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27/02/2013

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 "Contexte : Les USA se dirigent vers un crash économique identique à celui que vous et votre famille avez connu [en Argentine].

Ferfal: J'ai eu peu ou pas de succès en essayant de prévenir mes amis et ma famille qui continuent de croire que leur vie va continuer de cette manière éternellement.

Question : Quels étaient pour vous les besoins/préoccupations les plus important(e)s dans les premiers jours après le crash, et quels conseils auriez-vous à nous donner ?

F: Bien, vos amis ont peut-être raison, peut-être que rien n'arrivera et leurs vies continueront comme si de rien n'était. La plupart des gens savent que parfois la vie vous joue un tour ou deux, chacun à sa propre histoire. Ce que vos amis doivent comprendre, c'est que ce qui est considéré comme la structure sociale "normale" est en fait un système sophistiqué, de ceux qui peuvent supporter quelques soubresauts mais au fur et à mesure les choses deviennent de plus en plus compliquées, parfois il atteint sa limite complètement et là vous vous apercevez à quel point la société moderne actuelle est fragile.

Je parle de longues pannes des centrales électriques (comment récemment à Barcelone, 3 jours sans électricité dans une grande métropole), de la distribution d'eau ou de tout autre service, quel qu'en soit la raison, accidents, sabotage, attaque terroriste, qui cassent cet équilibre délicat et la société souffre. Quelque chose d'aussi simple que la collecte des ordures est absolument essentiel. Une ville sans collecte d' ordures sentira relativement mauvais après quelques jours, les déchets s'amoncelant sur les trottoirs, deux semaines plus tard les rats dissémineront partout des maladies. Je n'invente pas ces chiffres. Une fois, nous n'avons pas eu de collecte des ordures pendant une semaine (grève), l'odeur était terrible dés que vous sortiez et les rats pouvaient être vus en pleine journée. Maintenant, si cela ne concerne que les services, une ville bien organisée résoudra les incidents mineurs en peu de temps, bien sur il y a des exceptions (grand tremblement de terre, tsunami, attaque terroriste NBC) mais même des incidents plus graves ne se soldent que par des problèmes de courte durée. Cela prendra peut être une semaine, un mois ou deux, mais finalement les choses reviendront à la normale. Maintenant, quelque chose comme ce qu'il s'est passé ici, un effondrement économique, cela change votre vie pour toujours.

Je parle d'une nouvelle manière de voir tous les aspects de la vie. Une bonne partie de l'humanité divise l'histoire du monde par rapport à la naissance du christ. Nous aussi, mais les argentins se référent aussi "à l'avant et l'après 2001" ou "avant et après la crise ou 1:1 (quand un peso valait un dollar), ce n'est pas des blagues, ce type de référence est utilisé quotidiennement dans les conversations courantes. Exemple:

"Sympa la voiture ! Comment as-tu pu te l'offrir ?"
"Non, je l'ai achetée avant la crise de 2001."
"Es-tu déjà allé à Paris ?"
"Oui, c'est superbe !"
"Sincèrement, mec j'aimerai pouvoir y aller."
"Ouais, mais j'y suis allé avant 1:1"


C'est juste un exemple, qui montre comment ce type d'événement peux tout changer pour nous, à un niveau si terrifiant. L'économie est probablement le maillon le plus faible de notre société moderne. Elle n'est que nombres et données, rien de tangible, et la plupart des gens ignorent que notre système économique est basé sur la confiance.
Vous croyez que ce bout de papier que la banque vous a donné est équivalent aux économies que vous avez eu après des décennies de travail. Objectivement parlant, vous êtes le mec le plus fou de la planète, abandonnant les économies qui auraient pu être transformées en maisons, voitures, vêtements et nourriture, objets tangibles, pour un morceau de papier qui vaut moins de 0,1 cents. Mais c'est la manière de fonctionner de notre monde et nous ne pourrions l'avoir d'une autre manière. Ceci n'est possible que si vous avez une confiance aveugle dans vos institutions.

Hélas, que se passe-t-il quand ces institutions trahissent cette confiance ? Les gens ne croient pas que cela puisse arriver, même si cela c'est déjà produit, plusieurs fois dans l'histoire. Les banques se préoccupent peut être de leurs clients, mais elles se préoccupent d'elles même avant, puis leur clientèle d'"élite", puis du client lambda. Chaque banque dans ce pays, toutes les banques même de renommée mondiale, elles ont toutes volé les économies de leurs clients. Cela peut arriver, et le crime ou l'action légale n'est déterminée que par une signature à la fin d'une résolution mes amis. À période désespérée, mesures désespérées, nos droits constitutionnels à la propriété privée ont été effacés... Au moins jusqu'à ce que les hauts pouvoirs aient décidé que nous puissions les récupérer pour encore un temps.

Une seule banque sur la totalité du pays a rendu l'argent à ceux qui le voulait. Une petite banque de Patagonie (Santa Cruz, je crois) resta proche de ses clients, malgré que certains fermèrent leurs comptes, la plupart des clients décidèrent de laisser leur argent dans cette banque qui a prouvée qu'elle était digne de cette confiance ! C'est étrange mais c'est ce qu'il s'est passé. Bien sur cela ne se passe pas ainsi avec les grandes banques. Il y a toujours des spéculateurs et des gens puissants qui seront informés et partiront avec des sacs pleins d'argent, alors que le citoyen normal perdra tout (en fait, pas tout, approximativement 2/3 de l'argent fut détournée quelques temps plus tard, en convertissant les comptes du dollars en pesos, qui vaut 3 fois moins que le dollar). Donc j'ai dit que la chose la plus importante que vous devez savoir, avant et après la crise ; c'est comprendre que le gouvernement et les institutions privées n'en ont rien à faire de vous ou de votre famille, ils se préoccupent d'eux, gardant leur profit le plus élevé à n'importe quel coût, et les gouvernements en restant en place le plus longtemps possible pour continuer de se remplir les poches.

Même un gouvernement bienveillant (il y en a peu ces temps ci) vous sacrifiera ainsi que votre famille s'il estime que cela en vaut le coup. Il est difficile de définir un jour précis, à propos des "quelques jours après le SHTF (Shit Hit The Fan)". Il y eu un point de cassure lorsque le président a fait un discours odieux, les manifestants (“cacerolazo”)ont protesté devant le bâtiment du gouvernement et il a démissionné après cela. C'est plus un plus ou moins rapide glissement qu'un jour précis, cependant les événements peuvent plus tard être la cause de manifestations ou de pillages qui seront finalement considérés comme le début de la crise. Observez les signes de problèmes, degrés variés d'arrestations sociales, manque de réaction du gouvernement. De manière générale, observez les signes de ras le bol générale du citoyen lambda, personne symbolique de la classe moyenne. Personne n'est capable de prédire quand la crise va arriver, mais il peut observer les alarmes qui retentissent à droite et à gauche.

Très souvent les hauts personnages du gouvernement cachent certaines informations au public par peur de créer une agitation sociale, la même chose se pratique dans les grandes sociétés. Écoutez vos amis qui travaillent dans ces endroits, collectez les rumeurs, les informations (attention, la majeure partie des grands médias sont censurés ou achetés par les pouvoirs en place) et dessinez vos propre conclusions. Pour répondre à la question:

"Quel fut votre plus important besoin ou souci dans les premiers jours après le SHTF, et quels conseils pouvez vous nous donner en rapport à votre réponse?

Primo, soyez sûr d'avoir assez de provisions (eau et nourriture) pour durer au moins deux semaines. Sinon, ruez-vous dans un supermarché et achetez-en en utilisant votre carte de crédit s'ils l'acceptent encore. Si vous avez assez de nourriture, restez à domicile et observez les événements par le biais de la télé. Ne sortez pas juste pour glander. Dans notre cas, la loi martiale et un couvre-feu à 20h00 furent instaurés, les gens ne pouvaient se rencontrer en groupe de plus de 2 à 3 personnes, donc être dehors n'était pas sûr. Néanmoins, peu obéissaient à ces régles, malgré tout elles restaient en vigueur, ainsi vous saviez ce que vous risquiez si vous étiez pris par la police.

Le besoin le plus indispensable lorsque les pillages commencèrent, fut le moyen de vous défendre. Peut être est ce pour cela que j'encourage tout le monde à inclure les armes dans leurs kits de préparatifs de base, au même titre que la nourriture, l'eau, l'argent, et les médicaments. Nous observions quotidiennement l'extension des pillages, et lorsque les foules de personnes en détresse se mirent à piller les maisons autant que les supermarchés et les magasins, alors les choses devinrent vraiment effrayante. J'ai observé une de ces foules passer à moins de 15 mètres de ma maison. Dans un premier temps, je n'ai entendu que les tambours (utilisés pendant les manifs) mais ces manifestants là faisaient aussi du pillage sur leur chemin. Le nombre de manifestant était énorme, couvrait l'intégralité de la rue et du trottoir, aussi loin que je puisse voir, longue d'au moins un pâté de maison. Donc, avoir les moyens de vous défendre est très important dans les premiers jours de même qu'après, une fois que le voile de la peur du "jugement pour crime" est enlevé de la société.

Les personnes qui semblent normales en temps "normal", relâchent l'animal qu'ils muselaient auparavant. Le mal parmi les gens normaux m'a surpris. Le citoyen lambda profite de la possibilité de piller sans risquer d'être puni pour cela dès qu'il en a la chance.. Putain, rien de ce que fera un être humain ne pourra me surprendre à présent. Puis, vint la nécessité de trouver du cash, qui avait disparu en quelques heures des distributeurs quand les banques fermèrent. Les panneaux "nous n'acceptons pas la CB" se multiplièrent. Seulement du cash. Et le cash devenait très dur à trouver. Beaucoup de supermarchés fermèrent leurs portes, craignant les pillages, et ceux qui restèrent ouverts, vinrent à manquer rapidement des ressources de base.

