06/11/2013
soutien à Taubira!
mais qu'en pense Teddy de Lille (et pas Teddy de Montréal:D)
houla! "Euhhh, il faut des mesures justes et efficaces"....
"arrêtez! vous nous avez spolié, menti" lol!
17:10 | Lien permanent | Commentaires (19)
05/11/2013
panique systèmique
Bonjour,
J’ai 33 ans, d’origine plutôt très modeste, je suis entré dans la police par pure conviction, comme beaucoup de mes collègues. Je suis affecté en police secours.
Le temps passant, et comme a pu le dire Alain Soral à propos des forces armées et de la police dans notre pays, les convictions pour lesquelles je me suis engagé me semblent aujourd’hui de plus en plus trahies par ma hiérarchie d’abord, mais surtout par mes hautes autorités.
Outre le fait de devoir rendre des comptes systématiques sur notre activité (ou même en cas de manque d’activité) afin de permettre à quelques privilégiés de se masturber sur les chiffres de la délinquance en baisse, nous sommes désormais de plus en plus employés de façon partiale sur des missions qui n’ont plus aucune légitimité, selon une très grande partie de nos collègues.
Je suis révolté, par exemple, de devoir assurer les sécurisations systématiques des lieux de cultes juifs lors de leurs fêtes religieuses, tout cela pour « rassurer » une élite menée par les gauchistes trotskistes menant notre pays à la baguette. Nous avons le sentiment de payer pour tout ce qui s’est passé lors des années 40 au cours de la guerre. D’ailleurs, un rabbin s’est même permis de me le rappeler au cours d’une prise de contact... Nous avons une dette à vie envers les gens de cette communauté.
Bien sûr, dans le même temps, aucune autorité religieuse ou administrative ne s’est manifestée afin de nous faire effectuer de telles sécurisations sur des sites religieux d’autres confessions.
Le pire, c’est que l’on doit désormais porter une attention particulière aux centres d’intérêts israéliens, notamment les sièges sociaux et entreprises installés sur notre secteur, et nous devons rendre des comptes à nos autorités hiérarchiques, tout cela PRIORITAIREMENT (et j’appuie bien là dessus) à nos interventions de police secours, et même nos salles de commandement départementales s’en sont accommodées, puisqu’au cours de nos sécurisations, les missions de police secours, qui sont la base de notre métier, sont mises en attente, au détriment des citoyens.
Voilà, je suis toujours étonné que ce sujet n’ait jamais été abordé auparavant, et cette situation commence à faire naître chez nous autres policiers un drôle de sentiment, partagé entre l’incompréhension et la colère.
À titre d’information, alors que le pays traverse une crise économique, notre commandant de police local touche une prime de 10 000 euros annuelle, le commissaire adjoint touche 25 000 euros, le commissaire 55 000 euros (en plus de ses 6 000 euros mensuels), tout ça grâce à nos braves résultats, alors que nous autres, la base, on a la chance de toucher une prime de 500 euros tous les 8-9 ans maximum.
Au moins, tout cela aide à la prise de conscience collective, je peux vous l’assurer, et nous avons besoin de personnes comme Alain Soral et Dieudonné, qui ont pour nous beaucoup plus de pertinence et de poids que tous les abrutis médiatisés.
J’ose espérer que mon petit message servira la Grande Cause Quenellière, et que M. Soral y jettera un petit œil, cela ne manquera pas de le faire réagir.
Après tout, qui ne savait pas qu’une synagogue était un édifice républicain ?
photo: photo de deux chasseurs alpins postés devant une synagogue du XVIe et faisant le signe de ralliement popularisé par Dieudonné...c'est la panique!
19:51 | Lien permanent | Commentaires (63)
04/11/2013
business as usual
Ecotaxe.
"Sarkozy ou Hollande, peu importe, sachez seulement que la décision a été prise au pire de la crise économique et quand tout le monde connaissait le rôle néfaste de la Goldman Sachs. Cela n'a pas empêché les enarques de confier à la banque américaine Goldman Sachs le soin de gérer les rentrées de ces portiques!!! "Derrière cette taxe écologique se cache une autre question qui n'a jamais été soumise au débat public: c'est la première fois que la collecte de l'impôt est confiée à des entreprises privées. Un consortium emmené par Benetton, Goldman Sachs, Thalès et SFR empochera 20% des recettes de la taxe pour assurer son recouvrement ... Le produit de la perception de la taxe, estimée à 1200 millions d’euros par an, sera reversé à l’administration des douanes. Une première en matière de fiscalité! Un système choisi sous Sarkozy et mis en œuvre par un gouvernement socialiste et écologiste... L’écotaxe "s’appuie sur un mode de recouvrement entièrement nouveau et automatisé. A bien des égards, c’est une taxe du XXIe siècle !", s’enthousiasme la sénatrice UMP Marie-Hélène Des Esgaulx, dans un rapport remis à la Commission des finances en février dernier". Et comme le contrat va être rompu, les Français vont quand même payer 1 milliard à ces entreprises pour les dédommager!
Mais il ya mieux, lisez bien, c'est totalement fou, on retrouve la Steria, auteur du logiciel bâclé Louvois qui ne paye pas les militaires: "Qui va toucher ces 280 millions par an (desquels sont déduits 50 millions de TVA)? Un consortium d'entreprises baptisé Ecomouv, mené par le groupe italien Autostrade per l’Italia. Celui-ci est une filiale d'Atlantia, la société qui gère la plupart des autoroutes italiennes. Elle est détenue (à 48 %) par le fonds d’investissement Sintonia, propriété de la famille Benetton. La banque Goldman Sachs est entrée au capital de ce fonds en 2008. Autostrade, qui détient 70 % d’Ecomouv, s'est allié avec les groupes français Thales, SNCF, SFR et Steria ... Visiblement, personne ne s'est demandé comment la SNCF appréhendera d’éventuels conflits d’intérêt, alors que les 3300 camions de sa filiale Geodis, spécialisée dans le transport de marchandises, seront concernés par l’écotaxe ... Ecomouv prévoit des recettes de près de 2,8 milliards d'euros pour les 11,5 années d'exploitation du dispositif"... Lire ici bastamagazine, merci aux lecteurs."
Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013
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le top c'est que c'est l'UMP qui a signé le truc et qui appelle aujourdhuià manifester contre..lol! une fois de plus collusion systémique UMPS + corruption+ mensonge+ lâcheté...excellent!
11:14 | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : banksters, goldman sachs, jovaznovic
03/11/2013
l'an mil..
19:12 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : arcand, déclin
méridien zéro: insoumission et perspectives révolutionnaires
00:41 | Lien permanent | Commentaires (19)
02/11/2013
Hollande au portail!
et aussi ne pas manquer "des chrysanthèmes pour I-télé" ha ha! trop forts ces bretons!
(merci Dimezzano)
22:12 | Lien permanent | Commentaires (16)
vitrine
"Marseille, « capitale européenne de la culture ? » Quel gag… Je ne sais plus quel architecte branché et subventionné , un sous-Le Corbusier, a construit sur le port une sorte de musée bas de gamme ” de la Méditerranée”. Il s’agit de présenter Marseille comme une ville de culture, sympa, où il fait bon vivre. Toujours le gros mensonge de l’idéologie dominante. En réalité, Marseille serait plutôt la capitale européenne de l’insécurité et de la criminalité. À côté, Naples est un paradis.
