivkin. Figurant parmi les plus gros donateurs de la campagne de Barack Obama, ce fils de diplomate a été analyste chez Salomon Brothers avant de devenir l’un des principaux responsables du milieu de l’ « entertainment » [Zbigniew Brzezinski parlerait de « tittytainment] (industrie du loisir américain. Il a notamment dirigé les sociétés de production Wildbrain et The Him Henson Company (maison de production du célébrissime Muppet Show) du groupe Disney. Son objectif est de redorer le blason des Etats-Unis en faisant vibrer les banlieues par le biais des pires séries et des films les plus médiocres d’Hollywood, en transposant la complexe situation raciale américaine aux banlieues françaises. Lors d’une conférence en banlieue, il déclarait notamment (ce qui est à plier de rire quand on connaît son cursus et ses origines familiales) : « Lorsque j’étais enfant, il y avait la ségrégation. J’ai toujours pensé que j’étais un citoyen de seconde zone. Je ne pensais pas que je deviendrai un jour la personne que je suis aujourd’hui. Mais mes parents ont cru très fort en moi et m’ont donné une bonne éducation. » Bref, du rêve n’ayant aucun rapport avec la réalité. (Faits et Documents, 15-31/01/2011)

********************************************************************
podcast

photo: Charles Hammerman Rivkin en famille, actuel ambassadeur US en France, "citoyen de seconde zone" ( comme on le voit sur cette touchante photo) mais très peu concerné par une approche "multiculturelle" de la famille...le syndrome NYMBY, quoi.
NB: Le 16 juillet 2013, François Hollande a remis les insignes de Commandeur de la Légion d’honneur à Charles Rivkin. Il est le premier ambassadeur américain en poste à avoir reçu cette distinction d’un président français en exercice au cours des 45 dernières années.

le retour des apaches

709154298.jpg













 

PS: Mr Bressanini nous apprend par exemple que "la gendarmerie Le Creusot devrait fermée pour un rapprochement avec la brigade de Montchanin (je vis très proche des ces villes... celle de Montceau-les-Mines a déjà été fermée pour un rapprochement avec Montchanin".

PS2: Une policière de Marseille a été rouée de coups dans le XVe arrondissement par un groupe de 8 personnes. Allez Manuel, vérifie la porte opposée et rends compte à Hollande de ce qui se passe vraiment dans le pays. Lire ici Le Parisien pour le croire.

PS3: La patinoire de Mulhouse s'est transformée en Beyrouth grâce à la racaille que le DNA appelle poliment "troublions". Mais oui... "les débordements avaient éclaté dans le hall de la patinoire, mais surtout à l'extérieur ... quelques trublions ont profité de la foule pour caillasser les fonctionnaires et les véhicules. sur place pas moins de 70 policiers (roulement, canine) qui ont, pour éviter tout dérapage, fait évacuer les jeunes du parvis de la patinoire et les ont guidés vers les arrêts tram tout proches. Une opération qui a nécessité l'envoi de renforts supplémentaires comme ceux des gendarmes du PSIG de Mulhouse. Des trams ont été caillassés des vitres ont été détruites". Lire ici DNA.

PS4: Une autombiliste, victime d'un car-jacking à 3h du matin au Blanc-Mesnil a été trainée sur 100 mètres par son agresseur, lire ici. Vive le 93.

PS5: Victime d'un cambriolage, une gérante de camping vers Annecy a été abattue par les malfaiteurs, lire ici FR3, merci aux lecteurs.

PS6: Mr Billon nous dit "braquage de boulangerie, dimanche dernier à 21h45 alors qu'elle est totalement perdue dans la campagne de la Haute-Garonne". Voici le lien de la Dépêche.

PS7: Mr Vajou, lui, nous informe que "deux employés de boulangerie à Meilhan ont été jetés au sol et roués de coups par des agresseurs qui ont ensuite mis le feu au magasin voisin", lire ici Sud-Ouest.

PS8: Mr Ponska nous dit qu'une boulangerie a été braquée deux fois de suite, lire Le Parisien, ensuite braquage à la hache à Nogent-le-Rotrou dans une bijouterie, et Philip nous apprend que "Un médiateur des transports en commun de Seine-Maritime a reçu une flèche en plein thorax de la part d'un tireur embusqué, toujours recherché", lire RTL pour le croire. C'est Mad-Max!

