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21/06/2010

en dernière analyse

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(photo:le choix des armes)

 

« Un drapeau portant l'emblème de la commune de Villeneuve-Saint-Georges (photo), dans le Val-de-Marne, a été brûlé, à la mairie, dans la nuit de dimanche à lundi, et remplacé par un drapeau algérien. La bannière vandalisée n'est pas, comme cela a été affirmé dans un premier temps, le drapeau français.

(…) Cécile Duflot, maire-adjointe de Villeneuve-Saint-Georges et secrétaire nationale des Verts, avait fait état lundi d'un incident "souciant", mais "dans un contexte de Coupe du Monde", "avec les emportements que cela peut susciter", appelant à ne pas faire "d'interprétations hâtives. »

« souciant »…

Entièrement d’accord avec cette autruche progressiste : « pas d’interprétation hâtive » ! On ne sait jamais, il pourrait arriver –dans le feu de la réaction- que l’on sorte quelque bonne vérité et que l’on déroge au politiquement correct et à la langue de bois habituelle… le mieux est de s’enterrer rapidement. As usual.

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« Crise chez les Bleus - Pour Julien Dray, c'est “un règlement de comptes contre la France métissée

(…) Cela n’a plus rien à voir avec le foot et avec les difficultés d’une équipe. Depuis trois jours, nous assistons à une offensive en règle, à un règlement de comptes contre la France métissée de l’équipe de 1998, contre les banlieues. On voit bien le scénario qu’on est en train de nous écrire : il y a un contenu idéologique qui n’est pas acceptable. Que Finkielkraut s’occupe de ce qu’il sait bien faire : la philosophie. Je ne suis pas sûr qu’il ait à s’investir dans un jugement qui est assez déplacé. On est en train encore une fois de faire le même procès : est-ce que l’équipe de France est trop métissée ? Est-ce qu’elle chante La Marseillaise ?… Ça suffit ! Ce climat est très mauvais On est en train de communautariser les choses. »

Clap, clap !

Du grand art, juju-la rollex !

Ce qu’il y a de bien avec ce genre d’ordure « anti-raciste », c’est qu’il n’y a pas de discussion possible : quiconque n’est pas de son avis est ipso facto raciste et/ou antisémite !

Cool !

(Je ne sais pas vous mais, en ce qui me concerne, voir le paquebot progressiste du vivre-ensemble festif "black-blanc-beur" sombrer dans la cuistrerie générale comme le Titanic moyen sur un glaçon ne me tire pas des larmes. hu, hu!)

Mais le mieux, devant autant de saloperie intellectuelle, est de relire gentiment Henry Miller :

« Pour celui qui pense avec la tête, la vie est comédie. Pour celui qui pense avec les sentiments, ou qui met ses sentiments dans son travail, c’est une tragédie. »

(H Miller, Ma vie et moi, 1971)

Ou Jünger :

« Le trait propre qui fait de moi un anarque, c'est que je vis dans un monde que, "en dernière analyse", je ne prends pas au sérieux. »

(Ernst JÜNGER, Eumeswill (1977))

20/06/2010

De Zahia à Anelka, la boucle est bouclée ! (De la pute au « fils de pute »)

«Au train où vont les choses, on peut donc se demander si la FIFA ne finira pas, un jour, par autoriser les clubs les plus riches (le fameux G14 qui regroupe les firmes footballistiques les plus influentes) à recruter à la mi-temps d’un match clé, les meilleurs joueurs de l’équipe adverse dans le but louable de sécuriser, par un résultat encore plus prévisible, leurs investissements financiers et leur cotation en bourse.

(…) Le public qui s’estime cultivé, -disons pour fixer les idées, celui qui lit Télérama, regarde Nulle part ailleurs et prend au sérieux le festival de Cannes- ne sait-il pas, d’avance, que le football est une activité parfaitement futile (vingt-deux individus en short qui courent après un ballon) et qu’il ne doit son regrettable succès qu’à sa fonction évidente de nouvel opium du peuple ? Quant à ceux, assez rares dans de tels milieux (sauf quand la mode l’exige) qui affectent parfois d’apprécier le football, et même d’y comprendre quelque chose, c’est le plus souvent sur ce mode distancié que l’Economie impose à ceux qui consomment ses marchandises « kitsch ».

(…) On serait tenté de croire, en effet, qu’un mépris si tranquillement affiché (il est difficile de ne pas songer ici aux dessins de Cabu, miroir parfait depuis des décennies, de la bonne conscience satisfaite des nouvelles classes moyennes) s’explique avant tout par la timidité et le puritanisme qui caractérisent  si souvent la vie réelle des intellectuels.

(…) En exagérant à peine, on pourrait dire  ainsi qu’à l’heure du Marché global et de son utilitarisme triomphant, il y a dans les dribbles enchantés et gratuits d’un Ronaldo ou les contrôles extra-terrestres d’un Zidane, comme un pied de nez aux maîtres du monde et à ceux des entraîneurs modernes (devenus malheureusement l’immense majorité) qui se contentent désormais de traduire sous forme de consignes tactiques le froid « réalisme » de ces maîtres. »

(JC Michéa, Les intellectuels, le peuple et le ballon rond, 1998)

Cela dit, il fut un temps, pourtant, où je me serais damné pour avoir la figurine Pannini™ de Janvion, Bossis, Tigana, Platini, Castaneda, « l’ange vert » Rocheteau ou Curkovic…et d’autres encore, qui me faisaient rêver quelques soirs de match en famille.

On ne peut pas dire que les choses se soient arrangées depuis quelques années, comme l’écrit remarquablement Michéa. Mais je dois dire que l’ « équipe de France » du moment, cette « bande de voyous avec une morale de mafia », comme le remarque charitablement Finkielkraut, célèbre contempteur de la composition « black-black-black » de notre équipe nationale, emblématique de cette génération caillera dont les sociologues d’Etat des pages Rebonds de Libé ne finissent pas de s’interroger sur les raisons de son désamour avec le peuple français (et dont le BA-BA de la réflexion devrait être qu’il faut un minimum de valeurs civilisationnelles communes pour pouvoir s’identifier à l’Autre…). Avec, au demeurant, une réflexion intéressante sur le reflet que serait cette équipe de notre société, gangrenée par le communautarisme, la sécession, la vulgarité violente de quelques caïds de bacs à sables.

Oui donc, de la gentille Zahia et ses prestations tarifées au pieux Ribéry (dont on apprend qu’il s’est battu avec le méchant blanc –donc raciste- Gourcuff dans l’avion du retour) et à quelques autres icônes du vivre-ensemble™ métissé et anti-raciste au pitre Anelka en passant par le coup de tête de Zizou à Materazzi en finale de la coupe de monde 2006,  la boucle est bouclée. Celle de l’arrogance violente et vulgaire d’une cohorte de parvenus en short archétypaux de ce lumpen-prolétariat « de quartiers » célébré à jet continu par nos modernes…

Mieux encore, la réaction d’Escalettes, huile pontifiante de la FFF, et d’Evra, capitaine des Bleus, à l’irruption dans la presse (l’Equipe d’hier en particulier) des propos insultants –mais éclairants- du pitre Anelka à l’égard du pauvre Domenech sont symptomatiques et me rappellent assez les réactions de la presse de révérence après l’affaire du Noctilien : le fond (un jeune gars blanc tabassé gratuitement et sauvagement par quelques « pépites de la nation » maghrébines et sub-sahariennes, des jeunes™, quoi !) passe immédiatement au second plan, l’essentiel étant de châtier celui ou ceux qui ont diffusé la vidéo et permis au plus grand nombre d’en prendre connaissance –éventuellement d’ouvrir un œil sur les prémisses d’une sécession ethnique et religieuse qui ne dit pas son nom) ; de la même façon concernant l’affaire Anelka, ce n’est pas le comportement du joueur et le fait qu’il ait pu s’entraîner le lendemain du match comme si de rien n’était qui fait scandale, mais le fait que la vérité éclate en première page de l’Equipe ("Va te faire enculer, sale fils de pute!") et qu’il y ait un traître au sein du « collectif » (traître dont il ne faut pas être grand clerc pour comprendre qu’il s’agit d’une jeune joueur prometteur d’origine bretonne évoluant aux Girondins…, un jambon, quoi !)

Un festival, je vous dis!

Vidéo, une autre époque...d'autres joueurs (qui jouaient au foot)

19/06/2010

Ilion

« Une catastrophe ». Si je devais retenir un mot, une expression utilisée par tous ceux qui me décrivent leur métier, leurs milieux professionnels, leur vie depuis 30 ou 40 ans, ce serait celle-là : une catastrophe. J’aime bien causer avec mes patients, leur faire raconter leur vie, leur métier, chaque fois des trajectoires singulières, uniques, parfois banales mais souvent émouvantes voire tragiques. Telle femme au parler germanisant née en avril 1945 à Berlin (!) qui raconte avec difficultés les horreurs vécues par ce peuple condamné par l’histoire et qui m’évoquent immédiatement ce Journal d’une femme à berlin. Telle autre, née pendant la guerre aussi en Ukraine, traversant, seule avec sa mère, l’europe Orientale en feu, embarquant par miracle avec quelques milliers d’autres civils dans l’enfer de Memel, sous le feu des Soviétiques, et faisant surgir Grossman et ses Carnets de guerre ou Guy Sajer devant mes yeux; aujourd’hui grand-mère tranquille et douce élevant ses petits-enfants dans le sud de la France. Tel autre, rescapé des combats de la RC4, prisonniers des viets et trimbalé dans la jungle, blessures ouvertes nettoyées par les vers, échangés en 1955 contre d’autres prisonniers et rapatrié en métropole, débarquant dans le port de Sète sous les insultes et les crachats de militants communistes…aujourd’hui bon pied bon œil, me donnant des conseils sur la culture du géranium. Je n’invente rien, il suffit de gratter un peu, de montrer qu’on s’intéresse à leur histoire. Et il y a de quoi, bien souvent.

