03/11/2012
ok?
Au fond, c’est quoi l'Algérie?
Une partie du Maghreb, ce "couchant", une région peuplée dans l'antiquité de berbères berbérophones, successivement colonisés par des phéniciens (Carthage) puis des romains, puis des Vandales, puis des arabo-musulmans depuis le début du VII ème siècle après JC et, enfin, depuis le début du XV ème siècle une régence ottomane jusqu'à l'arrivée de Bugeaud et la chute de la smala d'Abd el kader. Autant dire que l'Algérie, en tant que nation, n'existe que depuis la colonisation française...Or la colonisation européenne a duré 130 ans, la régence Turque a duré plus de 3 siècles, la colonisation arabo musulmane dure depuis 14 siècles...
Si les algériens parlent l'arabe aujourd'hui et prient Mahomet c'est uniquement parce qu'ils furent envahis, colonisés par des arabes et convertis de force à l'islam...comme le dit Castoriadis ci-dessous. Mais alors pourquoi ne pas demander aux arabes ou aux turcs des excuses? parce que ce sont des musulmans, simplement..où l'on voit clairement la vision hémiplégique -sinon malhonnête- de ces cuistres du FLN, assassins notoires et seuls responsables du chaos algérien contemporain fait de misère économique de masse, d'illettrisme, de corruption endémique, de violence, de marasme intellectuel, de haine à l''égard de ce que nous sommes (vous avez perdu la guerre, les mecs, faut pas l'oublier!) mais couinant à chaque instant pour "plus de visas" et venat se faire soigner au Val de Grâce...un peu de cohérence et d'honnêteté ne nuirait pas à ces enculés d'oligarques suiffeux tentant vainement de masquer la faillite totale de l'Algérie post-coloniale dans une posture martiale et revancharde à deux balles.
Finalement la seule question est: qu'attend le peuple algérien pour virer ces connards à foie jaune et reprendre le contrôle de son destin?
"(...) On est capable en Occident, du moins certains d'entre nous, de dénoncer le totalitarisme, le colonialisme, la traite des Noirs ou l'extermination des Indiens d'Amérique. Mais je n'ai pas vu les descendants des Aztèques, les Hindous ou les Chinois, faire une autocritique analogue, et je vois encore aujourd'hui les Japonais nier les atrocités qu'ils ont commises pendant la Seconde guerre mondiale. La colonisation de certains pays arabes par les Européens a duré, dans le pire des cas, 130 ans: c'est le cas de l'Algérie, de 1830 à 1962. Mais ces mêmes Arabes ont été réduits à l'esclavage et colonisés par les Turcs pendant cinq siècles. La domination turque sur le Proche et le Moyen-Orient commence au XVe siècle et se termine en 1918. Il se trouve que les Turcs étaient musulmans - donc les Arabes n'en parlent pas. L'épanouissement de la culture arabe s'est arrêté vers le XIe, au plus le XIIe siècle, huit siècles avant qu'il soit question d'une conquête par l'Occident. Et cette même culture arabe s'était bâtie sur la conquête, l'extermination et/ou la conversion plus ou moins forcée des populations conquises. En Egypte, en 550 de notre ère, il n'y avait pas d'Arabes - pas plus qu'en Libye, en Algérie, au Maroc ou en Irak. Ils sont là comme des descendants des conquérants venus coloniser ces pays et convertir, de gré ou de force, les populations locales. Mais je ne vois aucune critique de ces faits dans le cercle civilisationnel arabe. De même, on parle de la traite des Noirs par les Européens à partir du XVIe siècle, mais on ne dit jamais que la traite et la réduction systématique des Noirs en esclavage a été introduite en Afrique par les marchands arabes à partir des XI-XIIe siècles (avec, comme toujours, la participation complice des rois et chefs de tribus noirs), que l'esclavage n'a jamais été aboli spontanément en pays islamique et qu'il subsiste toujours dans certains d'entre eux." (1)
"(...) Je ne dis pas que tout cela efface les crimes commis par les Occidentaux, je dis seulement ceci: que la spécificité de la civilisation occidentale est cette capacité de se mettre en question et de s'autocritiquer. Il y a dans l'histoire occidentale, comme dans toutes les autres, des atrocités et des horreurs, mais il n'y a que l'Occident qui a créé cette capacité de contestation interne, de mise en cause de ses propres institutions et de ses propres idées, au nom d'une discussion raisonnable entre êtres humains qui reste indéfiniment ouverte et ne connaît pas de dogme ultime."
"(...) L'écrasante majorité de la planète ne vit pas l'"égalisation des conditions", mais la misère et la tyrannie. Et, contrairement à ce que croyaient aussi bien les libéraux que les marxistes, elle n'est nullement en train de se préparer pour accueillir le modèle occidental de la république capitaliste libérale. Tout ce qu'elle cherche dans le modèle occidental, ce sont des armes et des objets de consommation - ni le habeas corpus, ni la séparation des pouvoirs. C'est éclatant pour les pays musulmans - un milliard d'habitants -, pour l'Inde - presque un autre milliard -, dans la plupart des pays du Sud-Est asiatique et d'Amérique latine. La situation mondiale, extrêmement grave, rend ridicules aussi bien l'idée d'une "fin de l'histoire" que d'un triomphe universel du "modèle démocratique" à l'occidentale. Et ce "modèle" se vide de sa substance-même dans ses pays d'origine."(2)
(1) Cornélius Castoriadis, http://www.republique-des-lettres.fr/232-cornelius-castoriadis.php
(2) C Castoriadis, La montée de l'insignifiance, (Les carrefours du labyrinthe IV), Seuil.
Quant à nos élites, hollandaises ou copéistes, pour l’essentiel des pleutres imbéciles sans la moindre profondeur historique et travaillés jusqu’à la moelle par un ethno-masochisme (Faye) débridé sinon par quelques réseaux sionistes et néo-cons alimentant le story-telling d'un Conflit de civilisations ou la simple peur de voir se tarir le robinet énergétique, ils seraient bien inspirés de s'acheter un cerveau. Ou des couilles. Voire les deux.
20:25 | Lien permanent | Commentaires (40) | Tags : algérie, castoriadis
01/11/2012
missing link
15:31 | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : missing link
27/10/2012
any question?
