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27/12/2009

lust

Take me now baby here as I am
Pull me close, try and understand
Desire is hunger is the fire I breathe
Love is a banquet on which we feed

Come on now try and understand
The way I feel when I’m in your hands
Take my hand come undercover
They can’t hurt you now,
Can’t hurt you now, can’t hurt you now
Because The Night belongs to lovers
Because The Night belongs to lust
Because The Night belongs to lovers
Because The Night belongs to us

(encore a whisky voice, trader?)

26/12/2009

Ezéchiel de drugstore

« « Il y a deux types de communautés, déclarait Bernard-Henri Lévy au Quotidien de Paris (16 janvier 1981). Les communautés de fait, d'abord. C'est-à-dire de « race », de »terre », de « terroir », de « région », de nation, que sais-je encore, toutes ces communautés incarnées (...) dont l'horizon me parait toujours être l'enfermement, la violence et finalement la barbarie. Et puis il y a les autres. Les communautés de verbe, de loi, de papier, d'idée, d'idéal. Des communautés sans ancrage, des rassemblements sans frontières, des identités cosmopolites et toujours transgressives ». Pour nous qui, contrairement à l'Ezéchiel de drugstore, n'avons pas choisi les « communautés de papier », la France constitue l'une de ces communautés « incarnées » dans lesquelles s'enracine notre vue-du-monde et sans lesquelles les idées que nous nous efforçons de promouvoir ne serait plus que des mots vides de sens. »

(Alain de Benoist, Eléments printemps 1981)

En passant, grand merci à mon frère d'avoir exhumé quelques n° d'Eléments qui n'ont rien perdu de leur acuité en ces temps de confusion et de terrorisme intellectuel. Ces « communautés de papier » me rappellent furieusement cette notion de « nationalité de papier » constamment promue par nos amis cosmopolites (de l'extrême-gauche (non la gauche radicale) au camp libéral/progressiste), sorte de nationalité hors-sol désincarnée et vide de sens.

On retrouve ici en une phrase, et de façon saisissante, la quintessence de la doctrine BHLTM :

-transgression érigée en dogme,

-haine de tout enracinement physique, culturel ou historique,

-apologie du cosmopolitisme, nomadisme d'individus sans passé, sans attachement, sans histoire et donc, sans avenir, hormis celui de l'aliénation marchande et festive promue par nos modernes Ezéchiels de drugstore » ! ah, ah !

 

25/12/2009

Prosit!

Hoplite est en sommeil quelques jours...une respiration Corrézienne indispensable au milieu de paysages immuables, de personnages tout droits sortis de la France des années 50: paysans à casquette et bleu de travail, chaussures à fermeture éclair, chemises à carreaux Lou paysan, etc., la « France moisie » de nos « nouveaux philosophes », avant-garde d'une cuistrerie cosmopolite (au sens propre)...

Famille (nombreuse), bouteilles (nombreuses), lectures (nombreuses), corvées de bois (quotidiennes), reconstitution des stocks de Golden Eagle et de Brenneke (on sait jamais, une pride quelconque), silence, froid et vent dans les arbres (et plus tard dans les voiles)...

Messe annuelle (suis très Orwellien concernant le culte...), sermon inévitable d'un curé moderne dans une église de campagne en piteux état sur la misère des clandestins et je ne sais quelle fraternité universelle...allez, c'est Noël !

Bon Noël à toutes (Héléna, Marine et elleN en particulier) et à tous!

(« Bon décembre », comme disent nos modernes dhimmis, esclaves et fiers de l'être !)

Addendum: bon Noël à vous tous, les mecs: trader, didier, festfury, snake, jo, maxime, rob, arnaud, mes amis d'ILYS, hank, l'abbé, ivane, polyD,....n'y voyez nul sexisme, mais les femmes sont rares chez Hoplite!

 

 

21/12/2009

du gris, bordel!

20/12/2009

Waffen SS et accomodements raisonnables

Déjà des accommodements raisonnables dans la Waffen SS! Sont forts ces muzzs !

J’entends qu’on parle ces jours-ci du rôle de Pie XII durant la seconde guerre mondiale et loin de moi l’idée de soutenir une église qui prône, jours après jours, l’accueil inconditionnel de tous et la substitution démographique des peuples européens.