Comme conseil je peux vous dire :
- gardez en permanence un montant suffisant d'argent liquide à la maison. Les métaux précieux sont aussi intéressants, mais vous aurez besoin de cash jusqu'à ce que les banques réouvrent et soient prêtes à vous les payer au prix juste. Vendre votre or à un prêteur sur gage sera une mauvaise affaire, il est fort probable qu'il cherchera à profiter de votre situation. En tout cas, ne le vendez pas tant que le marché n'est pas rétabli et qu'ils se remettent à payer le métal à sa vraie valeur, mais cela va prendre du temps.
- ayez une arme pour votre défense, et apprenez à l'utiliser. Si vous n'avez qu'une arme, faites en sorte que ce soit une arme de poing et une boite ou deux boîtes de munitions de qualité. Pourquoi une arme de poing et pas une arme longue ? Parce que ce sera très dangereux dehors et vous aurez besoin de protection, même en sortant le chien, en allant chercher le courrier, ou pour aller à la boutique du coin, vous ne pouvez faire cela avec une arme longue, et ce sera les moments où vous aurez le plus besoin d'être armé.
- ayez au moins un ou deux mois minimum de nourriture, d'eau, de médicaments (prescriptions de médicaments en rapport avec votre état), tout ce que vous utilisez chez vous, comme le savon, le shampoing, les pastilles du lave-vaisselle et le matériel de nettoyage. Une fois que vous avez cela, dirigez vous vers 6 ou 12 mois de stocks, surtout pour la nourriture. Pourquoi pas 2 à 3 ans ? Oui, pourquoi pas mais si vous voyez la période de crise s'étendre aussi longtemps, vous feriez mieux de déménager.
- ayez comme objectif une sécurité financière. De l'argent dans des comptes dans 2 ou 3 pays, de l'investissement immobilier, un portefeuille d'actions. Essayez de placer vos œufs dans différents paniers parce que comme j'ai dit précédemment vous ne pouvez pas vraiment avoir confiance en eux. L'immobilier est certainement la forme la plus sûre et facile d'investissement, cela a marché très bien pour ma famille, même durant la crise. Nous avons toujours nos bouts de terre avec les bâtiments dessus. Cela a perdu de la valeur mais cela s'ajustera au fil du temps à la réalité du pays, cela redeviendra une source de revenus.
- ayez des plans de secours pour tout. Des alternatives pour les moyens d'éclairage, les transports, combustible (pétrole ?), moyens de cuisson, mais plus que tout, ayez un autre endroit pour vous réfugier s'il n'est plus possible de rester dans le pays ou la région où vous êtes. C'est mon cas et je suis très content d'avoir des alternatives pour quitter mon pays. Je ne parle pas d'une cabane quelque part ou d'une retraite, quand les choses vont mal à ce point, vous feriez mieux de bouger et de vous installer ailleurs, une autre région voir même un autre pays. Vous n'êtes pas en mesure de vivre normalement lorsque le crime devient incontrôlable, comme tout le reste. Ayez vos papiers prêts (passeport, certificats de naissance,...)
- sachez qu'en période de troubles une maison, une retraite ou une cabane n'est d'aucune utilité tant qu'elle est habitée. En cas de réel caca, aucun bâtiment vide ne le reste longtemps, vous le retrouvez un jour avec une ou plusieurs familles déjà installées, et cela vous prendra longtemps pour expulser ces personnes par la voie légale.
- gardez profil bas. Exposer de l'argent et des vêtements de luxe, des belles voitures ou des bijoux sont de bons moyens pour devenir la cible des criminels.
- comprenez qu'en l'espace de quelques semaines les crimes commencent à augmenter de manière exponentielle lorsque une catastrophe de type effondrement économique arrive. Ce genre de situation met des années à s'inverser, ou parfois ne revient jamais à ce que c'était.


À 20 ans j'ai vécu dans un des premiers pays du monde, 8 ans après c'est un mélange de sites touristiques low-cost du tiers monde , un peu de l'architecture 1900 de bon goût, tout s'est transformé en enfer en moins d'une année à la louche. Le changement était étonnant pour n'importe qui s'en souciait. Des bibliothèques, églises, théâtres de ville, tous fermés et plus tard rouverts et remplacés par des bars, coffee house, boutique tout à 2 dollars, Bingos, casinos, les églises auto-proclamées beaucoup en lien avec les rituels Brésiliens d'Umbanda. Un exemple parfait du déclin dans notre société ces dernières années.


En espérant que cela vous aidera."

Ferfal, 2008.


podcast

Combien de temps?

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"L'analyste financier Pierre Laurent résume parfaitement [notre] situation lorsqu'il dit: "Aujourd'hui, la seule stratégie permettant de préserver la valeur du patrimoine consiste à investir dans l'or et l'argent physiques, les matières premières, l'énergie, les terres agricoles et tous les actifs tangibles décorrelés du dollar et basés hors des Etats-Unis."

J'ajoute que dans un futur proche, les investisseurs vont fuir les marchés pour des valeurs réelles et nous pourrons voir à tout moment un mouvement de panique vers l'or, qui reste la meilleure défense contre l'inflation. Surtout évitez les Etats-Unis et les obligations d'Etat. La finance est une industrie très bien adaptée aux périodes de création maximale de crédit et de dette qui bénéficient aux marchés d'actions, d'obligations et de l'immobilier.. Ce seront désormais les actifs réels qui seront recherchés et non plus les actifs ayant pour contrepartie toute sorte de débiteurs douteux. Evitez donc les actions en général, et celle s des banques en particulier. Evitez aussi les fonds d'investissements, les hedge funds et tout ce qui est non liquide -vous devez pouvoir sortir rapidement votre fortune si nécessaire. Je vous déconseille également les liquidités sous forme d'argent papier ou sur une compte qui pourrait être perdu lorsque la banque fera faillite. Voici quelques moyens de constituer un patrimoine sain en prévision d'un temps de crise:

-faites un maximum d'économies et remboursez vos dettes. Ne contractez pas de nouvelles dettes. Réduisez vos couts, surtout les couts fixes et essayez chaque mois de mettre le maximum de côté,

-placez vos liquidités en or physique (...),

-achetez régulièrement des pièces d'argent avec le surplus de liquidités de vos revenus. Ces pièces seront comme l'or, non seulement une protection  contre l'inflation, mais pourront servir de monnaie d'échange plus facilement qu'un lingot d'or,

-vendez votre maison secondaire ou de vacances si elle ne peut pas vous servir de BAD, et ce avant que son prix ne vaille plus rien à cause de la démographie (populations vieillissantes), de la crise et bientôt de l'impossibilité de prendre des vols low-cost pour vous y rendre,

-si vous pensez déménager dans deux ou trois ans, vendez maintenant et louez en attendant (...),

-développez une compétence qui ne deviendra jamais obsolète (médecine, jardinage, plomberie, électricité, etc.),

-pensez à développer un deuxième travail depuis chez vous ou à côté de votre travail principal. Ne voyez pas forcément grand, même si on ne sait jamais, mais une source de revenus additionnels peut être très utile,

-posez-vous la question: qu'est-ce que vous savez faire? En quoi êtes vous bon? Quelles compétences et connaissances avez-vous que l'on peut utiliser? Attention, il faut dix ans au moins pour devenir bon dans un métier. Envisagez des formations pour devenir installateur de panneaux solaires, de pompes, d'éoliennes, et reprenez des études de médecine ou de vétérinaire. Pensez aux métiers qui ne demandent pas de fournisseurs lointains et n'ont pas besoin de transports ni d'électricité, comme la plupart des métiers du XIXème siècle."

Piero San Giorgio, Survivre à l'effondrement, 2011.

Michel Drac, 2011.

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Post de décembre 2004 – Compte-rendu de situation sur la faillite de l’Argentine

OK, c’est parti, j’espère que cela aidera. Nous désignons souvent les gens non préparés - la masse – sous le terme de moutons. Mouton les décrit particulièrement bien. Ils font ce que les autres font, ne se battent pas pour leurs droits, acceptent presque tout et ainsi de suite. Mais que ce passe-t-il quand les moutons sont désespérés ? Eh bien, ce qui s’est passé ici.

Après des années de fermetures d’usines et de destruction de notre industrie nationale, de salaires extrêmement bas, les gens en ont eu assez. Cette économie destructive menée par Menem, notre ancien président, un des présidents les plus corrompus de l’histoire (il était impliqué dans l’attentat de l’ambassade israélienne et gérait le marché de la drogue dans le pays, juste pour cité quelques exemples) associée à la stupidité du président suivant, De La Rúa, était la formule du désastre.

Un jour le Ministre de l’Economie a déclaré que personne ne pourrait obtenir plus de 100 dollars par jour de l’ATM (NDT : Automatic Teller Machine = Distributeur de billets) ni clôturer des comptes bancaires. Vous pouviez juste retirer 100 dollars par jour à la banque. C’était tout. Alors vint la dévaluation. Avant qu’elle n’arrive, un dollar US valait un peso argentin. Soudainement le ratio est passé à un dollar US pour 2 pesos, puis 2,5 et même 4. Aujourd’hui un dollar US vaut 3 pesos. Les banques conservent l’argent du peuple, leurs dépôts en dollars US inclus. Si vous aviez 1000 dollars US à la banque de Boston par exemple, elles les ont remplacés par 1000 pesos, équivalents à 333 dollars US. Elles vont ont donc volé 666 dollars US ! Les prix ont augmenté de 200 à 300%, parfois plus. Imaginez un instant à quoi ressemblerait votre vie si demain vous vous rendez au supermarché et constatez que tout à augmenté de 200%. Comment survivriez-vous avec votre chèque de paie ?