(...) Obama incarne-t-il un espoir selon vous ? Ou est-ce celui de Wall Street ?
Michel Drac: "Je crois surtout que ce brave Obama n’est pas grand-chose. Si l’on examine sa biographie, on remarque qu’il a été détecté, à l’université, dans les années 80, par un prof de haut renom (Brzezinski), ex-conseiller spécial du président Carter et secrétaire général officieux de la Commission Trilatérale. On me permettra de penser qu’il doit sa carrière à son immense talent… et aussi, un peu, au soutien de la Commission Trilatérale !
La composition de son administration ne laisse guère de doute quant à ses affinités réelles. Cette administration est entièrement peuplée, aux échelons clefs, d’hommes de Wall Street. Peut-on voir des adversaires de Wall Street dans un Summers, dans un Geithner, tous deux disciples de Robert Rubin ? Je ne le pense pas. A mon humble avis, Obama doit sa place au fait que l’oligarchie US s’est dit qu’il serait temps de mettre un Noir à la tête du pays. Changeons la couleur du président pour ne pas avoir à changer de politique. Je crains que ce ne soit pas plus compliqué que ça. Ne jetons pas la pierre à Obama. Il n’est rien, au fond. Juste un bon acteur embauché pour remplacer un acteur déplorable. Ce sera le plus grand président américain depuis George W. Bush !
Un ami américain me disait l’autre jour que quand un président venait de prêter serment, on l’emmenait dans le bunker sous la Maison Blanche pour lui montrer un film sur l’assassinat de Kennedy. Le film qui dit la vérité. Puis on lui posait la main sur l’épaule, et on lui demandait : « Mister President, do you have a question ? » Le pire, c’est que ça se passe comme ça !"
suite/source
18:38 | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : obama, drac
26/10/2012
the name of the enemy
21:58 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : brody dalle, la girl, bombass
25/10/2012
que faire?
22:28 | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : drac
23/10/2012
enfoirés
en haut, pas bien! en bas, bien!
21:14 | Lien permanent | Commentaires (36) | Tags : pussy riot, identitaires
22/10/2012
front door
21:16 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : clash
18/10/2012
Merkel, last speech
09:02 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : ceaucescu, merkel
14/10/2012
nothing, business as usual
« Pendant l’exercice franco-séoudien qui se déroule discrètement avec 800 personnes sur la base
aérienne 126 de Solenzara en Corse, les autorités saoudiennes ont exigé que ne soient servis que des menus hallal sur l'ensemble de la base et que les personnels féminins français soient voilés ou exclus des activités !»
« Un rapport de la Cour des comptes met gravement en cause la gestion de Sciences-Po par Richard Descoings mort à New York le 3 avril dernier. Le rapport précise : « la politique de développement de Sciences Po n'a pu être mise en oeuvre qu'au prix d'une fuite en avant financière et d'une gestion peu scrupuleuse des deniers publics ». La Cour a décrypté ces petits arrangements entre amis à partir des bulletins de paye. Entre 2005 et 2011, la rémunération annuelle brute du patron de l'Institut d'études politiques (IEP) a crû de 60,4 %. Saignant le rapport.»
« Sponsor du prix de l’Arc de Triomphe depuis 2008, l’émirat du Qatar a accueilli le public de l’hippodrome de Longchamp, dimanche 7/10, dans une grande tente de bédouin. Des hôtesses vêtues du niqab proposaient des spécialités locales. Or, niqab et burka sont interdits dans les lieux publics. Ils doivent confondre cheval et chameau ! »
« Trois taekwondistes, pensionnaires de l'Insep, font partie des sept personnes mises en examen dans le cadre d'une vaste affaire de proxénétisme sur mineures dans la région Rhône-Alpes. Amine Manai, Adam Manai et Moussa Cissé, trois espoirs du taekwondo, sont accusés d'avoir fait travailler des jeunes filles, âgées de 14 à 17 ans et placées dans un foyer à Saint-Egrève (Isère), près de Grenoble. La fédération française de taekwondo s’est portée partie civile. »
« Plusieurs dizaines de fidèles musulmans ont manifesté à Epinay-sur-Seine (Seine-Saint- Denis) pour dénoncer ce qu'ils appellent «l'ingérence» du maire de la commune dans leurs affaires. Le maire Hervé Chevreau, dénonce l'action d'une «poignée de personnes… venues pour certaines de l'extérieur». «Je ne gère pas la mosquée, c'est la Grande Mosquée de Paris qui le fait, assure le maire. Ces gens ne représentent personne. Ce sont des salafistes.» La municipalité, qui a déboursé 2,8 millions d'euros pour aménager ce lieu de culte de 700 m2 en 2010, en a confié la gestion à une association, l'OGME, émanant de la Grande Mosquée de Paris, institution liée à l'Algérie et qui contrôle quelque 700 lieux de culte en France. »
« L'ancien chef de la DST (Direction de la surveillance du territoire) Yves Bonnet a mis en cause l'argent de la drogue mais aussi celui de l'Arabie saoudite et du Qatar dans le financement de réseaux islamistes radicaux. D'après Yves Bonnet : « On n'ose pas parler de l'Arabie Saoudite et du Qatar, mais il faudrait peut-être aussi que ces braves gens cessent d'alimenter de leurs fonds un certain nombre d'actions préoccupantes. Il va falloir un jour ouvrir le dossier du Qatar car là, il y a un vrai problème. »
« Matthieu Pigasse, 44 ans, le patron de la banque Lazard France gagne environ 5 millions € par an. Après un coup de mou en 2011, la banque a vu ses affaires repartir en 2012. La Grèce vient de lui verser 25 millions € pour son travail de restructuration de la dette. La banque a aussi décroché de jolis contrats auprès de plusieurs institutions européennes dont la Banque centrale. Et c’est l’économiste Daniel Cohen, conseiller de la banque, qui a fait le boulot pour la Grèce et l’Argentine. »
« L’acteur Christian Clavier s’installe officiellement à Londres où il entend mener à bien plusieurs projets. Cet éloignement a aussi pour cause les attaques répétées que lui valent son amitié avec Sarko. C’est pas fiscal précise son agent. »
13:39 | Lien permanent | Commentaires (3)
13/10/2012
what else?