Et donc, une catastrophe. Les enseignants notamment ceux qui partent bientôt en retraite ou déjà retraités qui ont vu monter les nouvelles générations d’élèves et de collègues. Pas question de généraliser ou de jouer au sociologue de bistrot mais le consensus est écrasant : des élèves de plus en plus incultes, irrespectueux, arrogants et violents et des profs également incultes ou faisant le minimum, ayant intériorisé la faillite du système éducatif mais ne rechignant pas à accompagner les fossoyeurs du système dans les cortèges syndicaux… Récemment une femme magistrate, me décrivant la lente démission des autorités judiciaires montantes et leur indigence quotidienne, relachant à tours de bras quantités de chances pour la France, multirécidivistes et toujours plus haineuses, au grand dam de flics castrés et sommés d’écrire un rapport en 12 exemplaires dés qu’ils sortent leurs flingue. Plus prés de moi, mes collègues médecins, jeunes ou moins jeunes. Moi-même, certainement. (Comment y échapper ?)

Partout ce sentiment de déclassement, de décivilisation, d’ensauvagement de classes professionnelles et sociales, véritables élites d’une nation (rien à voir avec les « élites » au sens progressiste ou Sarkosyste du terme, cette ploutocratie arrogante arrimée aux valeurs les plus vulgaires de la bourgeoisie triomphante). Entendons-nous, je ne suis pas décliniste (n’étant pas progressiste), je ne crois pas que cela ait été forcément ou systématiquement mieux auparavant. Ni demain... Il n’y a pas de sens de l’histoire, seulement des cycles.

Mystérieux, tout ça ! Faut des antennes pour percevoir ces petits signes qui disent une époque.

Hier encore, bonne discussion avec un copain perdu de vue depuis des années, Franciscain, vivant avec des clodos dans la ville rose, passionné de sports de combats dans sa jeunesse, proche de la théologie de la libération (ce mariage de la carpe et du lapin); il me racontait, Davidoff au bec, la vague sans précédent (lui qui connaît le terrain depuis plus de 20 ans) de conversion de jeunes européens à l’Islam dans les banlieues populaires…question de survie, dis-je ? Oui, question de survie, essentiellement.

Il y a bien sûr ces nouvelles invasions barbares en Europe, depuis deux générations, qui voit s’installer définitivement dans le Dar al arb, des populations africaines et asiatiques toujours plus nombreuses et essentiellement musulmanes. Et ce ne sont pas les lettrés, les érudits, les élites Maghrébines, Ottomanes ou sub sahariennes, épris de disputatio, qui viennent, mais des hommes et des femmes simples et archaïques bousculés par l’histoire, un peu comme ces Wisigoths et ces Germains bousculés par les terribles Huns de l’ascète Attila. Ou comme ces Perses balayés par Alexandre. La tectonique des peuples. Contrairement à nos amis progressistes et libéraux je ne crois pas que l’on change de culture comme on change de chemise : ces migrants restent des orientaux en europe, des africains en europe et participent par leur simple présence à cette déculturation et à cet ensauvagement des peuples européens.

Il y a aussi –et surtout- cette anomie européenne : les européens en majorité ne connaissent plus leur histoire, leur civilisation. Dominique Venner utilise le terme de dormition pour expliquer à quel point nous vivons aujourd’hui dans un monde étranger à notre culture. Un monde essentiellement technicien, matérialiste, consumériste, horizontal fait de démesure (l’hubris des anciens) et d’absence de toute transcendance. Egalitaire au mauvais sens du terme : des masses incultes et individualistes soumises à la doxa de l'homo oeconomicus, cornaquées par quelques élites nomades (Danny boon à San Francisco haranguant les habitants du Nord ou BHL pérorant de son loft New Yorkais sur un pseudo anti sémitisme ontologique Français!!! on croit rèver...) endogamiques et arrogantes méprisant toute souveraineté populaire (« populisme ») et tout enracinement, une apparence de démocratie (ce spectacle de Baudrillard), etc. Les européens sont soumis à un nomos étranger à leur culture, d’abord parce qu’ils l’ont oubliée et parce qu’ils ne la transmettent plus à leurs enfants. Trader posait récemment la question de savoir ce qu’était un Européen aujourd’hui : tout est là ! Y répondre c’est se donner les armes pour défendre et transmettre sa culture. Y répondre c’est aussi accepter sans peur l’altérité, voire refuser l’altérité si celle-ci est une menace.

Tout cela à l’apparence d’une tragédie antique : des Européens battus et culpabilisés comme jamais (anti racisme totalitaire, culte indépassable du génocide Juif, acceptation inconditionnelle de l’Autre, ethno masochisme, pseudo universalité de la culture Française, héritage délétère d’un christianisme moribond, etc..), pressés de disparaître et de se fondre dans l’Universel marchand. Le chœur mortifère de ces bonnes âmes globalisées, ces gentils clercs moralisateurs du haut de leur citadelle climatisée, des Dieux sourds ou hostiles laissant les Achéens brûler leurs navires… avant de prendre l’Ilion?

Un regard contemplatif, c'est tout. Stoïque, pourquoi pas.

"Ils s'accoudèrent dans l'ombre au bastingage" (Archiloque de Paros, Fragments)

(Vidéo: jeunes patriotes français)

17/06/2010

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GEAB N°46. Crise systémique globale : Les quatre points individuels de défaillance du système mondial au second semestre 2010

L'actualité confirme chaque jour combien la crise systémique globale est désormais entrée dans sa phase de dislocation géopolitique mondiale, même si les médias ne commencent que timidement à interpréter les bouleversements historiques qui se déroulent sous nos yeux. Pour LEAP/E2020, la seconde moitié de 2010 va ainsi correspondre à une nouvelle inflexion en matière de dislocation géopolitique mondiale, caractérisée par une accélération des processus de décomposition stratégique, financière, économique et sociale autour de quatre points individuels de défaillance (1) du système international analysés dans ce GEAB N°46. Le contexte général reste celui décrit dans les GEAB précédents à savoir celui d'une reprise … de la récession économique mondiale après un gel provisoire dû aux mesures de stimulation. Mais avant d'entrer dans le détail de ces anticipations sur le développement de la crise économique et financière au second semestre 2010, constatons que le début du mois de Juin 2010 offre deux exemples flagrants de l'effondrement accéléré du système global de ces dernières décennies: l'un en matière de gouvernance économique globale, l'autre en ce qui concerne la capacité des Etats-Unis à contrôler ses propres alliés (voir GEAB N°46).

Cette mise en perspective d'évènements récents, symptomatiques de l'accélération de la dislocation

géopolitique mondiale, étant faite, les quatre points individuels de défaillance du second semestre 2010 (2) selon LEAP/E2020, sont les suivants :

1. La dette publique occidentale : Quand l'insolvabilité devient insupportable
2. Austérité européenne : Quand la croissance conjoncturelle est abandonnée au profit de la stabilité structurelle
3. L'inflation chinoise : Quand la Chine va commencer à exporter son inflation
4. La décroissance US : De « l'austérité populaire cachée » à l' « austérité fédérale imposée »

suite

15/06/2010

le silence des agneaux

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Qu'est-ce qui fait que le même journal -par le truchement d'un de ses petits flics de la pensée les plus insignifiants (Orwell aurait parlé de « gramophone de la pensée »)- puisse d'une main célébrer la Chorba pour tous et de l'autre, dans une reductio ad hitlerum réjouissante dont nos lemmings progressistes ont le secret, présenter un apéro saucisson-pinard bien innocent comme le retour des HLPSDNH (les heures les plus sombres de notre histoireTM) ?

Qu'est-ce qui fait que le cuistre Delanoë, célèbre clown invertébré à roulettes, tolère la fermeture hebdomadaire à la circulation d'une rue Parisienne pour cause de culte musulman et s'inquiète d'éventuels « débordements identitaires » alors même qu'il les cautionne chaque vendredi ?

Qu'est-ce qui fait qu'un philosophe français, professeur à l'Ecole Normale Supérieure puisse déclarer: "Que les étrangers nous apprennent au moins à devenir étranger à nous-mêmes, à nous projeter hors de nous-mêmes, assez pour ne plus être captifs de cette longue histoire occidentale et blanche qui s'achève, et dont nous n'avons plus rien à attendre que la stérilité et la guerre. Contre cette attente catastrophique, sécuritaire et nihiliste, saluons l'étrangeté du matin." (Alain Badiou, De quoi Sarkosy est-il le nom ? Lignes, 2007)

Réponse : une même pathologie du Moi européen oscillant entre ethno-masochisme et oubli de soi; comme le fait remarquer Finkielkraut, bon nombre d'Européens -et en premier leurs « élites » politiques, intellectuelles et médiatiques- ont intégré le commandement qui leur est fait de n'être plus rien. D'abandonner toute préoccupation culturelle, identitaire, d'oublier toute verticalité historique, philosophique ou civilisationnelle, pour s'effacer devant l'Autre, se désencombrer de soi, se « désoriginer », dans un éther indifférencié, un rêve d'indistinction mortifère. Oublier tout ce qu'il y a de singulier, de spécifique, de saillant, de violent même, en eux pour devenir cette cire molle sur laquelle ce nouveau clergé progressiste imprime jours après jours cette religion victimaire des droits de l'homme et de l'antiracisme dogmatique : « Tel est le secret de l'Europe. Nous ne sommes rien »

Or paradoxalement, l'Europe est sans doute une des aires civilisationnelles qui accueille le plus d'étrangers (« migrants » dans la novlangue moderne) sur son sol et qui se montre la plus accueillante et généreuse pour ceux qui choisissent d'y vivre, mais ça n'est pas le terme de xénophilie qui est sur toutes les lèvres mais celui de xénophobie ! Nombre de contempteurs d'une europe occidentale soi disant xénophobe faisant d'ailleurs souvent référence au terme d'Europe citadelle, sous entendant une volonté et une politique de fermeture inconditionnelle de nos territoires aux étrangers.

Pour le meilleur comme pour le pire, les Européens et l'Europe -au sens civilisationnel- se distinguent au contraire par une ouverture, une curiosité sans pareille vis-à-vis de l'altérité, de l'étranger ; d'Hérodote visitant le monde barbare ou les Jardins de Babylone, à Neil Armstrong et son « petit pas pour l'homme » en passant par Marco Polo et Colomb. En bon lecteur de Jared Diamond, j'ai -aussi- tendance à considérer que plus une civilisation est riche et puissante, plus elle a tendance à produire des hommes aventureux, des bateaux pour naviguer loin et des armes pour asseoir leur domination...Il n'empêche, c'est le destin, le fatum, des occidentaux.