PS9: Le Cpt Anderson a vu que "La gérante d'un salon de coiffure a été aspergée de gaz lacrymogène par deux agresseurs qui ont raflé 50 euros dans la caisse. Le plus âgé a 15 ans, son complice n'en a que 12, et même s'il nie les faits, il a participé activement à l'agression", lire Le Progrès

PS10: LES MERDIAS VOUS DISENT QUE MANUEL VALLS A 70% D'AVIS POSITIFS DES FRANCAIS. C'est une preuve de la manipulation de certains sondages. BFM VOUS EXPLIQUE QUE LE SEUL RECOURS DU PAYS EST VALLS! Ben voyons. Vu la liste des braquages, cambriolages, etc., il est super efficace. On nous prend vraiment pour des c***.

PS11: Cerise sur les CRS: "Basée à Toulouse, la compagnie de CRS de Gradignan a été victime de voleurs qui sont repartis avec un coffre contenant de l'argent liquide" lire ici France Bleu, merci à Aetos.

Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013

11/11/2013

entropie talmudique

 

Firoozi_usa_israel.jpg













"Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, est intervenu depuis Tel-Aviv pour condamner toute possibilité d’accord entre le groupe 5+1 et l’Iran. Pour saboter les négociations de Genève, son gouvernement a mobilisé ses puissants relais aux États-Unis, qui ont eux-mêmes mobilisé les parlementaires et les journalistes qu’ils ont corrompus. Le professeur James Petras décrit ici la manière dont Israël impose ses objectifs au Législatif et à l’Exécutif états-uniens depuis une cinquantaine d’années.

« Les groupes politiques pro-Israël tels que le AIPAC travaillent avec un financement illimité à détourner la politique américaine dans la région (du Proche-Orient). »
Jack Straw , membre (travailliste) du Parlement et ancien ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni.

« Les États- Unis devraient lancer une bombe atomique sur l’Iran pour inciter le pays à mettre fin à son programme nucléaire. »
Sheldon Adelson, le plus grand donateur du Parti républicain et un grand collecteur de fonds pour les comités d’action politique pro-israéliens, discours à l’Université Yeshiva à New York, le 22 Octobre 2013.

La question de la guerre ou de la paix avec l’Iran repose sur les politiques adoptées par la Maison-Blanche et le Congrès. Les ouvertures de paix de Rohani, le président iranien nouvellement élu, ont résonné favorablement dans le monde entier, sauf avec Israël et ses acolytes sionistes en Amérique du Nord et en Europe. La première séance de négociation s’est déroulée sans récrimination et a donné lieu à une évaluation optimiste des deux côtés. Précisément à cause de cette réponse initiale favorable, le gouvernement israélien a intensifié sa guerre de propagande contre l’Iran. Ses agents au Congrès, dans les médias et dans l’Exécutif sont mobilisés pour saper le processus de paix. Ce qui est en jeu, c’est la capacité d’Israël à mener des guerres par procuration à l’aide de l’armée des États-Unis et de ses alliés de l’Otan contre tout gouvernement contestant la suprématie militaire israélienne au Proche-Orient, l’annexion violente du territoire palestinien et sa capacité à attaquer n’importe quel adversaire en toute impunité. Pour comprendre ce qui est en jeu dans les négociations de paix en cours, il faut envisager les conséquences d’un échec : sous la pression d’Israël, Washington s’est déclaré prêt à activer ses armées —il s’agirait concrètement de frappes de missiles et d’une campagne de bombardement contre 76 millions d’Iraniens en vue de détruire leur gouvernement et leur l’économie—. Téhéran pourrait riposter contre une telle agression en ciblant les bases militaires US dans la région et les installations pétrolières du Golfe ce qui provoquerait une crise mondiale. C’est ce que veut Israël. Nous allons commencer par examiner le contexte de la suprématie militaire d’Israël au Proche-Orient. Nous allons ensuite procéder à l’analyse de l’incroyable pouvoir d’influence d’Israël sur le processus politique états-unien et comment il façonne le processus de négociation aujourd’hui, avec un accent particulier sur son pouvoir au Congrès.

(...)Les États-Unis et les 5 autres pays qui tentent de négocier avec l’Iran font face à d’énormes obstacles pour surmonter la puissance d’Israël sur le Congrès. Au cours des dernières décennies, les agents d’Israël ont acheté la loyauté de la grande majorité des membres du Congrès, les formant afin qu’ils reconnaissent et respectent les sifflets, les signaux et les scripts des fauteurs de guerre à Tel-Aviv.

Cette « Axe de la guerre » a infligé d’énormes dégâts au monde, a entraîné la mort de millions de victimes de guerres états-uniennes au Proche-Orient, en Asie du Sud et en Afrique du Nord. La corruption brute et la faillite largement reconnue du système législatif sont dues à sa servilité envers une puissance étrangère. Ce qui reste à Washington est un État vassal, dégradé, méprisé par ses propres citoyens. Si le Congrès contrôlé par la CPS réussit encore une fois à détruire les négociations entre les États-Unis et l’Iran via de nouvelles résolutions belliqueuses, nous, le peuple états-unien, devrons payer un prix énorme en vies et en argent.

