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11/04/2010

projet babel: illustration

GRENOBLE : passant lynché par une bande... «11 personnes ont été identifiées» et interpellations en cours, dit Brice Hortefeux

« Des interpellations ont été réalisées dans le cadre de l'enquête sur l'agression du jeune homme de 23 ans, lynché vendredi soir à Grenoble, a annoncé dimanche sur itélé le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux.
«Onze personnes ont été identifiées» grâce à des caméras de vidéosurveillance, a dit M. Hortefeux qui a annoncé que «certaines» d'entre elles avaient été interpellées. Le ministre de l'Intérieur, qui n'a donné aucune autre précision, a annoncé qu'il se rendrait à Grenoble ce lundi.

Le parquet de Grenoble a assuré de son côté que personne n'avait été interpellé, précisant que les agresseurs étaient «en cours d'identification par les enquêteurs qui exploitent des vidéos présentées aux amis de la victime», entendus comme témoins «dans le courant du week-end». «L'identification est un travail fastidieux, de fourmi, qui peut prendre du temps», a insisté le procureur de Grenoble, Jean Philippe.

Pour rappel, quatre jeunes gens venaient de passer, vendredi, une soirée tranquille chez l'un d'entre eux, dans le quartier de l'avenue Albert 1er de Belgique. Et vers 23 h 15, ils avaient pris le tram pour se rendre au centre-ville de Grenoble et boire un dernier verre. Mais le destin a voulu qu'ils croisent le chemin d'une bande de jeunes ultra-violents, guidés par la haine, visiblement animés par la seule volonté de lyncher quelqu'un. Sans aucune raison, alors que les quatre jeunes gens avaient refusé de répondre à leurs provocations, les agresseurs se sont acharnés sur l'un d'entre eux, place Grenette, le frappant à grands coups de pied alors qu'il était à terre avant de tenter de le tuer en lui donnant deux coups de couteau (notre édition d'hier). L'un de ces coups a perforé un poumon, plongeant rapidement Martin, un cartographe de 24 ans, dans l'inconscience. Selon nos informations, le jeune homme est resté toute la nuit entre la vie et la mort : une importante hémorragie s'est produite au niveau pulmonaire et il a dû être opéré de toute urgence. Les informations qui ont filtré hier faisaient état, dans l'après-midi, d'une amélioration de son état de santé, qui demeurait toutefois très préoccupant.

De grands coups de pied en pleine tête.

Par quelle effroyable pulsion meurtrière cette bande de malfrats a-t-elle été gagnée lorsqu'elle a décidé de s'attaquer (à 15 ou 20 contre quatre !) à de paisibles jeunes gens qui n'avaient rien demandé à personne ?

L'ensemble des éléments de l'enquête semblent montrer que cette affaire n'a rien de commun avec les classiques rixes de fin de soirées chargées en alcool, mais à une attaque délibérée sur un petit groupe de personnes qui avaient pourtant tenté d'éviter la confrontation.

Vers 23 h 30, la bande d'agresseurs, montée à bord du tramway au niveau des quartiers sud de l'agglo, venait de se faire expulser de la rame par des agents de la Semitag à l'arrêt Hubert-Dubedout, station la plus proche de la place Grenette. Le hasard a voulu que les quatre jeunes gens descendent également de la rame à cet endroit. L'un des agresseurs a demandé une cigarette à la jeune femme, qui a répondu simplement qu'elle n'en avait plus. Martin, son ami, s'est alors fait insulter sans aucune raison. Cherchant à fuir, les quatre victimes ont commencé à presser le pas en direction de la place Grenette mais, à cet endroit, Martin a subitement été frappé et mis au sol. Ses amis ont tenté de lui venir en aide, mais selon leurs témoignages, les agresseurs étaient une quinzaine à cet instant. Dans un invraisemblable déchaînement de violence, les malfrats lui ont décoché de grands coups de pied en pleine tête alors qu'il était à terre. L'un d'entre eux a même pris son élan pour, lancé à pleine vitesse, venir s'écraser contre sa colonne vertébrale. Et puis, en plein lynchage, les agresseurs se sont soudainement écartés de leur victime et ont pris la fuite en direction du jardin de ville. Lorsque les témoins et les amis de Martin se sont approchés de lui, ils ont compris qu'il était gravement blessé : il venait d'être atteint de deux coups de couteau au dos et à un bras et il saignait abondamment...

Dans la nuit, les policiers du service de quart ont débuté les constatations sur place pendant que leurs collègues tentaient de retrouver les agresseurs, tous âgés d'environ 18 ou 20 ans. Et alors que Martin était entre la vie et la mort au CHU, les fonctionnaires de la Sûreté départementale ont été saisis de l'enquête sur cette affaire de cauchemar. » (source)

 

sans commentaire.

lecture du dimanche: le projet Babel

kosovo.pngLa France multiethnique de 2030 :

1ère partie : Le modèle unitaire du républicanisme français est inadapté face aux communautés extra-européennes.