Les moutons sont devenus désespérés. Tout d’abord parce qu’ils avaient été spoliés par les banques et ne reverraient jamais leur argent. Ensuite parce que les classes sociales bénéficiant des revenus les plus bas ont découvert que leur salaire ne suffirait jamais à s’acheter le minimum vital. Le pays a alors protesté en demandant la démission du président. Lequel a dû quitter le palais présidentiel en hélicoptère… Les banques ont été saccagées par le peuple voulant récupérer son argent durement gagné. Les supermarchés et magasins ont été pillés, ainsi que les maisons. Cela a duré environ un mois, le chaos, concentré dans les grandes villes, s’étendant à tout le pays.

Je me souviens m’être retrouvé dans un supermarché en train de négocier avec le manager, alors que les émeutiers se trouvaient dehors. Parfois, ils ne détruisaient pas l’endroit si le supermarché leur laissait les biens pacifiquement. La nourriture est devenue rare. Je veux dire par là que vous ne pouviez acheter qu’une certaine quantité de lait ou d’eau, 4 bouteilles par exemple. Et la plupart des produits d’importation ont disparu. Les produits électroniques comme les TV, les lecteurs vidéos et les réfrigérateurs ont conservé leur prix en dollars, devenant inaccessibles pour beaucoup de gens. La même chose s’est produite avec l’immobilier, les voitures et les produits de luxe. Aujourd’hui tout cela semble bien lointain. Non parce que la situation s’est améliorée, mais simplement parce que nous humains avons cette damnées capacité à nous adapter. Combien nos vies ont-elles changé ? Je ne suis même pas capable de l’expliquer… Tout a changé ! Les rues sont plus dangereuses que jamais, grâce à la pauvreté généralisée.

En raison de cela l’éducation a également souffert, les enfants devant travailler ou voler au lieu d’aller à l’école. Comment pourrais-je vous l’expliquer ? Par exemple les outils sont devenus vraiment chers, vu que la majorité est importée. N’oubliez pas que notre industrie a été vendue ou détruite. Des trucs comme les MRE (NDT : Meal Ready to Eat) ou les barres énergétiques de survie sont impossibles à se procurer. Plus personne ne les importe (j’ai payé 10 dollars pour une MRE qu’un gars avait). Les armes et les munitions sont vraiment chères et sont vendues en petites quantités. Oubliez l’idée d’acheter une caisse de munitions ! Oubliez cela ! Je sais que c’est difficile pour certains d’entre vous d’imaginer cela, mais vous ne pouvez plus acheter une caisse de quoi que ce soit. Un grand magasin pourra avoir 10 ou 15 boîtes de chacune 20 balles de 308. Les petits magasins en auront 10 ou moins. Seules les munitions courantes sont disponibles, comme les calibres .22, .38, .357, 9mm, quelques 40 S&W, 12, 308 et un peu de .223. C’est à peu près tout. Les munitions pour mon 357 SIG sont difficiles à obtenir. J’achète une boîte de munitions chaque fois que je le peux… et c’est extrêmement cher.

PASSAGE CENSURE - NON CONFORME A LA CHARTE OLDUVAI SUR LES ARMES

Les chaussures et les vêtements sont également chers, même en dollars US. La main d’œuvre est bon marché : vous pouvez avoir un domestique et un jardinier pour 300 dollars. Il n’y a pas d’emploi sûr. Avec 20% de chômage, ils vous paient ce qu’ils veulent et si vous ne voulez pas du travail il y a 100 personnes prêtes à le faire. Posséder un magasin est difficile. Vous devez prendre en compte les attaques à main armée (certains sont attaqués 10 fois par mois) et vous devez également payer la police pour votre protection (contre eux-mêmes). J’espère que cela aidera, au moins vous aurez une idée de ce que sera votre monde si cela arrive à votre pays, en espérant que vous n’aurez jamais à expérimenter cela… Si vous avez une question n’hésitez pas à demander. J’espère vous être utile.

Ferfal, 2004.

25/02/2013

real politik

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" (...) Au lendemain de son élection, Barack Obama a débuté la grande purge. La première victime fut le général David Petraeus, concepteur de la guerre secrète en Syrie. Tombé dans un piège sexuel tendu par une agente du Renseignement militaire, le directeur de la CIA fut contraint à la démission. Puis, une douzaine de hauts gradés furent mis sous enquête pour corruption. Parmi eux, le suprême commandeur de l’OTAN (amiral James G. Stravidis) et son successeur désigné (le général John R. Allen), ainsi que le commandant de la Missile Défense Agency —c’est-à-dire du « Bouclier anti-missiles »— ¬(général Patrick J. O’Reilly). Enfin, Susan Rice et Hillary Clinton faisaient l’objet de vives attaques pour avoir caché au Congrès des éléments sur la mort de l’ambassadeur Chris Stevens, assassiné à Benghazi par un groupe islamiste probablement commandité par le Mossad.

Ses différentes oppositions internes étant pulvérisées ou paralysées, Barack Obama a annoncé un renouvellement en profondeur de son équipe. D’abord, John Kerry au département d’État. L’homme est partisan déclaré d’une collaboration avec Moscou sur les sujets d’intérêt commun. Il est aussi un ami personnel de Bachar el-Assad. Puis, Chuck Hagel au département de la Défense. C’est un des piliers de l’OTAN, mais un réaliste. Il a toujours dénoncé la mégalomanie des néo-conservateurs et leur rêve d’impérialisme global. C’est un nostalgique de la Guerre froide, ce temps béni où Washington et Moscou se partageaient le monde à moindre frais. Avec son ami Kerry, Hagel avait organisé en 2008 une tentative de négociation pour la restitution par Israël du plateau du Golan à la Syrie. Enfin John Brennan à la CIA. Ce tueur de sang-froid est convaincu que la première faiblesse des États-Unis, c’est d’avoir créé et développé le jihadisme international. Son obsession est d’éliminer le salafisme et l’Arabie saoudite, ce qui en définitive soulagerait la Russie au Nord-Caucasse.

Simultanément, la Maison-Blanche a poursuivi ses tractations avec le Kremlin. Ce qui devait être une simple solution pour la Syrie est devenu un projet bien plus vaste de réorganisation et de partage du Proche-Orient. On se souvient qu’en 1916, à l’issue de 8 mois de négociations, le Royaume-Uni et la France se partagèrent en secret le Proche-Orient (Accords Sykes-Picot). Le contenu de ces accords avait été révélé au monde par les Bolcheviks dès leur arrivée au pouvoir. Il s’est poursuivi durant près d’un siècle. Ce que l’administration Obama envisage, c’est un remodelage du Proche-Orient pour le XXIe siècle, sous l’égide des USA et de la Russie.

Aux États-Unis, bien qu’Obama se succède à lui-même, il ne peut dans la période actuelle qu’expédier les affaires courantes. Il ne reprendra ses attributions complètes que lors de sa prestation de serment, le 21 janvier. Dans les jours qui suivront, le Sénat auditionnera Hillary Clinton sur le mystère de l’assassinat de l’ambassadeur en Libye (23 janvier), puis il auditionnera John Kerry pour confirmer sa nomination (24 janvier). Immédiatement après, les 5 membres permanents du Conseil de sécurité se réuniront à New York pour examiner les propositions Lavrov-Burns sur la Syrie.

Celles-ci prévoient la condamnation de toute ingérence extérieure, le déploiement d’observateurs et d’une force de paix des Nations Unies, un appel aux différents protagonistes pour qu’ils forment un gouvernement d’union nationale et planifient des élections. La France devrait s’y opposer sans pour autant menacer d’utiliser son veto contre son suzerain US. L’originalité du plan, c’est que la force des Nations Unies serait principalement composée par des soldats de l’Organisation du Traité de Sécurité Collective (OTSC). Le président Bachar el-Assad resterait au pouvoir. Il négocierait rapidement une Charte nationale avec des leaders de l’opposition non-armée sélectionnés avec l’approbation de Moscou et Washington, et ferait valider cette charte par référendum sous contrôle des observateurs.

Ce coup de théâtre a été préparé de longue date par les généraux Hassan Tourekmani (assassiné le 18 juillet 2012) et Nikolay Bordyuzha. Une position commune des ministres des Affaires étrangères de l’OTSC a été conclue le 28 septembre et un Protocole a été signé entre le département onusien de maintien de la paix et l’OTSC. Celle-ci dispose maintenant des mêmes prérogatives que l’OTAN. Des manœuvres communes ONU/OTSC de simulation ont été organisées au Kazakhstan sous le titre « Fraternité inviolable » (8 au 17 octobre). Enfin, un plan de déploiement de « chapkas bleues » a été discuté au sein du Comité militaire de l’ONU (8 décembre).

Une fois la Syrie stabilisée, une conférence internationale devrait se tenir à Moscou pour une paix globale entre Israël et ses voisins. Les États-Unis considèrent qu’il n’est pas possible de négocier une paix séparée entre Israël et la Syrie, car les Syriens exigent d’abord une solution pour la Palestine au nom de l’arabisme. Mais il n’est pas possible non plus de négocier une paix avec les Palestiniens, car ceux-ci sont extrêmement divisés, à moins que la Syrie ne soit chargée de les contraindre à respecter un accord majoritaire. Par conséquent, toute négociation doit être globale sur le modèle de la conférence de Madrid (1991). Dans cette hypothèse, Israël se retirerait autant que faire se peut sur ses frontières de 1967. Les Territoires palestiniens et la Jordanie fusionneraient pour former l’État palestinien définitif. Son gouvernement serait confié aux Frères musulmans ce qui rendrait la solution acceptable aux yeux des gouvernements arabes actuels. Puis, le plateau du Golan serait restitué aux Syriens en échange de l’abandon du lac de Tibériade, selon le schéma envisagé jadis aux négociations de Shepherdstown (1999). La Syrie deviendrait garante du respect des traités par la partie jordano-palestinienne.

