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31/01/2013

entrisme et percuteurs

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"Dés après l'adoption du "mariage homosexuel", Harlem Désir a l'intention, afin de satisfaire la gauche du parti (75 députés, emmenés par Razzy Hammadi, avaient signé une pétition fin octobre 2012) et ses élus d'origine extra-européenne (la nomination de son nouveau directeur de cabinet, Mehdi Ouraoui, est tout un symbole) de relancer le vote des immigrés non européens. L'objectif est de cibler et de faire pression sur la quarantaine de parlementaires centristes ou "humanistes" (comprendre francs-maçons) de droite, dont certains se sont déjà prononcés à titre personnel pour l'octroi de ce droit de vote."Faits et Documents, 1-15/02/2013.

"Président de section au Conseil d'Etat, Rémy Schwartz, qui remplace Arno Klarsfeld à la présidence de l'Office français de l'immigration et apatrides, militait à la ligue communiste révolutionnaire et à l'UNEF-ID quand il était étudiant à l'Institut d'Etudes Politiques de Paris." Ibid.

"Vœux aux armées: les militaires désarmés. Toutes les armes individuelles des militaires du 12eme régiment de cuirassiers qui a accueilli mercredi, les vœux du président Hollande aux armées ont été neutralisées. Les percuteurs des fusils d'assaut et des mitrailleuses et les platines des pistolets ont été retirés. La section d'alerte a , elle vu ses munitions enfermées dans des sacs plombés. La mesure, ordonnée par les services secrets de la présidence a ulcéré de nombreux militaires." Ibid

peut-être à rapprocher de ceci que j'avais mis en ligne il y a quelques temps...

"JPMorgan Chase a récemment fait don d'une somme, sans précédent de 4,6 millions à la Fondation de la Police de la ville de New York.  Le don a été le plus important dans l'histoire de la fondation et permettra à la ville de New York, Département de la police, de renforcer la sécurité dans la grosse pomme. L'argent va payer 1000 nouveaux ordinateurs portables dans les voitures de patrouille, ainsi que les logiciels de contrôle de sécurité dans la base de données principale du Département de police de New York." (et peut-être éviter à quelques oligarques de connaitre un destin à la Sadam Hussein ou à la Kadafi..)

Source: http://www.jpmorganchase.com/corporate/Home/article/ny-13.htm

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et place au LOGOS!

30/01/2013

Soral encore


Soral interviewé par Fdesouche partie 1/4 par Chevalier_du_Christ

une mise au point intéressante sur la vision nationale d'AS.

29/01/2013

land of plenty


Le plan US post 11/9: envahir 7 pays dont l... par ReOpen911

Qui est Wesley Clark? Wikipedia, De Defensa

Qu'est-ce que le PNAC?

Lire cet interview bien éclairante de Pierre Hillard.

28/01/2013

Ca sent le sapin!

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«Il y a un État, mais c'est un État totalement en faillite.» Le constat dressé par le ministre du Travail, Michel Sapin, dimanche sur Radio J, n'est pas nouveau. Sous la présidence de Nicolas Sarkozy, François Fillon, quelques mois après son arrivée à la tête du gouvernement, avait usé des mêmes mots lors d'une visite en Corse. Un même constat alarmant plaidant pour des mesures d'économies. «C'est la raison pour laquelle il a fallu mettre en place des programmes de réduction des déficits et aucune sirène ne doit nous détourner de cet objectif», s'est justifié Michel Sapin, répondant là aux critiques de la gauche qui s'élèvent contre l'objectif de ramener le déficit public sous les 3% du PIB à la fin de l'année.

L'entourage du ministre a toutefois tenté d'atténuer ses propos dans la soirée, assurant qu'il n'avait justement fait qu'ironiser, se référant aux propos de l'ancien premier ministre cinq ans plus tôt. Sur le front de l'emploi, le ministre du Travail estime que le chiffre moins mauvais de décembre (plus 300 demandeurs d'emploi par rapport à novembre) «pouvait être le signe d'une activité économique pas aussi dégradée que ce que l'on dit». Et d'insister: «Nous ne sommes pas dans un écroulement» de l'économie comme le disaient certains mais «dans une atonie», jugeant que les licenciements retenus jusqu'à la présidentielle et ouverts massivement en septembre et octobre se tarissaient.

"Il s'agit maintenant de «redonner de la vigueur à l'économie française dans une Europe stabilisée et dans un monde qui commence à aller mieux en termes de croissance économique», a encore insisté le ministre. figaro du jour

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"L'Europe est la réponse d'avenir à la question du chômage. En s'appuyant sur un marché de 340 millions de consommateurs, le plus grand du monde - sur une monnaie unique, la plus forte du monde, sur un système de sécurité sociale, le plus protecteur du monde, les entreprises pourront se développer et créer des emplois". (Michel Sapin, 2 août 1992, Le Journal du Dimanche)

"Pour la France, l'Union Economique et Monétaire, c'est la voie royale pour lutter contre le chômage" (Michel Sapin, 11 septembre 1992, France Inter) source/jovanovic

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"Lamy est pressenti pour remplacer Ayrault à Matignon ou dans un ministère fort. Et c'est Bruxelles et Washington qui poussent... J'attends ça avec impatience! On va vraiment s'amuser lorsque les salariés constateront que 1) les indemnités chômage vont être divisées par deux ou trois (Lire ici Le Monde), et 2) que le CDI n'existera plus afin "de sortir le pays de la crise" (crise qui est "derrière nous")... Hollande ne se rend même pas compte que ses mensonges à répétition ont déjà lassé la population. " source/Jovanovic

27/01/2013

libéral et socialiste?