Le temps est venu d’agir. Il est temps de se lever et d’exposer le rôle joué par les CAPs israéliens, les super CAPs et des 52 organisations juives US à corrompre le Congrès et à transformer nos représentants élus en larbins pour les guerres d’Israël. Il y a eu un silence assourdissant de nos critiques, y compris dans la presse alternative. La preuve est ouvertement disponible, les crimes sont indéniables. Le peuple états-unien a besoin de leaders politiques réels avec le courage d’extirper les corrompus et les corrupteurs et de forcer les parlementaires à représenter les intérêts du peuple états-unien."

James Petras/Voltairenet

****************************************************************************

NB: je ne vais pas m’étendre à nouveau sur cette "question juive" (dont j'ai déjà parlé ici et dont Marx a presque tout dit) mais juste un mot quand même. Alain Soral en parle largement dans son dernier livre avec Naulleau (à lire) et dit assez justement que jusqu'à il y a quelques années, cette question lui était parfaitement étrangère en tant que français savoyard et qu'il fut contraint d'y venir non par antijudaïsme ontologique mais sous le poids des évidences. C'est mon sentiment également. Comme européen de souche, cette question ne m'a jamais intéressé (et j'ai même écrit il y quelques années un post plutôt philosémite à l'occasion de l'anniversaire de la guerre des six jours...c'est assez dire à quel point mon opinion actuelle sur la nature criminelle de l'état-profond israélien est réfléchie et non pas de circonstance) et j'y suis venu tardivement également, malgré moi à la limite. Voilà, article à lire en entier+++

****************************************************************************

illustration..

09/11/2013

what's up?

08/11/2013

hollandisme révolutionnaire

hollande-lagamelle.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"(...) Nous n’en sommes qu’au début de l’austérité. Nous voyons déjà le ras-le-bol et la tentation révolutionnaire qui monte alors que nous n’en sommes qu’au début de la rigueur. L’année prochaine, en 2014, notre gouvernement devra, pour tenter de maintenir « sa trajectoire », trouver plus de 60 milliards d’euros… C’est une mission tout simplement impossible sans saigner le breton… et tous les autres !

En route vers la révolution et la guerre civile .Montée du Front National dans des proportions jamais vues, montée du rejet fiscal, montée du chômage, montée des tensions sociales, montée de la délinquance, des vols et des rapines en tous genres, montée des tensions entre productifs et improductifs, et pour finir montée évidente des tensions interethniques sur fond de rejet de l’islam. Ces plusieurs « France » ne se parlent plus. Imaginer qu’il s’agit uniquement d’une politique consistant à diviser pour mieux régner est un peu naïf ou en tout cas totalement dépassé par la réalité.

 La France n’est pas divisée, elle est fracturée et c’est beaucoup plus grave, avec des communautés qui ne se reconnaissent plus et l’absence d’appartenance à un tout national. Alors oui nous sommes en 1789, et il y aura comme en 1789 une terreur, il y aura comme en 1789 une guerre civile. Je ne sais pas si le mouvement breton actuel sera le catalyseur pour un mouvement d’ampleur nationale et cela n’a aucune importance. Historiquement, le fait déclencheur des révolutions est le plus souvent anodin. Souvenez-vous de ce petit épicier du sud de la Tunisie qui s’immole par le feu… mettant le feu à tous les pays du nord de l’Afrique.

Ce qui est sûr, c’est que notre pays est dans un état insurrectionnel avéré, fracturé, brisé, cassé, que plus grand-chose ne fonctionne et que nos dirigeants sont totalement dépassés par la situation. Et comme en 1789, le roi prendra la fuite, mais cette fois-ci inutile de partir en calèche. Normal 1er, dernier roi des cons, s’envolera en hélicoptère si tant est qu’il trouve encore un militaire acceptant de le piloter tant il en vire ces derniers temps. La révolution est en marche et rien ou presque ne l’arrêtera. La France n’est pas la Grèce, ni l’Espagne, ni l’Italie et la fin de l’Europe et de l’euro viendra de la France. C’est la France, deuxième puissance européenne, qui lorsqu’elle craquera fera craquer tout l’édifice européen.

Et c’est exactement ce qu’attendent les Allemands qui ne rêvent que de retrouver leur deutschemark, mais qui, pour des raisons historiques compréhensibles, ne veulent pas être à nouveau à l’origine d’une forme de destruction (sans doute salutaire à terme) de l’Europe. Préparez-vous donc, et Monsieur le Président… tremblez !"

Sannat