1.1- Des communautés extra-européennes déjà significatives sur le sol français et appelées à grandir encore.

1.2- Un refus de considérer le fait ethnique bien que le républicanisme reconnaisse la solidarité communautaire.


2ème partie : Les ferments de division caractéristiques d'une société multiethnique entraîneront une perte de puissance.

2.1- Une population plus nombreuse permettant de conserver une influence

extérieure au prix d'une société plus violente et plus éclatée.

2.2- Une économie plus adaptable dont la partie souterraine se développera de manière non maîtrisée.

*****************************************************

(...) A l'instar des Etats-Unis et du Brésil, pays multiethniques dans lesquels sévit une forte criminalité de voie publique, la France sera confrontée à l'augmentation des « violences urbaines ». Cette expression est apparue dans les médias au début des années 1990, notamment après les incidents de Mantes-la-Jolie en 1991 (suite au refus qui leur est opposé d'entrer dans une patinoire où a lieu une fête privée, des jeunes gens issus de l'immigration du quartier du Val Fourré brûlent des voitures de France Telecom et saccagent plusieurs magasins d'un centre commercial). Elle renvoie à une définition précise de la direction des renseignements généraux (RG) de la police nationale : « Actes juvéniles collectifs commis de manière ouverte et provocatrice et créant dans la population un fort sentiment d'insécurité parce qu'ils remettent en cause les règles sociales ». Cependant, cette définition est trop étroite car elle ne rend pas compte ni des incivilités, ni de la délinquance de voie publique au quotidien. C'est en zone de gendarmerie à la périphérie des grandes agglomérations (c'est-à-dire en dehors du périmètre des cités sensibles qui sont situées en zone de police) que le nombre de faits de violence a le plus fortement augmenté dans les dix dernières années (+230% entre 1997 et 1998 par exemple).

Cette tendance constitue le signe d'une extension des zones d'action des délinquants en dehors de leurs quartiers de résidence. Elle n'est pas de bon augure car elle signifie qu'une proportion toujours plus grande du territoire français sera concernée par cette délinquance. Les violences urbaines au sens étroit des RG ont quant à elle déjà gagnées les zones de passage et de plus grande richesse : gares, centres commerciaux, lieux de villégiature.

Les bandes criminelles recrutent dans un vivier qui s'élargit parmi les délinquants juvéniles les plus durs. « Ces individus multirécidivistes et polycriminels forment désormais des bandes stables et professionnelles le plus souvent à base ethnique pratiquant (tout ou partie) le trafic de stupéfiants, le recel de biens volés, les vols à main armée... »17. Quand une bande est démantelée, on constate que le calme revient rapidement dans la cité où elle opérait mais elle est rapidement remplacée par une autre.

L'accroissement de la violence se manifeste par :

- l'augmentation de la délinquance des mineurs (15 000 mineurs interpellés chaque année) et la baisse de leur âge (dès 13 ans) ;

- l'augmentation du nombre et de la puissance de feu des armes saisies (22 lance-roquettes ont été saisis en France en 2001). (suite)

CPM Florian Chardès (commissariat de la marine, Collège Inter Armées de Défense).

(merci Daredevil)

10/04/2010

le sel de la terre

HLPSDNH*: islamophobie manifeste

*HLPSDNH: Heures Les Plus Sombres De Notre Histoire.

09/04/2010

le danger populiste

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« Le modèle européen ne peut survivre sans une croissance économique plus forte et l'Europe ne peut jouer un rôle dans le monde sans plus de robustesse économique », déclare M. Van Rompuy, selon ses propos traduits de l'espagnol. Or « le grand danger c'est le populisme régnant et par conséquence le manque d'engagement européen. Le populisme rend difficile de prendre les mesures qu'il faudra adopter pour le futur de l'Europe. Quand je vois l'agenda économique, les défis budgétaires... je vois que nous serons obligés de prendre des mesures impopulaires dans les prochaines années », ajoute-t-il. « On ne pourra pas échapper à des réformes impopulaires dans les prochaines années », poursuit M. Van Rompuy, sans préciser lesquelles. (photo)

« Le grand danger » qu'évoque ce triste pitre au nez jaune n'est évidemment pas :

-le dumping fiscal et social organisé au sein même de l'UE depuis ses origines,

-ni les politiques bancaires de prêts insolvables, d'assurances inrecouvrables et de fragmentation (titrisation) sous formes d'investissements « en or » de tels actifs pourris à des clients crédules désormais ruinés,

-ni le report sur des états, c'est-à-dire nous, de faillites bancaires hautement prévisibles et coupables,

-ni la collusion coupable de politiciens et de responsables économiques de haut vol, alternant responsabilités politiques et économiques (tels Clinton, Obama, Geithner, Goldman, Sachs ou Strauss-Kahn),

-ni le fait que des agences de notation, genre Fitch mon fion, qui soutinrent jusqu'au bout AIG ou Lehman Bros, fassent aujourd'hui tomber des états massivement renfloués par leurs contribuables et dont les comptabilités furent truquées (Grèce) par quelques enflures en cols blancs (Goldman-Sachs) toujours bien en cour...