Comme dans un jeu de domino, on en viendrait alors à la question kurde. L’Irak serait démantelée pour donner naissance à un Kurdistan indépendant et la Turquie serait appelée à devenir un État fédéral accordant une autonomie à sa région kurde.

Côté US, on souhaiterait prolonger le remodelage jusqu’à sacrifier l’Arabie saoudite devenue inutile. Le pays serait divisé en trois, tandis que certaines provinces seraient rattachées soit à la fédération jordano-palestinienne, soit à l’Irak chiite, conformément à un vieux plan du Pentagone ("Taking Saudi out of Arabia", 10 juillet 2002). Cette option permettrait à Washington de laisser un vaste champ d’influence à Moscou sans avoir à sacrifier une partie de sa propre influence. Le même comportement avait été observé au FMI lorsque Washington a accepté d’augmenter le droit de vote des BRICS. Les États-Unis n’ont rien cédé de leur pouvoir et ont contraint les Européens à renoncer à une partie de leurs votes pour faire de la place aux BRICS.

Cet accord politico-militaire se double d’un accord économico-énergétique, le véritable enjeu de la guerre contre la Syrie étant pour la plupart des protagonistes la conquête de ses réserves de gaz. De vastes gisements ont en effet été découverts au Sud de la Méditerranée et en Syrie. En positionnant ses troupes dans le pays, Moscou s’assurerait un plus large contrôle sur le marché du gaz dans les années à venir. Le cadeau de la nouvelle administration Obama à Vladimir Poutine se double de plusieurs calculs. Non seulement détourner la Russie de l’Extrême-Orient, mais aussi l’utiliser pour neutraliser Israël. Si un million d’Israéliens ont la double nationalité états-unienne, un autre million est russophone. Installées en Syrie, les troupes russes dissuaderaient les Israéliens d’attaquer les Arabes et les Arabes d’attaquer Israël. Par conséquent, les États-Unis ne seraient plus obligés de dépenser des sommes phénoménales pour la sécurité de la colonie juive.

La nouvelle donne obligerait les États-Unis à reconnaître enfin le rôle régional de l’Iran. Cependant Washington souhaiterait obtenir des garanties que Téhéran se retire d’Amérique latine où il a tissé de nombreux liens, notamment avec le Venezuela. On ignore la réaction iranienne à cet aspect du dispositif, mais Mahmoud Ahmadinejad s’est d’ores et déjà empressé de faire savoir à Barack Obama qu’il ferait tout ce qui est en son possible pour l’aider à prendre ses distances avec Tel-Aviv.

Ce projet a des perdants. D’abord la France et le Royaume-Uni dont l’influence s’efface. Puis Israël, privé de son influence aux États-Unis et ramené à sa juste proportion de petit État. Enfin L’Irak, démantelé. Et peut-être l’Arabie saoudite qui se débat depuis quelques semaines pour se réconcilier avec les uns et les autres afin d’échapper au sort qui lui est promis. Il a aussi ses gagnants. D’abord Bachar el-Assad, hier traité de criminel contre l’humanité par les Occidentaux, et demain glorifié comme vainqueur des islamistes. Et surtout Vladimir Poutine qui, par sa ténacité tout au long du conflit, parvient à faire sortir la Russie de son « containment », à lui rouvrir la Méditerranée et le Proche-Orient et à faire reconnaître sa prééminence sur le marché du gaz."

Réseau Voltaire/ Meyssan

passionnant ce Meyssan! ça change de Clinton et de Fabius!

subversion


21/02/2013

faillite radicale

michea, lasch, iacub

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 « À partir du moment où l’on refuse de fonder son jugement sur une critique de la marchandisation du corps (puisqu’il s’agit d’une philosophie particulière et, qui plus est, anticapitaliste) il est difficile de ne pas suivre le juriste libéral Daniel Borillo lorsqu’il en vient à conclure : « L’État n’a pas à promouvoir une morale sexuelle spécifique sous peine de devenir lui-même immoral. La personne adulte est la seule capable de déterminer ce qui lui convient (...). De quel droit l’État interdirait-il à une personne la faculté d’avoir des relations sexuelles moyennant rétribution et de faire de cela sa profession habituelle ? » Cette analyse juridique imparable, du moins si l’on tient les dogmes fondateurs du libéralisme pour sacrés, offre ainsi une assise idéologique blindée à la position des « féministes » libérales, lorsqu’elles proclament sous la plume de Marcela Iacub et de Catherine Millet : « En tant que femmes et féministes nous nous opposons à ceux qui prétendent dire aux femmes ce qu’elles doivent faire de leur corps et de leur sexualité. Nous nous opposons à ceux qui s’acharnent à réprimer l’activité prostitutionnelle au lieu de chercher à la déstigmatiser, afin que celles qui ont choisi ce qu’elles considèrent comme un authentique métier, puissent l’exercer dans les meilleures conditions possibles ». Ce schéma argumentatif assez rustique peut, naturellement, être étendu à toutes les revendications concevables, y compris les plus contraires au bon sens ou à la common decency, comme l’exemple des États-Unis en offre la démonstration quotidienne. Il suffit, pour cela, de savoir manier, même de façon très approximative, ces techniques de la « déconstruction », que leur heureuse simplicité conceptuelle met désormais à la portée de n’importe qui (même d’un lecteur de « Libération ») et qui permettent, sans trop d’efforts intellectuels, de transformer tous les scrupules éthiques possibles en autant de tabous arbitraires et historiquement déterminés. » Michea, L'empire du moindre mal, 2010.

« La gauche a trop souvent servi de refuge à ceux que terrifiait la vie intérieure. Paul Zweig a déclaré qu’il était devenu communiste à la fin des années 1950, parce que le Parti le délivrait « des chambres défaites et des vases brisés d’une vie qui n’était que privée ».  Tant que ceux qui cherchent à noyer le sentiment de leur faillite personnelle dans l’action collective — comme si cette dernière empêchait que l’on portât une attention rigoureuse à la qualité de sa vie personnelle — seront absorbés par les mouvements politiques, ceux-ci auront peu à dire sur la dimension personnelle de la crise sociale. Le besoin de chercher à tout prix une explication purement sociologique à l’ensemble des comportements humains (qu’il s’agisse de la délinquance, du rapport à l’école ou de sa propre vie personnelle) trouve, sans doute, dans cette analyse une grande partie de ses raisons véritables. » Christopher Lasch Le Seul et Vrai Paradis 1991.

photo: marcela Iacub et daniel Borrillo à l'EHESS, 1992.

podcast

18/02/2013

Kein sonderweg?

michel drac













 

"(...) Après tout, ce que nous allons vivre dans les vingt ans qui viennent, c’est la fin d’un monde. Alors profitons-en pour dessiner, dès à présent, ce que nous espérons pour le monde d’après.

Entendons-nous bien : cette formule, « la fin d’un monde », n’est pas une « manière de parler ». C’est l’exacte réalité, nous vivons, tous ici, depuis notre naissance, dans un monde : le monde de la consommation, de la confiance en l’avenir et du crédit. Nous allons, dans les deux décennies qui viennent, basculer dans un autre monde : le monde de la rareté, de la méfiance devant l’avenir et de la menace.

Nous sommes à la veille de constater la faillite du monde anglo-saxon. La dernière fois que ça s’est produit, c’était en 1343, sous le règne d’Edouard III. Cela a entraîné la chute du capitalisme médiéval, conditionné la prolongation de la guerre dite de Cent Ans, et contribué à la division par deux de la population de notre continent. Oyez, oyez, bonnes gens, grand spectacle en perspective ! On ne voit pas ça tous les jours !

Sur le plan financier, la situation actuelle de l’Occident est facile  à résumer : c’est la faillite à peu près complète d’à peu près tout le monde. Il y a, dans le système et avant de prendre en compte les produits dérivés, trois ou quatre fois plus de dettes que ce qui est soutenable au regard des taux de croissance actuels. Les évaluations des actifs monétaires sont totalement déconnectées du réel et ne renvoient plus qu’à un immense schéma de Ponzi. Les actifs immobiliers sont estimés sur la base de ce que les baby-boomers étaient prêts à payer pour préparer leur retraite, on va bientôt voir ce qu’ils vaudront quand ces mêmes baby-boomers devront les revendre aux classes démographiques creuses. Les actifs productifs eux-mêmes sont largement surévalués, puisqu’apparemment, personne n’a provisionné les implications des crises énergétiques et écologiques à venir.

En fait, tout l’Occident, c’est ENRON. Tous les occidentaux sont des salariés d’ENRON : ils croient qu’ils ont un boulot, mais en fait, ils n’ont qu’une ligne de crédit sur un compte déjà dans le rouge.

En 2008, les USA et l’Europe se sont offert un répit en sauvant leur système bancaire par les comptes publics. Mais l’Etat salvateur est lui-même totalement démuni. A court terme, la faillite de certains Etats occidentaux devra forcément être constatée, d’une manière ou d’une autre. Va-t-on sauver l’Etat par la Banque, après que la Banque a été sauvée par l’Etat ? Si oui, cela passera par les super-souverains, FMI, BCE. Et après ? Et après, rien. On n’aura fait que reculer pour mieux sauter.

Dans notre situation et à l'intérieur du cadre imposé par la haute finance actuellement au pouvoir, dans l'Etat profond, aux USA et en Europe, il n’y a que trois solutions : admettre qu’on ne peut pas rembourser les dettes, ce qui implique la déflation, puisque les faillites détruisent des revenus ; faire semblant de rembourser en imprimant de la monnaie à tour de bras, ce qui finit toujours par provoquer une inflation, par exemple via les prix des matières premières ou des denrées alimentaires ; ou bien gérer au fil des évènements, une politique de stop and go, pour fabriquer autant que possible une stagflation ou quelque chose qui s’en rapproche.