Certes, depuis les années 20, Marseille a toujours été un paradis des truands, mis en scène dans Borsalino. Mais aujourd’hui, on a dépassé les bornes. Ne parlons pas des innombrables règlements de comptes chicagolesques entre voyous (13 meurtres sur les lieux publics de janvier à mi-août 2013, et 17 depuis septembre 2012) : ce n’est pas très grave que les truands s’exécutent entre eux. Ça rétablit la peine de mort, comme dit Alain Bauer. Le problème, c’est qu’aujourd’hui, la criminalité envahit la rue et gangrène la vie de ses habitants. Les urgences des hôpitaux sont devenues des coupe-gorges, une femme seule ne peut plus sortir le soir, certains quartiers en proie au trafic de drogue ressemblent à Caracas.
Et les causes sont toujours analysées à contresens. Depuis septembre 2012, pas moins de huit déplacements ministériels avec déclarations martiales à l’appui ont eu lieu en urgence à Marseille. Avec, toujours, promesses de renforcement des effectifs policiers. Coup d’épée dans l’eau. Marseille compte 3.500 policiers pour 900.000 habitants, soit nettement plus que la moyenne nationale. Mais la police marseillaise élucide un tiers d’affaires de moins qu’ailleurs. Les congés maladies y sont anormalement élevés. Les policiers municipaux, de leur côté, ne travaillent ni le soir ni le week-end. De leur côté, les tenants de l’explication-excuse ”sociale” de la criminalité, rabâchent : on a laissé se développer d’énormes ghettos où le chômage des jeunes atteint 40%. C’est donc la pauvreté qui développerait la criminalité.
Ah bon ? C’est la pauvreté qui pousse à poignarder le personnel hospitalier ? À tenter de noyer des policiers ? À violer des jeunes femmes ? Quant à l’industrie des stupéfiants dans les quartiers-ghettos (1), elle se développerait pareillement si l’emploi était à un bon niveau. Car il est cent fois plus rentable de se livrer à l’économie criminelle que de travailler normalement. C’est la criminalité qui provoque le chômage et non l’inverse. Quoi de plus juteux que de dealer tout en continuant de percevoir les allocations ? La marginalité délinquante n’est pas une contrainte, un pis-aller, mais un choix de la part des jeunes populations concernées.
Car l’explication centrale à la situation catastrophique de Marseille (comme d’autres zones de la couronne parisienne, lyonnaise, bordelaise, etc.), explication politiquement incorrecte qui est au cœur du Grand Tabou, c’est qu’elle devenue une ville en majorité maghrébine, africaine et musulmane, et à ce titre parfaitement ingérable. Ce qui n’était pas le cas jadis quant Marseille était encore une ville européenne. On mesure donc le ridicule tragique et aveuglé de l’idéologie dominante qui chante les louanges de ”Marseille, ville métissée”, comme une bénédiction, vitrine de ce que devra sans doute devenir la France entière. Selon une sémantique orwellienne, on présente l’enfer sous les traits du paradis."
(1) Ces quartiers-ghettos ethniques, comme en région parisienne, ne le sont que parce que les habitants ”de souche” ont été contraints de déménager en masse, et non du fait d’une volonté de parquer ces populations. D’autre part, ces quartiers ne sont nullement ”abandonnés” mais abreuvés d’aides et de subventions qui ne servent à rien puisque tout est immédiatement dégradé ou détruit. Ni les services publics, ni les transports, ni les services de santé, ni les commerces ne peuvent s’y maintenir du fait du comportement prédateur et délinquant (endogène) de la jeune population.
16:08 | Lien permanent | Commentaires (54) | Tags : faye
25/10/2013
mentir est la norme
“Les néoconservateurs qui prônent l’hégémonie américaine sur le monde ont appelé pour un ‘nouveau Pearl Harbor’ qui leur permettrait de se lancer dans plus de conquêtes… Il n’y a aucune preuve existante qui soutienne l’histoire gouvernementale concernant le 11 Septembre… En ce 12ème anniversaire d’un évènement fausse-bannière, il n’est pas nécessaire pour moi de rapporter les preuves volumineuses existantes et prouvant de manière conclusive que l’histoire officielle est un mensonge. Vous pouvez lire tout cela par vous-même. On le trouve en ligne. Vous pouvez lire ce que les architectes et les ingénieurs (pour la vérité sur le 11 septembre) ont à dire. Vous pouvez lire les rapports scientifiques. Vous pouvez écouter et voir les personnels de premiers secours qui étaient dans les tours. Vous pouvez lire ce que les pilotes ont à dire sur les manœuvres aériennes associées avec l’avion de ligne qui est censé avoir percuté le Pentagone, qui sont au-delà de leurs propres techniques et le plus certainement ne furent pas, ne purent par être effectuées par des pilotes inexpérimentés. Vous pouvez lire les multiples livres de David Griffin. Vous pouvez regarder le film documentaire produit par Richard Gage d’Architects & Engineers for 9/11 Truth. Vous pouvez lire le rapport de Toronto sur l’audition international sur le 11 septembre.” Paul Craig Roberts, 2013, source/wikistrike
21:46 | Lien permanent | Commentaires (37) | Tags : 1109
une armée au rabais
"Le budget de la Défense est aujourd’hui insuffisant pour maintenir nos capacités à un niveau de fonctionnement minimal. Que restera-t-il de nos armées dans dix ans ? Les réformes successives engagées ces dernières années, lorsqu’elles produiront leur plein effet, auront conduit à une diminution de moitié de nos forces conventionnelles. Respectées, admirées pour leur professionnalisme, considérées comme une des rares au niveau mondial à être en capacité de porter le feu sur des terrains éloignés, l’armée française est aujourd’hui en voie de paupérisation.
La condition militaire n’est pas enviable : servitudes importantes, enchaînement d’opérations extérieures, rémunérations inférieures à leurs homologues allemands et britanniques… Sans parler des problèmes informatiques qui, depuis de trop nombreux mois, perturbent le versement des salaires du personnel dans l’indifférence quasi générale. Pour autant, la grande muette répond toujours présente lorsqu’il s’agit de défendre les intérêts du pays et ceux de nos alliés. On l’a vu en Afghanistan, en Libye ou encore au Mali, où l’armée française a chaque fois fait la preuve de son efficacité. Comment ne pas voir que le monde devient aujourd’hui de plus en plus dangereux : les budgets de la défense explosent en Asie et en Russie, le Moyen-Orient reste toujours source de grandes incertitudes, l’Afrique subit les conséquences des tensions ethniques et religieuses… Dès lors, la logique de réduction des effectifs et des équipements qui prévaut chez nous apparaît en décalage total avec la réalité des risques et fractures auxquels la France et, plus largement, l’Europe devront faire face. Et il ne faudra pas compter outre mesure demain sur les Etats-Unis qui, pour cause de moindre dépendance énergétique, opèrent dès aujourd’hui un désengagement du Proche et Moyen-Orient pour se recentrer sur l’Asie-Pacifique.
Le budget de la Défense est aujourd’hui notoirement insuffisant pour maintenir nos capacités à un niveau de suffisance minimale. On nous sert de beaux discours sur la sanctuarisation du budget, sur la préservation de nos capacités ou sur l’engagement de la France à respecter tel ou tel engagement international. Personne n’est dupe car la réalité est tout autre. Le budget de la Défense sert de longue date de variable d’ajustement au budget général. La Défense est le secteur qui, à ce jour, a engagé les réformes les plus abouties. Sans heurt, en silence, mais pas sans rancœur. Aujourd’hui, avec la crise des finances publiques et l’explosion de la dette, avec la diminution continue des effectifs, encore confirmée par Jean-Yves Le Drian il y a quelques jours, l’impression qui prévaut est que nos armées paient l’incapacité de nos dirigeants successifs à engager une véritable politique de maîtrise des dépenses publiques. Difficile de réformer l’Education nationale, la Sécurité sociale ou encore d’ajuster les effectifs excessifs des collectivités territoriales, pas de problème, on sabre dans le budget de l’institution militaire.