Non.

« Les mesures impopulaires » de Mr serpillière humide, créature du Bilderberg, on croit un peu les connaître :

-tailler à la hache dans tous les régimes sociaux,

-fabriquer du papier en forme de billets,

-augmenter massivement les prélèvements,

-déréguler tous les systèmes de protection sociale et salariale,

-amplifier une immigration de masse induisant une déflation salariale partout dans la zone euro,

-s'aligner sur le moins disant social planétaire, détruire toutes « les rentes de situations », ces « avantages acquis » ou ces « corporations » qui ne sont souvent que l'expression et le résultat de luttes séculaires d'occidentaux pour l'amélioration de leurs conditions d'existence,

-organiser la lutte de tous contre tous pour le bénéfice de quelques uns et le malheur du plus grand nombre,

-délégitimer par avance toute contestation populaire de ce gosplan néo-libéral en assimilant populisme et contestation sociale.

kitler4367.jpgTt tt ! Nonnn, le danger, c'est le terrible « populisme » à petite moustache et bras levé (photo) qui nous rappelle les Heures Les Plus Sombres De Notre Histoire (HLPSDNH)...

« Elue par la mondialisation, une Nouvelle Classe politique médiatique s'est mise en place, qui associe dans un même élitisme de la richesse et du paraître, dirigeants politiques, hommes d'affaires et représentants des médias, tous intimement liés les uns aux autres (hors caméra, ils se tutoient et s'appellent par leurs prénoms) tous convaincus de la « dangerosité » des aspirations populaires. Alexandre Zinoviev, pour désigner cette Nouvelle Classe parlait de « supra-société ». Confrontée à un peuple qu'elle redoute et qu'elle méprise à la fois, elle constitue une autorité oligarchique qui s'emploie avant tout à préserver ses privilèges et à réserver l'accès du pouvoir à ceux qui émanent de ses rangs. Ce mépris du peuple s'alimente bien entendu de la critique d'un « populisme » assimilé désormais à n'importe quelle forme de démagogie ou d'  « irrationalisme » de masse. Qui parle aujourd'hui du peuple s'expose par là même au reproche de « populisme ». Devenu une injure politique, le populisme est présenté comme une sorte de perpétuelle « maladie infantile » de la démocratie, dans une perspective à la fois péjorative et disqualifiante. Le recours au « populisme » fournit ainsi à la mise à l'écart du peuple une justification théorique, sinon savante. » (Alain de Benoist, Krisis 2008)

« Il faut toujours rappeler qu'il y a peu de temps encore, le terme de « populisme » était employé de façon tout à fait positive pour désigner certains mouvements révolutionnaires issus des traditions russes et américaines de la deuxième moitié du XIXème siècle. Ce n'est que depuis quelques années que Le Monde et les autres médias officiels se sont employés, avec beaucoup de cynisme, à conférer à ce terme (en lui-même irréprochable pour un démocrate) le sens infâmant qui est maintenant le sien) ; cela à seule fin, bien sûr, de pouvoir diaboliser comme « fasciste » ou « réactionnaire » toute inquiétude ou perplexité du peuple à l'endroit des décisions qui modifient sa vie, et que prend l'oligarchie régnante dans le silence de ses bureaux, après consultation de ses prétendus « experts ». (Jean Claude Michéa, Les intellectuels, le peuple et le ballon rond, Climats 1998)

La Grèce n'est que le premier domino, les gars.

thin ice of modern life II

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« Une jeune femme de confession musulmane est décédée des suites d'un accident de karting survenu jeudi après-midi sur un circuit en Nouvelle-Galles du Sud, en Australie, lorsque sa burqa s'est prise dans la roue de l'engin qu'elle pilotait.

En pleine course, la mère de famille âgée de 26 ans et originaire de Sydney, a malencontreusement coincé son vêtement dans la roue du kart et a été étranglée par le tissu, d'après des témoins.

La victime a été emmenée d'urgence au John Hunter Hospital, mais les médecins n'ont rien pu faire. Une enquête a été ouverte sur les circonstances de l'accident. Le kart a été saisi par la police pour être inspecté plus en détails. (7sur7) »

08/04/2010

thin ice of modern life

ya des jours comme ça. rien à faire. et rien à dire.

05/04/2010

la haine et la botte souveraine de la réalité

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« Je termine ces réflexions sur la francité au moment où brûlent les banlieues, où l'on tire sur les policiers à balles réelles, au moment où les hélicoptères percent la nuit avec leurs projecteurs (la dernière fois j'ai vu ça dans le sud-ouest de l'Angola dans un conflit armé de grande échelle). Surtout au moment où calmement, banalement,  froidement on tue des innocents !