Trahison.
« Les rapatriés seront ravis d’apprendre que, pour la première fois, c’est une musulmane d’origine maghrébine, Kheira Drissi, qui est en charge de leur communauté auprès du ministre aux anciens combattants, Kader Arif. Née en aout 1975, ce membre du PS depuis 1996 a appartenu au secrétariat national du Mouvement des Jeunes Socialistes. Signe de sa compétence, elle était jusqu'alors directrice de cabinet adjointe de la communauté d’agglomération du Val de Bièvre. A noter que François Hollande devrait se rendre symboliquement en Algérie en novembre alors même que ce pays fête son « indépendance » ». Faits et Documents, 1-15/09/12
Tribalisme
« Plus que fidèle soutien de l’ancien président, Me Arnaud Klarsfeld signait le 14 mars dans Le Monde une tribune intitulée « Pourquoi Nicolas Sarkozy doit gagner ». Curieusement, l’actuel président (grassement rémunéré) de l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration, qui n’a cessé de soutenir des mesures opposées à celles de l’actuel gouvernement, na toujours pas été débarqué malgré plusieurs demandes de dirigeants d’associations immigrationnistes. Pur hasard, les époux Klarsfeld entouraient François Hollande lors de son récent discours pour la commémoration de la « rafle du Veld Hiv » ». Ibid.
Egalité et réconciliation..
« Nathan. Ces éditions puissantes dans le domaine des ouvrages scolaires, ont fait figurer, au chapitre de la guerre d’Algérie, dans la nouvelle édition du manuel d’histoire de terminale des textes du rappeur Médine. Voici quelques paroles de ce poète haineux, qui se considère comme le porte-parole des racailles de banlieue : « Ces porcs blancs vont loin, passe moi une arme de poing », « Je hais les blancs depuis Rodney King, passe-moi une carabine », « Les blancs sont des démons, des cochons d’aucune moralité », « On a pas la même peau, chacun pour sa peau », etc. » Ibid.
Guerre idéologique.
« Parmi les nouvelles personnalités « choisies en raison de leur compétence reconnue dans le domaine des droits de l’homme » à la commission nationale consultative des droits de l’homme figurent des personnalités pourtant très « politiques » ou étroitement liées à d’autres lobbies : le grand rabbin du consistoire israélite de Paris, Alain Goldmann, l’ancien maître du Grand Oirient de France, Jean-michel Quillardet, Régis de Gouttes, président du Comité des Nations Unies pour l’élimination de la discrimination raciale et de l’Institut des droits de l’homme au barreau de Paris, Pierre Lyon-Caen, ancien secrétaire général du Service social d’aide aux migrants, le président du Conseil français du culte musulman Mohamed Moussaoui, l’ancien député Ps Jean-michel Belorgey, Francis Spiner, président de la commission juridique de la Licra, etc." Ibid.
Patriotisme..
« Dans Actualité juive (05/07/12), Fabien Namias, nouveau directeur de la rédaction d’Europe 1, déclare qu’il a une « immense respect et une bienveillance absolue envers Israël ». Ibid.
Epuration.
« Véritable courroie de transmission du Parti Socialiste, SOS Racisme vient de lancer, sur Twitter, une vaste campagne d’appel à la délation contre les internautes « non politiquement corrects » selon les critères du nouvel ordre moral anti-raciste, avec des textes du type : « On assume. Faites un geste antiraciste et citoyen, signaler (sic) les contenus racistes à la justice : internet-signalement. gouv.fr ». Ibid.
15:19 | Lien permanent | Commentaires (10)
11/10/2012
Metier
Il ya quelques années, je plongeais en Mer Rouge en lisant Monfreid (et en retrouvant certains endroits décrits par l’aventurier) et je m’étais occupé du cuisinier qui faisait la bouffe sur le bateau (un turc) ; il était malade du cœur, mal suivi, mal soigné, avait pas vu de médecin depuis belle lurette, prenait quelques médicaments mais s’étouffait toutes les nuits et gonflait des chevilles : un soir, en le regardant faire la bouffe, il me raconte toussa et je lui dis que je suis médecin, il me montre ses medocs, je lui arrange son bordel, lui dit qu’il faut qu’il arrête de saler ses boulettes et ses keftas et il ressuscite en 24h, dormant bien et perdant ses oedèmes. Le jour où on s’est barré, il m’a embrassé pour me remercier.
Dernièrement j’ai rencontré un pote, visiteur médical, déprimé parce qu’il savait qu’il allait faire partie de la prochaine charrette…40 ans, des gosses, une baraque à crédit, toujours bossé dans la visite médicale, études à mon avis bien foireuses, bref. Et chaque fois que je le vois, et parce que je tiens à lui et que je vois venir le bordel (WSHTF), je lui dis de trouver un plan B, de se bouger le fion pour réfléchir à une autre façon de gagner sa vie, un autre métier…et là, il me dit : « mais qu’est-ce que tu veux que je fasse, j’ai jamais rien fait d’autre que de la visite médicale ! C’était bien payé, ça l’est encore d’ailleurs, plutôt facile, relativement gratifiant, bref, autre chose que faire chier les gens à 21 h chez eux pour leur fourguer des assurances ou des encyclopédie que personne lit ! un plan B, t’en as de bonnes, toi » Du coup je lui ai filé le dernier n° du GEAB histoire de lui plomber un peu plus le moral.