Mais parlons aussi de ces musulmans qui s’engagèrent en masse dans la Waffen SS, parlons de ce mufti de Jérusalem, Amin al-Husseini, qui rencontra Hitler à plusieurs reprises (ce qu’on ne saurait reprocher à Pie XII) pour « savoir jusqu’à quel point le Troisième Reich était prêt à soutenir le mouvement arabe contre les Juifs»…

Bundesarchiv_Bild_146-1978-070-04A,_Amin_al_Husseini_bei_bosnischen_SS-Freiwilligen.jpgAmin al-Husseini déclara après la guerre : "J’irai le cœur léger dans ma tombe sachant que cinq millions de juifs ont été tués." (D’après Tribunal international de Nuremberg, PS 1919, vol. XXIX)

Ah, ah ! Prosit!

(Photo:en haut, soldats SS de la division Waffen-SS Handschar dans le sud  de la France, lisant une brochure de propagande nazie intitulée "Islam et judaïsme"...On notera sur le col de l'uniforme l'alliance du cimeterre Turc et de la croix gammée; en bas, le salut nazi d'Al Husseini )

artic

19/12/2009

l'air du temps

« En cette époque dite de culture de masse ce ne sont pas les masses qui manquent de culture mais plutôt les élites. Il est rare d’entendre dans un autobus des bourdes aussi monumentales que celles que l’on remarque à la télévision ou dans les journaux. » (Claudio Magris)

DSC00690_m.jpgIl y a peu, un matin, j’écoutais d’une oreille distraite la propagande progressiste habituelle de France-Inter (sorte de baromètre très utile pour apprécier le degré d’abrutissement généralisé de nos modernes) et, l’esprit encore embrumé, la chronique d’une quelconque apparatchik dont j’ai oublié le nom, qui relatait la façon dont elle avait pu recueillir -courageusement cela va sans dire- l’interview d’un clandestin Afghan, récemment promis à l’expulsion.

Bon, je passe sur l’apologie ordinaire de la transgression de toutes les frontières morales et culturelles –en l’occurrence des lois de la Cité- qui tient lieu de colonne vertébrale à tout bon progressiste, notamment de gauche, et qui commande le soutien inconditionnel à toute forme de mise à bas des lois, coutumes, traditions auxquelles restent curieusement attachés les peuples, les gens ordinaires (sous la bannière maudite du « populisme »), peut-être ceux qui, précisément ne sont nullement à l’abri des effets les plus immédiats de cette déferlante de transgressions ordinaires et de transformation radicale de leur environnement (les gueux qui n’habitent pas Rive gauche dans une ghetto leucoderme sécurisé au milieu de citoyens du monde abonnés à Télérama, pour faire court).

Je me demandais comment cette pintade formatée au discours politiquement correct (xénophilie inconditionnelle, abolition de toute frontières, multiculturalisme érigé en dogme, haine du peuple et de toute émanation populaire, etc.) , sponsorisé par Bouygues et Orange, et qui avait du, quelques jours plus tôt, vomir le peuple Suisse et son référendum « anti minaret », pouvait manifester cette si grande fraternité à l’égard d’un délinquant afghan, aussi valeureux soit-il. Un étranger absolu, quoi.

J’ai repensé à la phrase de Rousseau stigmatisant ces "intellectuels" cosmopolites "qui vont chercher au lointain des devoirs qu'ils dédaignent d'accomplir autour d'eux"...

Le même genre de reportage serait-il envisageable avec un agriculteur Corrézien étranglé par quelque grande surface ou une salariée du Nord licenciée parce que son employeur, France Télécom, délocalise son centre d’appel à Casablanca pour être capable de s’aligner sur la stratégie agressive de Free, au nom du libre marché, de la libre concurrence non faussée ? Non, bien sûr. D’abord, ce sont des « petits blancs misérables », c’est pas très porteur, coco ! Fais moi plutôt un papier sur les Afghans de Calais (non plus les bourgeois...) ou sur ces Charters de la honte (la honte fait partie du jargon progressiste ordinaire, érigé en novlangue,que tout bon progressiste se doit de maitriser, au même titre que "heures sombres", "réthorique nauséabonde" ou "cette france moisie") !