Si le cuistre Marcelle était un peu moins haineux de lui-même, il pourrait saisir, ne serait-ce qu'en relisant Lévi-Strauss que, pour survivre, c'est-à-dire se conserver dans le changement, une culture a toujours recours à une certaine xénophobie, tout au moins un certain ethnocentrisme.

« (...) Nulle inconséquence, pourtant, ne saurait être reprochée à Lévi-Strauss. On ne voit pas par quel enchantement des hommes enfoncés chacun dans sa culture seraient saisis d'une passion spontanée pour les genres de vie ou les formes de pensées éloignées de leur tradition. Si, d'autre part, la richesse de l'humanité réside exclusivement dans la multiplicité de ses modes d'existence, si l'honneur d'avoir crée les valeurs esthétiques et spirituelles qui donnent son prix à la vie, ainsi que l'écrit Lévi-Strauss et comme le disent en d'autres termes les grandes professions de foi de l'UNESCO, alors la mutuelle hostilité des cultures est non seulement normale mais indispensable. Elle représente le prix à payer pour que les systèmes de valeurs de chaque famille spirituelle ou de chaque communauté se conservent et trouvent dans leurs propres fonds, les ressources nécessaires à leur renouvellement. » (La défaite de la pensée, A Finkielkraut, 1987.).

Comment les européens ont-ils oublié cela ?

Pierre Bérard et Julien Freund voient dans cette xénophilie européenne alliée à un certain ethno masochisme, le propre d'un ethno centrisme dévoyé, d'une croyance irrationnelle en la singularité -la supériorité- de la culture occidentale Européenne; je m'explique : pétris d'universalisme, les européens sont sans doute les seuls au monde à considérer que mettre sa propre culture en retrait et survaloriser celle de l'étranger est la meilleur façon de transmettre (si cela est encore possible) et de faire vivre une tradition culturelle millénaire. Ils sont sans doute seuls au monde à considérer que faire venir sur leur sol des millions d'étrangers en leur enjoignant de ne point abandonner leur culture et de « vivre chez nous comme chez eux » et que, dans le même mouvement, stigmatiser toute manifestation d'une culture autochtone européenne, tout enracinement européen, puisse se terminer autrement qu'en nouvelle Babel. Mais peut-être est-ce une ruse de l'Histoire:

« C'est Nietzsche qui écrit dans La volonté de puissance que l'Europe malade trouve un soulagement dans la calomnie. Mais il se pourrait bien que le masochisme européen ne soit qu'une ruse de l'orgueil occidental. Blâmer sa propre histoire, fustiger son identité, c'est encore affirmer sa supériorité dans le Bien. Jadis l'occidental assurait sa superbe au nom de son dieu ou au nom du progrès. Aujourd'hui il veut faire honte aux autres de leur fermeture, de leur intégrisme, de leur enracinement coupable et il exhibe sa contrition insolente comme preuve de sa bonne foi. Ce ne serait pas seulement la fatigue d'être soi que trahirait ce nihilisme contempteur mais plus certainement la volonté de demeurer le précepteur de l'humanité en payant d'abord de sa personne. Demeurer toujours exemplaire, s'affirmer comme l'unique producteur des normes, tel est son atavisme. Cette mélodie du métissage qu'il entonne incessamment, ce ne serait pas tant une complainte exténuée qu'un péan héroïque. La preuve ultime de sa supériorité quand, en effet, partout ailleurs, les autres érigent des barrières et renforcent les clôtures. L'occidental, lui, s'ouvre, se mélange, s'hybride dans l'euphorie et en tire l'argument de son règne sur ceux qui restent rivés à l'idolâtrie des origines. Ce ne serait ni par abnégation, ni même par résignation qu'il précipiterait sa propre déchéance mais pour se confondre enfin intégralement avec ce concept d'humanité qui a toujours été le motif privilégié de sa domination... Il y a beaucoup de cabotinage dans cet altruisme dévergondé et dominateur et c'est pourquoi le monde du spectacle y tient le premier rôle... » (Pierre Bérard, entretien avec Julien Freund)

Pointons au passage la contradiction consistant à promouvoir un universalisme des droits de l'homme et du genre humain, cette idéologie du Même, et, dans le même temps, un droit à la différence et l'idéologie multiculturelle.

« Les sentinelles de l'antifascisme sont la maladie de l'Europe décadente. Ils me font penser à cette phrase de Rousseau persiflant les cosmopolites, ces amoureux du genre humain qui ignorent ou détestent leurs voisins de palier. La passion trépidante de l'humanité et le mépris des gens sont le terreau des persécutions à venir. Votre ami Alain de Benoist a commencé d'écrire de bonnes choses là-dessus. Dites-le-lui, il faut aller dans ce sens : la contrition pathologique de nos élites brouille ce qui fut la clé du génie européen ; cette capacité à se mettre toujours en question, à décentrer le jugement. Ceux qui nous fabriquent une mémoire d'oppresseurs sont en fait des narcissiques. Ils n'ont qu'un souci : fortifier leur image de pénitents sublimes et de justiciers infaillibles en badigeonnant l'histoire de l'Europe aux couleurs de l'abjection. Regardez ce qu'écrit Bernard-Henri Lévy sur Emmanuel Mounier... C'est un analphabète malfaisant. En 1942, j'étais avec Mounier à Lyon... en prison ! En épousant l'universel, ils s'exhaussent du lot commun ; ils se constituent en aristocratie du Bien... L'universel devient la nouvelle légitimité de l'oligarchie ! » (Julien Freund, ibid)

«L'universel devient la nouvelle légitimité de l'oligarchie ! »...

Sans doute peut-on retrouver dans cette idéologie égalitaire du Même et cette xénophilie inconditionnelle la trace de l'eschatologie chrétienne sécularisée, devenue religion laïque. En ce sens nombreux sont ceux qui, « attachés dans leur Eglise à tout ce dont celle-ci ne veut plus entendre parler, auront du mal à faire croire que le meilleur moyen d'endiguer la « subversion » est de batailler dans une croyance qui les a déjà abandonnés pour passer à l'ennemi. ». Le christianisme en effet, « après avoir été, nolens volens, la religion de l'Occident, après avoir été portée par un esprit, une culture, un dynamisme européens, qui l'avaient précédé de quelques millénaires, le christianisme, opérant un retour aux sources, redécouvre aujourd'hui ses origines. Pour assumer sa vocation universaliste et devenir la religion du monde entier, il entend se « désoccidentaliser ». (...) Nulle idée n'est plus odieuse aux chrétiens que l'idée de patrie : comment pourrait-on servir à la fois la terre des pères et le Père des cieux ? Ce n'est pas de la naissance, ni de l'appartenance à la cité, ni de l'ancienneté de la lignée, que dépend le salut, mais de la seule conformité aux dogmes. Dés lors, il n'y a plus à distinguer que les croyants des incroyants, les autres frontières doivent disparaître. Hermas, qui jouit à Rome d'une grande autorité, condamne les convertis à être partout en exil : « Vous, les serviteurs de Dieu, vous habitez sur une terre étrangère. Votre cité est loin de cette cité. »» (Alain de Benoist, Droite, l'ancienne et la nouvelle, 1979)

Une contrition pathologique secondaire pour Finkielkraut et Venner aux "horreurs du XXième siècle" :

« Nous ne sommes rien ; en effet, aux horreurs du XXième siècle, nos démocraties ont répondu par la religion de l'humanité, c'est-à-dire par l'universalisation de l'idée du semblable et la condamnation de tout ce qui divise ou sépare les hommes. (...) Cela signifiait que, pour ne plus exclure qui que ce soit, l'Europe devait se défaire d'elle-même, se « désoriginer », ne garder de son héritage que l'universalisme des droits de l'homme. Tel est le secret de l'Europe. Nous ne sommes rien. » (Alain Finkielkraut, entretien au Monde des 11 et 12/11/2007)

« Et le lecteur méditatif songera que la tentation est forte, pour l'Européen lucide de se réfugier dans la posture de l'anarque. Ayant été privé de son rôle d'acteur historique, il s'est replié sur la position du spectateur froid et distancié. L'allégorie est limpide. L'immense catastrophe des deux guerres mondiales a rejeté les Européens hors de l'histoire pour plusieurs générations. Les excès de la brutalité les ont brisés pour longtemps. Comme les Achéens après la guerre de Troie, un certain nihilisme de la volonté, grandeur et malédiction des Européens, les a fait entrer en dormition. A la façon d'Ulysse, il leur faudra longtemps naviguer, souffrir et beaucoup apprendre avant de reconquérir leur patrie perdue, celle de leur âme et de leur tradition. » (Dominique Venner, Ernst Jünger, Un autre destin européen, 2009).

Il est peut-être temps de dire merde à ce petit clergé bien-pensant et haineux. Il est peut-être temps de s'émanciper de ces mythes incapacitants (colonisation, affaire Dreyfus, Vichy, Shoah, totalitarismes, islamophobie, etc.) savamment instrumentalisés pour réduire les européens au silence et à la contrition. Il est peut-être encore temps -pour certains- de redevenir des hommes.

Voilà, je voulais faire festif et ça dérape, bordel!

14/06/2010

un WE en Floride?

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"Le credit default swap sur BP a explosé. Le Guardian révèle qu'il faut payer 570.000 livres sterling pour assurer chaque tranche de 10 millions de dollars d'actions BP... Ouaaa... "Un niveau proche de celui de la Grèce avant que celle-ci reconnaisse avoir besoin d'un sauvetage"... Oouups. Dimanche, Obama a invité BP a mettre l'argent de côté pour indemniser les gens sur un compte à part. Même chose pour le gouvernement mexicain dont les côtes vont être souillées. Une catastrophe qui déjà aujourd'hui aurait dû mettre en faillite la BP si Cameron n'était pas venu à son secours. Les dividendes a priori ne seront pas données, ce qui va faire très très mal dans certains fonds de pension, genre The Widow's Trust. Bref, c'est la catastrophe, et personne ne connaît la vérité de ce qui se passe. Du coup Obama a mis une option sur les 7 milliards que BP a mis de côté pour les actionnaires...