C’est cette dernière solution que nos élites vont probablement suivre ; tout l’indique à ce stade, en tout cas. Dans les années 1970, cela avait permis de gérer l’abandon de l’étalon-or et les chocs pétroliers ; mais cette fois, la situation est bien plus grave : une stagflation étalée sur dix ans, qui se traduira probablement par une inflation réelle de l’ordre de 10/15 % par an, avec dans le même temps des salaires qui stagneront ou progresseront peu en monnaie courante, voilà le programme. La soupe à la grimace, et il y en aura pour tout le monde ; le tout venant impacter des sociétés ravagées par trente ans de dérive inégalitaire et d’appauvrissement des jeunes au profit des vieux.

Première rupture : c’est la fin de l’ère de la consommation, c’est le début d’une ère de rareté relative. Voire, si certains mécanismes s’emballent, de rareté tout court.

Circonstance aggravante dans ce contexte pour le moins tendu, le système financier international est par terre. Pour l’instant, on a l’impression qu’il est toujours debout parce que tout le monde fait semblant de ne pas voir qu’il est par terre, mais il est bel et bien par terre.

La zone euro sera évidemment à brève échéance contrainte à un réaménagement drastique ; ce sera peut-être une explosion pure et simple entre une zone mark et une zone franc, peut-être le passage à un euro monnaie commune mais pas unique, peut-être une assez improbable sortie de crise par l’inflation, une inflation orchestrée par la BCE – une issue assez improbable vu les positions allemandes sur la question.

Mais en tout cas, ce qui est certain, c’est que la zone euro telle que nous la connaissions, c'est fini. Ça ne pouvait pas durer, de toute manière. En gros, c’était : « empruntez comme des Américains si vous êtes espagnols ou irlandais, négociez vos salaires comme des Français si vous êtes français, et profitez cependant des avantages d’une monnaie forte, à l’Allemande, si vous êtes riches. » Ce genre d’incohérence ne peut pas durer très longtemps. Surtout quand ça crée un système où il n’y a plus aucun outil de contrôle au sein d’un espace allant de Naples à Paris…

Le dollar, lui, n’est plus appuyé sur rien, à part la trouille bleue que le monde entier éprouve devant l’US Army. A ce sujet, pour ceux qui se demanderaient ce que les armées occidentales vont faire en Lybie : non, il ne s’agit pas de défendre les droits de l’homme parce que BHL a prophétisé son oracle. Il s’agit d’implanter une présence militaire euro-américaine pour empêcher par les armes la progression jusque là irrésistible de la Chinafrique, et ainsi conserver les matières premières sous contrôle – la seule raison qu’il reste au monde de vouloir du dollar, c’est en effet qu’on en a besoin pour acheter du pétrole et des matières premières.

Conclusion : le système que l’Occident est en train de mettre en place, en gros, c’est le durcissement de la structure de classes en interne, et l’impérialisme à l’extérieur, pour défendre le pouvoir de la haute finance, principalement anglo-saxonne, en confisquant les matières premières et les énergies. Soit l’impérialisme pour sauver l’hypercentralisme du capital privé.(...)" Michel Drac/Scriptoblog

podcast

photo: effondrement rose

17/02/2013

des pistes

merci dimezzano.

16/02/2013

Qui parle? Et d'où?

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 "C'est le sénateur EE-LV (écologiste) Esther Benbassa qui sera le rapporteur au Sénat de la proposition de loi renforçant la répression de pensée et de parole, notamment dans les médias. Cette loi a déjà été adoptée à la quasi-unanimité (l'UMP a voté pour) à l'Assemblée Nationale en novembre 2012, mais elle a été, depuis lors, remaniée par le gouvernement. Jusqu'alors, les délits de provocation à la discrimination en raison du sexe, de l'orientation sexuelle ou du handicap étaient prescrits au bout de trois mois mais en cas d'infraction portant sur l'origine, la race, la nation, l'ethnie ou la religion, les poursuites courraient sur un an. Avec la nouvelle loi, adoptée évidemment au nom de l'"égalité", l'ensemble des poursuites se feront sur un an. Le syndicat de la presse magazine a osé dénoncer ce projet qui entrainera une "anesthésie du débat public". Issue d'une famille juive expulsée d'Espagne, Esther Benbassa est particulièrement bien placée pour être rapporteur: née à Istanbul, elle a grandi en Israël avant d'émigrer en France, ce qui lui permet de détenir une triple nationalité." Faits et Documents, 15-28/02/2013.

"La loi sur le "mariage homosexuel" n'était pas encore adoptée que le Grand Orient de France, par un communiqué du 28 janvier 2013, annonçait que la prochaine grande "conquête sociétale" devrait être l'euthanasie, à la suite du rapport du Pr Didier Sicard (remis au président de la république le 18/12/112) et le dépôt d'un projet de loi en juin 2013. "Le GODF attend par conséquent du législateur la définition et l'adoption d'un cadre légal précis dont il définira le calendrier, afin de pouvoir respecter la volonté de ceux qui décideront de mourir dignement." ibid.

"Nouvel ordre mondial. Economiste en chef de la banque d'affaire Goldman Sachs, Huw Pill, interrogé par le Huffington Post, préconise une baisse généralisée des salaires en France "d'environ un tiers". Le salaire minimal avoisinerait alors les 1000 euros bruts. Le PDG de GS, Lloyd Blankfein, s'est attribué une augmentation de rémunération de prés de 15% en 2012, soit environ 16.2 millions de dollars." ibid

"Le lendemain de la démission du pape, Visa et Mastercard ont aussitot reconnecté les 50 terminaux de paiement carte de crédit dans les diverses boutiques du Vatican au réseau interbancaire (SWIFT)... B-16 n'avait pas voulu être le pape qui porterait la responsabilité de sa faillite financière. Tous ceux qui suivent cette page savent que la JP Morgan avait fait un communiqué de presse "mondial" pour annoncer qu'elle fermait le compte du Vatican dans sa filiale italienne. Là dessus, un ultime avertissement avait été donné à Rome le 21 janvier dernier dans le Guardian de Londres, lien.

Lisez bien: "British Grolux Investments inherited its entire property portfolio after a reorganisation in 1999 from two predecessor companies called British Grolux Ltd and Cheylesmore Estates. The shares of those firms were in turn held by a company based at the address of the JP Morgan bank in New York". Les capitaux du Vatican gérés par une société installée ou plutôt domiciliée dans les locaux de la banque de... Blythe Masters à New York. Magnifique, non???" Jovanovic

podcast

13/02/2013

corruption

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 « La corruption généralisée que l'on observe dans le système politico-économique contemporain n'est pas périphérique ou anecdotique, elle est devenue un trait structurel, systémique de la société où nous vivons. En vérité, nous touchons là un facteur fondamental, que les grands penseurs politiques du passé connaissaient et que les prétendus « philosophes politiques » d'aujourd'hui, mauvais sociologues et piètres théoriciens, ignorent splendidement : l'intime solidarité entre un régime social et le type anthropologique (ou l'éventail de tels types) nécessaire pour le faire fonctionner. Ces types anthropologiques, pour la plupart, le capitalisme les a hérités des périodes historiques antérieures : le juge incorruptible, le fonctionnaire wébérien, l'enseignant dévoué à sa tâche, l'ouvrier pour qui son travail, malgré tout, était une source de fierté. De tels personnages deviennent inconcevables dans la période contemporaine : on ne voit pas pourquoi ils seraient reproduits, qui les reproduirait, au nom de quoi ils fonctionneraient. Même le type anthropologique qui est une création propre du capitalisme, l'entrepreneur schumpétérien, combinant une inventivité technique, la capacité de réunir des capitaux, d'organiser une entreprise, d'explorer, de pénétrer, de créer des marchés, est en train de disparaître. Il est remplacé par des bureaucraties managériales et par des spéculateurs. Ici encore, tous les facteurs conspirent. Pourquoi s'escrimer pour faire produire et vendre, au moment où un coup réussi sur les taux de change à la bourse de New York ou d'ailleurs, peut vous rapporter en quelques minutes 500 millions de dollar ? Les sommes en jeu dans la spéculation de chaque semaine sont de l'ordre du PNB des Etats-Unis en un an. Il en résulte un « drainage » des éléments les plus entreprenants vers ce type d'activités qui sont tout à fait parasitaires du point de vue du système capitaliste lui-même. »

Cornélius Castoriadis, La montée de l'insignifiance, 1993.

"Lors d'une émission de France 2 (Des paroles et des actes du 12/04/2012), David Pujadas semble s'être beaucoup amusé à poser au sympathique Philippe Poutou cette question surprenante et particulièrement perverse (il faut dire qu'en tant que membre éminent du Siècle -le plus sélectif des clubs de rencontre de la classe dirigeante française-, ce journaliste ne doit guère entretenir d'illusions sur la nature réelle du système qu'il a choisi de servir): "J'ai bien lu votre programme. Je n'ai rien trouvé contre la société de consommation. Est-ce que l'une des grandes formes d'aliénation aujourd'hui, ça n'est pas la dictature des marques, le dernier écran plat absolument, le dernier Smartphone absolument? Y a pas un mot là-dessus! Est-ce que ce n'est pas aussi une forme d'aliénation?" Réponse du candidat de la nouvelle extrême gauche "anticapitaliste" à cette question cyniquement debordienne: "Ouais, ben enfin, à notre avis, ce n'est pas le premier problème." Il est vrai que, pour la plupart des extrêmes gauches "citoyennes" (reconnaissons que le NPA ne va pas encore jusque là), le "premier problème" est généralement celui du "mariage gay" ou, à défaut -chacun pourra choisir-, celui de la légalisation du cannabis, du vote des étrangers ou de l'interdiction des corridas."