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"Le point de vue que j'exprime est celui d'un théoricien à la fois libéral et socialiste. Les deux notions sont indissociables dans mon esprit, car leur opposition m'apparaît fausse, artificielle. L'idéal socialiste consiste à s'intéresser à l'équité de la redistribution des richesses, tandis que les libéraux véritables se préoccupent de l'efficacité de la production de cette même richesse. Ils constituent à mes yeux deux aspects complémentaires d'une même doctrine. Et c'est précisément à ce titre de libéral que je m'autorise à critiquer les positions répétées des grandes instances internationales en faveur d'un libre-échangisme appliqué aveuglément.

Le fondement de la crise : l'organisation du commerce mondial

La récente réunion du G20 a de nouveau proclamé sa dénonciation du « protectionnisme » , dénonciation absurde à chaque fois qu'elle se voit exprimée sans nuance, comme cela vient d'être le cas. Nous sommes confrontés à ce que j'ai par le passé nommé "des tabous indiscutés dont les effets pervers se sont multipliés et renforcés au cours des années » (1). Car tout libéraliser, on vient de le vérifier, amène les pires désordres. Inversement, parmi les multiples vérités qui ne sont pas abordées se trouve le fondement réel de l'actuelle crise : l'organisation du commerce mondial, qu'il faut réformer profondément, et prioritairement à l'autre grande réforme également indispensable que sera celle du système bancaire.

Les grands dirigeants de la planète montrent une nouvelle fois leur ignorance de l'économie qui les conduit à confondre deux sortes de protectionnismes : il en existe certains de néfastes, tandis que d'autres sont entièrement justifiés. Dans la première catégorie se trouve le protectionnisme entre pays à salaires comparables, qui n'est pas souhaitable en général. Par contre, le protectionnisme entre pays de niveaux de vie très différents est non seulement justifié, mais absolument nécessaire. C'est en particulier le cas à propos de la Chine, avec laquelle il est fou d'avoir supprimé les protections douanières aux frontières. Mais c'est aussi vrai avec des pays plus proches, y compris au sein même de l'Europe. Il suffit au lecteur de s'interroger sur la manière éventuelle de lutter contre des coûts de fabrication cinq ou dix fois moindres - si ce n'est des écarts plus importants encore - pour constater que la concurrence n'est pas viable dans la grande majorité des cas. Particulièrement face à des concurrents indiens ou surtout chinois qui, outre leur très faible prix de main-d'œuvre, sont extrêmement compétents et entreprenants.

Il faut délocaliser Pascal Lamy !

Mon analyse étant que le chômage actuel est dû à cette libéralisation totale du commerce, la voie prise par le G20 m'apparaît par conséquent nuisible. Elle va se révéler un facteur d'aggravation de la situation sociale. À ce titre, elle constitue une sottise majeure, à partir d'un contresens incroyable. Tout comme le fait d'attribuer la crise de 1929 à des causes protectionnistes constitue un contresens historique. Sa véritable origine se trouvait déjà dans le développement inconsidéré du crédit durant les années qui l'ont précédée. Au contraire, les mesures protectionnistes qui ont été prises, mais après l'arrivée de la crise, ont certainement pu contribuer à mieux la contrôler. Comme je l'ai précédemment indiqué, nous faisons face à une ignorance criminelle. Que le directeur général de l'Organisation mondiale du commerce, Pascal Lamy, ait déclaré : « Aujourd'hui, les leaders du G20 ont clairement indiqué ce qu'ils attendent du cycle de Doha : une conclusion en 2010 » et qu'il ait demandé une accélération de ce processus de libéralisation m'apparaît une méprise monumentale, je la qualifierais même de monstrueuse. Les échanges, contrairement à ce que pense Pascal Lamy, ne doivent pas être considérés comme un objectif en soi, ils ne sont qu'un moyen. Cet homme, qui était en poste à Bruxelles auparavant, commissaire européen au Commerce, ne comprend rien, rien, hélas ! Face à de tels entêtements suicidaires, ma proposition est la suivante : il faut de toute urgence délocaliser Pascal Lamy, un des facteurs majeurs de chômage !

Plus concrètement, les règles à dégager sont d'une simplicité folle : du chômage résultent des délocalisations elles-mêmes dues aux trop grandes différences de salaires... À partir de ce constat, ce qu'il faut entreprendre en devient tellement évident ! Il est indispensable de rétablir une légitime protection. Depuis plus de dix ans, j'ai proposé de recréer des ensembles régionaux plus homogènes, unissant plusieurs pays lorsque ceux-ci présentent de mêmes conditions de revenus, et de mêmes conditions sociales. Chacune de ces « organisations régionales » serait autorisée à se protéger de manière raisonnable contre les écarts de coûts de production assurant des avantages indus a certains pays concurrents, tout en maintenant simultanément en interne, au sein de sa zone, les conditions d'une saine et réelle concurrence entre ses membres associés.