Chaque année ou presque, l’hiver, on tue le cochon, en famille. Cochon élevé dans une ferme alentour, qu’on va chercher le jour J pour le METTRE A MORT. Avant ce meurtre rituel, y a toute une organisation, une logistique comme disent les cuistres, de bassines, de couteaux, de récipients divers, de machine à saucisse, de sel, de poivre, de torchons, de gros sel, de café, de bouffe, bref tout un bordel qui coûte rien ou presque mais qui est indispensable pour une cuisine du cochon qui se respecte. La mise à mort est critique car le bestiau comprend très vite qu’on lui veut pas du bien…en général on lui noue un lien (me rappelle Homère..) autour d’une patte arrière qu’on prend dans une dent d’un tractopelle, on lève la pelle et on lui file des coups de couteaux dans la gorge. On l’égorge, quoi. Moment critique car c’est un monstre de 150 ou 200kg bourré d’adrénaline qui cherche à chopper un point d’appui avec ses pattes, mieux vaut garder ses distances. Une fois étourdi par l’hémorragie, on le descend, on l’attache sur une planche propre, on récupère le maximum de sang frais dans une bassine, on nettoie le cochon à l'eau chaude, on lui grille les poils et là on prend une putain de leçon d’anatomie: en général, il faut bien deux heures pour découper une bête (un gars expérimenté « fait » 4 cochons dans la journée, c’est pas du sushi) : on coupe la tête, les pattes, on évacue les parties sales (intestins, vésicule biliaire, vessie, bref, tout ce qui peut contaminer la viande. Puis on découpe la barbaque dans un ordre précis en mettant les morceaux à tel endroit et pas ailleurs. Les jambons, les filets, toute la viande rose, rien ne se perd. On coupe la viande en morceaux, on fabrique des kilomètres de saucisse et du boudin. On bouffe rapide à midi car tout doit être torché rapidement, même s'il fait froid. On prépare le saloir (sorte de caisse remplie de sel et de cendre filtrée dans laquelle on va laisser les jambons plusieurs mois en les retournant régulièrement avant de les pendre au sec et à l’abri des bestioles. Bref, tout un barnum parfaitement ordonné, rangé, minuté, sans improvisation ni affectation, chacun sait ce qu’il a à faire et le fait. Chaque fois que je vois le tueur découper la bête, je me dis que ce gars-là, quoiqu’il arrive, même si Wall Street ou la City s’écroulent, même après le pire des effondrements, ce gars-là continuera à tuer des cochons, à les découper de la même façon (peut-être sans le tractopelle..), qu’il ne mourra jamais de faim et qu’il refusera du boulot. Contrairement à mon pote VRP.
photo: elle non plus, mourra jamais de faim.
22:48 | Lien permanent | Commentaires (24) | Tags : cochon
07/10/2012
esclavage mémoriel
19:03 | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : serge de beketch, esclavage
03/10/2012
goy ou pas
" (...) Si l'on résume donc la position d'un homme comme Meyer Habib, nous sommes obligés de dire qu'en France, en tant que vice-président du CRIF, il défend une société multiculturelle (où les Juifs de la Diaspora sont comme des poissons dans l'eau), tandis qu'en Israël, il fait campagne pour Netanyahou sur une ligne "dure" (Israël, état unitaire juif, dans une vision compatible avec celle de Lieberman).
Derrière ce paradoxe, on discerne deux caractéristiques qui suffisent au fond à circonscrire le paradigme à l'intérieur duquel le CRIF évolue :
a) Total soutien à Israël, droit pour l'Etat juif de défendre bec et ongle une identité cohérente, donc une véritable doctrine identitaire juive,
b) Refus absolu d'accorder aux peuples non-juifs un droit similaire à revendiquer la cohérence de leur identité propre, afin de maintenir la possibilité, pour les Juifs de la Diaspora, de se réclamer de deux identités simultanément.
On constatera donc en premier lieu que le CRIF, tiraillé entre les intérêts de la Diaspora en France et ceux de l'Etat d'Israël, tient deux discours parce qu'il y est contraint. Ceci implique d'une part que les membres du CRIF parlent du seul point de vue de leurs intérêts (ils ne sont pas les seuls, évidemment), d'autre part que leurs intérêts les rattachent en partie à une puissance étrangère (ce qui pose clairement le problème de la double allégeance). Cependant, au-delà de ces constats somme toute universellement admis désormais, la capacité des membres du CRIF à assumer leurs contradictions dit quelque chose sur leur formule de pensée.
Ce paradigme contradictoire ne l'est en effet que si l'on admet, comme la plupart des gens, que toutes les identités ont le droit d'être, séparément mais au même niveau, parce qu'on admet qu'elles sont toutes de même nature. La contradiction interne est cependant résolue si l'on admet que l'identité juive est vue par les membres du CRIF comme supérieure par essence aux autres identités. Et puisqu'il est évident que ces gens ne peuvent assumer leur pensée qu'en dépassant les contradictions internes, il faut forcément conclure qu'à leurs yeux, l'identité juive est bel et bien d'ordre supérieur. C'est pourquoi, à leurs yeux, il est normal qu'un droit accordé aux Juifs ne le soit pas aux non-juifs. Une inégalité des droits qui fonde bel et bien une vision raciste, ou en tout cas (si l'on considère que la judéité n'est pas un fait racial), un différencialisme de domination.
Dans ces conditions, on comprendra que les "leçons de morale" prodiguées chaque année par les membres du CRIF aux dirigeants du peuple français (et à travers eux à tous les Français) n'ont qu'une portée limitée. Ou pour le dire plus brutalement : nous devons considérer que la relation avec les milieux pro-israéliens incarnés dans le CRIF est un pur rapport de forces, qui doit être géré comme tel, sans considération aucune pour des valeurs d'égalité, de fraternité, d'universalité, qui sont totalement étrangères à l'univers mental de notre vis-à-vis. Souhaitons que cette conclusion débouche sur une voie de négociation raisonnable, et pas sur la généralisation aux "Juifs de France" des jurisprudence qu'ils établissent eux-mêmes, en Israël/Palestine."
source/ Scriptoblog/ Maurice Deschamps
21:39 | Lien permanent | Commentaires (25) | Tags : goy, rachel papo, scriptoblogn juif, crif
Quo usque tandem abutere...