JC Michéa, post-face à La culture de l'égoïsme, Christopher Lasch et Cornelius Castoriadis, 2012.

« Ce n'est que de nos jours, qu'il est possible de commencer à mesurer exactement les effets politiquement catastrophiques de la croyance au caractère conservateur de l'ordre économique et libéral. C'est ce postulat insensé qui, depuis trente ans n'a cessé de conduire mécaniquement la plupart des militants de gauche à tenir l'adoption a priori de n'importe quelle posture modernisatrice ou provocatrice -que ce soit sur un plan technologique, moral ou autre- pour un geste qui serait toujours et par définition , « révolutionnaire », et « anti-capitaliste » ; terrible confusion qui, il est vrai, a toujours eu l'incomparable avantage psychologique d'autoriser ceux qui s'y soumettaient, à vivre leur propre obéissance à l'ordre industriel et marchand comme une modalité exemplaire de la « rebel attitude ».

JC Michéa, Préface à La culture du narcissisme de Christopher Lasch.

11/02/2013

fini la ptite auto!


le vote des étrangers?

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"Plusieurs lecteurs, dont Mr Maillard, m'ont envoyé cet article du Figaro: "info concernant la surveillance des ouvriers par la DCRI dans le cadre de mouvements sociaux à venir. Preuve (s'il est encore besoin de le démontrer) que le gouvernement a peur du peuple... Mais je pense qu'il y a également là un espoir, car si le gouvernement a peur du peuple, c'est que le peuple peut encore se réveiller et se dresser contre cette tyrannie quotidiennement imposée, notamment au travers des merdias. Relève-toi Danton, la Patrie est de nouveau en danger!". Le Figaro écrit, entre autres, "Parmi les groupes ou milieux à suivre "avec constance", la note évoque "les sectes apocalyptiques, les groupes survivalistes, tout comme les nouvelles thérapies"""... Nouvelles Thérapies ??? La DCRI écoute les émissions de Laurent Fendt?? Et qui lit forcément cette page... donc. Cela dit je ne savais pas qu'il y avait des sectes apocalyptiques en France... C'est quand même une spécialité américaine. Si la DCRI devait être plus efficace, à mon humble avis, elle devrait commencer par mettre les gens de l'AMF sous surveillance... Histoire de savoir pourquoi ils ne font rien par dans le cadre du scandale Libor!

Ne ratez sous aucun prétexte l'intervention de Malek Boutih ici sur RMC (lien mp3) qui parle sans le faire exprès du rapport "secret" de la BCRI sur "la situation QUASI INSURECTIONNELLE. NOTRE PAYS EST AU BORD DE LA RUPTURE SOCIALE" dit-il. Ils découvrent les effets de la crise on dirait.

Commentaire de notre lecteur Ludovic: "Je ne puis que souscrire à votre diagnostic sur la proximité d'une guerre civile dans notre beau pays. Les faits vous donnent chaque jour raison. On va ainsi surveiller des personnes qui n'ont plus rien à perdre (si la vie....) puisqu'elle viennent de perdre leur boulot. On va aussi surveiller les groupes survivalistes, qui n'ont rien d'anarchistes, mais qui prévoient surtout de survivre lorsque tout se sera écroulé. Tout cela prouve bien que certains, en haut de l'état, se doutent de ce qui se trame alors que les merdias nous font croire le contraire. Mais la crise est derrière nous, le parlement se déchire sur le mariage gay, PMA et autres GPA. Et notre bon 1er Sinistre commence aujourd'hui ses consultations sur le vote des étrangers. On nage en plein délire. Le Titanic coule et l'orchestre continue à jouer sur le pont avec les pieds dans l'eau". Revue de Presse par Pierre Jovanovic "© www.jovanovic.com 2008-2013

10/02/2013

des escrocs


Auschwitz confirme qu'Elie Wiesel n'a pas le... par enquete-debat

Robin est un journaliste sans grand interet sinon qu'il a une dent contre Soral (sais plus pourquoi) et qu'il a un grand-père juif et semble se considérer comme juif. Soral dans un des ses interviews avait mis en cause la légitimité d'Elie Wiesel, célébré partout comme la conscience morale de l'holocauste, au motif qu'il n'aurait simplement jamais été déporté comme il le prétend et qu'il serait donc un escroc, abusant de la souffrance réelle et de la mémoire des juifs européens victimes des exactions nazies.

Robin fait finalement ce que tout journaliste aurait du simpelment faire depuis des lustres, ie appeler le responsable des archives du camp d'Auschwitz pour savoir si Wiesel y fut bien déporté, ce qui ne semble malheureusement être le cas...

Cette affaire fait écho en moi avec la lecture récente de l'ouvrage de Norman Finkelstein, fils de survivants du ghetto de Varsovie et des camps nazis, L’Industrie de l’Holocauste : réflexions sur l’exploitation de la souffrance des juifs, publié en 2000 et qui fit grand bruit, à la mesure sans doute de l'importance qu'a pris l'histoire de l'extermination des juifs d'Europe en occident.

Finkesltein déconstruit la "mémoire de la Shoah" et toute une industrie planétaire (organisée en particulier par la maçonnerie juive, le Bnai Brith, organisation mondiale surpuissante qui fut par exemple à l'origine dans les années 80 en France du concept d'"arc républicain" , ie de l'interdit fait à toute formation politique de frayer avec le FN et dont le bras armé, l'Anti Defamation League, se charge de de poursuivre et de persécuter tous ceux qui pourraient -d'une manière ou d'une autre- entraver ce business, mais aussi de promouvoir sans limites des escrocs de la Shoah, comme semble l'être ce Wiesel ou bien comme le fut sans doute Simon Wiesenthal, le célèbre chasseur de nazi...) qui en découle avec froideur et une efficacité clinique redoutable. Finkelstein montre à quel point le génocide juif a servi des intérêts politiques et sociaux considérables. Israël aurait ainsi fait de l’exploitation du malheur juif une arme idéologique puissante, en s’assignant le rôle d’État-victime. Inutile de préciser qu'aucun goyim (pour les raisons décrites plus haut) n'aurait pu écrire et surout vendre pareil livre sans se voir condamné à la mort sociale, voire à la mort tout court.

A lire, donc.

"Ce livre est à la fois une anatomie et une mise en accusation de l'industrie de l'holocauste. Dans les pages qui suivent, je vais soutenir que "l'holocauste" est une représentation idéologique de l'holocauste nazi 1. Comme beaucoup d'idéologies, elle a un rapport, si étroit fût-il, avec la réalité. "L'holocauste" est une construction non pas arbitraire mais dotée d'une cohésion interne. Ses dogmes principaux soutiennent des intérêts politiques et sociaux significatifs. En fait, "l'holocauste" s'est avéré une arme idéologique indispensable. Grâce à son déploiement, l'une des puissances militaires les plus formidables du monde, dont les manquements aux droits de l'homme sont considérables, s'est posé en état-"victime" et le groupe ethnique le plus florissant des Etats-Unis a, lui aussi, acquis le statut de victime. Des bénéfices considérables découlent de ce statut injustifié de victime, en particulier, une immunité face à la critique, même la plus justifiée. Ceux qui jouissent de cette immunité, ajouterai-je, n'ont pas échappé à la corruption morale qui va de pair avec elle. De ce point de vue, le rôle d'Élie Wiesel, interprète officiel de l'holocauste, n'est pas un hasard. Il est évident qu'il n'est pas parvenu à cette position par son action humanitaire ou ses talents littéraires. Il joue le premier rôle plutôt parce qu'il articule sans la moindre fausse note les dogmes de l'holocauste, défendant par là même les intérêts qui le sous-tendent."

Norman Finkelstein, L'industrie de l'holocauste, 2000.

09/02/2013

Bombing USA

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 Glen Stanish – Pilote de ligne, +15.000 heures de vol Pilote de ligne pour American Airlines, ATA, TWA, et Continental. 15.000 heures de vol au total. Vol sur Boeing 737, McDonnell Douglas MD-80. Cofondateur de: Pilots for 9/11 Truth:

« Je crois honnêtement et de la façon la plus certaine qu'un jour, dans un futur proche, il sera de notoriété publique que les événements du 11 septembre étaient une une opération intérieure ("inside job") conçue, préparée, commise et "sous contrôle" d'un très vaste groupe de criminels au sein notre gouvernement fédéral des États Unis. Utilisé comme une fausse raison, un prétexte, un mensonge, pour envahir deux régions étrangères riches en ressources naturelles, pour étendre un empire, pour modifier les frontières des pays du Moyen Orient, et comme élément de la "guerre contre le terrorisme" , ou dit de manière plus appropriée de guerre contre la liberté. Le 11 septembre a été utilisé pour effrayer le peuple américain et pour qu'ainsi il autorise la violation de ses libertés civiles et des droits constitutionnels, permettant une surveillance plus étroite et des mesures plus répressives. »

source/re open 11/09

Bombing USA?

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"Général, êtes-vous prêt à tirer sur la foule ?