Je pourrais répéter le bon mot de Trotski*, oui, « la botte souveraine de la réalité » qui se met aujourd'hui à marteler ses réalités. Des dizaines d'années de mensonges sur la France paradis multiculturel, multiracial, multiconfessionnel, multi quoi encore ? Multi tout. Trop de mensonges et maintenant la réalité souveraine qui éclate aux yeux de tous et, tel un projecteur d'hélicoptère, éclaire la folie de ce pays réputé si cartésien : des imams qui aux cris « Allah Akbar ! », remplacent les autorités dépassées (Voltaire, réveille-toi !). Ces mêmes autorités qui se voient obligées de négocier avec les « grands frères », en fait avec le caïdat puant le trafic de drogue, de voitures volées et enrichi par le proxénétisme. Les politiciens quiu scrutent le ciel et implorent l'arrivée des averses, seules capables d'arrêter la hargne incendiaire des « jeunes ». A quand les processions votives des parlementaires et les offrandes propitiatoires aux divinités de la pluie ? Ces gesticulations d'impuissants sont accompagnées par les vomissures du rap qui promet aux français : « Je baiserai la France jusqu'à ce qu'elle m'aime. »

Et, à l'opposé de cette ignominie, l'abnégation digne des exploits guerriers : le chauffeur d'un bus incendié qui sauve une handicapée au risque de brûler avec elle. Des ambulanciers qui reçoivent des consignes  sur la façon de « s'extraire » des quartiers en flamme comme s'il s'agissait d'un champ de bataille.

Les politiciens qui perdent leur latin. Les langues prétendument humanistes qui se délient : comment donc, nous avons arrosé ces cités de milliards d'euros et elles n'en flambent que de plus belle ! Les Français qui découvrent (il était temps !) que toute une part de la population dite française les hait et les appelle (art de vivre oblige) « fromages » ! On les hait parce qu'ils sont blancs, vaguement chrétiens, censément riches. On les hait parce qu'on les sent affaiblis, incertains de leur identité, enclins à la perpétuelle autoflagellation. On hait leur république et on siffle son hymne national. On rejette la laïcité que les Français ont conquise dans d'âpres luttes. On se moque d'eux car n'est-ce pas comique d'accueillir dans sa patrie, nourrir, loger, soigner ceux qui vous haïssent et vous méprisent ?

La France est haïe car les Français l'ont laissée se vider de sa substance, se transformer en un simple territoire de peuplement, en un petit bout d'Eurasie mondialisée. Ceux qui brûlent les écoles, qu'ont-ils pu apprendre de leurs professeurs sur la beauté, la force et la richesse de la francité ? »

 

Andrei Makine, Cette France qu'on oublie d'aimer, 2006.

 

* «  La botte souveraine de la réalité, disait le vieux Léon. Les censeurs, les idéologues, les inquisiteurs de la pensée libre travestissent la réalité, la badigeonnent de leurs mensonges, traînent en justice ceux qui osent égratigner les façades peinturlurées. Et puis un jour, on entend un bruit de plus en plus proche, un fracas puissant qu'on ne parvient plus à étouffer, géante, irrésistible, « la botte souveraine de la réalité » vient, s'impose. Le contreplaqué de mensonges s'écroule, le glapissement des folliculaires stipendiés s'étrangle, les mots prostitués retrouvent leur sens. La réalité se dresse devant nous, irréfutable. Bien vu, camarade Trotski ! »

 

04/04/2010

he's dead

fini l'tiercé!

« On connaît la description par Jacques Attali de cette magnifique hyperclasse promise à la domination du nouveau monde sans frontières : « Ils ne posséderont ni entreprises ni terres, ni charges. Riches d'un actif nomade, ils l'utiliseront de façon nomade, pour eux-mêmes, mobilisant promptement du capital et des compétences en des ensembles changeants, pour des finalités éphémères dans lesquelles l'Etat n'aura pas de rôle. Ils n'aspireront pas à diriger les affaires publiques (la célébrité politique sera pour eux une malédiction). Ils aimeront créer, jouir, bouger. Connectés, informés, en réseau, ils ne se préoccuperont pas de léguer fortune ou pouvoir à leurs rares enfants : seulement une éducation. Riches de surcroît, ils vivront luxueusement en nomades de luxe, souvent sans payer ce qu'ils consomment. Ils porteront le meilleur et le pire d'une société volatile, insouciante égoïste et hédoniste, partagés entre le rêve et la violence. L'hyperclasse regroupera plusieurs dizaines de millions d'individus. Ils seront attachés à la liberté, aux droits des citoyens, à l'économie de marché, au libéralisme, à l'esprit démocratique. Ils voteront, créeront des associations de consommateurs, cultiveront et développeront une conscience aiguë des enjeux planétaires ; à terme ils s'intéresseront plus à la condition humaine qu'à l'avenir de leur propre progéniture. » (...)