A ce rythme-là, si l’on n’y prend garde, c’est la sécurité même du pays qui va être en jeu, c’est notre capacité à protéger nos intérêts au-delà de nos frontières qui va être au minimum affaiblie. A moins d’un sursaut, à horizon d’une ou deux décennies, l’organisation du traditionnel défilé sur les Champs-Elysées risque bien d’être la seule capacité opérationnelle de nos armées…"
11:19 | Lien permanent | Commentaires (9)
24/10/2013
magic and loss
23:26 | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : lou reed
si tu es seul, tu vas mourir
"Je suis de Bosnie, et comme vous le savez, c'était l'enfer là-bas de 1992 a 1995. Pendant 1 an, j'ai vécu et survécu dans une ville de 60 000 habitants sans électricité, sans pétrole, sans eau courante, sans services traditionnels de distribution de nourriture et de consommables, et sans aucune organisation gouvernementale. Notre ville était encerclée par des forces armées pendant 1 an, et dans cette ville, c'était la merde. Nous n'avions pas de police ou d'armée organisée…il y avait des groupes armés, et ceux qui étaient armés défendaient leurs maisons et leurs familles.
Quand tout a commencé, certains d'entre nous étaient mieux préparés que d'autres, mais la plupart des familles voisines n'avaient de la nourriture que pour quelques jours. Certains d'entre nous avaient des pistolets, et très peu étaient ceux qui avaient des AK47 et des fusils. Apres 1 ou 2 mois, les gangs ont commencés leur destruction: les hôpitaux par exemple, se sont rapidement transformés en abattoirs. Les forces de police n'étaient plus présentent, et l'absentéisme du personnel hospitalier était de plus de 80%. J'ai eu de la chance, ma famille était large a cette époque (15 membres dans une grande maison, 6 pistolets, 3 AK47), et donc nous avons survécu…tout du moins la plupart d'entre nous. Les Américains balançaient des MRE (Meals Ready to Eat - Rations de combat) tous les 10 jours pour aider les villes encerclées comme la notre, mais ce n'était jamais assez. Quelques maisons avaient des petits jardins potager, mais la plupart n'en avaient pas.
Après 3 mois, les premières rumeurs de décès par famine commençaient…mais aussi les décès par exposition au froid. Nous avons démonté toutes nos portes, l'encadrement des fenêtres des maisons abandonnées, notre parquet...et j'ai aussi brûlé la totalité de nos meubles pour nous tenir chaud. Beaucoup sont mort de maladies, surtout a cause de l'eau (2 membres de ma famille), nous buvions principalement l'eau de pluie, nous mangions du pigeon et même du rat. La monnaie est vite devenue de la merde… Nous faisions du troc; pour une boite de bœuf tu pouvais avoir une fille pour quelques heures (c'est dur, mais c'était la réalité), je me rappel que la plupart des femmes qui vendaient leurs corps étaient des mères désespérées. Armes a feu, munitions, bougies, briquets, antibiotiques, pétrole, piles et nourriture…on se bâtaient comme des animaux pour ça. Dans une situation comme celle-là, tout change, et la plupart des gens deviennent des monstres…c'était moche. La force était dans le nombre. Si vous étiez tout seul a vivre dans une maison, ce n'était qu'une question de temps avant d'être pillé et tué…peu importe si vous étiez armé. Moi et ma famille, nous sommes prêt maintenant; je suis bien armé, j'ai un bon stock et je suis "éduqué". Ce n'est pas important ce qui va se passer; tremblement de terre, guerre, tsunami, extra-terrestres, terrorisme, pénurie, effondrement économique, émeute…l'important c'est que quelque chose va se passer ! De mon expérience, vous ne pouvez pas survivre seul, la force est dans le nombre, soyez proche de votre famille, préparez avec elle, choisissez vos amis sagement et préparez-vous avec eux aussi.
1- Comment vous déplaciez-vous en sécurité ?
En fait la ville était divisée en communauté de rues. Dans ma rue (15 / 20 maisons) nous avons organisé des patrouilles (5 hommes armé chaque soirs) pour garder un œil sur les gangs et les ennemies. On troquait entre nous dans la rue. A 5 kilomètres il y avait une rue très organisée pour le troque, mais c'était trop dangereux de s'y rendre pendant la journée a cause des tireurs d'élite. En plus on avait plus de chance de se faire dépouiller la bas que de troquer, et je n'y suis allé que 2 fois, et seulement quand j'ai vraiment eu besoin de quelque chose de particulier et d'important (il parle principalement ici de médicaments, et notamment d'antibiotiques). Personne n'utilisait les voitures en ville parce que les routes étaient bloquées avec des débris, ou d'autres voitures abandonnées…et le pétrole valait de l'or ! Si je devais aller quelque part c'était de nuit. Ne jamais se déplacer seul, mais jamais en groupe important non plus (2 / 3 hommes peut être). Toujours armé, très vite, et toujours dans les ombres au travers des ruines, jamais dans les rues. Il y avait beaucoup de bandes organisées, 10 / 15 personnes, parfois 50…mais il y avait aussi des gens comme toi et moi, des pères, des grands pères, des gens bien avant la merde, qui maintenant tuais et pillais. Il n'y avait pas vraiment de bons et de méchants…la plupart étaient entre les deux; c'est a dire prêt a tout, au bon comme au moins bon.
2- Et le bois ? Il me semble qu'il y a beaucoup de forêts autour de ta ville, pourquoi avez-vous brûlé vos meubles et vos portes ?
Autour de ma ville il n'y a pas beaucoup de bois. Ma ville était une très belle ville, elle ressemblait a n'importe qu'elle autre ville avec ses cinémas, ses restaurants, ses écoles, son aéroport, ses centres culturels…Nous avions des arbres dans la ville, des parcs et des arbres fruitiers…mais tous les arbres ont été brûlé en moins de 2 mois. Quand tu n'a pas d'électricité pour préparer la nourriture et te chauffer, tu brules ce que tu as sous la main; tes meubles, tes portes, ton parquet (et ça brule vite ce bois la !). Nous n'avions pas de banlieue et de fermiers. Dans les banlieues c'était l'ennemie, et nous étions encerclés. Et dans la ville, tu ne savais pas qui était ton ennemi.
3- Quelles sorte de savoirs faire as-tu utilisé durant cette période ?
Tu peux imaginer que d'une certaine manière c'est le retour a l'âge de pierre ! Par exemple, j'avais une bouteille de gaz. Mais je ne l'utilisais pas pour faire chauffer ou préparer notre nourriture, c'était trop précieux ! J'ai bidouillé la bouteille pour pouvoir y attacher un tuyau pour recharger les briquets. Les briquets, ça n'a pas de prix ! Une personne m'amenait un briquet vide, je le rechargeait, et je prenais une boite de conserve ou une bougie en échange par exemple. J'espère que tu comprends mon exemple. Aussi, je suis infirmier. Dans ces conditions, mes connaissances étaient mon argent. Soyez éduqués et entraînés…durant un tel effondrement, tes connaissances valent de l'or si tu sais réparer certaines choses. Les objets et les stocks vont disparaitre un jours, c'est inévitable…mais tes connaissances peuvent être ta nourriture. Je veux dire…apprends a réparer les choses; les chaussures ou les gens…Par exemple, mon voisin savait faire du pétrole pour les lampes…il n'a jamais eu faim.
4- Si tu avais 3 mois pour te préparer aujourd'hui, qu'est ce que tu ferais ?