ça passe pas.
je remets le couvert avec la pauvre jennifer, désormais célèbre dans toutes les CAF de France, pour de mauvaises raisons.
ethno-masochisme, double pensée orwellienne, saloperie intellectuelle pure et simple, conformisme intellectuel servile, il y aurait de quoi occuper des générations de psychanalystes et d'historiens...
non qu'il n'y ait pas quelques fraudeuses nommées jennifer dans ce pays, mais de là à en faire le visage de la fraude sociale dans un pays massivement gangréné par une immigration de peuplement extra-européenne depuis 40 ans, faut pas manquer d'air.
quelle bande d'enfoirés. Parfaite illustration de la malhonneteté intellectuelle et de l'hostilité de nos élites:
"Les sociétés occidentales sont au prise avec une élite qui leur est hostile. Ce site a pour mission de créer des débats et d’éveiller les consciences à propos de l’avenir des peuples occidentaux et d’héritage européen. Le système idéologique dans lequel nous vivons repose sur des politiques qui remettent en question notre avenir. Cette élite hostile globalisée encourage la dissolution des nations occidentales. Notre manque de cohésion ethnique constitue notre talon d’achille : un groupe désorganisé et apathique, même majoritaire, est moins puissant qu’une minorité hautement organisée, cohésive et poursuivant ses intérêts."
l'avenir est rose, assurément. Cela doit transparaitre dans ce blog: je suis constamment partagé entre l'espoir de pouvoir infléchir le cours des choses au niveau national ou européen (il faut une masse critique suffisante pour imposer un retournement meta politique/culturel débouchant sur d'autres politiques) et la certitude que les choses iront de mal en pis et que la solution réside dans un survivalisme communautaire pour sauver ce qui peut l'être (genre Le recifs). Il y a toujours des raisons d'esperer, le désespoir me parait idiot, mais il me suffit d'entendre telle victime du Noctilien seulement préoccupée "d'éviter tout amalgame" ou tel autre enseignant bolossé (comme tout goy gentilse doit de l'être) aprés un cours sur la théocratie marocaine expliquer que le problème dans ce pays est un laicisme excessif pour comprendre à quel point l'ethno-masochisme a gangrené les différentes couches de la société.
19:28 | Lien permanent | Commentaires (42)
kill the poor
19:24 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dead kennedys
01/10/2012
ficelles
LES ESPAGNOLES INVITEES A SE PROSTITUER...
du 1 au 4 oct 2012 : Stephane Zweig a raconté comment les Allemandes se sont prostituées aux paysans pour quelques oeufs. L'Espagne a mis en place des cours de prostitution pour les Espagnoles trop désespérées... Authentique. "Alors que le chômage atteint des sommets, une formation propose d'apprendre les rudiments du plus vieux métier du monde. Et pour l'instant, ça n'a rien d'illégal. ... L'affiche, apparue dans les rues de Valence en Espagne, ne permet plus aucun doute : devenir prostitué(e), mais un(e) pro, cela s'apprend aussi. Et même, après la formation, les enseignants du cours promettent un travail immédiat... la formation s'étale sur une semaine et propose des classes théoriques mais aussi pratiques. Deux heures par jour pendant lesquelles l'élève s'exerce sur des jouets sexuels, le Kamasutra et d'autres matières portant sur le sexe. Prix des cours: 100 euros, un poste de travail étant assuré à la fin de la formation.". Lire ici Rue89 pour le croire.LAZARD ET ROTHSCHILD, LES BANQUES LES PLUS VISIBLES AUX COMMANDES
du 1 au 4 oct 2012 : Un article de l'AFP a rendu Arnaud de Montbourg fou de rage... Titré "Ce mystérieux ''visiteur du soir'' de Montebourg qui travaille chez Lazard", il est tombé dans toutes les rédactions et certaines, régionales, se sont fait un plaisir de le publier... comme ici le Midi Libre vu par bien des lecteurs: "La Lettre A dévoile cette semaine que Arnaud Montebourg, ministre du Redressement Productif, reçoit régulièrement à Bercy Jean-Louis Beffa, un homme d'affaires occupant le poste de ''senior advisor" à la banque Lazard". Et comme cela a déjà été signalé, la Banque Lazard a été retenue pour "pour conseiller l'Etat sur la création de la future Banque Publique d'Investissement. Rappelons que Lazard est dirigée en France par Matthieu Pigasse, également patron de presse qui emploie Audrey Pulvar, compagne de Arnaud Montebourg, à la tête de la rédaction de l'hebdomadaire Les Inrockuptibles". Précisons que Pigasse pilote aussi le journal Le Monde, ha ha ha...
Sachant qu'à l'Elysée on a Macron, banquier énarque de l'écurie de Jacques Attali, on voit assez clairement que les politiques, totalement perdus dans les finances, ne sont ni plus ni moins que des marionnettes qu'on agite au peuple. Pas besoin d'un dessin pour savoir qui tire les ficelles... et celles-ci commencent à être trop grosses. Mais tout va bien, Daniel Cohen et Baverez ont la solution pour sauver le pays.. Ouf, on se sent tout de suite mieux. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2012
09:08 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : lazard, montebourg
30/09/2012
ami-ennemi
« Jean-François Copé se met à parler de racisme anti-blanc alors qu'il a toujours - en tant
qu'homme de la droite dite "républicaine" - condamné le Front National de la manière la plus solennelle précisément parce qu'il parlait de racisme anti-blanc. Jean-François Copé est d'une obscénité et d'un cynisme sans fond, c'est une affaire sur laquelle on ne devrait plus revenir.
J'ai vu la comédie française "Case Départ" sur la traite négrière. Les méchants y sont tous blancs et leurs victimes sont noires et juives. Ce qui m'a frappé, au-delà de la déformation historique, c'est la façon dont les esclavagistes sont représentés. Tous horribles physiquement, pas simplement désagréables non, particulièrement hideux, un peu comme les caricatures de Juifs à l'époque de la propagande nazie.
Christiane Taubira, ministre de la Justice, a affirmé "Il ne faut pas trop évoquer la traite négrière arabo-musulmane pour que les «jeunes Arabes» «ne portent pas sur leur dos tout le poids de l'héritage des méfaits des Arabes».". Dans le même temps elle est une militante de la mémoire de l'esclavage occidental imposée aux jeunes Français de souche.
Rokhaya Diallo, une jeune femme animatrice d'une émission sur La Chaîne Parlementaire - chaîne publique - a affirmé sur twitter que Mme. Taubira avait raison car comme nous sommes en France, nous devons parler de l'esclavage en rapport avec la France. Seulement Rokhaya Diallo milite aussi pour "adapter" les programmes scolaires à la nouvelle réalité française, aux Français d'origines africaines, en oubliant un peu nos Rois pour parler de leurs ancêtres. Mais pas de leurs ancêtres esclavagistes. Remplacer l'histoire des Français de souche par celle des Arabes, sauf quand cette dernière n'est pas glorieuse, donc. Pile je gagne, face tu perds.