« Il serait donc bienvenu de reprendre sous une forme adaptée à notre époque, la vieille maxime d'August Bebel : « Quand l'ennemi de classe accepte de me médiatiser, je me demande toujours quelle bourde j'ai encore bien pu commettre. » Si TF1 ou Canal Plus décident de vous envoyer trois journalistes chaque fois que votre association réunit 300 personnes, il est effectivement temps de vous interroger sur ce que vous êtes réellement en train de dire ou de faire -surtout si quelques unes des stars les plus glauques du show-biz ont jugé excellent pour leur image de parader à vos cotés. Ou quand, par exemple, Jean-pierre Foucault accepte de poser l'une de ses inimitables questions (en l'occurrence « Quel est le mot interdit au Scrabble : Zee, Zoé, Zou ou Zic ?) afin que TF1 puisse contribuer à hauteur de 72 000 euros au financement du Réseau éducation sans frontières (Qui veut gagner des millions, jeudi 3 juillet 2008). Il est sûr qu'il va falloir maintenant beaucoup de subtilité dialectique aux têtes pensantes du Réseau pour expliquer à leurs ouailles le sens d'un si beau geste, de la part de la principale chaîne de propagande d'un Etat qu'elles jugent officiellement raciste et policier. » JC Michéa, La double pensée. 2008

31/03/2010

nous ne pouvions pas nous rater, Tatiana!

nihilisme

celine.jpg« L'après midi à l'Institut Allemand, rue Saint Dominique. Là, entre autres personnes, Merline [Céline], grand, osseux, robuste, un peu lourdaud, mais alerte dans la discussion ou plutôt dans le monologue ; Il y a, chez lui, ce regard des maniaques, tourné en dedans qui brille comme au fond d'un trou. Pour ce regard, aussi, plus rien n'existe ni à droite ni à gauche ; on a l'impression que l'homme fonce vers un but inconnu.  « J'ai constamment la mort à mes côtés »- et, disant cela, il semble montrer du doigt, à côté de son fauteuil, un petit chien qui serait couché là.

Il dit combien il est surpris, stupéfait, que nous, soldats, nous ne fusillions pas, ne pendions pas, n'exterminions pas les Juifs- il est stupéfait que quelqu'un disposant d'une baïonnette n'en fasse pas un usage illimité ; « Si les bolcheviques étaient à Paris, ils vous feraient voir comment on s'y prend ; ils vous montreraient comment on épure la population, quartier par quartier, maison par maison. Si je portais la baïonnette, je saurais ce que j'ai à faire. »

J'ai appris quelque chose, à l'écouter parler ainsi deux heures durant, car il exprimait de toutes évidences la monstrueuse puissance du nihilisme. Ces hommes là n'entendent qu'une mélodie, mais singulièrement insistante ; Ils sont comme des machines de fer qui continuent leur chemin jusqu'à ce qu'on les brise.

Il est curieux d'entendre de tels esprits parler de la science, par exemple de la biologie. Ils utilisent tout cela comme auraient fait les hommes de l'âge de pierre ; c'est pour eux uniquement un moyen de tuer les autres.

La joie de ces gens-là, aujourd'hui ne tient pas au fait qu'ils ont une idée. Des idées ils en avaient déjà beaucoup ; ce qu'ils désirent ardemment, c'est occuper des bastions d'où pouvoir ouvrir le feu sur de grandes masses d'hommes, et répandre la terreur. Qu'ils y parviennent et ils suspendent tout travail cérébral, qu'elles qu'aient été leurs théories au cours de leur ascension. Ils s'abandonnent alors au plaisir de tuer ; et c'était cela, cet instinct du massacre en masse qui, dés le début, les poussait en avant, de façon ténébreuse et confuse.

Aux époques ou l'on pouvait encore mettre la croyance à l'épreuve, de telles natures étaient plus vite identifiées. De nos jours, elles vont de l'avant sous le capuchon des idées. Quant à celles-ci, elles sont ce qu'on voudra ; il suffit, pour s'en rendre compte, de voir comme on rejette ces guenilles, une fois le but atteint.

On a annoncé aujourd'hui l'entrée en guerre du Japon. Peut-être l'année 1942 verra-t-elle un nombre d'hommes plus élevé que jamais passer ensemble les portes de l'Hadès. »

Ernst Jünger, Premier journal parisien.

29/03/2010

des Goths et de la volaille hallal

« Au IVème siècle, les violences, les pillages, les agressions se multiplient. Les grands propriétaires latifundiaires s'entourent de milices privées. Mais lorsque le commandant romain de la cité de Tomi en Scythie, Gérontius, attaque et disperse un contingent de Goths qui mettaient la région à feu et à sang, il est destitué et soumis à une procédure d'enquète, « fait révélateur de l'impasse dans laquelle se trouvait désormais le gouvernement impérial, trop dépendant de l'épée des Goths pour pouvoir s'en passer » (Barbero). Jadis, les bandes fournies par les Goths pour lutter contre la Perse, une fois accomplie leur mission, étaient reparties dans leur patrie, les bras chargés de présents. Désormais, les « mercenaires ernrôlés à une échelle sans précédent » s'installent avec femmes et enfants. L'église chrétienne naissante favorisa ce tropisme ; assoiffée de conversions nouvelles, elle trouvait chez les Goths des ressources inépuisables. Jusqu'au bout, les classes dirigeantes de l'Empire, anciennes et nouvelles continuèrent d'encourager l'immigration pour des raisons humanitaires et religieuses.