Si j'avais 3 mois pour me préparer ? Hmmm…fuir a l'étranger ? (blague). Aujourd'hui, j'ai conscience que les choses peuvent s'aggraver très très rapidement. J'ai de la nourriture, des produits pour l'hygiène, de l'énergie etc. Un approvisionnement de 6 mois. Je vis en appartement avec une bonne sécurité. J'ai une maison avec un abris dans un village a 5 kilomètres de mon appartement, et dans cette maison j'ai encore 6 mois d'approvisionnement. Ce village est une toute petite communautés, la plupart des habitants sont préparés…ils ont apprit avec la guerre. J'ai 4 différentes armes a feu avec 2000 munitions chacune. J'ai un bon jardin avec la maison et des connaissances en jardinage. Aussi, j'ai un don maintenant pour sentir la merde…tu sais, quand tout le monde autour de toi dit que tout va bien ce passer, mais que toi tu sais qu'en fait tout va s'effondrer ? Je pense que j'ai la force de faire tout ce que je dois faire pour survivre et protéger ma famille, parce que quand tout s'effondre, soi sur, si tu n'a rien, tu vas faire des choses qui ne sont pas très jolies pour sauver tes gosses…tu veux juste survivre avec ta famille. Survivre seul; aucune chance (c'est mon opinion), peu importe si tu es armé et préparé, au final, si tu es seul tu vas mourir, je l'ai vu...plein de fois. Des groupes et des familles avec énormément de préparation et de connaissances variées, c'est le mieux.
5- Quel matériel devrions-nous stocker ?
Ça dépend. Si tu veux survivre comme un voleur, la seule chose dont tu as besoin c'est des armes et beaucoup de munitions. A part des munitions, de la nourriture, du matériel pour l'hygiène et de l'énergie (piles etc…), tu veux te pencher sur des petites choses faciles a troquer; couteaux, briquets, savon, pierres a feu…Aussi, beaucoup d'alcool, le genre qui se garde longtemps, comme du whisky par exemple, la marque n'est pas importante, ça peut être le truc le moins chère possible, mais c'est très bien pour le troque dans les moments difficile. Le manque d'hygiène a fait beaucoup de morts. Tu vas avoir besoin de choses très simples, mais en quantités importantes, comme énormément de sacs poubelle, je veux dire, énormément !Et beaucoup de duct tape. Des assiettes et des gobelets en plastique ou en carton…tu vas en avoir besoin beaucoup ! Je sais, parce que nous n'en avions pas du tout. Mon opinion est que le matériel pour l'hygiène est peut être encore plus important que la nourriture. Tu peux facilement tuer un pigeons, ou trouver quelques plantes a te mettre sous la dent, mais tu ne peux pas tuer du produit désinfectant pour les mains par exemple. Plein de produit pour nettoyer, désinfecter, beaucoup de savon, de la Javel, des gants, des masques…tout ce qui est jetable. Aussi, un entrainement dans les premiers soins, apprendre a nettoyer une plaie, une brulure ou même une blessure par balle, car il n'y a pas d'hôpital…même si tu trouves un médecin quelque part, il n'aura pas de médicaments, ou tu n'auras rien pour le payer. Apprendre a utiliser les antibiotiques, et en avoir beaucoup.
Pour les armes il faut rester simple. Maintenant je porte un Glock .45, parce que j'aime bien, mais c'est pas une arme ou un calibre répandu ici, donc j'ai aussi deux 7,62 mm TT pistolets Russe cachés, parce que tout le monde a cette arme ici, et beaucoup de munitions. J'aime pas les Kalashnikov, mais c'est pareil, tout le monde en a une…donc…Il faut avoir des choses petites et discrètes. C'est bien d'avoir un générateur par exemple, mais c'est mieux d'avoir 1000 briquets BIC. Le générateur, dans une situation merdique, va attirer l'attention. 1000 briquets prennent pas de place, c'est pas chère, et tu peux toujours les troquer pour quelque chose. Pour l'eau, la plupart du temps on récupérait l'eau de pluie dans 4 gros tonneaux, après on la portait a ébullition…on avait aussi une rivière pas loin, mais l'eau est vite devenue trop polluée. Le matériel pour l'eau est très important. Il faut avoir des tonneaux, des seaux et des récipients pour stocker et transporter l'eau.
6- Est-ce que l'or et l'argent métal t'on aidé ?
Oui. Personnellement, j'ai échangé tout mon or pour des munitions. Parfois on était capable d'utiliser de la monnaie (Mark et Dollars) pour acheter certaines choses, mais ces occasions étaient rares, et le prix était toujours exorbitant. Par exemple, une boite de haricots valait 30/40 $. La monnaie courante s'est très vite effondrée. Simplement, on troquait quelque chose pour autre chose.
7- Est-ce que le sel avait de la valeur ?
Oui, mais pas autant que le café ou les cigarettes. J'avais beaucoup d'alcool, et j'ai troqué avec sans problème. La consommation d'alcool était plus de 10 fois supérieur qu'en temps normal. Maintenant, c'est probablement mieux de stocker des cigarettes, des briquets et des piles pour le troc parce que ça prend moins de place. Je n'étais pas un prepper a l'époque, on a pas eu le temps de se préparer…quelques jours avant que la merde atterrisse dans le ventilateur, les politiciens a la télé répétaient que tout allait bien. Quand le ciel nous est tombé sur la tête, on a juste prit ce qu'on pouvait.
8- Est ce que ça a été difficile d'obtenir une arme a feu durant l'événement et qu'est ce que vous avez pu troquer pour les armes et les munitions ?
Après la guerre, chaque maison avait une arme. La police a réquisitionnée pas mal d'armes au début de la guerre…mais la plupart des gens ont caché leurs armes quelque part. J'ai une arme légale (licence), et les autorités ont une lois qui s'appelle "collection temporaire". Dans une situation de trouble (émeutes par exemple…), le gouvernement a le droit de temporairement confisquer toutes les armes…donc tu gardes ça en tête. Tu sais, il y a des gens qui ont une arme légale, mais ceux qui ont des armes légales ont aussi des armes illégales cachées quelque part, juste au cas ou il y aurait une confiscation. Si tu as de bonnes choses a troquer, c'est pas compliqué de trouver une arme pendant une situation difficile, mais ce qu'il faut savoir, c'est que les premiers jours sont les plus dangereux en terme de chaos et de panique, et que peut être que tu ne va pas avoir le temps de trouver une arme pour défendre ta famille. Ne pas être armé durant la panique, le chaos et les émeutes…c'est pas bien. Dans mon cas, a un moment un homme avait besoin d'une batterie de voiture pour sa radio, et il avait des fusils…j'ai troqué la batterie pour 2 fusils. Pour les munitions…parfois je troquais des munitions pour de la nourriture, et quelques semaines plus tard de la nourriture pour des munitions. Par contre, je ne faisais jamais du troc chez moi, et jamais dans des quantités importantes. Très peu de gens (voisins) savaient combien de choses j'avais chez moi. Le truc, c'est de stocker le plus possible en rapport avec l'espace et l'argent…et après, suivant la situation, tu vois ce qui est le plus demandé. Correction, munitions et armes auront toujours la première place pour moi…mais qui sait, numéro deux c'est peut être des masques a gaz avec des filtres.
9- Et la sécurité ?