Un protectionnisme raisonné et raisonnable

Ma position et le système que je préconise ne constitueraient pas une atteinte aux pays en développement. Actuellement, les grandes entreprises les utilisent pour leurs bas coûts, mais elles partiraient si les salaires y augmentaient trop. Ces pays ont intérêt à adopter mon principe et à s'unir à leurs voisins dotés de niveaux de vie semblables, pour développer à leur tour ensemble un marché interne suffisamment vaste pour soutenir leur production, mais suffisamment équilibré aussi pour que la concurrence interne ne repose pas uniquement sur le maintien de salaires bas. Cela pourrait concerner par exemple plusieurs pays de l'est de l'Union européenne, qui ont été intégrés sans réflexion ni délais préalables suffisants, mais aussi ceux d'Afrique ou d'Amérique latine.

L'absence d'une telle protection apportera la destruction de toute l'activité de chaque pays ayant des revenus plus élevés, c'est-à-dire de toutes les industries de l'Europe de l'Ouest et celles des pays développés. Car il est évident qu'avec le point de vue doctrinaire du G20, toute l'industrie française finira par partir à l'extérieur. Il m'apparaît scandaleux que des entreprises ferment des sites rentables en France ou licencient, tandis qu'elles en ouvrent dans les zones à moindres coûts, comme cela a été le cas dans le secteur des pneumatiques pour automobiles, avec les annonces faites depuis le printemps par Continental et par Michelin. Si aucune limite n'est posée, ce qui va arriver peut d'ores et déjà être annoncé aux Français : une augmentation de la destruction d'emplois, une croissance dramatique du chômage non seulement dans l'industrie, mais tout autant dans l'agriculture et les services.

De ce point de vue, il est vrai que je ne fais pas partie des économistes qui emploient le mot « bulle ». Qu'il y ait des mouvements qui se généralisent, j'en suis d'accord, mais ce terme de « bulle » me semble inapproprié pour décrire le chômage qui résulte des délocalisations. En effet, sa progression revêt un caractère permanent et régulier, depuis maintenant plus de trente ans. L'essentiel du chômage que nous subissons —tout au moins du chômage tel qu'il s'est présenté jusqu'en 2008 — résulte précisément de cette libération inconsidérée du commerce à l'échelle mondiale sans se préoccuper des niveaux de vie. Ce qui se produit est donc autre chose qu'une bulle, mais un phénomène de fond, tout comme l'est la libéralisation des échanges, et la position de Pascal Lamy constitue bien une position sur le fond.

Crise et mondialisation sont liées

Les grands dirigeants mondiaux préfèrent, quant à eux, tout ramener à la monnaie, or elle ne représente qu'une partie des causes du problème. Crise et mondialisation : les deux sont liées. Régler seulement le problème monétaire ne suffirait pas, ne réglerait pas le point essentiel qu'est la libéralisation nocive des échanges internationaux, Le gouvernement attribue les conséquences sociales des délocalisations à des causes monétaires, c'est une erreur folle.

Pour ma part, j'ai combattu les délocalisations dans mes dernières publications (2). On connaît donc un peu mon message. Alors que les fondateurs du marché commun européen à six avaient prévu des délais de plusieurs années avant de libéraliser les échanges avec les nouveaux membres accueillis en 1986, nous avons ensuite, ouvert l'Europe sans aucune précaution et sans laisser de protection extérieure face à la concurrence de pays dotés de coûts salariaux si faibles que s'en défendre devenait illusoire. Certains de nos dirigeants, après cela, viennent s'étonner des conséquences !

Si le lecteur voulait bien reprendre mes analyses du chômage, telles que je les ai publiées dans les deux dernières décennies, il constaterait que les événements que nous vivons y ont été non seulement annoncés mais décrits en détail. Pourtant, ils n'ont bénéficié que d'un écho de plus en plus limité dans la grande presse. Ce silence conduit à s'interroger.

Un prix Nobel... téléspectateur

Les commentateurs économiques que je vois s'exprimer régulièrement à la télévision pour analyser les causes de l'actuelle crise sont fréquemment les mêmes qui y venaient auparavant pour analyser la bonne conjoncture avec une parfaite sérénité. Ils n'avaient pas annoncé l'arrivée de la crise, et ils ne proposent pour la plupart d'entre eux rien de sérieux pour en sortir. Mais on les invite encore. Pour ma part, je n'étais pas convié sur les plateaux de télévision quand j'annonçais, et j'écrivais, il y a plus de dix ans, qu'une crise majeure accompagnée d'un chômage incontrôlé allait bientôt se produire, je fais partie de ceux qui n'ont pas été admis à expliquer aux Français ce que sont les origines réelles de la crise alors qu'ils ont été dépossédés de tout pouvoir réel sur leur propre monnaie, au profit des banquiers. Par le passé, j'ai fait transmettre à certaines émissions économiques auxquelles j'assistais en téléspectateur le message que j'étais disposé à venir parler de ce que sont progressivement devenues les banques actuelles, le rôle véritablement dangereux des traders, et pourquoi certaines vérités ne sont pas dites à leur sujet. Aucune réponse, même négative, n'est venue d'aucune chaîne de télévision et ce durant des années.