Ségolène Royal a dit que Najat Vallaud-Belkacem "ne serait peut-être pas là où elle est si elle s'appelait Claudine Dupont". Jean-Luc Mélenchon écrit sur son blog "la couleur de peau : partout dominait en profondeur ce superbe marron que montrent les plus beaux êtres humains". Pour Yves Jégo, député UMP, le racisme anti-blanc est "une réalité que ne constate aucun Français de bonne foi". Pour Dominique Sopo, ex-président d'SOS-racisme, "le racisme anti-blanc est une notion forgée par le FN". Omar Djellil, ancien membre d'SOS-Racisme, affirme lui que le bureau national de l'association demande à ses membres de ne pas traiter les affaires dont les victimes sont blanches.
Le Figaro écrit "Il est difficile de savoir si un racisme antiblanc progresse parce qu’il n’existe aucun chiffre le mesurant", sans se demander pourquoi le FN progresse sans cesse. Le Monde titre "Comment l’extrême droite a fait du «racisme anti-blanc» une arme politique", j'ai cherché et ils n'ont en revanche jamais écrit d'article qui s'appellerait "Comment la gauche a fait du «racisme» une arme politique", de Julien Dray à Harlem Désir. Beaucoup disent que parler de racisme anti-blanc c'est en appeler au vote racial, c'est faire un grand signe communautariste. Personne ne dit que parler de racisme blanc contre les immigrés depuis 30 ans c'est appeler au vote racial, c'est faire un grand signe communautariste. On dit que parler de racisme anti-blanc est grave car le racisme ne se divise pas, mais on dissocie volontiers "racisme et antisémitisme".(…) Xyr
Xyr parle d’or, comme souvent.
Je trouve intéressant de constater que, ce faisant, il se place lui aussi dans une logique communautaire. Je veux dire par la que Xyr est l'héritier qu’il le veuille ou non d’une évolution philosophique longue –et propre à l’Occident et à l’Europe en particulier- du communautarisme vers l’individualisme, c’est-à-dire l’atomisation du corps social et l’anomie. Nous, européens, engagés depuis plus de mille ans dans cette transformation métapolitique profonde sous l’effet du Christianisme d’abord, puis du nominalisme (Occam), du Cartésianisme, des Lumières et de la révolution française, nous retrouvons en porte-à-faux devant ce fait communautaire archaïque qui resurgit à cause de mouvements migratoires de grande ampleur et en un temps trés court sur notre sol. En porte-à-faux car c’est au moment ou l’anomie et l’atomisation du corps social a gagné l'essentiel de nos sociétés (c’est-à-dire en fait la disparition du fait communautaire européen de souche) que nous nous trouvons confrontés à une immigration de masse et de remplacement dont le trait principal est la nature traditionnelle (ie communautaire) des populations concernées, donc profondément étrangères sinon hostiles à la modernité occidentale faite d’autonomie et de désintégration sociale.
Il ne fait aucun doute pour moi que si les européens avaient gardé un minimum de conscience communautaire (c’est-à-dire culturelle et ethnique), jamais ils n’auraient accepté cette submersion migratoire aussi tranquillement. Jamais ils n’auraient accepté de voir mourir leur culture, leur langue, leurs traditions, leur cosmogonie, leur monde sans réagir, sans se battre. Plus encore, jamais l’on a vu des hommes et des femmes participant consciemment et activement à la dissolution de leur propre culture, de leur propre peuple, sorte d’ethno-masochisme unique dans l’histoire de l’humanité (Faye). Ce qui est fait est fait, on ne revient pas sur mille ans d’évolution historique et philosophique comme ça. Autant demander aux néo-européens d’origine musulmane (au sens civilisationnel du terme) de faire un chemin aussi long en une ou deux générations : impossible (si tant est qu’il soit possible, l’islam n’étant pas le christianisme).
Les européens de souche sont donc placés dans une situation impossible : confrontés d’un côté (comme le souligne Xyr) à la violence d’un communautarisme étranger sur leur sol (à l’irruption du fait identitaire allogène) et sommés de l’autre, par leur culture propre de moderne et par leurs "élites" –nous y reviendrons- à abandonner toute référence identitaire propre, à dissoudre tout sentiment communautaire (les « français de souche n’existent pas »). Tout leur ADN libéral (au sens philosophique du terme –cf supra) les poussant à répudier le moindre attachement culturel sinon familial ou communautaire, la moindre affiliation verticale (ascendants, descendants) ou horizontale (communauté, famille, corps sociaux) alors que leur environnement quotidien (géographique, humain, politique, culturel) est jour après jour envahi par le fait communautaire étranger particulièrement résilient.
Quid de nos « élites » ?
Dans le post précédent, j’évoquais le jeu pervers de ces ploutocrates de « gauche » comme de « droite » qui célèbrent la République-qui-ne connaît-que-des-citoyens chère à Clermont-Tonnerre un jour, et le lendemain intriguent pour rentrer dans une quelconque loge maçonnique, s’aplatissent devant le communautarisme gay ou juif (repas annuel du CRIF). Le jeu pervers de ces bons apôtres pseudo-républicains du MRAP, de SOS-MACHIN ou de la LICRA prompts à encourager le moindre communautarisme pourvu qu’il ne soit pas européen, pourvu qu’il ne soit pas blanc, pourvu qu’il ne soit pas catholique. Doublement traîtres : traîtres aux peuples qu’ils sont censés représenter car oeuvrant jour après jour à leur disparition culturelle, spirituelle et même physique, et traîtres à l’idéal qu’il affectent de porter par leur travail méthodique de destruction des fondements et de la démocratie et de la république.