Ensuite parce que libéralisme économique (credo de nos progressistes "de droite") et libéralisme culturel (credo de nos progressistes "de gauche") vont de pair et qu’inconsciemment ou pas, il est relativement inconfortable de rester debout en se coupant une jambe…

Mais de quoi parler dés lors que l’on a abandonné toute critique de la globalisation marchande et de ses supers bulles et que, en bonne progressiste, on se sent obligé de valider toutes ces magnifiques avancées des droits individuels que produit à jet continu notre époque moderne (droit au logement, droit au burkini, droit au repas hallal, droit à l’enseignement de la culture d’origine au sein de l’EN, droit au RESPECT, cette valeur de racaille, etc.) ? Et bien, de ce qui ne mange pas de pain (droits de l’homme (pas ceux des Européens, ceux des Yanomamis), racisme (en précisant immédiatement que seuls les autochtones européens peuvent être racistes, les migrants, ce nouveau prolétariat, ne pouvant, par définition, l’être), antiracisme (en veillant à faire émerger quelques vigies métissées organisées en officines subventionnées par moi, bordel!), islamophobie (tout discours non laudateur à l'égard de la "religion d'amour, de paix et de tolérance), clandestins (rebaptisés "sans-papiers"...) ou d'ennemis imaginaires (nouveaux réactionnaires introuvables, sauf chez le pauvre Lindenberg, ordre moral fantôme, patriarcat à férule moribond, etc...).

Au-delà des apparences de coolitude branchée trendy de cette classe journalistique de merde, endogame et évoluant en bang de hareng sous les ors de la tolérance, c’est l’intolérance absolue des clercs de cette église progressiste qui perce. Qui n’est pas avec eux appartient à l’axe du Mal (comme disait l’autre crétin Texan) et doit être détruit. Delenda est reactio! (que les latinistes me pardonnent..)

Enfin, une caractéristique notable de cette élite spectaculaire et médiatique (!) est la double pensée : ces bulots sont en effet, de par leur situation professionnelle extrêmement bien renseignés sur l’état de notre société, donc sur ce lot quotidien de barbarie, de violence, d’inhumanité, d’atomisation, de désespérance que produit cette mondialisation "heureuse" que vantent nos élites politiques à longueur de billets et de repas de comices. …mais, en même temps, par leur situation sociale, à l'abri de ces menus désagréments.

Tout en ayant conscience du désastre moderne, ils la célèbrent quand même quotidiennement au nom de la marche radieuse du Progrès : ce qu’il faut, de toute évidence, c’est plus de libre marché, plus de concurrence non faussée, plus de délocalisations, plus de désindustrialisation, plus d’immigration –clandestine ou pas- plus de déflation salariale, moins de protection sociale, plus de droits individuels mais moins de retraite, plus de transgression coco, ça fait chier le bourgeois ! (quelle erreur ! au contraire, la transgression est bourgeoise par essence), du nomadisme, à bas l’enracinement et la fermeture, moins de frontières, du métissage avant tout (ce projet Babel, je trouve ça joli, non ?), moins d’armée (yen a plus, c’est pas grave) mais plus de soldats en Afghanistan (pour quoi faire ?) , moins de curés (yen a plus non plus, c’est pas grave) mais plus d’imams, moins de patriarcat (il est mort aussi, pas grave, on fait comme si !) mais plus d’homoparentalité, plus de métissage mais moins de racisme ! ad lib. C’est ça la double pensée : j’ignore délibérément ce que je vois ou je soutiens deux thèses incompatibles, par idéologie. C’est tout.

« Manifestement, depuis une quinzaine d’années, l’orthodoxie dominante, notamment parmi les jeunes, est « de gauche ». Les mots-clefs sont « progressiste », « démocrate » et « révolutionnaire », alors que les étiquettes qu’il faut à tout prix éviter de se voir accoler sont celles de « bourgeois », de « réactionnaire » et de « fasciste ». De nos jours, presque tout le monde, y compris la plupart des catholiques et des conservateurs, est « progressiste », ou du moins souhaite être tenu pour tel. Personne, que je sache, ne se définit jamais comme « bourgeois », de même qu’aucun individu assez cultivé pour avoir entendu le terme ne se reconnaît jamais coupable d’antisémitisme. Nous sommes absolument tous de bons démocrates, anti-fascistes et anti-impérialistes, affranchis de tout respect pour la hiérarchie sociale comme de tout préjugé racial, et ainsi de suite. » (George Orwell, 1948)

(photo: où l'on constate que l'exigeance libérale d'une liberté de circulation pour les hommes, en plus de celle concernant capitaux et marchandises déjà acquise, est aussi une valeur cardinale dans le projet progressiste...ce qui ne saurait surprendre personne, en vérité.)

illustration...