Cette attitude répétée soulève un problème concernant les grands médias en France : certains experts y sont autorisés et d'autres, interdits. Bien que je sois un expert internationalement reconnu sur les crises économiques, notamment celles de 1929 ou de 1987, ma situation présente peut donc se résumer de la manière suivante : je suis un téléspectateur. Un prix Nobel... téléspectateur, Je me retrouve face à ce qu'affirment les spécialistes régulièrement invités, quant à eux, sur les plateaux de télévision, tels que certains universitaires ou des analystes financiers qui garantissent bien comprendre ce qui se passe et savoir ce qu'il faut faire. Alors qu'en réalité ils ne comprennent rien. Leur situation rejoint celle que j'avais constatée lorsque je m'étais rendu en 1933 aux États-Unis, avec l'objectif d'étudier la crise qui y sévissait, son chômage et ses sans-abri : il y régnait une incompréhension intellectuelle totale. Aujourd'hui également, ces experts se trompent dans leurs explications. Certains se trompent doublement en ignorant leur ignorance, mais d'autres, qui la connaissent et pourtant la dissimulent, trompent ainsi les Français.

Cette ignorance et surtout la volonté de la cacher grâce à certains médias dénotent un pourrissement du débat et de l'intelligence, par le fait d'intérêts particuliers souvent liés à l'argent. Des intérêts qui souhaitent que l'ordre économique actuel, qui fonctionne à leur avantage, perdure tel qu'il est. Parmi eux se trouvent en particulier les multinationales qui sont les principales bénéficiaires, avec les milieux boursiers et bancaires, d'un mécanisme économique qui les enrichit, tandis qu'il appauvrit la majorité de la population française mais aussi mondiale.

Question clé : quelle est la liberté véritable des grands médias ? Je parle de leur liberté par rapport au monde de la finance tout autant qu'aux sphères de la politique.

Deuxième question : qui détient de la sorte le pouvoir de décider qu'un expert est ou non autorisé à exprimer un libre commentaire dans la presse ?

Dernière question : pourquoi les causes de la crise telles qu'elles sont présentées aux Français par ces personnalités invitées sont-elles souvent le signe d'une profonde incompréhension de la réalité économique ? S'agit-il seulement de leur part d'ignorance ? C'est possible pour un certain nombre d'entre eux, mais pas pour tous. Ceux qui détiennent ce pouvoir de décision nous laissent le choix entre écouter des ignorants ou des trompeurs. "

Maurice Allais.

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(1) L'Europe en crise. Que faire ?, éditions Clément Juglar. Paris, 2005.

(2) Notamment La crise mondiale aujourd'hui, éditions Clément Juglar, 1999, et la Mondialisation, la destruction des emplois et de la croissance : l'évidence empirique, éditions Clément Juglar, 1999.

26/01/2013

Soral/Jovanovic

source/E et R

24/01/2013

Pussy riot/Voïna (1)

Ou l'affaire du chicken-dong!

23/01/2013

ethnomasochisme

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« Les sentinelles de l'antifascisme sont la maladie de l'Europe décadente. Ils me font penser à cette phrase de Rousseau persiflant les cosmopolites, ces amoureux du genre humain qui ignorent ou détestent leurs voisins de palier. La passion trépidante de l'humanité et le mépris des gens sont le terreau des persécutions à venir. Votre ami Alain de Benoist a commencé d'écrire de bonnes choses là-dessus. Dites-le-lui, il faut aller dans ce sens : la contrition pathologique de nos élites brouille ce qui fut la clé du génie européen ; cette capacité à se mettre toujours en question, à décentrer le jugement. Ceux qui nous fabriquent une mémoire d'oppresseurs sont en fait des narcissiques. Ils n'ont qu'un souci : fortifier leur image de pénitents sublimes et de justiciers infaillibles en badigeonnant l'histoire de l'Europe aux couleurs de l'abjection. Regardez ce qu'écrit Bernard-Henri Lévy sur Emmanuel Mounier... C'est un analphabète malfaisant. En 1942, j'étais avec Mounier à Lyon... en prison ! En épousant l'universel, ils s'exhaussent du lot commun ; ils se constituent en aristocratie du Bien... L'universel devient la nouvelle légitimité de l'oligarchie ! »

Julien Freund, Pierre Bérard, 2004.

hyperclasse en folie

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NICOLAS SARKOZY A PREVU DE S'INSTALLER A LONDRES POUR LANCER UN HEDGE FUND D'UN MILLIARD D'EUROS

Ouups... Il a fallu que je lise la presse anglaise pour tomber sur une info de Mediapart du 22 janvier. C'était tellement drôle que j'en ai ri pendant 5 minutes. Dans les ordinateurs de Rastignac-Sarkozy, la police a saisi ses plans de déménagement à Londres... pour ne pas tomber sous la loi fiscale des 75%. Enorme. Et même pas à la une de Mediapart. No comprendo. Clairement, quelqu'un au parquet a trouvé utile de donner les infos au journal en ligne...

Pour résumer l'information de base: Sarkozy veut lancer un hedge fund d'un milliard d'euros avec l'aide de, je vous le donne dans le mille, Alain Minc. On comprend maintenant pourquoi Sarko à gardé ce toquard comme conseiller aussi longtemps! Dingue... Le Daily Mail ajoute: "Mr Sarkozy has recently had meetings with numerous movers and shakers in the world of high finance during high-profile trips to places like Qatar and London. But today Mr Sarkozy played down the Mediapart reports through his aides, with one saying that they were the result of "intellectual constructs". Like Mr Blair, the former head of state has always been extremely secretive about his financial dealings, and would be unlikely to discuss a wealth fund in public".