La défense était très primitive. Encore une fois, nous n'étions pas prêt…et nous avons utilisé ce que nous pouvions. Les fenêtres étaient cassées, les toits étaient en piteux états a cause des bombardements. Toutes les fenêtres étaient bloquées avec quelque chose: sacs de sables, pierres. J'ai bloqué ma porte de jardin avec des débris, et j'utilisais une échelle en aluminium pour passer au dessus du mur. Quand je revenais chez moi, j'appelais quelqu'un pour qu'il me passe l'échelle. Un mec dans notre rue a complètement barricadé sa maison. Il a fait un trou dans un mur connecté a la maison de son voisin qui était en ruine…une entrée secrète. Ca va paraitre étrange, mais toutes les maisons les plus sécurisées ont été pillées et détruites en premier. On avait de belles maisons dans mon quartier, avec des murs, des chiens, des alarmes et des barres de fer aux fenêtres. Les foules ont attaquées ces maisons en premier…certaines étaient défendues et ont tenues, d'autres non…ça dépend combien d'armes et de bras ils avaient a l'intérieur. Je pense que la sécurité c'est important, mais il faut la garder d'un profil bas…oublies les alarmes par exemple. Si tu vies en ville et que la merde arrive, tu vas avoir besoin d'un endroit simple et sobre, avec beaucoup d'armes et de munitions. Combien de munitions ? Le plus possible. Il faut garder ton domicile le plus inintéressant possible. Aujourd'hui ma porte est en acier pour des raisons de sécurité, mais seulement pour me sauvegarder de la première vague de chaos…après ça, je pars pour retrouver un groupe plus important (famille et amis) a la campagne. A la maison, on a eu des situations pendant la guerre, pas besoin de rentrer dans les détails…on a toujours eu plus de puissance de feu, et le mur en brique. Aussi on avait toujours quelqu'un qui surveillait la rue…une bonne organisation au cas ou les gangs viennent est primordial. Il y avait toujours des coups de feu en ville. Encore une fois, la défense de notre périmètre était très primitive…toutes les issues étaient barricadées, avec juste des petites ouvertures pour les fusils, et toujours au minimum 5 membres de la famille a l'intérieur prêt a se battre, et une personne dans la rue, cachée. Pour éviter les tireurs d'élite, on restait a la maison toute la journée. Dans les premiers temps, les faibles meurent, et les autres se battent. Il n'y avait presque personne dans les rues durant la journée a cause des tireurs d'élite…la ligne de défense était extrêmement rapprochée. Beaucoup sont mort parce qu'ils voulaient aller se renseigner sur la situation par exemple…c'est très très important, il faut se rappeler que nous n'avions pas d'informations, pas de radio, pas de télé…rien, juste des rumeurs.
Il n'y avait pas d'armée organisée…mais nous étions tous des soldats. On était forcé. Tout le monde portait une arme et essayait de se protéger. Dans la ville, tu ne veux pas porter de truc de qualité parce que quelqu'un va te tuer et te prendre tes affaires. Tu ne veux même pas avoir un beau fusil, et attirer l'attention. Je vais te dire; si c'est la merde demain, je veux rester sobre, et ressembler a tout le monde dehors, peureux, désespéré, confus, et peut être que je vais crier et pleurer un peu… Pas de vêtement chic…je ne vais pas sortir avec mes super habits tactiques tout neuf et crier "je suis la, vous êtes tous mort maintenant les méchants !". Je vais rester profil bas, lourdement armé et bien préparé en attendant et en évaluant mes options, avec mon meilleur ami ou mon frère a mes cotés. Ca n'a pas d'importance d'avoir une super sécurité, un super fusil…si les gens voient qu'ils devraient probablement te voler, que tu es rentable, ils vont te voler. C'est seulement une question de temps, et de combien de bras et d'armes vont être de la partie.
10- Quelle était ta situation avec les toilettes ?
On utilisait une pelle et n'importe qu'elle bout de terre a proximité de la maison…ça a l'air sale, mais c'était sale. On se lavait avec l'eau de pluie récupérée, ou alors a la rivière, mais la plupart du temps c'était trop dangereux. On avait pas de papier hygiénique…et même si j'en avait je le troquais. C'était une sale situation. Si je peux te donner un conseil; en premier, il faut avoir des armes et des munitions…après tout le reste, et je veux dire tout ! Ca dépend de la place que tu as et de ton budget bien sur. Si tu oublis quelque chose, c'est pas grave, il y aura toujours quelqu'un pour troquer…mais si tu oublis les armes et les munitions, tu ne pourras pas avoir accès au troc. Aussi, je ne vois pas les grandes familles comme plus de bouches a nourrir, je vois les grandes familles comme plus d'armes et plus de forces…après, c'est dans la nature des gens de s'adapter.
11- Et les soins pour les gens malades ou blessés ?
Les blessures étaient principalement des blessures par balles. Sans les spécialistes et tout le reste, si la victime avait la chance de trouver un docteur quelque part, il avait 30% de chance de s'en sortir. C'était pas comme dans les films, les gens mourraient…beaucoup sont morts de petites blessures infectées. J'avais des antibiotiques pour 3 ou 4 traitements, bien sur, seulement pour ma famille. Des choses très bêtes tuais les gens. Une simple diarrhée est capable de te tuer en quelques jours sans les médicaments et l'hydratation nécessaire…surtout les enfants. On a eu beaucoup de maladies de la peau, et des empoisonnements alimentaire…on pouvait pas faire grand chose. On faisait beaucoup avec les plantes locales et l'alcool, et pour le court terme ça allait, mais sur le long terme c'était horrible. L'hygiène est primordiale…et avoir le plus de médicaments possible, surtout les antibiotiques." source/volwest
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23/10/2013
spectateur
Curieusement, l’Europe est sans doute une des aires civilisationnelles qui accueille le plus d’étrangers (« migrants » dans la novlangue moderne) sur son sol et qui se montre la plus accueillante et généreuse pour ceux qui choisissent d’y vivre, mais ça n’est pas le terme de xénophilie qui est sur toute les lèvres mais celui de xénophobie ! Comme un paradoxe, à mon avis. Nombre de contempteurs d’une Europe occidentale soi disant xénophobe faisant d’ailleurs souvent référence au terme d’Europe citadelle, sous entendant une volonté et une politique (à mon avis largement imaginaire) de fermeture inconditionnelle de nos territoires aux étrangers.
J’aimerais être plus érudit pour voir les choses de plus haut mais j’ai l’impression, au contraire que, pour le meilleur comme pour le pire, les Européens et l’Europe –au sens culturel, civilisationnel du terme- se distinguent au contraire par une ouverture, une curiosité sans pareille vis-à-vis de l’altérité ; d’Hérodote visitant le monde barbare et les Jardins de Babylone à Neil Armstrong en passant par Marco Polo et Christophe Colomb. En bon lecteur de Jared Diamond, j’ai -aussi- tendance à considérer que plus une civilisation est riche et puissante, plus elle a tendance à produire des hommes aventureux, des bateaux pour naviguer loin et des armes pour asseoir leur domination…Il n’empêche, c’est le destin, le fatum, des occidentaux.
A la fin du XVème siècle, les européens, portés par quelques marins portugais ou espagnols aventureux et financés par quelques états ou monarques visionnaires découvrent le nouveau monde et transfèrent le centre de gravité de l'Occident vers l'Ouest; à la même période, les monarques de la dynastie Ming, en Chine, détruisent leur flotte et construisent une imposante muraille au nord pour se protéger des invasions mongoles...eux qui avait montré en explorant les côtes indiennes, la péninsule arabique et là côte orientale de l'Afrique qu'ils valaient largement les occidentaux en termes de navigation et de curiosité pour l'étranger, renoncent à explorer le monde.
Mais il y a aussi une spécificité, pour ne pas dire une pathologie, de l’Occident dans cette ouverture inconditionnelle à l’autre, dans cette fascination envers l’Autre. Or pas besoin de lire Lévi-Strauss (c’est mieux quand même) pour comprendre que, pour survivre, c’est-à-dire pour se conserver dans le changement (ou "ne pas se défaire" suivant le mot de Camus), une culture a toujours recours à une certaine xénophobie, tout au moins un certain ethnocentrisme.