(...) Frits Bolkenstein, ancien commissaire devenu célèbre pendant la campagne du référendum européen grâce à la fameuse polémique sur la libre circulation du plombier polonais », le confiait à Sébastien Fumaroli :

« Les rapports entre Etats-nations européens, leurs immigrés musulmans et le monde islamique est en fait aujourd'hui le problème n° 1 de l'Europe. Or, à la commission européenne, il n'en a jamais été question. J'ai eu beau, à deux reprises, tenter de le remettre sur le tapis, j'ai été chaque fois au bord de me faire accuser de racisme. Vous avez sous les yeux cette ancienne ville, Amsterdam, capitale des Pays-Bas. Dans quinze ans, la communauté islamique y sera majoritaire. Dans quinze ans, Amsterdam aura un maire musulman. Quelles en seront les conséquences ? Comment peut-on gouverner l'Union européenne et fermer les yeux sur cette formidable révolution démographique et politique qui nous pend au nez ?» » (Eric Zemmour, Mélancolie Française)

 

Oui, comment ?

J'ai trouvé ! Comme Cécile Duflot, prototype de l'autruche verte moderne et pionnière de l'Ahl adh-dhima, cette communauté des dhimmis progressistes aux yeux clôts, si prometteuse...

contre la volaille folle, un seul remède:

Baikal.jpg

28/03/2010

now, we're fucked!

27/03/2010

the Germans were grey, you were blue...

Cette phrase de Rick, dont Victor Laszlo et le colonel Renault ne saisissent sans doute pas la profondeur, montre à quel point cet homme n'a jamais cessé d'aimer Ilsa, admirablement jouée par la trés belle Ingrid Bergman, tiraillée entre cet amour inassouvi et son devoir de femme mariée à un héros de la Résistance contre la peste brune (et les Heures Les Plus Sombres De Notre Histoire, HLPSDNH)...La Belle Aurore.

25/03/2010

before we leave

NB: Zemmour est au bar, à gauche. Christopher Walken est beau comme un diable. John Savage, ivre-mort. De Niro superbe et inquiétant. Comme d'habitude. On ne voit pas Méryl Streep dans cette scène immortelle et c'est bien dommage.

23/03/2010

Angsoc

Bon, qu'a dit Zemmour ?

-que «la plupart des délinquants sont Arabes et noirs » et, qu'incidement, il est logique que les flics les contrôlent plus souvent que les petits feujs à kippa ou que les catho tradis à la sortie de la messe. Juste une vérité, donc.

-regardez cet extrait d'émission chez Guillaume Durand où Zemmour est littéralement agressé par deux petits kapos misérables du politiquement correct. Ce petit Zemmour est impeccable de rigueur et de courage (il est seul, Durand est un lâche façon JF Kahn qui reconnait off des vérités qu'il niera farouchement devant les caméras, le public -comme toutes les assemblées de lemmings- est consternant de soumission à la doxa pseudo-antiraciste et festive, Bonnot et Miller transpirent la haine et l'envie de meurtre). Courage, oui. Ce mec est un des rares dans le Spectacle contemporain (et en fait partie à ce titre) à sortir quelques bonnes grosses vérités aujourd'hui indicibles tant le terrorisme intellectuel, que font régner ces minables petits zeks promus kapos, est puissant et tant toute liberté à son encontre se paye cher (Renaud Camus, Finkielkraut, etc.)

-Zemmour énonce depuis des années avec érudition et passion des faits et des concepts qui auraient valu à d'autres journalistes, écrivains, la mort sociale. J'ai la faiblesse de penser que le fait d'être d'origine juive lui confère une sorte d'immunité médiatique (chacun sait en effet, ou tout au moins a intériorisé, qu'un juif ne peut être raciste ou anti-sémite...là réside sans doute le fait que ce gars ait pu s'exprimer avec autant de liberté depuis quelques années. Un peu de la même façon qu'une Malika Sorel ou qu'un Dominique Sopo : i e seuls des français d'origine non -européenne sont autorisés à s'exprimer sur ces questions identitaires et pèse sur tout européen « de souche » (horresco referens), tout occidental en général, une espèce de présomption de culpabilité qui lui interdit -a priori- de porter un jugement négatif sur la figure de l'Autre, de l'étranger, de l'européen d'origine étrangère.