L'Aumônier Lindsay Williams qui connaît tout le personnel BP donne des explications hallucinantes et qui expliquent parfaitement la folie qui s'est emparée de BP et des Gardes Côtes pour empêcher les journalistes d'approcher des zones contaminées. Aujourd'hui, il est même formellement interdit de survoler tout le Golfe du Mexique! Selon cet homme d'église, la pression du puits est telle qu'une seule technologie humaine peut l'arrêter, comme les Russes l'avaient fait sur terre dans les années 50, la bombe nucléaire. Problème, il n'y a pas que du pétrole qui sort, les gaz les plus toxiques et les plus explosifs qui puissent exister: sulfure d'hydrogène à très haut niveau, et les vents les transportent sur les côtes. Autorisé 5 à 10 parties par milliard (ppb). Aujourd'hui, c'est à 1.200 ppb. Benzine: 0 à 4 ppb autorisés, aujourd'hui à 3000 ppb. Toutes ces plages sont désormais atteintes et les gens commencent à être malades. Williams dit les mesures faites ces derniers jours sont à des millions au-dessus des quotas autorisés. Le chlorure de méthylène autorisée à 61 ppb, aujourd'hui entre 3000-3400 ppb. Ajoutons que Williams a écrit un livre très bien documenté voici 10 ans, et il connaît son affaire. Allez sur cette page pour les 3 vidéos. "

source

Cool!

Si vous avez du BP, c'est trop tard...

10/06/2010

fuckin'junkie!

09/06/2010

tête de mow!

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Une nouvelle police pour les quartiers

"Les Cadets de la République travailleront en pleine collaboration avec les Services de Sécurité des quartiers afin de prévenir toute nouvelle provocation de la part des Souchiens encore présents" a annoncé Brice Hortefeux.

C'est avec un soupir de soulagement que l'on a appris hier la nomination de M. Brice Hortefeux au poste de Président du Comité d'Homogénéité Ethnique (Komitomet). Cet ancien Ministre de l'intérieur fut en 2009 à l'origine des Équipes de conciliation mises en place dans les Zones Sensibles à la suite des premières tensions entre Souchiens et jeunes comme on disait alors (NDLR : l'art. 2 de la loi 98.2015 du 12 janvier 2015 dite de la Rectification des Noms impose de nommer nos compatriotes issus de l'immigrations "Commensaux" et les blancs des Quartier "Souchiens" sous peine d'un an d'emprisonnement - loi votée à l'initiative du Ministre Des Rééquilibrages ethniques, Mme Houria Bouteldja). Devant leur manque d'efficacité, ces équipes furent remplacées par des Milices pour le Respect et la Discussion encadrées par des éducateurs sociaux issus de la diversité et chargées de faire tampon entre la Police et les Commensaux.

Enfin après l'arrivée au pouvoir de Mme Royal en 2012, ces Comités furent intégrés dans les fameuses Sections de sécurité Tête de Mow à qui le gouvernement délégua purement et simplement le maintien de l'ordre des Quartiers. Ces Sections trouvent leur origine dans les gardes du corps du Ministre Fadela Amara dont elle s'entourait à chaque déplacement dans les quartiers.  Triés sur des critères ethniques et cultuels très stricts :

- production d'un arbre généalogique faisant état des ancêtres repérables à partir de 1974,

- études primaires exclusivement en ZEP avec au moins trois redoublement entre le CP et le CM1,

- copies certifiées conformes d'au moins 10 convocations devant le juge des mineurs du Tribunal de Bobigny,

Ces troupes d'élites immergées depuis toujours dans les Cités surent très vite imposer leur loi aux Quartiers. Cette politique audacieuse de maintien de l'ordre s'était accompagnée en 2015-2016 d'un vaste programme de Neutralisation des Zones Sensible (Conférence et Protocole de Bagnolet de septembre 2015).

Ainsi le Plan Madagascar en décembre 2015 avait permis l'évacuation de la majorité des Souchiens hors des Zones. Il restait néanmoins quelques représentants de cette communauté (5% de la population) qui, soit faute de moyen, soit infirmités physiques, soit volonté de provocation n'avaient pu ou voulu être évacués.

Ces minorités ethniques regroupées en Communauté des Derniers Français de Zones Sensibles (CDDFZS) comme elles se nommaient elles-mêmes persistaient à afficher leur appartenance à la France et ce en dépit du Protocole de Bagnolet.

Les termes de cet accord prévoyaient en effet :

- le retrait total de tout représentant et de tout symbole de l'Etat français dans 30 Zones Sensibles,

- la destruction des chapelles et églises catholiques, temples protestants et synagogues,

- la construction de mosquées à minaret et muezzin pour 1000 habitants,

- l'affectation des locaux occupés des écoles publiques aux écoles coraniques sous contrat avec l'Etat,

- l'autonomie politique des Zones et leur Administration par les Comités de quartier présidés par un Imam et un Marabout.

Les activités économiques étaient, quant à elles, confiées par le gouvernement à la N'drangheta (banlieue parisienne), la Camorra (banlieue lilloise), les Triades (Marseille et banlieue) et la Mafia albanaise (banlieue lyonnaise). L'efficacité de ces organisations internationales permit à l'économie de ses Zones de passer du stade de bordel de brousse à celui d'Eros Center munichois.

En échange les autorités politiques et religieuses des Zones assuraient la sanctuarisation des Zones Économiques Prioritaires françaises (centres villes, zones nucléaires, zones touristiques, patrimoine historique et culturel) dont elles s'interdisaient toute violation. Cet accord gagnant-gagnant selon les termes de la Présidente Royal, se heurta à l'opposition de quelques irréductibles restés sur place.

Drapeaux français ostensiblement levés au son de l'accordéon, refus de la Burqa, tubes de Michel Sardou poussés à fond les jours de Ramadan, barbecue de saucisses sur les balcons : tout était bon aux derniers Souchiens pour témoigner leur attachement à une présence française dans des Zones qui ne la permettaient plus légalement. Certains extrémistes étaient même parvenus à installer dans les caves des chapelles de la Fraternité Saint Pie X où l'on y célébrait la Messe en latin. Face à ces provocations, toute étincelle était susceptible de mettre le feu aux poudres et risquait de mettre en cause le Protocole de Bagnolet Ce fut le cas en 2017 lorsqu'un vieux Souchien refusa de se découvrir et de changer de trottoir lors du passage d'une Section de sécurité Tête de Mow (Division à cheval "Nique ta Mère") chargée de sécuriser le ghetto des Muraux. Il s'en suivit 10 jours de pogroms qui firent 3.000 victimes parmi les Souchiens et 2000 véhicules brûlés. On attendait donc une initiative du gouvernement Attali pour éviter que de tels débordements ne se renouvellent.

C'est chose faite avec la création du Comité d'Homogénéité ethnique chargé notamment du nettoyage des dernières poches de résistance. Ce Comité sera doté de deux bataillons de forces de l'ordre puisés dans les Militants Réseau Education Sans Frontière, Droit Au logement et Enfants de Don Quichotte,  encadrés par les sections spéciales des Cadets de la République. De jeunes militants blancs du MODEM et d'Europe écologie seront chargés sur place de faciliter les transferts des populations âgées. On a estimé en effet que la confiance de ces populations arriérées se gagnerait plus aisément par ce truchement.  C'est cette même politique de mise en confiance des cibles qui avait permis d'emmener aux Centres d'Abrègement de la Vie les retraités de la classe 2014, première classe de vieillards à expérimenter la loi 102.2014 du 2 janvier 2014 dite loi Attali sur le Droit à une Mort Digne et Utile au Bien Commun.

M. de Villiers est pressenti comme super préfet chargé des opérations de police et de maintien de l'ordre. Seule réaction négative, celle de Marine Le Pen en cure de désintoxication à la clinique Boris Elsine de Moscou. De son exil russe, la Présidente du Parti National Bolchévique (ex Front national) s'est dite consternée de voir se mettre en place dans les Zones ce que les Nazis avaient mis en place dans les ghettos juifs :

"M. Hortefeux et son âme damnée Villiers ne sont plus à un revirement près. Ce Comité n'est ni plus ni moins l'équivalent des Judenrat de Pologne présidés par des Juifs sous les ordre des Allemand et destinés à faire sale boulot pour eux".

Le blog de TODOMODO

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Illustration de ce comportement extrémiste de souchiens arriérés au comportement inexpliquablement nauséabond:

"Un couple agressé

Jarville-la-Malgrange. Dimanche, peu avant 21 h, un couple a été pris à partie au pied de son immeuble, rue Charles-Gounod, dans le quartier de la Californie à Jarville.

Agé de 53 ans, cet ancien fonctionnaire de la SNCF, reconnu handicapé à 80 %, écoutait, comme il le fait régulièrement, de la musique dans sa voiture. « Je fais actuellement des travaux dans l'appartement. Il vient s'isoler un peu au calme », explique son épouse, âgée de 45 ans, aide-soignante à l'hôpital de Saint-Nicolas-de-Port.

Roué de coups

Deux jeunes filles, « âgées de 14-15 ans », passent alors à proximité du véhicule, « et l'insultent ». L'homme les regarde fixement. « J'ai voulu ensuite aller les voir pour savoir ce qui se passait et surtout leur dire que je n'étais pas de leur âge et qu'elles devaient rester correctes avec moi », explique la victime. C'est visiblement cet échange qui a tout fait dégénérer. « Elles sont parties en courant et en criant, puis sont allées chercher leurs frères et leurs familles.

Un homme lui a asséné un premier coup de poing au visage, puis cinq ou six jeunes, âgés de 16 à 26 ans, lui sont tombés dessus et l'ont roué de coups », explique l'épouse, qui, en tentant de les séparer, n'a pas été épargnée non plus : deux jours d'ITT lui ont été délivrées. Et d'ajouter : « Quand je suis descendue, j'ai crié mais personne n'a voulu appeler la police. Plus loin, les parents et les grands-parents les regardaient faire. C'est honteux ».

Alertées par un voisin, les forces de l'ordre sont finalement intervenues et ont fait les premiers constats. Transporté aux urgences, l'homme souffre d'une luxation au niveau de la hanche, de brûlures aux coudes, de multiples hématomes. Il doit par ailleurs passer de nouveaux examens pour des douleurs persistantes au niveau des cervicales. Une ITT de trois jours lui a été délivrée.