« (…) Nulle inconséquence, pourtant, ne saurait être reprochée à Lévi-Strauss. On ne voit pas par quel enchantement des hommes enfoncés chacun dans sa culture seraient saisis d’une passion spontanée pour les genres de vie ou les formes de pensées éloignées de leur tradition. Si, d’autre part, la richesse de l’humanité réside exclusivement dans la multiplicité de ses modes d’existence, si l’honneur d’avoir crée les valeurs esthétiques et spirituelles qui donnent son prix à la vie, ainsi que l’écrit Lévi-Strauss et comme le disent en d’autres termes les grandes professions de foi de l’UNESCO, alors la mutuelle hostilité des cultures est non seulement normale mais indispensable. Elle représente le prix à payer pour que les systèmes de valeurs de chaque famille spirituelle ou de chaque communauté se conservent et trouvent dans leurs propres fonds, les ressources nécessaires à leur renouvellement. » (La défaite de la pensée, A Finkielkraut, 1987.).
Comment les européens ont-ils oublié cela ? J'y viens plus loin mais l'universalisme chrétien (et ses deux cités), cette anthropologie individualiste, nominaliste et finalement pessimiste des Lumières, deux guerres mondiales sur notre sol avec une extermination des européens d'Europe sans précédent, le refoulé colonial et la némésis de l'hubris nazie sont des explications. Parmi d'autres, certainement.
Or cette xénophilie européenne alliée à un certain ethnomasochisme (Faye), me parait, paradoxalement, être le propre d’un ethnocentrisme dévoyé, d’une croyance irrationnelle en la singularité –la supériorité- de la culture occidentale Européenne (qui fait injonction à tout étranger de devenir un européen au détriment de sa propre culture); je m’explique : pétris d’universalisme, les européens sont sans doute les seuls au monde à considérer que mettre sa propre culture en retrait et survaloriser celle de l’étranger est la meilleure façon de transmettre (si cela est encore possible) et de faire vivre une tradition culturelle millénaire. Ils sont sans doute seuls au monde à considérer que faire venir sur leur sol des millions d’étrangers en leur enjoignant de ne point abandonner leur culture et de « vivre chez nous comme chez eux » et que, dans le même mouvement, stigmatiser toute manifestation d’une culture autochtone européenne, tout enracinement européen, puisse se terminer autrement qu’en nouvelle Babel, ie en utopie tragique. Mais Bérard y voit une ruse de l'Histoire:
« C'est Nietzsche qui écrit dans La volonté de puissance que l'Europe malade trouve un soulagement dans la calomnie. Mais il se pourrait bien que le masochisme européen ne soit qu'une ruse de l'orgueil occidental. Blâmer sa propre histoire, fustiger son identité, c'est encore affirmer sa supériorité dans le Bien. Jadis l'occidental assurait sa superbe au nom de son dieu ou au nom du progrès. Aujourd'hui il veut faire honte aux autres de leur fermeture, de leur intégrisme, de leur enracinement coupable et il exhibe sa contrition insolente comme preuve de sa bonne foi. Ce ne serait pas seulement la fatigue d'être soi que trahirait ce nihilisme contempteur mais plus certainement la volonté de demeurer le précepteur de l'humanité en payant d'abord de sa personne. Demeurer toujours exemplaire, s'affirmer comme l'unique producteur des normes, tel est son atavisme. Cette mélodie du métissage qu'il entonne incessamment, ce ne serait pas tant une complainte exténuée qu'un péan héroïque. La preuve ultime de sa supériorité quand, en effet, partout ailleurs, les autres érigent des barrières et renforcent les clôtures. L'occidental, lui, s'ouvre, se mélange, s'hybride dans l'euphorie et en tire l'argument de son règne sur ceux qui restent rivés à l'idolâtrie des origines. Ce ne serait ni par abnégation, ni même par résignation qu'il précipiterait sa propre déchéance mais pour se confondre enfin intégralement avec ce concept d'humanité qui a toujours été le motif privilégié de sa domination... Il y a beaucoup de cabotinage dans cet altruisme dévergondé et dominateur et c'est pourquoi le monde du spectacle y tient le premier rôle... » (Pierre Bérard, entretien avec Julien Freund)
Relevons au passage la contradiction consistant à promouvoir un universalisme des droits de l’homme et du genre humain, cette idéologie du Même, et, dans le même temps, un droit à la différence et l’idéologie multiculturelle.
« Les sentinelles de l'antifascisme sont la maladie de l'Europe décadente. Ils me font penser à cette phrase de Rousseau persiflant les cosmopolites, ces amoureux du genre humain qui ignorent ou détestent leurs voisins de palier. La passion trépidante de l'humanité et le mépris des gens sont le terreau des persécutions à venir. Votre ami Alain de Benoist a commencé d'écrire de bonnes choses là-dessus. Dites-le-lui, il faut aller dans ce sens : la contrition pathologique de nos élites brouille ce qui fut la clé du génie européen ; cette capacité à se mettre toujours en question, à décentrer le jugement. Ceux qui nous fabriquent une mémoire d'oppresseurs sont en fait des narcissiques. Ils n'ont qu'un souci : fortifier leur image de pénitents sublimes et de justiciers infaillibles en badigeonnant l'histoire de l'Europe aux couleurs de l'abjection. Regardez ce qu'écrit Bernard-Henri Lévy sur Emmanuel Mounier... C'est un analphabète malfaisant. En 1942, j'étais avec Mounier à Lyon... en prison ! En épousant l'universel, ils s'exhaussent du lot commun ; ils se constituent en aristocratie du Bien... L'universel devient la nouvelle légitimité de l'oligarchie ! » (Julien Freund, ibid)
Comme si cette dernière n’était que le masque d’une homogénéisation planétaire des peuples et des cultures que l’on retrouve dans l’apologie réflexe du métissage (de quoi ?) chez nos modernes clercs.
Sans doute peut-on retrouver dans cette idéologie égalitaire universaliste et cette xénophilie inconditionnelle la trace de l’eschatologie chrétienne sécularisée, devenue religion laïque. En ce sens nombreux sont ceux qui, « attachés dans leur Église à tout ce dont celle-ci ne veut plus entendre parler, auront du mal à faire croire que le meilleur moyen d’endiguer la « subversion » est de batailler dans une croyance qui les a déjà abandonnés pour passer à l’ennemi. ». (Alain de Benoist, Droite, l’ancienne et la nouvelle, 1979) Le christianisme en effet, « après avoir été, nolens volens, la religion de l’Occident, après avoir été portée par un esprit, une culture, un dynamisme européens, qui l’avaient précédé de quelques millénaires, le christianisme, opérant un retour aux sources, redécouvre aujourd’hui ses origines. Pour assumer sa vocation universaliste et devenir la religion du monde entier, il entend se « désoccidentaliser ». (…) Nulle idée n’est plus odieuse aux chrétiens que l’idée de patrie : comment pourrait-on servir à la fois la terre des pères et le Père des cieux ? Ce n’est pas de la naissance, ni de l’appartenance à la cité, ni de l’ancienneté de la lignée, que dépend le salut, mais de la seule conformité aux dogmes. Dés lors, il n’y a plus à distinguer que les croyants des incroyants, les autres frontières doivent disparaître. Hermas, qui jouit à Rome d’une grande autorité, condamne les convertis à être partout en exil : « Vous, les serviteurs de Dieu, vous habitez sur une terre étrangère. Votre cité est loin de cette cité. »» (ibid)
Le meilleur, c’est donc bien cette curiosité envers ce qui n’est pas nous, cette ouverture aux autres cultures, aux hommes comme aux idées, cette adaptation permanente qui est un enrichissement et un gage de la survie d’une civilisation. Le pire c’est la disparition de toute conscience identitaire, sinon ethnique, la dissolution dans l’Autre ou le Même et la haine de soi. Et il n'est que trop évident à mes yeux que nombre de mes contemporains ont perdu cet ethnocentrisme nécessaire à la survie de leur culture, de leur civilisation*. Et il faudra sans doute beaucoup d'autres Léonardas, beaucoup d'autres vagues migratoires extra-européennes les renvoyant à leur identité, beaucoup de manifestations d'altérité hostile pour qu'ils retrouvent une part de cette conscience identitaire. Je ne doute pas une seconde qu'ils la retrouvent, une civilisation aussi singulière que la notre ne s'éteint pas en quelques décennies. Les espagnols ont finit par chasser les colons maghrébins islamisés. Mais sept siècles, c'est un peu long..