C’est une hypothèse toujours aussi “populaire” sur les circuits d’affirmation alternatifs mais jusqu’ici tenue comme fantaisiste par l’interprétation-Système de la situation : la possibilité de troubles graves aux USA amenant l’intervention de l’armée, éventuellement une répression armée. Une très récente intervention à cet égard provoque une certaine sensation parce qu’elle vient d’une source qui n’est pas renommée pour être de type activiste-“dissident” ; autrement dit, comme l’écrit Examiner.com, «this is not coming from Alex Jones or Jesse Ventura, or from anyone else the left often dismisses with great ease»… Il s’agit du docteur Jim Garrow, célèbre personnalité “humanitaire” et nullement activiste travaillant dans les pays déshérités, qui fut même retenu pour la liste finale des Prix Nobel de la Paix en 2009. On peut donc classer Garrow selon un statut qui lui donne une place importante dans le Système (quoiqu’il pense lui-même du Système), celle qui est réservé aux activités humanitaires officielles développant l’aspect de vertu apparente que le Système s’emploie à renforcer constamment pour renforcer sa bonne réputation officielle. Garrow a écrit sur Facebook, le 21 janvier 2013 :

«I have just been informed by a former senior military leader that Obama is using a new “litmus test” in determining who will stay and who must go in his military leaders. Get ready to explode folks. “The new litmus test of leadership in the military is if they will fire on US citizens or not”. Those who will not are being removed.»"

suite/De Defensa

 

Bombing UK

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« Andrew Neather, qui rédigeait les discours de Tony Blair, Jack Straw et David Blunkett, a fait une révélation de taille, dans l’émission Question Time de la BBC. Il a en effet dévoilé que l’énorme augmentation de l’immigration durant la dernière décennie était une politique délibérée et organisée par les Travaillistes afin de modifier la constitution ethnique de la Grande Bretagne : « Outre les besoins du marché du travail, il y avait également une motivation « politique » derrière la politique d’immigration. [Les ministres entendaient] mettre le nez des conservateurs dans la diversité ». Cet apparatchik de premier rang a précisé que les dirigeants travaillistes avaient opéré secrètement, craignant que cette politique ne perturbe « la classe ouvrière qui est son vivier électoral ». Les vraies raisons, qui figuraient dans les premières versions du rapport Performance and Innovation Unit, rédigé par Downing street, ont été supprimées dans la version finale du document afin de ne pas révéler cette politique délibérée et organisée. Selon lui, « l’immigration de masse était pour le gouvernement le moyen de rendre le Royaume Uni totalement multiculturel. Cette politique délibérée a duré de 2000 au moins jusqu’au mois de mai 2008, date à laquelle on a mis en place le nouveau système de points.» Ce qui a entraîné l’arrivée, selon le think tank Migration Watch, de plus de trois millions de nouveaux immigrés. » (Source : Faits et documents 15-30/11/09)

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Et en voilà un autre.

Bombing France

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"Depuis vendredi, une interview du Huffington Post fait le bad buzz. Un économiste de la banque américaine Goldman Sachs y est interrogé sur la crise financière, la zone euro et la situation en France. Sa « solution miracle » pour redresser l’économie française ? Abaisser tous les salaires d’un tiers.

L’information est relatée dans une interview du Huffington Post de vendredi dernier. Interrogé sur une éventuelle solution pour sortir la France de la crise financière, Huw Pill, économiste en chef de Goldman Sachs en Europe, répond qu’il faudrait baisser la « moyenne salariale d’environ un tiers », précisant toute de même que ce serait « politiquement impossible à imposer ».

De quoi faire grincer des dents. Si cette proposition est appliquée, le salaire minimum équivaudrait à un peu moins de 1 000 € par mois alors que l’on parle de centaines de millions de dollars de bonus chez les actionnaires de Goldman Sachs en 2012. Le PDG , lui, a vu sa propre rémunération augmenter de près de 15 % en 2011, atteignant la somme de 16,2 millions de dollars sur l’année.

Le deuxième volet de la politique miracle à appliquer, d’après l’économiste consiste à « déplacer l’emprise de l’Etat vers le secteur privé. » Car le problème « chronique » de la France serait « incarné par un secteur public bien trop important » ayant pour conséquence une faible exportation. Donc « un manque de compétitivité et des déséquilibres dans ses comptes ». Mais l’économiste se veut également rassurant, au niveau européen : grâce à ses plans d’économie, l’Union devrait voir « une porte de sortie » de la crise d’ici 2015." source

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On parlait, en commentaire en plus bas, de bombardement par l'hyperclasse...en voilà un.

 

06/02/2013

some fresh air


Soral / E&R : janvier 2013, partie 2 par ERTV

05/02/2013

despair?

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(...) Le gouvernement fédéral américain dépense actuellement environ trois cent milliards de dollars par mois. Pour ce faire, il emprunte environ cent milliards par mois. Le mot emprunte est entre guillemets, car la plus grande part de cette dette nouvelle est créée par le Trésor et achetée par la Réserve fédérale (6), donc, en substance, le gouvernement se fait juste un chèque de cent milliards de dollars tous les mois. Si cela continue indéfiniment, alors le dollar américain perdra sa valeur, donc une pression est nécessaire pour obtenir des banques centrales étrangères qu'elles assument aussi une partie de cette dette. Elles peuvent le faire, bien sûr, mais, voyant que le dollar est en route pour perdre sa valeur, elles se sont mises à diminuer leur détention de bonds du Trésor américain plutôt que de l'accroître. Personne ne peut dire combien de temps un tel scénario peut continuer de se dérouler, donc ce que l'on cherche dans une telle situation ce sont des signes de désespoir.

Récemment il y a eu un tourbillon d'activité autour de la Chine : la Secrétaire d'État Hillary Clinton et le Secrétaire du Trésor Timothy Geithner (7), chacun avec une grande escorte, sont allés en Chine en visite de haut niveau, durant laquelle la couverture médiatique aux États-Unis a été dominée par des reportages sur un militant chinois aveugle qui était assigné à résidence, de laquelle il s'était échappé et réfugié à l'ambassade américaine, et qui a finalement été autorisé à quitter le pays et à venir aux États-Unis. Quasiment personne en Chine ne sait qui est cette personne, et la réaction officielle chinoise aux demandes pour sa libération était, à peu près  : D'accodac (8) (Le fait que Hillary semble avoir abandonné le port de maquillage était aussi considéré comme méritant de faire l'actualité.)

Pourquoi un si puissant écran de fumée ? Que cachaient-ils ? Et bien, une paire de choses intéressantes. Premièrement, il s'avère que la Chine peut à présent monétiser la dette américaine directement. C'est vrai, la capacité d'imprimer de la monnaie américaine est à présent répartie entre les États-Unis et la Chine. Il y a une ligne privée spéciale entre Pékin et le trésor américain, et la Chine peut acheter des bons du Trésor sans passer par aucun mécanisme de marché ni rendre le prix public (9). Deuxièmement, la Chine peut maintenant acheter directement des banques américaines (1)0. Au bon vieux temps, les tentatives par des puissances étrangères d'utiliser les bons du trésor pour acheter des participations dans des sociétés américaines étaient considérées comme apparentée à un acte de guerre ; maintenant, plus tellement. Simplement, Hillary et Timmy sont allés en Chine et ont dit : Prenez notre système financier, s'il vous plaît ! Ce qu'ils ont obtenu est l'équivalent financier de la pompe de morphine sous-cutanée : une truc que l'on donne aux patients cancéreux au stade terminal, pour contrôler continuellement la douleur. Mais si elle s'épuisait avant que le patient n'expire ? Ça ferait mal, n'est-ce pas ?

Les États-Unis saignent de l'argent d'autres manières : de riches particuliers partent à l'étranger et renoncent à leur nationalité américaine en nombre croissant, comme autant de rats fuyant un navire en train de sombrer. Un exemple célèbre est Eduardo Saverin, l'un des fondateurs de Facebook (11), qui a renoncé à sa nationalité américaine avant le ridicule fiasco qu'a été l'introduction en bourse de Facebook. Le Congrès est occupé à ébaucher une loi pour empêcher ce genre de chose de se produire, ou au moins pour en faire un énorme scoubidou d'un point de vue fiscal. Il y a aussi une disposition en préparation pour confisquer le passeport des gens si le fisc décide qu'ils doivent plus de cinquante mille dollars. Quelqu'un devrait faire quelque chose ! Ce n'est pas possible de renoncer à sa nationalité et d'acheter les votes du Congrès en même temps ? Ça devrait... En tout cas, nous pouvons être sûrs que ce qui est encore une dégoulinure va se transformer en inondation. C'est ce que j'ai vu en Russie après l'effondrement soviétique : l'ancienne élite soviétique a perdu toute confiance dans le système et a essayé de se saisir d'un morceau et de s'enfuir avec. Ce comportement continue jusqu'à présent : une fois qu'une chose s'effondre, elle tend a rester effondrée longtemps.

Et pourquoi ne voudriez-vous pas fuir comme un rat, si vous vous trouviez être l'un des nombreux millionnaires temporaires qui ont fait fortune dans l'économie américaine et ne souhaitent pas la perdre ? Le système financier américain est cassé, et à présent il est clair qu'il ne sera pas réparé. Par exemple : Jon Corzine, ancien sénateur, ancien gouverneur du New Jersey, ancien directeur de MF Global (12), a fait de mauvais paris, puis a puisé dans les comptes de ses clients pour couvrir ses pertes. Est-il en prison ? Non, il est toujours en liberté et n'a rien à craindre. De plus, il est en bonne position sur la liste des donateurs de campagne d'Obama. J.P. Morgan (13) vient d'annoncer un déficit de deux milliards de dollars (en fait plutôt huit milliards de dollars). Y fera-t-on quelque chose ? Bien sur que non ! J.P. Morgan a une fière et longue histoire de mauvaise gestion du risque, que ce soit en utilisant des modèles mathématiques absurdes (valeur sous risque (14)), ou en laissant des opérateurs avec des surnoms comme la Baleine (15) décider spontanément qu'ils sont Dieu et se retrouver énormément à découvert. Puisque tout ceci a été fait avec des fonds soutenus par le contribuable (comme d'autres grandes banques américaines, J.P. Morgan est sous perfusion gouvernementale) il a été discuté si la Baleine se couvrait, misait ou pariait (avec des fonds publics). Mais personne ne sait même plus la différence, et l'on peut être sûr que personne n'ira en prison pour cela non plus.