« Andrew Neather, qui rédigeait les discours de Tony Blair, Jack Straw et David Blunkett, a fait une révélation de taille, dans l’émission Question Time de la BBC. Il a en effet dévoilé que l’énorme augmentation de l’immigration durant la dernière décennie était une politique délibérée et organisée par les Travaillistes afin de modifier la constitution ethnique de la Grande Bretagne : « Outre les besoins du marché du travail, il y avait également une motivation « politique » derrière la politique d’immigration. [Les ministres entendaient] mettre le nez des conservateurs dans la diversité ». Cet apparatchik de premier rang a précisé que les dirigeants travaillistes avaient opéré secrètement, craignant que cette politique ne perturbe « la classe ouvrière qui est son vivier électoral ». Les vraies raisons, qui figuraient dans les premières versions du rapport Performance and Innovation Unit, rédigé par Downing street, ont été supprimées dans la version finale du document afin de ne pas révéler cette politique délibérée et organisée. Selon lui, « l’immigration de masse était pour le gouvernement le moyen de rendre le Royaume Uni totalement multiculturel. Cette politique délibérée a duré de 2000 au moins jusqu’au mois de mai 2008, date à laquelle on a mis en place le nouveau système de points.» Ce qui a entraîné l’arrivée, selon le think tank Migration Watch, de plus de trois millions de nouveaux immigrés. » (Faits et documents 15-30/11/09)
Les habitués d’Hoplite connaissent ce court extrait de la lettre d’E Ratier, mais il est tellement explicite quant à la mentalité des ces « élites » qu’il faut y revenir : la France traditionnellement assimilationniste n’est pas le Royaume-Uni, multiculturel, certes, mais ce passage révèle clairement la volonté non seulement de satisfaire aux oukases du capitalisme globalisé (en l’occurrence, le site UK) d’une main d’œuvre bon marché et autrement corvéable que les britanniques de souche (ayant le tort d’être encore syndiqués et exigeants…) , mais encore la volonté délirante de transformer ethniquement un peuple pour le rendre conforme aux dogmes multiculturels du moment et sans le moindre mandat…on croit rêver ! hé bien non, c’est vrai. Et aucun doute à mon avis que le pauvre Neather dispose de clones dans notre beau pays et partout ailleurs, prêts eux aussi, à trahir la volonté populaire et à jouer les apprentis sorciers aux petits pieds.
On en revient donc à la conclusion du post précédent : compte-tenu de l’évolution propre de nos systèmes politiques désormais en pilotage automatique (loin de tout audit populaire) ou soumis aux mêmes politiques suicidaires (de notre point de vue) quant à la survie des peuples européens, il est urgent de penser notre avenir et nos vies en marge de ce système c’est-à-dire penser en termes d’autonomie et de communauté. J’y reviendrai.
20:44 | Lien permanent | Commentaires (26)
noël
19:53 | Lien permanent | Commentaires (6)
29/09/2012
sopranos
"Après que les USA et l’Union européenne aient révoqué l’embargo en 2004, des dizaines de banques et sociétés financières étasuniennes et européennes affluèrent en Libye. Parmi lesquelles Goldman Sachs, une des plus grandes banques d’investissement du monde, dont le siège principal est à New York. Dans la première moitié de l’année 2008, l’Autorité libyenne d’investissement lui confia 1 milliard et 300 millions de fonds souverains (capitaux de l’État investis à l’étranger). La banque Goldman Sachs les investit dans un panier de valeurs et en actions de six sociétés : l’étasunienne Citigroup Inc., la banque italienne Unicredit et l’espagnole Santander, la compagnie allemande d’assurances Allianz, la compagnie énergétique française Électricité de France et l’italienne Eni.
Un an après, Goldman Sachs communiqua à l’Autorité libyenne qu’à cause de la crise financière, le fonds libyen avait perdu 98 % de sa valeur, les 1 milliard et 300 millions se réduisant à 25 millions de dollars. Les responsables de l’Autorité libyenne, furieux, convoquèrent à Tripoli le responsable de Goldman Sachs pour l’Afrique du Nord.
La rencontre fut turbulente, si bien que Goldman Sachs évacua précipitamment ses employés de Tripoli, craignant qu’ils ne fussent arrêtés. Comme la Libye menaçait d’intenter un procès qui aurait compromis la réputation de la banque aux yeux d’autres investisseurs institutionnels, Goldman Sachs lui offrit en dédommagement des actions privilégiées de la banque elle-même. Mais les Libyens étant à juste titre soupçonneux, l’accord ne fut pas signé.
Restait ainsi ouverte la possibilité, redoutée par Goldman Sachs, que l’Autorité libyenne n’entreprit un procès international.
Des cas analogues de « mauvaise administration de l’argent libyen » sont rapportés par une enquête publiée par le New York Times . Par exemple, la société Permal —unité de Legg Mason, une des principales sociétés de gestion d’investissements, dont le siège est à Baltimore— a administré 300 millions de dollars de fonds souverains libyens, qui ont perdu 40 % de leur valeur entre janvier 2009 et septembre 2010. En compensation, Permal a perçu 27 millions de dollars pour ses prestations.
Même chose pour d’autres banques et sociétés financières, comme la hollandaise Palladyne, la française BNP Paribas, la britannique HSBCet le Crédit Suisse.L’Autorité libyenne menaçait d’entreprendre contre elles des actions judiciaires internationales, qui auraient endommagé l’image de ces « prestigieux » organismes financiers. Le tout s’est résolu de façon heureuse quand, en février dernier, États-Unis et Union européenne ont « gelé » les fonds souverains libyens. Leur « surveillance » a été confiée à ces mêmes banques et sociétés financières qui les avaient si bien gérés.
Et du vol on est passé à la rapine à main armée quand la guerre a commencé, en mars. À l’abri des chasseurs-bombardiers de l’OTAN, HSBC et d’autres banques d’investissement ont débarqué à Benghazi pour créer une nouvelle « Central Bank of Libya », qui leur permettra de gérer les fonds souverains libyens « gelés » et les nouveaux qu’ils tireront de l’exportation des hydrocarbures. Cette fois, sans aucun doute, en obtenant de forts rendements." (source/Wall Street Journal via LIESI)
12:15 | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : goldman sachs
alors Jennifer?
« Les sociétés occidentales sont au prise avec une élite qui leur est hostile.
Ce site a pour mission de créer des débats et d’éveiller les consciences à propos de l’avenir des peuples occidentaux et d’héritage européenne.
Le système idéologique dans lequel nous vivons repose sur des politiques qui remettent en question notre avenir. Cette élite hostile globalisée encourage la dissolution des nations occidentales. Notre manque de cohésion ethnique constitue notre talon d’achille : un groupe désorganisé et apathique, même majoritaire, est moins puissant qu’une minorité hautement organisée, cohésive et poursuivant ses intérêts.