« On est un couple mixte [lui européen, elle maghrébine] et on sait que ça ne plaît pas à tout le monde. Nos enfants sont régulièrement insultés. Nous n'avons pourtant jamais eu aucun problème avec qui que ce soit dans le quartier », conclut cette mère de famille qui avoue « ne plus se sentir en sécurité chez elle »." (source)


podcast

07/06/2010

Vous n'avez encore rien vu

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"Le déroulement de la Deuxième Grande Dépression, jusqu'ici, correspond exactement à ce que l'on pouvait attendre. La seule surprise est qu'il n'y a pas de surprises. L'Occident implose, l'Empire américain se disloque, les économies émergentes souffrent mais s'en sortent correctement, et l'oligarchie financière, pour se sauver elle-même, dévore la substance de l'économie réelle. Comme prévu, quoi.

Les USA au bord de la faillite

Le discours officiel sur la « reprise » américaine est une boutade sinistre. L'économie US a détruit 2,5 millions d'emplois en 2008, environ 4 millions en 2009. Depuis le début de l'année 2010, les destructions d'emplois ont cessé, les derniers chiffres indiquant une relative reprise. Cependant, ces chiffres sont à relativiser, car ils sont biaisés par un effet d'aubaine : la création de centaines de milliers d'emplois temporaires pour le recensement de la population. En réalité, si l'on neutralise cet effet et l'impact des mesures de soutien conjoncturel, forcément provisoires, l'emploi US est en phase de stabilisation. Cette stabilisation ne sera pas durable. Elle a été obtenue au prix d'un déficit budgétaire colossal (de l'ordre de 10 % du PIB). L'économie américaine n'a en effet qu'un moteur : la consommation financée par la dette. Ce moteur a été temporairement relancé par les multiples « chèques » offerts par l'administration Obama aux Américains (« cadeaux » fiscaux, pour desserrer l'étreinte sur les classes moyennes). Mais c'est tout simplement la poursuite de la politique absurde de croissance par l'endettement, qui sous-tend toute l'économie US depuis au moins 20 ans.

La nouveauté est que, les particuliers étant désormais incapables de s'endetter davantage, c'est l'Etat qui s'y colle pour leur compte. En fait de « reprise », il n'y a là qu'une nouvelle étape dans la course en avant, jusqu'à la faillite collective complète. La présentation officielle de la politique Obama est que les remises fiscales consenties aux classes moyennes sont compensées par un alourdissement de la fiscalité sur les grandes firmes, mais il ne s'agit là que de poudre aux yeux et arguments électoralistes. L'évolution du déficit public suffit à démontrer que ces remises n'ont qu'une seule contrepartie de poids : l'endettement de l'Etat fédéral. La « reprise » US en trompe l'œil ne durera donc qu'aussi longtemps que les Etats-Unis parviendront à faire financer par l'Etat la poursuite de la « croissance » par l'endettement. Il est impossible de dire exactement combien de temps cela peut durer, car la première puissance mondiale possède des armes stratégiques spécifiques, qui lui permettront de ponctionner l'épargne mondiale plus longtemps que n'importe quel autre Etat sur la planète. Mais cela n'aura qu'un temps, c'est une évidence. Le « modèle » (en fait : l'anti-modèle) de la « relance Obama » n'est pas viable. C'est une illusion de reprise, derrière laquelle on trouve une réalité : la guerre financière mondiale a commencé. (Remarque : à quelques détails près, ce qui est dit ici des USA s'applique également au Royaume-Uni.)

L'Occident au bord de la fracture

Il est frappant que, si l'on s'en tient aux principaux ratios financiers, la santé de l'Etat grec n'est guère plus atteinte que celle des USA. Le rapport dette publique / PIB est comparable, ainsi que le rapport déficit public / PIB. Comment, alors, expliquer les attaques spéculatives très violentes contre la Grèce ? Certes, Athènes est en faillite. Mais elle n'est pas la seule : pratiquement tout l'hémisphère occidental est dans le même état. Une première explication est que les spéculateurs ont flairé l'odeur du sang. Ce n'est pas faux : il est évident que la spéculation sur la dette grecque permet à certains acteurs des surprofits colossaux (rendement instantané de la dette publique, fragilisation de l'euro et spéculation à la baisse sur la monnaie unique). Mais cette explication ne saurait nous satisfaire entièrement. Quand on nous dit que « les marchés » spéculent à la baisse sur l'euro et contre la dette grecque, on oublie de nous dire que « les marchés », concrètement, sont sous le pilotage de facto de quelques grands acteurs (Goldman Sachs en premier lieu), que leur évolution est déduite en partie des choix des agences de notation (anglo-saxonnes) et que les gens qui, dans l'administration Obama (Geithner, Summers), ont désespérément besoin d'attirer l'épargne mondiale, sont justement issus de Goldman Sachs.

Qui ne voit que derrière la spéculation apparemment privée, il y a une offensive stratégique d'Etat à Etat ?

Assez de blabla bien pensant : « les marchés », c'est quelqu'un. Et ce quelqu'un, concrètement, c'est l'oligarchie de la haute finance anglo-saxonne, aujourd'hui quasi-officiellement la tête de l'appareil d'Etat US. L'enjeu de cette guerre financière est simple : le seul moyen pour les USA de différer l'implosion du dollar, alors qu'en réalité, le financement d'une reprise factice par la création monétaire ex nihilo est bel et bien lancé, c'est de faire exploser l'euro avant que le dollar n'implose (pour que le capital afflue vers la zone dollar). Et si cette guerre est gagnable, ce n'est pas parce que le dollar est une monnaie saine (rires), mais parce que l'euro est une monnaie peut-être encore plus malsaine que lui. On nous dit que le dollar se redresse ? Erreur : c'est l'euro qui descend à la cave encore plus vite que lui. Regardez le cours de l'or (le seul étalon qui vaille, désormais).

La question est de savoir combien de temps cette guerre financière pourra ne pas entraîner de ruptures géostratégiques. Depuis que les conservateurs réalistes (Brzezinski) ont repris la main à Washington, renvoyant les dingos néocons à leurs études, les USA sont sortis de leur unilatéralisme forcené. Mais les réalités économiques et les contraintes financières peuvent les y ramener malgré eux. La situation est donc extrêmement complexe : les USA sont obligés de faire la guerre financière à des protectorats européens que, simultanément, ils veulent arrimer plus solidement à leur vaisseau en perdition. De l'autre côté de l'Atlantique, la pilule passe mal. Récemment, l'Allemagne a annoncé, par surprise, l'interdiction des ventes à découvert sur les titres d'Etat de la zone euro. Cela revient à dire que Berlin veut sortir du système financier dérégulé promu par les anglo-saxons. L'Empire américain est en perdition.

L'Europe au bord de l'explosion

En Europe, la crise commence seulement à faire sentir ses effets. Comme les Européens n'ont pas les moyens stratégiques des USA, ils ne doivent pas s'attendre à pouvoir financer une période de reprise en trompe l'œil. D'où une prévisible politique de rigueur, imposée à l'échelle continentale par la Commission Européenne, devenue de fait dictature financière continentale. Cette politique ne s'avèrera probablement pas tenable. Le « plan de soutien à la Grèce », et par extension aux autres économies fragiles du sud de l'Europe, pour un montant de 750 milliards d'euros, décidé récemment, n'est que poudre aux yeux. On parle là d'un argent qui n'existe pas, et qu'on affirme ne pas devoir créer ex nihilo. Autant dire qu'on parle d'un vaste néant.

De manière absolument révoltante, la seule mesure effective de ce plan en trompe l'œil aura été le déblocage de 16 milliards (en bon argent sonnant et trébuchant) pour racheter aux banques fragilisées des créances grecques « pourries ». Ce n'est donc pas un plan de soutien à la Grèce (pour cela, il eut suffi de décider que la BCE prêtait directement à l'Etat grec, au taux directeur), mais bien un plan de soutien au système bancaire. Le reste n'est qu'effet d'affichage. Prétendre que les Grecs vont rembourser les sommes que France et Allemagne empruntent pour leur compte relève de la plaisanterie. Est-il seulement besoin de l'expliquer ? Concrètement, le « plan de soutien » ne fait que remonter le problème à l'échelle européenne.

Une fois le mirage des « plans de soutien » dissipé, les Etats européens vont devoir imposer à leur population une politique d'austérité qui, vu le point de départ des sociétés européennes (classe moyenne en implosion, prolétariat en miettes, tissu anthropologique déchiré par l'immigration), débouchera presque certainement sur des révoltes, de plus en plus violentes, anarchisantes et destructrices. Combien de temps avant que les peuples d'Europe n'exigent, à leur tour, une reprise, même factice, même financée par l'endettement public ?

D'ores et déjà, en Allemagne, la droite d'affaires a été étrillée en Rhénanie du Nord (élections régionales). Merkel va avoir beaucoup plus de mal, désormais, à gouverner un pays qui, à sa manière, peut lui aussi entrer en révolte. En Espagne, les traitements des fonctionnaires ont été revus à la baisse (une mesure typique de la déflation salariale, type années 30). En Grèce, c'est un véritable carnage (- 20 % environ de pouvoir d'achat pour un ménage typique de la classe moyenne, en un an). Comment peut-on croire qu'on va relancer l'économie en écrasant la demande ? Combien de temps avant que ce type de mesures ne soit généralisé à l'ensemble du continent ? Combien de temps avant que toutes les villes d'Europe ne soient, comme Athènes récemment, mais de manière bien pire, traversées par un tsunami d'émeutes ?

Combien de temps avant que les classes dirigeantes, balayées par un séisme politique, social, économique, sans précédent depuis les années 30, n'admettent qu'elles ne peuvent sauver, par la déflation salariale, un système absurde, créateur d'une bulle de l'endettement grosse comme trois fois le PIB de l'hémisphère occidental ? (autant chercher à guérir un cancéreux en dévorant les ressources vitales du malade... pour nourrir le cancer !) Combien de temps avant que, dans un sauve-qui-peut généralisé, on bascule de la déflation à l'inflation, dans un processus de faillite continentale à géométrie variable ?

Combien de temps avant que la zone euro explose ? Combien de temps avant l'écroulement de la maison mal conçue qui nous héberge ? Des mois ? Peut-être. Des décennies ? Sûrement pas.