« C’est cette nécessité de protéger la civilité et le langage traditionnels contre les effets de la domination de classe, qui est, vraisemblablement, à l’origine du besoin si souvent ressenti par Orwell de réhabiliter une certaine quantité de conservatisme. Aucune société décente, en effet, ne peut advenir ni même être imaginée, si nous persistons, dans la tradition apocalyptique ouverte par Saint Jean et Saint Augustin, à célébrer l’avènement de l’homme nouveau et à prêcher la nécessité permanente de faire du passé table rase. En réalité, on ne peut espérer changer la vie si nous n’acceptons pas de prendre les appuis appropriés sur un vaste héritage anthropologique, moral et linguistique, dont l’oubli et le refus ont toujours conduit les intellectuels révolutionnaires à édifier les systèmes politiques les plus pervers et les plus étouffants qui soient. C’est une autre manière de dire qu’aucune société digne des possibilités modernes de l’espèce humaine n’a la moindre chance de voir le jour si le mouvement radical demeure incapable d’assumer clairement un certain nombre d’exigences conservatrices. Telle est, de ce point de vue, la dernière et la plus fondamentale leçon de 1984 : le sens du passé, qui inclut forcément une certaine aptitude à la nostalgie, est une condition absolument décisive de toute entreprise révolutionnaire qui se propose d’être autre chose qu’une variante supplémentaire des erreurs et des crimes déjà commis.

« - A quoi devons nous boire cette fois [demanda O’Brien] ? A la confusion de la police de la pensée ? A la mort de Big Brother ? A l’humanité ? A l’avenir ?

- Au passé, répondit Winston.

- Le passé est plus important, consentit O’Brien gravement. » » (Orwell anarchist tory, JC Michéa)

NB: étant clair que, dans mon esprit, ni Constant ni Tocqueville ne pourraient se reconnaitre une seconde dans le projet babélien/ libéral tel que nous le voyons s'ériger sous nos yeux aujourdhui (à mes amis libéraux...).

Et une dernière, pour la route:

"On oublie trop souvent que le monde moderne, sous une autre face, est le monde bourgeois, le monde capitaliste. C'est même un spectacle amusant de voir comment nos socialistes antichrétiens, particulièrement anticatholiques, insoucieux de la contradiction, encensent le même monde sous le nom de moderne et le flètrissent, le même, sous le nom de bourgeois et de capitaliste."

(Charles Péguy, De la situation faite au parti intellectuel, 1907)

vivrensemble

 

islamwilldominateworld.jpg

Une école primaire catholique de Weert aux Pays-Bas avait décidé de servir un repas strictement halal pour Noël. Cette école compte 400 élèves environ, dont une dizaine de musulmans. Après des plaintes de parents, l’école a fait marche arrière.

Le repas de Noël est organisé chaque année avec l’association des parents d’élèves. Selon le principal Margo Janssen, c’est pour des raisons pratiques qu’ils avaient opté pour un repas halal pour tous. Les années précédentes, ils tenaient compte des musulmans en leur servant des plats halal séparément. Mais si l’on sert des plats halal à tout le monde, il n’est plus nécessaire d’agir ainsi. Jannsen fait d’ailleurs remarquer que c’est le cas dans les hôpitaux et les prisons. Il leur avait semblé plus simple et meilleur marché de servir des plats halal à tout le monde cette année.

Selon Janssen, cela s’inscrit dans une démarche chrétienne, qui appelle à prendre les autres en compte. Pour lui, il n’y a pas de quoi en faire toute une histoire. « C’est l’air du temps. Nous n’avons aucunement l’intention de faire passer un message de la sorte. Ce n’en est pas moins un repas chrétien dans un contexte chrétien. » Il y aurait une crèche et une marche aux flambeaux. Ça partait des meilleures intentions, ajoute-t-il.

Rien n’interdit aux catholiques de manger de la viande halal, alors que l’inverse est vrai pour les musulmans.

Selon Jean Paul van der Donk, président de l’association des parents d’élèves, huit plaintes de parents en colère ont été reçues." Mais, ajoute-t-il, il faudrait que ces parents comprennent qu’ils n’avaient pas opté pour des repas halal pour des raisons religieuses, mais pratiques. Rien n’interdit aux catholiques de manger de la viande halal, alors que l’inverse est vrai pour les musulmans."