Je vous rappelle juste pour le principe que Blair est maintenant conseiller de la JP Morgan et croise de temps à autre notre amie Blythe. Le monde est vraiment petit. Lire ici le Daily Mail, ici Mediapart. Cela dit, Sarkozy a toujours dit qu'après sa sortie de l'Elysée, "je ferai du fric". Tout dans la délicatesse. Même ZH vient d'en rajouter une couche, lire ici. Un des commentaires: "A guillotine could fix quite a few problems in France at the moment... and Europe for that matter".

Toujours est-il que ce Hedge Fund est clairement l'idée d'Alain Minc, celui qui avait dit fin 2008 que la crise ne durera pas plus de 3 mois, et que cela n'affectera que quelques gens. Mais bien sûr. En tout cas les Quataris ont bien remercié Sarkozy pour la loi spécialement votée pour eux à l'Assemblée Nationale leur permettant de ne pas payer d'impôts sur le revenu en France... Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2013

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Ce qui est bien, avec ce genre de racaille galonnée et apatride, c'est que l'on est jamais déçu...le lumpen compradore est fidèle à sa nature profonde. Sans le savoir, donc, les français ont porté à la tête de la nation française un boutiquier, un financier qui s'ignorait...Dans le même genre, l'ami Copé, auto-proclamé héritier du parti Gaulliste alors qu'il en est l'antithèse (sioniste, libéral de droite et atlantiste). Misère..

22/01/2013

dead soul

business

Pauvre Elkabbach que l'on sent tout soumis, à la fois au président Mitterrand mais aussi à ses commanditaires communautaires...Mitterrand, un homme de droite fondamentalement, sans doute trés conscient de la puissance du communautarisme juif ("SOS racisme" à 10 ans en 1994 et la LICRA 72 ans...), capable de garder sa fidélité à un homme comme René Bousquet, capable de recevoir -pour son seul plaisir- Ernst Jünger en 1995 à la table de l'Elysée...

Mitterand, donc ne mâche pas ses mots à l'égard des exigences sans limites et sans fin du lobby juif et de cette "industrie de l'holocauste" dont parle si bien un Norman Finkelstein. Sans doute se sait-il assez à l'abri du temps et du même lobby pour s'autoriser ce genre de vérité médiatique, bien inhabituelle dans le landernau politicard.

A rapprocher sans doute de l'évolution -tardive- d'un Raymond Barre ou d'un Günter Grass.

20/01/2013

3 armes à feu pour une BAD (II)

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"La crise n'a rien résolu. Au contraire, il y a moins de transparence aujourd'hui qu'il n'y en avait avant. La facture du gouvernement augmente et les abus qui ont mené à l'unique cause de la crise continuent. Je pense que par la suite, il y aura une grande débâcle économique et alors l'expansion du crédit dans son ensemble touchera à sa fin. (...) Avant que cela n'arrive, les gouvernements continueront à imprimer de l'argent qui en temps donné conduira à un taux d'inflation trés élevé, et l'économie ne répondra plus à aucun stimulus. (...) La famille moyenne sera frappée par cela et par conséquent, afin de détourner l'attention des gens, les gouvernements iront à la guerre. Les gens me demandent: "Contre qui?" Hé bien, ils inventeront un ennemi!"

Marc Faber, novembre 2009.

Comme quoi, même un financier peut parfois y voir clair...

Passé quelqes jours à Paris, pour le boulot avant tout, mais avec le cortège habituel de rencontres édifiantes: bobos planifiant leur semaine de ski à Gstaat, un économiste américain au bar du MiniPalais m'assurant de la "bonne santé de l'économie US " et "inquiet pour nous autres européens" (je l'ai rassuré), rapide passage rue de Clichy à la librairie Facta (Ratier/Faits et Documents), les gravures, aquarelles et toiles  de Hopper au grand Palais, un homme singulier puritain et osbcur à certains égards mais aussi hédoniste (la charge érotique de son modèle unique, sa femme) et profondément hostile à la marchandisation moderne de son monde (dans la veine d'un Miller), à l'emprise du capitalisme triomphant et de la publicité à la Bernays mais aussi à la vague non-figurative qui accompagne son époque et dans laquelle il ne voit qu'intellectualisme et supercherie, à d'autres égards. Figurant pour une fois, une Amérique aimable faite de scènes urbaines ou rurales quotidiennes, de personnages simples, de stations services ou de bars de nuit (Nighthawks) peuplés d'individus esseulés.