Et cela nous amène au système politique. Les politiciens sont-ils même vaguement désireux de réformer le système financier ? Non, ils en ont trop peur. La loi de réforme financière, telle qu'elle est, a été esquissée par les compagnies financières elles-mêmes et par leurs lobbyistes. Les politiciens craindraient de s'en approcher, de peur de mettre en danger leurs contributions de campagnes électorales. Aussi longtemps que les fonds de campagnes sont versés dans leurs coffres, et aussi longtemps qu'aucun de leurs amis banquier ne va en prison, ils resteront indifférents à la finance. Ce sur quoi ils sont de plus en plus paranoïaques est leur propre sécurité physique. Les deux partis ont montré à répétition un niveau indécent de consensus quand il s'est agit de faire passer des lois pour compromettre les libertés civiles, pour accroître le contrôle social et la surveillance, et pour retirer leurs droits aux citoyens. Le budget 2013 de la sécurité nationale promet de dépasser mille milliards de dollars. À nouveau, le parallèle avec l'Union soviétique avant et après l'effondrement est frappant : le système politique là-bas aussi était irréformable, vidé, et utilisé pour son avantage personnel, comme service privé pour les riches et les puissants. Des criminels, tels que Boris Berezovsky (16), ont brigué des mandats publics simplement pour obtenir l'immunité judiciaire qui allait avec. Ce modèle continue jusqu'à ce jour, particulièrement en Ukraine : perdez une élection, allez en prison. Soyez réélu et vous pourrez utiliser les électeurs qui n'ont pas voté pour vous comme cible d'entraînement. Une fois qu'un système politique s'effondre, tout le monde nie vigoureusement qu'il s'est effondré, mais ensuite il tend à rester effondré pendant longtemps.

Ce qui tend à changer soudainement est le commerce. Si l'on a assez de magouilles financières et politiques, de corruption à haut niveau et d'état de droit tombant le long du chemin (17), la vie quotidienne continue tout comme avant pendant un moment — jusqu'à ce qu'elle s'arrête soudainement. À Saint-Pétersbourg, en Russie, la différence entre l'été 1989 et l'été 1990 était tout à fait frappante, parce qu'à l'été 1990 le commerce s'est arrêté. Il y avait des rayons vides dans les magasins, dont bon nombre étaient fermés. Les gens refusaient d'accepter l'argent en paiement. Les importations se tarissaient, et la seule façon de se procurer des articles recherchés comme le shampoing était de les obtenir par quelqu'un qui avait voyagé à l'étranger, en échange de bijoux ou d'autres articles de valeur. Et cela c'est produit en dépit du fait que l'Union soviétique avait un business plan dans l'ensemble meilleur, qui était : Vendons du pétrole et du gaz, achetons tout. Tandis que le business plan des États-Unis revient à : Imprimons de l'argent, utilisons-le pour acheter tout. (La plupart des biens de consommation, plus trois quarts du pétrole utilisé pour les véhiculer et tout le reste autour.)

Le pétrole importé est, bien sûr, le talon d'Achille du commerce américain. L'économie américaine a été construite autour du principe que les coûts de transport sont sans importance. Tout voyage sur de longues distances tout le temps, principalement sur route, alimenté par de l'essence ou du diesel : les gens font la navette pour travailler, conduisent pour aller en course, font le taxi pour emmener et ramener leurs enfants de leurs activités. Les marchandises vont jusqu'aux magasins en camion, et le produit final de toute cette activité — les ordures — est camionné sur de longues distances également. Tous ces coûts de transport ne sont plus négligeables ; ils sont plutôt en train de devenir rapidement une contrainte majeure de l'activité économique. Le cycle récurrent de ces dernières années est une flambée du prix du pétrole, suivie d'un autre tour de récession. On pourrait penser que ce cycle peut continuer à l'infini, mais on ne ferait alors qu'extrapoler. Surtout, il y a une raison de penser que ce cycle va s'arrêter soudainement.(...)

Dmitri Orlov juin 2012, suite/source

6. Les équivalents du Ministère des finances et de la Banque centrale, respectivement.

7. L'équivalent dans le gouvernement américain des fonctions de Ministre des affaires des étrangères et de Ministre des finances, respectivement.

8. Dans le texte : okey-dokey.

9. Depuis juin 2011, mais le secret n'a été éventé qu'en mai 2012.

10. En l'occurrence la Bank of East Asia, originaire de Hong Kong mais dotée de filiales américaines.

11. Facebook est le plus connu des réseaux sociaux, une variété de sites que l'on peut assimiler à des sous-ensembles de l'internet où les informations sont échangées entre des utilisateurs ayant préalablement établie une relation explicite. Cela sert généralement à partager des photographies approximatives, des blagues plus ou moins drôles, des rumeurs extravagantes et des liens rarement suivis vers d'excellents textes tels que celui-ci.

12. MF Global, anciennement Man Financial, était un important courtier en produits dérivés, jusqu'à sa faillite retentissante en octobre 2011.

13. J.P. Morgan Chase & Co. est l'une des plus grandes banques américaines.

14. Value at risk est une méthode d'évaluation du risque emprunté aux assurances (que Nassim Nicholas Taleb qualifie de charlatanisme).

15. Bruno Iksil, l'opérateur (trader) présumé principal responsable des pertes spectaculaires de J.P. Morgan est surnommé la Baleine de Londres en raison semble-t-il du volume de ses opérations.

16. Boris Abramovitch Berezovsky est un affairiste russe dont la considérable fortune s'est bâtie lors de la période de privatisation de l'ex-Union soviétique, grâce à ses hautes connexions politiques et une inaltérable absence de scrupule. Poursuivi par la justice russe et brésilienne, il s'est exilé à Londres et sur la Côte d'Azur.

17. D'après l'expression idiomatique to fall by the wayside, allusion à la parabole du semeur dans l'Évangile selon Luc.

podcast

photo: Dorotea Lange

04/02/2013

Avant guerre?

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"Aujourd'hui, selon l'Institut du travail des syndicats grecs, le pouvoir d'achat du salarié grec moyen a chuté de 50%, tandis qu'un Grec sur deux risque de passer sous le seuil de pauvreté, avec un revenu annuel inférieur à 4871 euros. La Grèce illustre parfaitement la politique mondialiste consistant à rapprocher le salaire de l'Européen de celui du Chinois travaillant dans une grande ville." LIESI 31/01/2013.

"Mercredi dernier, je suis rentré de la radio où j'ai dit que les Américains veulent un licenciement de 30% des effectifs dans toutes les entreprises françaises, comme en Grèce... En ouvrant mon Thinkpad, je suis tombé sur cet article de Ouest France expliquant que Goldman Sachs demande maintenant une baisse de 30% des salaires des Français !!! Rien que ça... Donc, ce qui vous attend: 30% de licenciements + baisse des salaires de 30%... pour ceux qui gardent leur emploi... "Interrogé sur une éventuelle solution pour sortir la France de la crise financière, Huw Pill, économiste en chef de Goldman Sachs en Europe, répond qu'il faudrait baisser la « moyenne salariale d'environ un tiers », précisant toute de même que ce serait "politiquement impossible à imposer". De quoi faire grincer des dents. Si cette proposition est appliquée, le salaire minimum équivaudrait à un peu moins de 1000 euros par mois alors que l'on parle de centaines de millions de dollars de bonus chez les actionnaires de Goldman Sachs en 2012. Le PDG Lloyd Blankfein, lui, a vu sa propre rémunération augmenter de près de 15 % en 2011 atteignant la somme de 16,2 millions de dollars sur l'année.".

C'est la "méthode globale" de mise en esclavage par ces escrocs de la Goldman Sachs EXACTEMENT comme ils l'avaient fait avec les Grecs! Donc, le tour de la France est arrivé et nous allons assister à des licenciements en masse, au point que même les Anarchistes (si tant est qu'ils existent, mais je ne le crois pas) ne sauront plus où donner de la tête! Bienvenue dans un monde où seuls les banquiers ont les manettes... et dans lequel même les communistes se sont soumis! Lire ici le Huff Post in vivo. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © "

"Selon le patron de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker (chef de file des ministres des finances de la zone euro), le cours de l'euro est "dangereusement élevé", notamment face au dollar. Comme le yen se déprécie rapidement face au dollar US, depuis les déclarations  du nouveau premier ministre japonais, les patrons de Goldman Sachs ont demandé à leurs hommes liges de faire payer l'Europe. D'un côté Mario Draghi bloque la baisse des taux et exprime des propos optimistes pour l'économie européenne, de l'autre, la Firme conforte de mouvement en publiant un rapport annonçant une forte hausse de l'euro. Le marché fait ensuite progresser l'euro contre le dollar US. L'Europe finit ainsi par être le dindon de la farce! Rappelons qu'un euro fort met en danger les exportations européennes, ce qui pèse inéluctablement sur la croissance. Pour cette raison et bien d'autres, Jean-Claude Juncker, qui quitte son poste le 21 janvier 2013, a eu raison d'exprimer devant 80 journalistes ce que beaucoup pensent tout bas: "L'année 2013 pourrait devenir une année d'avant guerre, comme 1913, alors que tous croyaient à la paix et que la guerre survint".(RTL)"  LIESI 31/01/2013/RTL

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Mais comment intérpréter ce genre de déclaration de la part d'un global leader habitué des réunions du Biderberg Group et qui avait déclaré en 2011 devant quelques journalistes anglo-saxons: « lorsque cela devient important, vous devez mentir! »...

03/02/2013

Michea