Sauf miracle, quelques années. Au mieux.

Le monde au bord du gouffre

Ne croyez pas que ce soit forcément une bonne nouvelle. L'explosion de l'euro peut très bien déboucher sur une soumission accrue des puissances nationales aux « marchés », cette fiction agissante derrière laquelle des groupes bien précis ordonnent méthodiquement leurs intérêts propres.

Au programme : faillite des Etats, mise sous tutelle par le FMI (si ce n'est pas par la commission de Bruxelles), effondrement planifié des banques de dépôt, spoliation tous azimuts de la classe moyenne, chômage galopant pour les classes populaires. Vous n'avez encore rien vu. Sachez-le : quand la classe dirigeante ne pourra plus sauver « les marchés » par la déflation salariale, « les marchés » se saisiront de l'affaire en détruisant tout ce qui est sur leur chemin. Et si vous avez le mauvais goût de renâcler, on vous collera une bonne guerre sur les bras, histoire de justifier une fiscalité confiscatoire. Haha, c'est qu'on a plus d'un tour dans son sac, chez les oligarques. D'ailleurs, en voyant les bellicistes israéliens à l'œuvre, l'autre jour, à l'occasion d'une sombre histoire de flottille pacifiste turco-tout ce qu'on veut, je me suis demandé si ça n'est pas déjà dans les tuyaux, cette bonne guerre...

« Les marchés », vous allez comprendre ce que ça veut dire, maintenant, mes chers amis. « Les marchés », ce sont des gens, des gens qui ne servent qu'eux-mêmes, et préfèreront ruiner votre monde, détruire les usines, fermer les écoles, raser les hôpitaux, plutôt que de reconnaître que leurs « valeurs » sont vides, sans sous-jacent, de pures spéculations. Détruire la planète pour sauver un plateau de Monopoly : il fallait y penser. Vous allez devoir travailler comme des esclaves, indéfiniment, pour conférer un peu de valeur réelle à une fiction institutionnelle. Happy now ?

Ne vous faites pas d'illusion : ce qu'on ne vous prendra pas par l'impôt et la contraction salariale pendant la phase de déflation, on vous le volera par l'inflation, après. Si vous avez encore dans votre patrimoine des valeurs autres que directement physiques (or métal, terre, pierre), vendez-les tant qu'elles valent quelque chose. Tout doit disparaître !

Et sinon quoi ? Ah oui, j'oubliais : la coupe du monde de foot, c'est le 11 juin."

Michel Drac

06/06/2010

tatto'd lady

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podcast

"You know I can't be found,
But if you look around,
Tomorrow we'll be gone by dawn.
Alright..."

05/06/2010

DON'T WORRY

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« L'immigration est née de l'obligation faite à des hommes de se déraciner, par un système économique désireux de faire appel à une main d'ouvre bon marché, système fondé sur le profit, qui transfère les hommes comme on transfère les marchandises ou les capitaux. Fruit de l'idéologie de la rentabilité (à courte vue), elle est une forme moderne de déportation et d'esclavage. Un adversaire de l'esclavage n'est pas un adversaire des esclaves. L'immigration est condamnable parce qu'elle porte atteinte à l'identité de la culture d'accueil aussi bien qu'à la culture des immigrés. Le mot d'ordre n'est pas « contre les immigrés », mais bien « «avec les immigrés contre les forces et les idéologies qui aboutissent à la destruction de leur personnalité, comme de la nôtre. »

Alain de Benoist, Eléments, printemps 1983.

« Prenez garde, ouvriers européens : les mêmes qui vous ont submergés de dizaines de millions de musulmans pour écraser vos revendications peuvent vous exciter demain à vous battre contre ces mêmes musulmans devenus combattants. On vous dira qu'on s'est trompé (qui est "on" ?), que ces hommes n'ont pas su profiter de l'évolution qu'on leur proposait. Ne tombez pas dans le piège. J'ai dénoncé plus clairement que quiconque les bases pathologiques des religions du désert, marxisme inclus. Je suis bien loin de me laisser gagner par les mirages infantiles de l'islam. Mais si la crapulocratie s'en prend à l'islam, ce n'est pas à cause de ses dogmes infantiles, ni à cause des tchadors d'écolières manipulées. C'est parce que l'islam reste la seule force anticapitaliste, la seule capable de faire échouer le chancre mondial de la société de consommation. La guerre civile mondiale, à la fois raciale, culturelle et sociale ne sera pas évitée. Mais les hommes libres n'y ont aucune place. Ne vous laissez pas entraîner dans le tourbillon de folie et ne vous battez qu'en cas d'absolue nécessité, si vous êtes personnellement attaqués. »

Robert Dun, « Camarade, ne te trompe pas d'ennemi ! », L'Homme libre, fils de la terre, juin 1995.

J'ajouterai que la distance nécessaire pour considérer ces phénomènes dans leur globalité (et les vrais responsables) ne doit pas amener à négliger ce front intérieur désormais constitué par la menace bien réelle de sécession ethnique/culturelle et territoriale que fait peser l'installation définitive (dans un mouvement concerté (?) de substitution ethnique à grande échelle) de peuples entiers, partageant des valeurs civilisationnelles différentes voire hostiles, sur notre sol.

03/06/2010

mon imam chez les progressistes

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« Bouabdellah Ghlamallah, ministre des affaires religieuses d'Algérie, a inauguré, le 13 mai dernier, la mosquée de Torcy (Saône et Loire), en présence du maire socialiste de la commune, Roland Fuchet. Ce dernier s'est félicité de cette nouvelle preuve de « mixité sociale » dans sa commune.

Le ministre algérien est celui-là même qui a fait fermer dix églises l'année dernière en Algérie (« J'assimile l'évangélisation au terrorisme ») et qui a été à l'origine de la loi de mars 2006 punissant de 2 à 5 ans de prison et de 5 à 10 000 euros d'amende toute conversion au christianisme.

Le même Ghlamallah a indiqué, le 25 mai, que pas moins de 52 imams algériens seront envoyés en France en 2010 afin de « promouvoir les idées  et visions de l'Algérie en matière de religion ». Ces imams seront accompagnés d'un nombre plus important, mais non précisé,  de mourchidate (chargés de la prédication et de l'orientation) qui auront pour tâche de se rapprocher des familles algériennes ou binationales vivant en France. »

(Faits et documents 1-15/06/10)

podcast


31/05/2010

eh ben voilà

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"Well well well... Il y a une semaine, vous avez vu ici l'interview de l'ancien Oberstandfuhrer de la Bundesbank Karl Otto Pohl qui a expliqué au Der Spiegel que le sauvetage de la Grèce a été fait pour sauver (beaucoup) les banques françaises et (un peu) les banques allemandes. Le Figaro découvre l'affaire ce dimanche: "Crise grecque: la Bundesbank évoque un «complot français»". Zut, pour une fois qu'on aurait réussi un complot :-) voilà qu'il est étalé dans toute la presse... Le Figaro explique que Sarkozy a tordu le bras à Angela Merkel pour éviter que les banques françaises se prennent un impayé de 53 milliards d'euros... "La Banque centrale allemande reproche à la Banque centrale européenne, sous influence française, d'avoir racheté un trop grand nombre de dettes grecques. Les relations entre la France et l'Allemagne n'ont pas fini d'être tendues. Et ce en dépit des déclarations de Nicolas Sarkozy, qui avaient martelé il y a une semaine qu'il n'y avait pas de désaccord avec l'Allemagne sur la réforme de l'euro". Il a menti notre président ? Lisez la suite, c'est trop drôle: " Pourquoi la France aurait-elle intérêt à ce que la BCE rachète des obligations grecques ? Deux raisons pourraient être avancées : tout d'abord, parce que les banques françaises sont les plus exposées à la Grèce, avec des créances qui s'élèvent à 53 milliards d'euros; ensuite, la France sait que si la situation grecque venait à s'aggraver, elle serait donc le prochain pays en ligne de mire des agences de notation".

Eh ben voilà...

Le Figaro de préciser que selon Der Spiegel "la BCE a déjà racheté 40.000 millions d'obligations dont 25.000 millions de dettes grecques, causant «une irritation importante» de la Bundesbank". Et pourquoi le Figaro ne dit pas "40 milliards dont 25 milliards" ? Bref, l'axe france-allemagne a du plomb dans l'aile. Comme quoi, Sarkozy craint ce dont je vous parle depuis 2 mois maintenant, l'attaque préparée sur la France."

(...) "BNP a un total de dettes de 1940 milliards d'euros. Ses capitaux propres sont de 60 milliards environ. L'effet de levier est de 32. Il suffit de 3% de défauts de paiement avec aucun espoir de recouvrement pour que la BNP soit en faillite... super solide l'édifice, vous ne trouvez pas ?

Société Générale a un total de dettes de 1054 milliards d'euros à comparer avec des capitaux propres de 43 milliards. L'effet de levier est de 24.

Le Crédit Agricole a 1620 milliards d'euros pour 53 milliards de capitaux propres et un effet de levier de 30.

L'engagement des banques françaises en Grèce est selon la BRI de 79 milliards.

En temps normal, la Grèce aurait du être mise en faillite. Les créanciers auraient du être sanctionnés pour leur erreur d'appréciation du risque. Du coup, les banques françaises auraient presque fait faillite. Ils auraient fallu les nationaliser et les recapitaliser. Au lieu de cela, les fonctionnaires et politiciens français ont orchestré le vol de l'argent public, une constante depuis 30 ans, en prenant dans le pot commun pour garantir les erreurs de la Grèce et lui permettre de rembourser ses créanciers. En langage basique : on a volé un gros paquet d'argent aux Français pour le donner aux actionnaires des banques françaises qui auraient du normalement tout perdre." Lire cet excellent article ici.