« Et le lecteur méditatif songera que la tentation est forte, pour l’Européen lucide de se réfugier dans la posture de l’anarque. Ayant été privé de son rôle d’acteur historique, il s’est replié sur la position du spectateur froid et distancié. L’allégorie est limpide. L’immense catastrophe des deux guerres mondiales a rejeté les Européens hors de l’histoire pour plusieurs générations. Les excès de la brutalité les ont brisés pour longtemps. Comme les Achéens après la guerre de Troie, un certain nihilisme de la volonté, grandeur et malédiction des Européens, les a fait entrer en dormition. A la façon d’Ulysse, il leur faudra longtemps naviguer, souffrir et beaucoup apprendre avant de reconquérir leur patrie perdue, celle de leur âme et de leur tradition. » (Dominique Venner, Ernst Jünger, Un autre destin européen, 2009).
* J'écoutais hier soir avec incrédulité le pitre Olivier Duhamel interpeller A Finkielkraut sur RTL au sujet de son dernier livre (testament?) à propos des réserves qu'il fait sur cette nouvelle religion de l'Occident (anti-racisme+métissage+ouverture inconditionnelle aux autres): ces modernes (en l'occurrence moderne+kapo audiovisuel) sont des croyants, insensible au réel ni au discours rationnel. Même la botte souveraine du réel ne les changera pas. Ils mourront ainsi.
14:36 | Lien permanent | Commentaires (36)
botte souveraine du réel (suite)
"Jean-Pierre Pernaut, le présentateur vedette du journal de 13h sur TF1, a été victime d'un cambriolage samedi soir à Louveciennes (Yvelines) au cours duquel quelque 80.000 euros de bijoux ont été dérobés, a-t-on appris mardi de source proche de l'enquête. Vers 19h30, un homme s'est introduit dans la maison en forçant une fenêtre avant de fouiller les trois étages, selon cette source qui confirme une information du journal yvelinois Toutes les nouvelles.
Le cambrioleur est reparti avec des bijoux pour un préjudice estimé pour l'heure à 80.000 euros.C'est la compagne du présentateur, la comédienne Nathalie Marquay-Pernaut, Miss France 1987, qui a surpris le voleur présumé et qui a donné l'alerte. Elle n'a pas été blessée. La maison du couple est située à Louveciennes, commune huppée des Yvelines, à 25 km à l'ouest de Paris. L'enquête a été confiée au commissariat de Marly-le-Roi." source
ça monte..allo quoi??
11:50 | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : pernaut
il faut sauver conarda!
595.000 euros dépensés pour la famille de Leonarda (ou les impôts de 238 foyers sur un an)...
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Jusqu'à quand?
11:49 | Lien permanent | Commentaires (31) | Tags : conarda
20/10/2013
Great depression
23:03 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : dorothea lange
Vote ethnique (2)
« Demain, la société toute entière devra assumer pleinement le racisme anti-Blanc. Et ce sera toi, ce seront tes enfants qui subiront çà. Celui qui n’aura rien à se reprocher devra quand même assumer toute son histoire depuis 1830. N’importe quel Blanc, le plus antiraciste des antiracistes, le moins paternaliste des paternalistes, le plus sympa des sympas, devra subir comme les autres. Parce que, lorsqu’il n’y a plus de politique, il n’y a plus de détail, il n’y a plus que la haine. Et qui paiera pour tous ? Ce sera n’importe lequel, n’importe laquelle d’entre vous. C’est pour cela que c’est grave et que c’est dangereux ; si vous voulez sauver vos peaux, c’est maintenant. Les Indigènes de la République, c’est un projet pour vous ; cette société que vous aimez tant, sauvez-là… maintenant ! Bientôt il sera trop tard : les Blancs ne pourront plus entrer dans un quartier comme c’est déjà le cas des organisations de gauche. Ils devront faire leurs preuves et seront toujours suspects de paternalisme. Aujourd’hui, il y a encore des gens comme nous qui vous parlons encore. Mais demain, il n’est pas dit que la génération qui suit acceptera la présence des Blancs ».
Houria Bouteldja, "Nouvelles Questions Féministes", vol 25, 2006.
NB1: Alain Soral fait une lecture intéressante de l'hubris Bouteljienne: selon lui, cette salariée de l'Institut du Monde Arabe largement financé par le Qatar (allié de l'empire) ne serait qu'une idiote utile (encore une, bordel!) du projet de choc des civilisations cher aux idéologues néocons en appellant ses coreligionaires muzz à la guerre civile. Une sorte de jolie conne instrumentalisée par ses pires ennemis, en quelque sorte.
NB2: voir aussi cette sortie à Bagnolet (NOUS NE SOMMES QUE DES LANCEURS DE CHAUSSURES!) appelant les quartiers muzzs à suivre l'exemple des "printemps arabes" en compagnie du cosmopolite Gresh et de l'étrange Ramadan chiant sur la laïcité...(et quand on l'écoute deux secondes, on comprend mieux que c'est vraiment une conne. Jolie. peut-être pour ça qu'elle alimente le spectacle, d'ailleurs). une parfaite indignada..
00:53 | Lien permanent | Commentaires (61) | Tags : houria bouteldja
19/10/2013
vote ethnique (1)
"Derrière la polémique lancée par Nicolas Sarkozy se cache en fait une manœuvre allusive. Sans savoir en réalité pour qui appelle à voter Tariq Ramadan, le chef de l'Etat attire l'attention des Français sur un fait totalement occulté par les médias en France : l'évidence d'un vote ethnique massif en faveur de la Gauche.
Comme le faisait remarquer en 2010 une enquête de l'Institut National d'Etudes Démographiques (INED) : « Dans aucun de ces groupes (populations immigrées d'ascendance extra-européenne), la droite n'atteint la barre des 10 % de réponses, et elle ne dépasse pas 5 % parmi les descendants originaires d'Afrique sahélienne, d'Algérie et de Turquie et parmi les immigrés d'Afrique sahélienne, d'Algérie du Maroc ou de Tunisie. » Cette élection a confirmé l'évidence inquiétante, mais révélatrice pour qui veut ouvrir les yeux, d'un vote ethnique massif des populations d'origine extra-européenne pour le camp politique qui porte leurs droits et revendications en toute priorité, la Gauche française. Cette tendance se poursuit et avait déjà été pointée par la fondation Polemia lors des élections présidentielles de 2007. (http://www.polemia.com/article.php?id=1464).
Déjà, on avait remarqué dans de nombreux pays "occidentaux" l'évidence d'un vote ethnique, comme aux USA où, lors de l'élection de Barak Obama, plus de 96% des électeurs "noirs" avaient voté pour lui alors que l'électorat "blanc" s'était réparti de façon à peu prés égale entre le candidat républicain et le candidat démocrate.