Vu Django unchained, dernier opus de Tarantino, plutôt réussi même si assez manichéen comme toujours (ne vaut pas Pulp Fiction ou Reservoir Dogs); pas demain que Tarantino et ses producteurs les frères Weinstein, nous éclaireront sur les arcanes de la traite triangulaire et sur la trés grande homogénéité ethnique -sinon tribale- des armateurs de navires qui la financèrent...pas demain non plus que les mêmes mettront en image les liens trés peu secrets entre Wall Street et la révolution bolchevique ou le troisième reich (lire A Sutton pour s'en convaincre). Reconstitution correcte du Sud avant guerre qui m'a fait immédiatement penser à Henry Miller et à son interrogation sur ce que cette civilisation aristocratique et agraire écrasée par  le parti Yankee aurait pu produire (à l'image de la Grèce ou de la Rome antique) de magnifique:

(...) Dans le Mississipi, prés des rives du grand fleuve, j'ai vu les ruines de Windsor. Il ne reste plus rien maintenant de cette grande demeure que les hautes colonnes grecques couvertes de vigne vierge. On voit tant de ruines élégantes et mystérieuses dans le Sud, tant d'images de mort et de désolation, tant de spectacles fantomatiques. Et toujours dans les coins les plus beaux, comme si l'envahisseur, visant les centres vitaux, avait voulu frapper aussi l'orgueil et l'espoir de sa victime. On ne peut s'empêcher de rêver à ce qu'aurait pu être cette terre bénie si les ravages de la guerre lui avaient été épargnés, car dans nos Etats du Sud, ce qu'on appelle la « culture esclavagiste » n'avait donné encore que ses toutes premières fleurs. Nous savons ce que les cultures esclavagistes de l'Inde, de Rome, de l'Egypte et de la Grèce ont légué au monde. Nous leurs sommes reconnaissants de cet héritage ; nous ne le repoussons pas sous prétexte qu'il a été bâti sur l'injustice. Qui donc a le courage devant ces merveilles du passé, de s'écrier : « Il aurait mieux valu que rien de tout cela n'eut été si pour créer ces chefs-d'œuvre il a fallu priver un seul être humain de sa liberté ! » Qui sait quelles splendeurs auraient pu s'épanouir dans des foyers de culture comme Charleston, Savannah, New Orléans ! (...) Il est des milliers de lieux de rêve dans le vieux Sud. On peut s'asseoir sur un banc dans un minuscule jardin confédéré, ou s'allonger sur les rives d'un canal ou se poster sur un remblai dominant une réserve Indienne : l'air est doux, lourd encore de parfums, le monde semble endormi, mais l'atmosphère est chargée de noms magiques, d'événements historiques, d'inventions, d'explorations, de découvertes. Riz, tabac, coton : à partir de ces trois éléments, seul le Sud a composé une grande symphonie d'activité humaine. Tout cela est fini maintenant. Un nouveau Sud est né. On a retourné le sol du vieux Sud. Mais les cendres en sont encore tièdes. »

Henry Miller, Le cauchemar climatisé, 1945.

Photo: Kate Upton, un hommage à Miller (et à son dionysiaque "Tropique du cancer")

argent

L'argent, Isaac Isitan (S10, ne t'arrête pas là, stp^^)

"Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toutes possession, d'abord par l'inflation, ensuite par la recession, jusqu'au jour où leurs enfants se réveilleront sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents auront conquis."

Thomas Jefferson, 1802.

13/01/2013

3 armes pour une BAD

source

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Ron Paul-1776 : aux armes, citoyens !

"Ron Paul, qui a abandonné ses activités de législateur au Congrès depuis la fin du mois de décembre, intervient dans le débat sur le contrôle de la vente des armes. Ce débat, latent aux USA, a été rouvert avec virulence et d’une façon pressante depuis le massacre de l’école de Newtown (voir le 15 décembre 2012). Il semble évident que l’administration Obama est décidé à imposer, de sa seule autorité législative, une certaine forme de contrôle de la vente libre des armes, voire de développer une politique de confiscation des armes, et le vice-président Biden est investi de cette mission. La charge politique de cette initiative est aujourd’hui très forte, dépassant et transcendant très largement le problème de société sur fond des lieux communs de l’idéologie-Système, du type “culture de la violence”.

Le 9 janvier au soir, Ron Paul est intervenu dans l’émission télévisée d’Alex Jones (interview), de Infowars.com, un des centres activistes de résistance aux initiatives anti-vente libre des armes et confiscation des armes de l’administration Obama. (Ron Paul a fait d’autres apparitions télévisées sur ce thème, comme on peut le voir sur le site http://www.dailypaul.com/. D’une façon générale, le site, qui reste très actif, est très mobilisé sur le thème. La question du contrôle des armes à feu, celle du Second Amendement, etc., constituent désormais un thème considérable, si pas le thème central de mobilisation de l’activisme US, conservateur et populiste.) Le 10 janvier 2013, Paul Joseph Watson fait un rapport sur Infowars.com de cette intervention de Ron Paul, en même temps qu’il présente le DVD de l’émission. Ron Paul a présenté le problème d’une façon absolument politique, en le liant directement à la politique de violence de l’administration Obama, y compris et particulièrement la “politique” extérieure d’assassinat par drones, avec les très nombreuses victimes civiles, et les très nombreux enfants assassinés par conséquent, dans des pays étrangers sans que la moindre protestation n’émane des milieux qui s’émeuvent extrêmement lors d’un massacre comme celui de Newtown. Ron Paul estime que l’offensive de l’administration Obama contre la vente libre des armes, voire son éventuelle politique de confiscation des armes, qu’il définit comme une tentative de désarmer la population contre la violence du gouvernement, peut, sinon doit provoquer des troubles “révolutionnaires”.