-Je crois qu'il y a deux choses dans cette pathologie du regard : la première est un fond d'ethno-masochisme (la haine de tout ce qui peut apparaître comme « français » ou « occidental » ) alimentée en permanence par le Spectacle médiatique (films Indigènes, La rafle, Welcome célébrant la nouvelle figure du dominé dans le spectacle de la critique de la domination chére à Finkie) et ses chiens de garde (BHL, Bonnot,Lindenberg , acteurs, talk-shows Canal plus, etc..) par des rappels incessants des « heures les plus sombres de notre histoire » comme Vichy, la geste coloniale française ou l'anti-dreyfusisme; la seconde, à la lumière de Freund, le refus de penser le monde en termes de conflictualité et de ne voir dans l'Autre qu'une chance de rédemption pour tout européen.

« Tuer un européen c'est faire d'une pierre deux coups, dit Sartre dans sa célèbre préface à Franz Fanon, abattre un oppresseur et libérer un opprimé! »

« Que les étrangers nous apprennent au moins à devenir étranger à nous-mêmes, à nous projeter hors de nous-mêmes, assez pour ne plus être captifs de cette longue histoire occidentale et blanche qui s'achève, et dont nous n'avons plus rien à attendre que la stérilité et la guerre. Contre cette attente catastrophique, sécuritaire et nihiliste, saluons l'étrangeté du matin.(...) » (Alain Badiou, De quoi Sarkozy est-il le nom ? Lignes, 2007)

-Zemmour, à la fin de son dernier opus (Mélancolie Française), développe une vision pessimiste de l'avenir de nos contrées tempérées axée sur la sécession et la guerre civile (qui ne heurtera pas les lecteurs de ce blog..) arguant que la déconstruction moderne et « anti-raciste » du peuple français à coups de communautarisme militant, de « respect des différences », de « discrimination positive -ou négative selon où l'on se place», d'immigration de masse et de substitution démographique en sont les prémisses, des communautés ethniquement et culturellement trop dissemblables ne pouvant pas vivre sur le même territoire sans chercher à imposer leurs vues et à en prendre le contrôle.

eisenstaedt_alfred_joseph_goebbels_geneva_1933_11x14_L.jpg-Zemmour a -gravement -contrevenu à l'idéal multi-culturel et vivrensemblesque de nos modernes. Qu'il ait raison importe peu pour nos modernes apôtres du grand soir métissé et festif et grands admirateurs de Torquemada. Zemmour fait tomber le décor et montre que toute cette espèce d'ingénierie sociale destinée à fabriquer en série des Homo Festivus Metissus n'est qu'une gigantesque fraude utopique et dangereuse.

Ou quand les sentinelles de l'anti-fascisme se transforment en émules de Goebbels.(photo)

«  (...) Ceux qui sont visés, ce sont évidemment les gens d'extrême droite dans la mesure où ils entendent s'affirmer comme des compétiteurs dans le jeu démocratique... mais il se pourrait qu'à l'avenir des strates entières du petit peuple autochtone soient pour ainsi dire la proie de cette exclusion rageuse. En attribuant le racisme aux seuls Européens, l'antiracisme donne de plus en plus l'impression de protéger unilatéralement une partie de la population contre l'autre. Or, en abdiquant le révolutionnarisme lyrique au profit du capitalisme libéral, Mitterrand sacrifie cette clientèle de petites gens bercée jusqu'ici par le discours égalitariste. Vous comprenez, ils ont été habitués à une vision irénique de l'avenir. Et justement, ce sont eux les plus concernés dans leur vie quotidienne, les plus exposés à la présence étrangère. On sait, depuis Aristote, que l'étranger a toujours été un élément conflictuel dans toutes les sociétés. L'harmonie dans une société... disons " multiraciale " est, plus que dans toute autre, une vue de l'esprit. Or, ces gens dont nous parlons, ceux du bistrot, ici, ceux que je rencontre tous les jours à Villé, ils ne participent pas de la civilité bourgeoise. Ils ne subliment pas leurs affects. Leurs réactions sont plus spontanées, leur jactance moins étudiée. Affranchis des règles de la bienséance hypocrite, ils seront les premières victimes des censeurs de cet antiracisme frelaté qui rêve de placer la société sous surveillance. Traquenards, chausse-trapes, procédés de basse police, délations... ce sont ces malheureux qui seront bientôt les victimes de ce climat d'intolérance. L'empire du Bien est un empire policier ou l'on traque le faux-pas, le lapsus, le non-dit et même l'humour...

P.B. - Ils apprendront à se taire, à dissimuler...

J.F. - Ah, mon cher, je suis fils d'ouvrier et je vis dans un village... Ils ne se tairont pas. Il se peut qu'à force on fasse de ces braves gens des bêtes fauves... C'est ma crainte, je l'avoue... D'autant que les soi-disantes autorités morales cherchent à expier notre passé colonial en accoutrant l'immigré africain de probité candide et de lin blanc...

P.B. - C'est la version post-moderne du bon sauvage... que la méchanceté de notre passé doterait d'une créance inépuisable.