Cette tendance manifeste donc plusieurs évidences qu'il conviendra de garder à l'esprit. S'il existe un vote ethniquement déterminé, ce n'est pas celui des français ou des populations d'origine européenne, qui se partagent toujours en fonction de critères politiques. Non, le seul vote dont on peut affirmer de façon certaine qu'il est ethniquement déterminé est bien celui des extra-européens, et ce vote a pour seul objectif de favoriser des candidats porteurs d'une politique qui leur est favorable. Ainsi, cette tendance lourde est-elle susceptible, dès ces élections de 2012 en France, d'avoir un impact déterminant sur le choix du chef de l'Etat de la France et en aura bien plus encore à l'avenir, compte tenu de l'évolution démographique. Ces communautés extra-européennes prouvent ainsi par leur vote qu'elles ont bien le sens de leurs propres intérêts, ce qui ne semble plus être notre cas.
Si François Hollande est élu, la "Gauche" bourgeoise et ethno-masochiste pourrait bien être au pouvoir pour 20 ans, le temps nécessaire pour qu'apparaisse une représentation exécutive ethnique plus directe de ceux qui représenteront alors plus de 40% de la population française : les extra-européens en France en 2032.
Je l'affirme donc, au risque de faire encore hurler dans les hôtels particuliers (et sourire dans les chaumières), la gauche bourgeoise est indiscutablement devenue la représentation politique des non-européens en Europe."
Laurent Ozon
21:41 | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : laurent ozon
17/10/2013
désordres
"(...) Alexandre Latsa: Le souverainisme est à vos yeux une notion clef de l’équilibre mondial. Très curieusement ce concept est abandonné en Europe alors qu’en Russie et dans nombre de pays émergents l’affirmation et le maintien de la souveraineté semble au contraire un objectif essentiel. Comment expliquez-vous cette différence d’orientation?
Aymeric Chauprade: La souveraineté est une évidence pour tous les peuples du monde, et en particulier pour ceux qui ont pris leur indépendance récemment ou qui aspirent à créer un Etat indépendant. Les Européens de l'Ouest, ou plutôt leur fausses élites gouvernantes, sont les seules du monde à avoir abdiqué la souveraineté de leurs peuples. C'est une trahison dont elles devront répondre devant l'Histoire. Des millions de Français ont péri à travers l'Histoire pour défendre la liberté et la souveraineté du peuple français, sous les monarques comme en République. Mon nom est inscrit sur les monuments aux morts français. Si les Français voulaient s'en souvenir, il n'est pas une famille française qui n'ait son nom inscrit sur ces monuments aux morts, de la Première, de la Deuxième ou des guerres de défense de l'Empire français. Imaginez-vous un Américain ou un Russe abdiquer sa souveraineté? Pour eux le patriotisme est une évidence, qui va d'ailleurs tellement de soi que tout parti affirmant un programme nationaliste en Russie est perçu comme extrémiste parce qu'il n'y a nul besoin là-bas d'affirmer l'évidence. Nos amis russes doivent comprendre en revanche qu'en France ce n'est plus l'évidence et par conséquent qu'il est normal qu'un parti politique qui veut rendre au peuple la souveraineté, mette celle-ci au sommet de son programme!
Aujourd’hui nous assistons à une relative rapide modification des relations internationales, avec le basculement du monde vers l’Asie et la potentielle fin du monde unipolaire. Comment envisagez vous que cette transition puisse se passer?
Ce que je vois c'est que les Etats-Unis refusent de perdre leur premier rang mondial et peuvent créer de grands désordres, peut-être même des guerres de grande ampleur, dans les décennies à venir, et que les Européens, quant à eux, sont dans la gesticulation kantienne, la proclamation de belles leçons de morale qui s'accompagnent d'un déclin en puissance dramatique et donc pathétique.
Au sein de cet basculement, la France semble quant à elle pourtant de plus en plus aligner sa politique étrangère sur les intérêts américains, cela est visible avec la crise en Syrie. Comment l’expliquez-vous?
Je l'explique très simplement. L'oligarchie mondialiste a pris le contrôle des principaux partis de gouvernement français, le PS et l'UMP. La majorité de ses dirigeants ont été initiés dans les grands clubs transatlantiques. Ils ont épousé le programme mondialiste et ne raisonnent plus en patriotes français comme le faisait le général de Gaulle. Lorsque le peuple français l'aura compris, ces fausses élites seront balayés car elles n'ont pour bilan que le déclin en puissance de la France et la perte de sa souveraineté.
Vous avez soutenu Philippe de Villers en 2004, auriez appelé à Voter pour Nicolas Sarkozy en 2007 et vous venez de vous ranger au coté de Marine Le Pen. Souhaitez-vous désormais entamer une carrière politique?
Le mot carrière ne me va guère. Si j'avais choisi de faire une carrière dans le système, alors j'aurais choisi de proclamer autre chose que des vérités qui dérangent. Je n'ai qu'une ambition, pouvoir dire à mes enfants, au seuil de la mort, que j'ai fait ce que je pouvais pour défendre la liberté et la souveraineté du peuple français. J'ai soutenu Philippe de Villiers que je respecte. Mais je n'ai jamais appelé à voter pour Nicolas Sarkozy, que je vois comme soumis aux intérêts américains. Je ne sais qui a pu dire une chose pareille mais je vous mets au défi de trouver un seul texte de soutien de ma part à Nicolas Sarkozy. C'est d'ailleurs son gouvernement, en la personne de son ministre de la défense Hervé Morin, qui m'a brutalement écarté de l'Ecole de Guerre parce j'étais trop attaché à l'indépendance de la France et que je m'opposait au retour de la France dans les structures intégrées de l'OTAN. Donc de grâce que l'on ne dise jamais que j'ai soutenu ou appelé à voter Sarkozy.
En revanche, oui je soutiens Marine le Pen et il est possible que je joue prochainement un rôle sur la scène politique à ses côtés. Marine a un caractère fort, une carapace héritée des coups que son père a pris pendant tant d'années, et je la sens donc capable de prendre en main avec courage le destin du pays. Le courage plus que l'intelligence est ce qui manque aux pseudo-élites françaises, lesquelles sont conformistes et soumises à l'idéologie mondialiste par confort.
Comment envisageriez vous la relation franco-russe?
Je l'ai dit et je le redis haut et fort. Si le Front national arrive au pouvoir, il rompra avec l'OTAN et proposera une alliance stratégique avec la Russie. Ce sera un tremblement de terre énorme au niveau international et c'est la raison pour laquelle, avant d'arriver en haut des marches, et même avec le soutien du peuple, il nous faudra affronter des forces considérables. Nous y sommes prêts. Et n'oubliez pas que la France est le pays de Jeanne d'Arc. Tout est possible donc, même quand tout semble perdu!"
20:58 | Lien permanent | Commentaires (14)
14/10/2013
SHTF soon
Allez juste jeter un coup d'oeil à la revue de presse hebdo de Jovanovic, ça vaut la lecture de toute la presse vendue française ou européenne. Du potentiel révolutionnaire de l'héllenisation du continent européen...
"Zero Hedge nous explique la même chose, mais d'une autre manière: "Europe has run out of money. The Eurozone has close to 20 million unemployed. These are millions of people requiring need food, housing and medical care. This is simply unaffordable in the medium term. Youth unemployment is a ticking time bomb. It will not take long before young people will take to the streets, demanding jobs and a comfortable future. Has the crisis been solved? Will the Eurozone recover any time soon? We would not bet on it. Europe is an ageing, moribund continent and the shit will hit the fan sooner rather than later. Europe has simply run out of money due to its overgenerous entitlements. What will it take for people to start noticing?", lire l'article complet ici. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013"
PS: pas mal occupé ces temps-ci, moins le temps de commenter. coming soon.
10:09 | Lien permanent | Commentaires (7)
13/10/2013
anatomie du chaos (n+1)
09:43 | Lien permanent | Commentaires (6)