- L’immigration sert à nous remplacer biologiquement.
- La promotion du multiculturalisme, de la diversité et du métissage servent à accélérer le processus qui fera de nous une minorité parmi tant d’autres.
- Les médias de masse participent à l’instauration d’une idéologie où la cohésion nationale est diabolisée ou ridiculisée.
- L’art et la culture font l’éloge du laid.
- L’anti-racisme neutralise toute forme de contestation envers notre dépossession.
- Le sentiment de culpabilisation permanent instaure l’idée d’une faillite morale de l’Occident, nous faisant croire que nous méritons notre dépossession.
- En somme, les peuples occidentaux sont atteints d’une sorte de sida mental qui a neutralisé leur mécanisme de défense."
(...) Le multiculturalisme contient une négation en sa propre essence. Il protège le droit de groupe des populations non-occidentales tout en refusant la nation hôte occidentale l’exercice de ces droits de groupe à sa propre population. La culture de la population hôte est perçue comme étant un site neutre caractérisée par la disposition des droits individuels, qui s’appliquent à tous, et des droits des groupes, qui ne s’appliquent qu’aux populations non-blanches.
Les peuples fondateurs Anglais et Français sont mandatés d’être neutres au point de vue ethnique et d’être désintéressé au niveau historique; ce déracinement permet la défense de certaines valeurs rattachées à « l’humanité » toute entière.
Alors que les idéologues multiculturalistes reconnaissent implicitement que les minorités ont un fort sentiment d’attachement envers leurs origines ethniques, et que ceci démontre que les humains ont en effet un amour naturel envers leur héritage leur origine ethnique, ils appellent néanmoins aux groupes des populations blanches à devoir pratiquer une amnésie historique et prétendre qu’ils ne sont pas les créateurs des institutions canadiennes, des traditions parlementaires et de la Common Law. Le fait historique que le Canada ait été construit en tant qu’État-nation autour d’un noyau ethnique doit être mis de côté et caché aux étudiants.
Le manque de cohésion d’une culture nationale au Canada est démontrée comme un trait positif. L’héritage des Anglais et des Français n’équivaut à rien de plus qu’un ensemble de règles de procédures et de modèles institutionnels : l’économie de marché, l’égalité devant la loi, et une représentation démocratique qui appartient à tout le monde. Les minorités ethniques, quant à elles, défendent les traditions authentiques célébrées pour leurs couleurs et leurs vibrances.
Nos honorables élites travaillent fort à « exposer » les activités coloniales des premiers arrivants, la pratique de leur idéologie prônant la « suprématie blanche » pour construire l’État-nation, l’imposition de la taxe d’entrée pour les Chinois (Chinese Head Tax), leurs lois anti-migratoires en provenance d’Asie, et l’existence continuelle d’une « majorité historique dominante ». Nos élites se dépeignent en tant que libérateurs qui font ressortir des histoires oubliées et supprimés des minorités ethniques tout en apportant des corrections à « la mythologie » qui laisserait croire que ce sont les blancs qui ont construit le Canada.
La haine pour les Blancs qui poursuivaient leurs intérêts ethniques en construisant un Canada traditionnel est palpable. L’idéologue multiculturaliste, Prof.Henry Yu, reçoit d’importantes bourses afin d’entretenir sa haine (« Le Canada est ‘systématiquement raciste’ et doit assumer des réparations historiques par l’acceptation d’une immigration massive du monde non-occidental »). Évidemment, Yu ne mentionne jamais qu’il est lui-même en train de poursuivre des intérêts ethniques en faisant la promotion de son ethnie afin de remplacer le Canada « blanc ».
(...) Pourquoi les blancs sont-ils le seul peuple de la planète duquel on s’attend à ce que la diversité et l’immigration massive soient acceptées? Pourquoi tout le monde suppose que la fierté, la loyauté et le sentiment d’affection avec l’héritage européen du Canada sont incompatibles avec les valeurs des démocraties libérales que les Européens ont développées? » source/blog Identitas
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A mon avis, un blog et une réflexion sur l'essence du "multiculturalisme", c'est-à-dire de la promotion de sociétés fondées sur l'hypothèse d'une coexistence pacifique sur le même territoire de communautés étrangères les unes aux autres, bien intéressants.
J'ai toujours pensé que le modèle français assimilationniste (largement issu du centralisme étatique de la monarchie capétienne alliée à la bourgeoisie montante sur les ruines du système féodal et consolidé -notamment- sous Louis XIV et Colbert puis sous le premier Empire) devait rester la règle dans ce pays.
Force est de constater que les forces qui s'opposent à ce modèle et promeuvent la dissolution de l’Etat-Nation en tant que communauté ethniquement et culturellement homogène sont désormais incomparablement plus puissantes que celles qui luttent pour préserver ce modèle traditionnel et éprouvé. Cela ne signifie bien sûr pas que les jeux sont faits (l’histoire n’est pas écrite, redisons-le) mais qu’il faut absolument intégrer à notre réflexion cette perspective (bien décrite implacablement par quelques démographes honnêtes et aussi par Aymeric Chauprade) qu’à court ou moyen terme, les européens de souche porteurs d’une identité singulière et millénaire (irréductible à la world culture totalisante promue par l’essentiel du barnum parasitaire politique,culturel et médiatique globalisé) puissent n’être bientôt qu’une communauté parmi d’autres sur leur propre sol.
Dans cette perspective de combat, il est crucial de comprendre le jeu pervers de l’hyperclasse mondialisée mais surtout européenne et occidentale. Pervers car constamment hostile aux intérêts premiers des autochtones européens sur leur sol. Et constamment favorable -dans une logique ethno-masochiste délirante- à la prise de contrôle des pouvoirs politiques, culturels, universitaires, médiatiques, etc. par des individus qui sont majoritairement hostiles à la survie de notre culture européenne et même des peuples européens indigènes.
photo: chacun sait bien que c'est Jennifer, une femme européenne, blanche et blonde, qui est responsable de la faillite des régimes sociaux français. Un exemple parmi d'autres.
addendum: illustration complémentaire (qui se cache derrière le financement de politiques sociales dans les ghettos afro-maghrébins français?)
10:24 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : ethnomasochisme, identitas