(...) L’aspect le plus remarquable de l’intervention de Ron Paul, c’est son refus complet de placer la question des armes à feu sur le terrain favori de position-Système habituelle de la morale humaniste et moderniste (problème sociétal, “culture de violence”, etc.), qui est devenu aujourd’hui la démarche-Système par excellence pour étouffer dans l’œuf ce que cette question des armes à feu peut avoir de révolutionnaire ; à peine moins remarquable, également de la part de Ron Paul, son refus presque aussi radical de rester sur le seul terrain constitutionnaliste, qui est le terrain favori de la droite conservatrice, et de lui-même, Ron Paul. A la différence fondamentale de ces deux approches, Ron Paul place la question, d’abord dans l’option la plus extrême (décision du pouvoir exécutif non seulement de contrôler les ventes des armes à feu mais de confisquer les armes à feu actuellement possédées par des citoyens), ensuite sur un terrain absolument politique, selon deux axes tout aussi explosifs l’un que l’autre :

• L’axe de la violence extérieure du gouvernement… Effectivement, pourquoi s’émouvoir mondialement et dans le chef de tous les moralistes-Système, acteurs-Système d’Hollywood, people-Système et le reste, à propos du massacre de Newtown, et ne pas dire un seul mot, depuis des mois et des mois, depuis des années, sur les attaques cruelles et traîtresses de drones US qui tuent des civils et des enfants de façon régulière et dans la plus extraordinaire impunité qu’on puisse imaginer par rapport à l’illégalité criminelle de l’acte ? Nul moraliste, ni acteur hollywoodien, ni people et le reste, n’est convoqué en prime time, dans le cadre du système médiatique du bloc BAO, pour commenter avec indignation ces faits avérés. Cette analogie, soulevée puissamment par Ron Paul, constitue une mise en cause radicale de la politique-Système, ou “politique de l’idéologie et de l’instinct”, dans ses pratiques les plus illégales et les plus criminelles, et, au-delà, met effectivement en cause toute la politique extérieure des USA (du bloc BAO). La question de la vente libre des armes à feu et de leur confiscation est placée dans une toute autre lumière, celle du danger immédiat et présent, et celle de l’“ennemi principal”.

• Le prolongement national, pour les USA, va de soi. Ron Paul ne se prive pas de le développer : la campagne du gouvernement pour le contrôle des armes à feu, voire leur confiscation, constitue en réalité une campagne de désarmement de la population face à la violence coercitive grandissante du gouvernement. Elle appelle une riposte qui, compte tenu des enjeux, de la tension de la situation, de la profondeur de la crise et des tendances dictatoriales des directions-système, ne peut être que de type révolutionnaire armée. La référence de Ron Paul à 1776 et à la révolte des colonies américaines de l’Angleterre s’inscrit alors logiquement dans le raisonnement, rejoignant par ailleurs la même logique qu’on trouve désormais par rapport aux mouvements de sécession. C’est une logique de soulèvement, et il est remarquable qu’un constitutionnaliste avéré comme Ron Paul, jusqu’alors attentif à rester dans les bornes de la légalité, évoque ces possibilités sans la moindre hésitation. Pour lui, les initiatives actuelles de l’administration Obama et de l’appareil répressif du Système, qu’il qualifie de “dictatoriales”, doivent libérer le citoyen de toute allégeance trompeuse à la Constitution, dans des circonstances qui favorisent ce pouvoir dictatorial, et conduire au contraire à considérer la révolte éventuelle, l'insurrection, comme un devoir civique.

Un élément intéressant pour l’argumentation ainsi développée, venu de Russie, doit être ajouté à ce dossier. Il caractérise bien un domaine d’argumentation qu’on commence à trouver chez les activistes US. On le trouve développé dans un article de Pravda.ru, le 28 décembre 2012, de Stanislav Mishin, éditeur d’un blog nationaliste et néo-tsariste russe (Mat Rodina). Il porte sur l’armement privé et individuel en Russie, avant la révolution bolchévique, et son rôle aussi bien dans les situations d’invasion que dans les situations d’oppression. On y trouve notamment l’affirmation que la Guerre Civile de 1918-1919, donc la résistance au bolchévisme, fut possible grâce à cet armement, et que la prise du pouvoir et la soumission de la population sous la dictature communistes par les mêmes bolchéviques passèrent par le désarmement de la population (dito, la confiscation des armes, comme veut faire l'administration Obama)."

source/Dedefensa.org

06/01/2013

effacement

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« Mon analyse de l’effacement du marxisme et du socialisme traditionnel au bénéfice d’une gauche multiculturelle repose sur l’observation de la gauche et de sa pratique aux Etats-Unis et en Europe. Le remplacement des analyses économiques traditionnelles par l’holocaustomanie et le multiculturalisme s’est produit avant la chute de l’URSS. Au cours des années 1960-1970, les marqueurs politiques ont commencé à changer. Les désaccords sur les questions économiques ont cédé la place à des différends sur les questions culturelles et de société. Les deux « establishments », celui de gauche comme celui de droite, ont coopéré au recentrage du débat politique : la gauche s’est débarrassée de ses projets vraiment socialistes et la droite a accepté l’Etat protecteur et l’essentiel des programmes féministes, homosexuels et multiculturalistes.