C'est pour cela que Nicolas Sarkozy a mis tout son poids dans la balance pour sauver la Grèce. Comme vous l'avez déjà vu ici, ce sont les banquiers qui ont été sauvés, pas les Grecs. Pebreau, conseiller de Sarkozy, le serre de près... Cependant là où Charles Dereeper est épatant, c'est avec les lignes suivantes: "les élites voleront la masse jusqu'au dernier sou pour sauvegarder leur jouet qui crache de l'argent fictif ... cela ne sert plus à rien de voter. Il faut changer de pays et arrêter de contribuer avec votre force de travail et l'argent de vos impôts au maintien de ce système mafieux en place. Celui-ci ne peut avoir lieu que pour une seule raison : la grande majorité des habitants n'y comprend presque rien et n'est donc pas en mesure d'argumenter et de râler comme il faut. Il est totalement inadmissible que la BCE et toutes les autres formes de pouvoir laissent les banques françaises ou Deutsche Bank en Allemagne avec un effet de levier de 30". Et il conclut avec une guillotine: "Cela me rappelle le gouvernement de l'Allemagne de l'Est dans les mois précédents la tombée du mur de Berlin. L'aveuglement était tellement énorme qu'on se demandait comment il pouvait exister". C'est sûr que ce n'est pas demain qu'on verra un article comme celui-là dans Le Figaro (Serge Dassault), Paris Match (Lagardère), Libération de la gauche caviar (Rothschild), Direct Matin (Bolloré), TF1 (Bouygues), etc, etc.

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28/05/2010

les hommes au milieu...

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Bon, vous aurez remarqué le diléttantisme croissant qui règne chez Hoplite depuis quelques semaines...podcasts et jolies grues deviennent envahissants, je vous l'accorde. Ca ne va pas s'arranger dans l'immédiat en raison de milliers de nuits sans sommeil (la phalange s'est agrandie et je suis un père progressiste..); mais, en bon lecteur des Carnets de guerre de Grossman et de Jünger ou des récits de la Kolyma de Chalamov (lectures certainement plus adéquates que les derniers opus d'Angot ou de Darrieuseq), je ne saurais me plaindre de mon sort...

« À ces mots vers son enfant se pencha l'illustre Hector ;
Mais l'enfant, contre le sein de sa nourrice à la belle ceinture,
Se rejeta en criant, épouvanté à la vue de son père,
Effrayé par le bronze et le panache en crins de cheval que,
Terrible, au sommet du casque, il voyait s'agiter
»
L'Iliade, VI, 467-470)

 

photo... des ruines..

15/05/2010

diva

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survie

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"Un système sain présente en général une très grande capacité à supporter la présence de parasites. Mais si ceux-ci pullulent alors, passé un certain seuil dans l'affaiblissement, leur présence peut tuer l'animal. La mort de l'hôte n'est pas dans l'intérêt du parasite mais comme il ne sait rien faire d'autre que d'être ce qu'il est selon sa nature, il n'interrompt pas son effort, provoquant la perte de son hôte ainsi que la sienne propre.

On en a eu l'illustration en 2009 : alors que l'économie était toujours dans les derniers dessous, le secteur bancaire, sauvé par les aides étatiques, retrouvait la santé et dispensait à nouveau ses largesses à ses dirigeants et à ses employés les plus talentueux dans l'accumulation du profit. Largesses qui ne trahissaient pas la folie, mais ne faisaient que refléter la proportion colossale dans laquelle ce secteur parvenait à nouveau à détourner vers lui la richesse. Quand les politiques proposèrent de plafonner les bonus, ils choisirent d'ignorer que ces primes indécentes n'étaient que des commissions relativement modestes sur des sommes elles à proprement parler pharamineuses. Quand des velléités apparurent de taxer ces profits monstrueux, les financiers firent immédiatement savoir que toute charge ponctionnée sur leurs opérations serait automatiquement répercutée par eux sur leurs clients. Vu l'impunité de principe dont ils bénéficient, cela aurait sûrement été le cas.

Au cours des semaines récentes, le travail d'investigation des régulateurs et les bureaux des procureurs d'États américains a mis toujours davantage en lumière le rôle joué par la simple cupidité dans le déclenchement de la crise. L'économie étant devenue au fil des années l'otage du secteur financier - et ceci, d'intention délibérée, par choix idéologique - s'effondra dans son sillage. Les États se précipitèrent alors au secours de ce secteur financier, en raison du risque systémique que son écroulement faisait courir. Mais en se refusant à opérer dans les activités financières un tri entre celles utiles à l'économie (ce que Lord Adair Turner, président de la FSA, le régulateur des marchés britanniques appelle les transactions « socialement utiles ») et celles dont la seule fonction est de siphonner une partie de la richesse vers les plus grosses fortunes. Les États ayant épuisé leurs ressources, imposent ce qu'ils appellent l'« austérité » ou (pourquoi se gêneraient-ils ?) la « rigueur », c'est-à-dire se tournent vers les classes populaires et les classes moyennes en exigeant d'elles par un impôt non-progressif et en opérant des coupes sombres dans les mesures de protection sociale en place, de rembourser les sommes manquantes.

La logique en marche est implacable : une évolution a eu lieu, d'une situation où le parasitisme de la finance était relativement tolérable à une autre où il a cessé de l'être. Les États, et les organismes supranationaux peut-être encore davantage, au lieu de tenter d'exterminer le parasite, se tournent au contraire vers l'animal et exigent de lui un effort supplémentaire. Comme c'est de sa propre survie qu'il s'agit désormais, la réaction de celui-ci est prévisible.

Imbécillité profonde des États, encouragée par les « vérités » charlatanesques de la « science » économique, ou complicité caractérisée avec les ennemis de leurs peuples ? Au point où l'on en est arrivé, la distinction a cessé d'être pertinente. Facteur aggravant : ces mêmes États ne manqueront pas de considérer que les sursauts des peuples, réaction saine de leur instinct de survie, sont excessifs et les condamneront, sans penser à leurs erreurs et à leur propre responsabilité dans l'aggravation de la crise.

Un retour à la progressivité de l'impôt est souhaitable. Pourrait-elle seulement être réinstaurée - ce qui paraît peu probable vu le pouvoir historique de l'argent à prévenir un tel rééquilibrage - qu'elle ne parviendrait encore qu'à figer la concentration de la richesse dans son état présent. Or cette concentration est telle aujourd'hui qu'aucune économie ne peut plus fonctionner dans son cadre : les ressources font à ce point défaut là où elles sont requises comme avances dans la production des marchandises ou comme soutien à la consommation des ménages, que le montant des intérêts versés compris dans le prix de tout produit ou service rend celui-ci excessif. Il faudra donc remédier à la concentration des richesses telle qu'elle existe dans son état présent. C'est seulement après qu'une certaine redistribution aura été opérée qu'une imposition progressive pourra s'assurer que le processus de concentration ne reprenne une nouvelle fois son cours mortifère. Bien sûr, ceux qui ont accumulé des fortunes colossales s'affirmeront spoliés (le mot « liberté » sera sans aucun doute galvaudé par eux une fois encore) et prétendront que la possession de ces sommes leur est indispensable pour être ceux qu'ils sont à leurs propres yeux. La réponse qu'il faudra leur opposer est que l'image qu'ils se font d'eux-mêmes importe peu puisque leur fonction est claire désormais : ils se contentent de pomper le sang de leur hôte. Quant à celui-ci, la dégradation généralisée du capitalisme l'a acculé à faire un choix entre sa propre survie et celle des parasites qui l'infestent. Et ce choix, il l'a fait."

Paul Jorion

13/05/2010

DO I?

damned!

Bourré, je respecte la diversité

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Comment y échapper ?

Festivisme grégaire

L'apéro fesse-book fait les gros titres de la presse locale.  Ecoutons Mickael D., adjoint à la « culture » : « J'irai à cet apéro. Je trouve formidable que les gens aient envie de se retrouver. Cela démentira l'idée qu'internet, c'est un truc qui détruit le lien social. Je ne crois vraiment pas que ce type de rassemblement comporte des risques. Il aura lieu de toute façon et cela se passera très probablement bien. »

Et Laurianne D., présidente des jeunes socialistes, ravie de cette « réappropriation de l'espace public par toutes les couches sociales »...On ignorait que ces dernières en furent récemment expropriées. Le mot d'ordre de la manifestation, célébré à grands renfort de tracts et d'alcool-tests restant : « Même bourré, je continue à sourire. Bourré, je ne casse rien, bourré, je respecte la diversité. Bourré, je fais attention aux voisins. » (sic !)

Justice immanente, une bonne averse a douché le festivisme grégaire de mes concitoyens dés les premiers verres. Murray raillait il y a quelques années la vindicte de nos modernes festivus à l'encontre de la montagne, coupable de tuer chaque hiver quelques surfeurs et skieurs imprudents...hier soir : «Jusqu'à ce que vilain nuage noir ne vienne définitivement doucher cette fête si bien commencée » Si même le ciel devient chafouin...

Envie du pénal

Election de miss Montpellier : conditions : âgées de 17 ans et demi à 24 ans, mesurer 1,70 m minimum et être de nationalité française.

On attend donc avec impatience les couinements des cloportes de la « lutte contre toutes les discriminations » : pourquoi pas des naines (je propose le vocable « mal-grandies), des clandestines ou des vieilles radasses? Hmm ? POURQUOI PAS ?

Dans la même presse locale du jour :

« Le Cran (Conseil représentatif des associations noires de France, sorte d'organisation ethnique voire raciste : imaginerait-on un CRAB, conseil représentatif des associations blanches ?) s'est joint hier à l'action judiciaire menée en Belgique par des Congolais contre Tintin au Congo, exigeant que l'album d'Hergé soit assorti d'un avertissement sur son caractère « raciste ».

Epuration citoyenne

Faudra qu'ils nous expliquent jusqu'où on doit épurer l'histoire, ces ordures progressistes. Doit-on brûler Voltaire ?

"Comment se peut-il, écrit Voltaire, qu' Adam qui était roux et qui avait des cheveux, soit le père des nègres qui sont noirs comme de l'encre et qui ont de la laine noire sur la tête ? ". Voltaire poursuit: "leur yeux ronds, leur nez épaté, leurs oreilles différemment figurées, la laine de leur tête, la mesure même de leur intelligence mettent entre eux et les autres espèces d'hommes des différences prodigieuses. " Les juifs ne sont pas mieux lotis, toujours chez Voltaire : "Vous ne trouverez en eux qu'un peuple ignorant, qui joint depuis longtemps la plus sordide avarice à la plus détestable superstition et à la plus invincible haine pour les peuples qui les tolèrent et qui les enrichissent".

Antisémite, l'abbé Grégoire, illustre révolutionnaire, évoquant les juifs ?