J.F. - Ah oui, cette histoire de la dette... c'est un thème sartrien. Mais c'est d'abord une victime qui doit pouvoir bénéficier de certaines immunités. En effet. De pareils privilèges, même symboliques - mais dans une société matérialiste les privilèges ne se contentent pas de demeurer symboliques - ne peuvent que renforcer les antagonismes et puis, surtout, comprenez bien ça, cela heurte l'évangile égalitaire dont les Français ont la tête farcie. En jouant simultanément l'antiracisme et Le Pen contre la droite, Mitterrand va provoquer la sécession de la plèbe. Cela paraît habile... Mitterrand le Florentin et que sais-je encore... mais c'est impolitique. Car, le politique doit toujours envisager le pire pour tenter de le prévenir. J'insiste : si l'étranger est reconnu comme un élément de désorganisation du consensus, il éveille un sentiment d'hostilité et de rejet. Un brassage de population qui juxtapose des origines aussi hétérogènes ne peut que susciter des turbulences qu'il sera difficile de maîtriser.

P.B. - Les rédempteurs de l'humanité sont indécrottables ?

J.F. - Les sentinelles de l'antifascisme sont la maladie de l'Europe décadente. Ils me font penser à cette phrase de Rousseau persiflant les cosmopolites, ces amoureux du genre humain qui ignorent ou détestent leurs voisins de palier. La passion trépidante de l'humanité et le mépris des gens sont le terreau des persécutions à venir. Votre ami Alain de Benoist a commencé d'écrire de bonnes choses là-dessus. Dites-le-lui, il faut aller dans ce sens : la contrition pathologique de nos élites brouille ce qui fut la clé du génie européen ; cette capacité à se mettre toujours en question, à décentrer le jugement. Ceux qui nous fabriquent une mémoire d'oppresseurs sont en fait des narcissiques. Ils n'ont qu'un souci : fortifier leur image de pénitents sublimes et de justiciers infaillibles en badigeonnant l'histoire de l'Europe aux couleurs de l'abjection. Regardez ce qu'écrit Bernard-Henri Lévy sur Emmanuel Mounier... C'est un analphabète malfaisant. En 1942, j'étais avec Mounier à Lyon... en prison ! En épousant l'universel, ils s'exhaussent du lot commun ; ils se constituent en aristocratie du Bien... L'universel devient la nouvelle légitimité de l'oligarchie ! »

Julien Freund, Conversation avec Pierre Bérard.

Addendum: Un magistrat confirme les propos controversés de Zemmour.

22/03/2010

Dans l'fond, vous méritez pas d'boire!

à didier G., prince de la cuite...

OUI, didier, tout plutôt que ça!!!

la reprise, enfin!

1-1-1-obamaville.jpgLa Grèce sauvée ? Nada... Pire même: les Allemands ont finalement déclaré qu'après tout, la Grèce pouvait tout aussi bien téléphoner au FMI pour la sortir de cette mauvaise passe, ce qui, vendredi dernier, s'est traduit sur les marchés financiers par un taux de 6,36% pour les bons du trésor grecs (assurance et frais de dossiers compris). Traduction: la Grèce ne peut plus emprunter sous peine de se suicider. Papandreou va devoir attendre jusqu'au 25 mars pour savoir à quelle sauce son pays va être mangé. Et là, on a pu voir (et entendre) tous les dirigeants politiques européens mentir avec aplomb en disant que la Grèce a été sauvée. Que veut dire cette situation ? Que tous les pays européens sont au bord de la banqueroute et aussi que personne ne peut aider la Grèce sous peine de s'étouffer soi-même... Et si le FMI prend la Grèce, c'en est fini de l'Union Européenne, lire tous les épisodes d'Ambrose Evans Pritchard ici, ici et ici. Du coup, Sarkozy s'y oppose pour sauver l'unité européenne, et aussi, selon certains, parce que cela donnerait à Dominique Strauss-Kahn une stature "colossale" aux prochaines élections... Très intéressant à observer, sauf si on est Grec. Les maux de crâne sont donc toujours de rigueur au sommet de l'Europe et personne ne sait comment Athéna va en sortir: "Nicolas Sarkozy opposes Germany's push for an International Monetary Fund loan to Greece, pitting the euro area's biggest members against one another over a rescue plan" nous dit par exemple ce papier de Bloomberg.

Revue de Presse par Pierre Jovanovic

21/03/2010

ennemi

"(...) L'explication de la notion d'ennemi politique comme une collectivité qui met en question l'existence politique d'une autre collectivité nous a permis de mettre en évidence un élément essentiel : dès que la morale ou l'idéologie prennent le pas sur la puissance, le diplomate ou le guerrier disparaissent derrière le justicier. Cela signifie, comme nous l'avons vu, que la tentation de faire de l'autre un ennemi absolu est la conséquence de l'intervention de la morale, de la religion ou de l'idéologie dans l'activité politique, car du point de vue strictement politique il n'y a point d'ennemi absolu ou total. Il ne saurait pas y en avoir, puisqu'il n'y a pas non plus d'amitié politique ou d'alliance absolue."

Julien Freund, L'essence du politique (1965)