(…)  La religion civique américaine, comme sa devancière française, repose sur la religion post-chrétienne des droits de l’homme. La droite religieuse américaine est trop stupide pour se rendre compte que cette idéologie des droits de l’homme, ou multiculturaliste, est un parasite de la civilisation chrétienne. L’une remplace l’autre. Le succédané extrait la moelle de la culture la plus ancienne et pourrit sa substance. Aux Etats-Unis, le pays est majoritairement protestant, et la psychologie du multiculturalisme se retrouve dans le courant dominant du protestantisme américain tout au long de la seconde moitié du XXième siècle. Bien sûr, d’autres groupes, et en particulier des intellectuels et des journalistes juifs, ont contribué à cette transformation culturelle, mais ils n’ont pu le faire que parce que le groupe majoritaire acceptait le changement et trouvait des raisons morales de le soutenir. Nietzsche avait raison de décrire les Juifs à demi-assimilés comme la classe sacerdotale qui met à profit le sentiment de culpabilité de la nation hôte. Mais cette stratégie ne peut jouer en faveur des Juifs ou de tout autre outsider que lorsque la majorité se vautre dans la culpabilité.

(…) C’est une hypocrisie scandaleuse, une tartuferie révoltante, que de refuser à d’autres peuples (disons aux Allemands et aux Français) le droit à leur identité historique et ethnique pour ensuite traiter les Juifs comme un cas particulier, parce qu’ils ont connus des souffrances injustes qui les autoriseraient à conserver leurs caractères distinctifs.

(…) Je ne doute pas un instant que si la tendance actuelle se poursuit, les non-blancs ou les anti-chrétiens non occidentaux (musulmans) finiront par occuper les pays d’Occident. Ils remettront en cause les droits de l’homme, l’idéologie multiculturaliste et la mentalité qui les domine aujourd’hui. Les nations-hôtes (qui ne sont d’ailleurs plus des nations) sont de moins en moins capables d’assimiler ce que le romancier Jean Raspail appelle "un déluge d’envahisseurs"). En fait, l’idéologie des droits de l’homme n’impressionne vraiment que les chrétiens égarés, les Juifs et les autres minorités qui ont peur de vivre dans une société traditionnelle. Pour ma part, je doute que l’idéologie ou le patriotisme civique de type allemand puisse plaire au sous-prolétariat musulman qui arrive en Europe. Cette idéologie ne risque pas non plus d’avoir la moindre résonance sur les Latino-Américains illettrés qui se déversent sur les Etats-Unis. Dans le cas où les minorités revendicatrices deviendraient un jour le groupe majoritaire, une fois les immigrés parvenus au pouvoir, il y a bien peu de chances pour qu’ils s’obstinent à imposer les mêmes doctrines multiculturalistes. A quoi leur serviraient-elles ? »

(Paul Gottfried, NRH 09-10/2011, écrivain, professeur de lettres classiques et modernes à l’Elisabeth College, collaborateur d’une trentaine de revues américaines et européennes, né dans une famille juive de Budapest émigrée aux Etats-Unis dans les années 1930, conservateur (et non néo conservateur), proche de Pat Buchanan, candidat malheureux face à Georges Bush père en 1992))

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Et, alors que nos pitres multikulti, bien souvent ethniquement homogènes ou bien adorateurs de l'Etre Suprême, font assaut de prévenances arc-en-ciel et de repentance shoatiforme, d'autres préparent activement l'avenir...

Israël: la clôture électronique à la frontière égyptienne finie dans 3 mois

Mercredi, 02 Janvier 2013 11:52 AEM - AFP

"JÉRUSALEM, Israël - Le dernier tronçon de 12 km de la clôture électronique érigée par Israël le long de sa frontière avec l'Égypte doit être achevé d'ici trois mois, a indiqué mercredi un communiqué du bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Le principal tronçon de 230 km de cet ouvrage a été inauguré lors d'une cérémonie par M. Netanyahu à moins de trois semaines des élections. Les 12 km restant se trouvent dans la partie sud de la frontière près de la station balnéaire israélienne d'Eilat.

M. Netanyahu, qui fait campagne notamment sur le thème de la sécurité, a affirmé que la construction de cette clôture, qui a duré deux ans, a coûté 1,6 milliard de shekels (420 millions de dollars, 320 millions d'euros).

Le Premier ministre, qui a survolé la frontière en hélicoptère, selon la radio publique, s'est félicité de cet "énorme succès". Selon lui "durant les 7 derniers mois aucun immigré illégal n'est arrivé aux villes israéliennes". "Il y a également une forte diminution des tentatives d'attentats et d'infiltrations à partir du Sinaï égyptien", a-t-il ajouté.

"Nous devons achever le travail le long des autres frontières de notre pays où il existe également des dangers d'infiltrations", a-t-il poursuivi sans donner d'autres détails.

Le gouvernement israélien a approuvé en janvier 2010 la construction de cette barrière pour bloquer l'immigration clandestine, le trafic de drogue et d'armes et les "infiltrations de terroristes", selon le texte.

M. Netanyahu, dont la liste de droite et nationaliste est favorite dans les sondages, a promis pendant la campagne d'expulser des dizaines de milliers d'immigrés clandestins africains entrés via l'Egypte, tout en soulignant l'efficacité de la barrière frontalière."

05/01/2013

fuck it!