"La plupart des physionomies juives sont rarement ornées des coloris de la santé et des traits de la beauté (...). Ils ont le visage blafard, le nez crochu, les yeux enfoncés, le menton proéminent; Ils sont cacochymes, et très sujets aux maladies, et exhalent constamment une mauvaise odeur"

Xénophobe, Aristote ?

« L'absence de communauté nationale est facteur de guerre civile,tant que les citoyens ne partagent pas les mêmes valeurs de civilisation. Une cité ne se forme pas à partir de gens pris au hasard,et elle a besoin de temps pour se coaguler.  C'est pourquoi, parmi ceux qui ont accepté des étrangers pour fonder une cité avec eux, et pour les intégrer à la cité, la plupart ont connu des guerres civiles. Par exemple, les tyrans de Syracuse, en ayant naturalisé les immigrés, ont dû subir des révoltes. Citoyens et étrangers en sont venus à se combattre. »

Raciste, Jules Ferry ?

« Il faut dire ouvertement qu'en effet les races supérieures ont un doit vis à vis des races inférieures ; mais parce qu'il y a aussi un devoir. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures. » ! (Discours à la chambre du 28 juillet 1885)

...

Bref, du boulot pour nos amis pourfendeurs stipendiés du Mal et thuriféraires de ce nouvel ordre festif sinistre car totalitaire.

 

Le dernier mot au regretté Philippe Muray :

« C'est l'épopée du Pléonasme. Avec la charité généralisée, l'idéalisme obligatoire, la solidarité sans réplique, les droits de l'homme dans tous les coins et le souci hygiéniste à chaque étage, la passion de survivre est devenue plan de carrière et programme d'existence. Tout le monde se bat dans la même direction. A coups de positivité enthousiaste et de volonté de gagner. On a la haine de la haine. On fait la guerre à la guerre. C'est même là que ça devient cocasse le négatif a été si bien ratatiné dans tous les domaines qu'on ne trouve plus de débat qu'entre gens du même avis. Quand on se crêpe le chignon, c'est entre opposants à la drogue et adversaire de sa dépénalisation ; entre partisans du cosmopolitisme et adversaires de la xénophobie ; entre éradicateurs du machisme et anéantisseurs du sexisme. On s'engueule entre nuances. C'est la grande rivalité du Même. Le combat du semblable contre son sosie. La cause du Bien a si peu d'adversaires qu'il faudra, dans les années à venir, se résigner à en créer de toutes pièces, des adversaires, et les salarier, si on veut continuer à soutenir l'intérêt. On ne pourra pas éternellement compte sur les Serbes, le Front national et les intégristes à turban. Ils finiront eux aussi par se fatiguer. »

(Rejets de greffe, Exorcismes spirituels)

Happy?


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11/05/2010

liar

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05/05/2010

apaisement

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"Le parti de l'In-nocence se demande ce qu'il y a de plus stupéfiant à propos des événements de Tremblay-en-France : leur violence même, qui consacre l'abdication de l'État et de ses services face à la sécession violente de territoires toujours plus larges et sans cesse renouvelés, ou bien la discrétion médiatique qui les entoure. Ce quasi-silence face à des faits de la plus extrême gravité, qui montrent à nu l'impuissance de l'autorité publique sur des pans entiers du sol national, ne peuvent avoir que deux explications : ou bien les jeunes sécessionnistes font déjà si peur et maîtrisent déjà tant de pouvoir que toute publicité apportée à leurs menées pourrait déclencher une commotion où l'unité même de la nation serait mise en question ; ou bien les attaques et incendies de moyens de transports en commun, aboutissant de fait à la paralysie voire à la disparition de ce service public, sont désormais si fréquents et si coutumiers, si parfaitement entrés dans les mœurs de la France contre-colonisée, si bien connus de tous et si généralement considérés comme des éléments normaux et constitutifs de la société multiculturelle et pluriethnique, qu'ils ne constitueraient plus des événements, et qu'il n'y aurait pas lieu d'en informer le pays à chaque occurrence : pareil climat social serait désormais une donnée acquise.

Le parti de l'In-nocence s'étonne au demeurant que soient si nombreux parmi les jeunes contre-colonisateurs, alors qu'ils se plaignent sans cesse de l'"amalgame" entre eux-mêmes et la délinquance organisée, à choisir précisément les opérations de police contre les divers trafics illicites dont leurs cités sont le théâtre comme prétexte aux manifestations extrêmes de leur nocence, comme s'ils tenaient à confirmer dans leurs actions les liens qu'ils démentent sans cesse en leurs discours ; et comme s'il était entendu une fois pour toutes que chaque opération de police contre les trafiquants présente un caractère de provocation à l'endroit de leur "communauté". Or la prétendue "provocation", autre nom du trop fameux "manque de respect", est justement ce que les différents pouvoirs politiques sont sommés d'éviter en permanence, la moindre manifestation qui pourrait lui être assimilée - et c'est tout acte d'autorité sans exception, tout vestige affiché de souveraineté - portant en elle en permanence la responsabilité promise de troubles toujours plus graves et d'atteintes toujours plus marquées au pacte fondamental d'in-nocence entre les citoyens."

Source

Renaud Camus voit juste, comme souvent.

Ce climat de sécession violente endémique est effectivement désormais une donnée, une constante de nos sociétés.

Mais ce qui fait défaut est sans doute à la fois l'intelligence de la situation (nos modernes pénétrés d'un vivre-ensemble imaginaire et d'un idéal de sociétés multi-ethniques et multiculturelles apaisées qui n'existent pas, refusent de voir les prémisses des guerres civiles qui vont ravager ce continent balkanisé) et le courage d'agir.

Voir cette réalité-là,ce serait nier la rationalité et l'efficacité de tout le barnum festif, vivrensemblesque et multiculturel célébré à jet continu par nos modernes vigies anti-racistes et de toutes les politiques d' « intégration », les politiques urbaines successives, les milliards d'euros dépensés en pure perte sur l'autel de la paix civile depuis quarante ans.

Y remédier, ce serait se priver d'un apport économique très significatif : tous ces actes de violences, de délinquance, toutes ces destructions de voitures, d'écoles, de bus, toute cette économie informelle, représentent des points précieux de PIB, hautement appréciables par gros temps de récession.

Ce serait, aussi , se priver d'un argumentaire électoral « sécuritaire » précieux dans tout Spectacle politique ...Plus cyniquement, entretenir ce lumpenprolétariat allogène responsable d'une guérilla de basse intensité et d'un chaos a minima prompts à tétaniser l'autochtone, permet sans doute de capitaliser sur la résurgence de mouvements identitaire autochtones -légitimes-  démonisés comme il se doit...

Mais reconnaître cette réalité sécessionniste se serait surtout passer du côté obscur et flinguer à jamais toute carrière politique au sein de l'establishment. La mort sociale. Il suffit de voir la pleutrerie de JF Kahn reconnaître off la transformation ethnique du paysage français alors même qu'il la nie à chaque page de son torchon progressiste pour en être convaincu. Les journalistes et politiciens, constitutifs de cette hyperclasse nomade donneuse de leçon et sectaire, sont grégaires et lâches. Ils changeront leur fusil d'épaule lorsque le vent aura déjà tourné. Ne pas compter sur eux, donc, pour affronter la réalité. JF Kahn est lâche mais connaît la réalité. Mais une grande majorité de décideurs politiques, sans doute aussi lâches, ne la voient pas, aveuglés par une propagande massive quasi-totalitaire consistant à :

-présenter l'immigration de masse -et les ravages qu'elle entraîne- comme une chance pour la France, tout au moins comme une nécessité. L'argumentaire (philosophique, historique, économique, social) est bien rôdé et récité comme une mantra de l'« extrême gauche anti-libérale » (passée de la défense du prolétariat européen à la défense des clandestins africains) au camp progressiste libéral-libertaire ; s'il est facile de saisir les ressorts du discours patronal sur la nécessité d'amplifier des flux migratoires (prompts à produire une déflation salariale et une désorganisation de toute lutte sociale et salariale), il faut saisir la complaisance de TF1 ou Canal Plus -organes de l'ANGSOC s'il en est- à médiatiser n'importe quel groupuscule sans-frontiériste ou n'importe quel people sauveur de « sans papiers » (non sans raison) -ces nouveaux justes- pour comprendre la connivence idéologique existant entre le lapin du CAC 40 et la carpe des « collectifs anti-libéraux »...

-présenter toute mise en cause de cette doxa bien-pensante immigrationniste et sans-frontiériste comme raciste ou xénophobe,

-culpabiliser les européens de façon constante et violente en s'appuyant  notamment sur les Heures Les Plus Sombres De Notre Histoire (les célèbres LHLPSDNH) que seraient l'histoire coloniale occidentale, l'affaire Dreyfus (emblématique d'un proto-fascisme français selon BHL ou Zeev Sternhell par exemple), la collaboration, etc. Reprendre sans relâche ce discours de la domination consistant à présenter tout européen comme un oppresseur repus et tout extra-européen comme un opprimé auquel doivent être rendus des comptes est ainsi devenu le fil conducteur de tout discours progressiste : « Tuer un européen, disait Sartre dans une préface à Frantz Fanon, c'est abattre un oppresseur et libérer un opprimé »,

-masquer le fait que les politiciens nationaux ne contrôlent plus en rien des politiques migratoires désormais régies par des instances européennes massivement soumise à une « expertocratie » parfaitement illégitime et le fait que les peuples européens ont perdu la maîtrise du peuplement de leurs territoires.

A moins d'évènements suffisamment puissants -donc tragiques (et dont nous vivons peut-être les prémisses)- pour faire dérailler cette utopie moderne de sociétés mosaïques apaisées, je crois bien que les Etats-Unis d'aujourd'hui nous offrent une perspective de ce que pourrait devenir notre continent dans quelques décennie (à la différence que l'Amérique continue sans doute à fabriquer des américains contrairement aux pays européens qui puent l'ethno-masochisme) ou le Brésil (à la différence que les Brésiliens sont massivement chrétiens et communient dans les stades...) : des sociétés éclatées, violentes, gangrenées par le communautarisme, les conflits interethniques ou interreligieux, l'anomie et la déréliction.

Finalement plutôt Sarajevo ou Johannesburg...mieux vaut le savoir, et anticiper.


podcast

cool!