Après ces plaintes des parents, la direction de l’école a décidé de revoir le problème. L’école a modifié sa position et a décidé de donner à chacun le choix de son type de repas. « Nous avons fait preuve de naïveté », dit le site de l’école. Ils souhaitent désormais passer un repas de Noël qui soit une fête, et espèrent que leur précédente décision ne portera pas atteinte à la réputation de l’école.

Source : Islam in Europe (Sources originales : Telegraaf, Trouw)

17/12/2009

vite, à Copenhague!

La pantalonnade de Copenhague.

Les ONG, ou idiots utiles, se sont vues fermer la porte des vraies négociations.
Il faut dire que, peut être naïvement, ils croient à ce qu'ils disent.
Mais le vrai motif de la conférence, c'est de créer un marché de l'air à respirer, lucratifs pour certains et ruineux pour la population.
Comme on veut reprendre les "avantages acquis", les vertueux d'aujourd'hui paieront le maximum, pendant que les cochons boursicoteraient.
Ce marché représenterait, à terme, le double du marché actuel des produits pétroliers.
Après l'histoire grippe A, après l'histoire Tamiflu, on aborde la partie des mouvements économiques complétement superflus, voire nuisibles, mais tout aussi lucratifs pour les élites, et coûteuses pour les peuples, y compris au prix de leur vie. 
D'ailleurs, la preuve que ce machin, c'est que de l'esbrouffe, c'est que même le GIEC a été viré, avec son nobel de service, trucmachinchose, ou super idiot utile.
Pour ceux qui s'alarme de la dérive policière, réelle au Danemark,  il y a quand même quelque chose de réjouissant : cela n'a qu'ajouté au bordel ambiant, dont même hindous et brésiliens, experts reconnus en à peu près, se sont offusqués.
Et le pire n'est pas encore arrivé, et pour voir dans quelle merde on est tombé, il faut préciser que certains attendent Obama pour sauver la conférence.
C'est donc très mal parti.
Personnellement, je pense que cette conférence est tout à fait hors de la plaque. S'il faut réduire les consommations en tous genres d'énergies, c'est parce que cela devient incontournable, et que ça ne peut passer par l'économie de marché, mais par des politiques nationales adaptées.

source

20:33 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fuck

16/12/2009

la marche radieuse des lemmings

657px-Lemming.jpg"(…) Durant toute cette matinée, il était manifeste que les peuples européens n’intéressaient pas les ministres européens. C’était comme si l’Europe était une terre inhabitée ou qui allait très prochainement le devenir, et qu’il convenait de la peupler. Le seul moment où on put penser que dans leurs esprits des Européens existaient encore, c’est quand il fut fait mention de la nécessité de lutter contre les discriminations dont les migrants seraient victimes…

Cette matinée m’a montré, si c’était encore nécessaire, à quel point ces « élites » européennes se préoccupaient parfois bien davantage des intérêts de peuples étrangers que de ceux de leurs propres peuples. Ce sont bien elles qui sont responsables de la situation actuelle, et non pas les immigrés. Désormais, seuls les peuples européens pourront épargner le chaos à leurs pays, et sauver par la même occasion leurs vies et celles de leurs descendants, car il est clair que ce qui nous est préparé par des dirigeants qui ne s’en rendent même pas compte, c’est la prolifération des Balkans à travers l’Union Européenne. Nous sommes là bien loin du rêve des pères fondateurs ! (…)"

Malika Sorel

Les lemmings festifs (Lemmus métis métis) sont de petits rongeurs mignons au comportement citoyen, qui aiment vivre ensemble, se métissent joyeusement, participent à la diversité plurielle de leur communauté tout en étant conscients de leur supériorité naturelle vis-à-vis des autres peuplades de lemmings (lemmings communs ou Lemmings des toundras), mais qui, bien que trés intelligents et tolérants, se suicident en masse en se jetant du haut d'une falaise ou du bord d'une mare, entrainant avec eux tous leurs congénères. Autant le savoir.

projet Babel

Création d’un master pour enseigner en zone sensible : « Action éducative internationale, médiation sociale et ouverture interculturelle »

Les modules :

Rester maître des murs: neutraliser toute une classe avec une seule chaise.
Secourisme: sauver Mamadou poignardé par Salim en le pansant avec le turban d’un sikh.
Projet Babel: le wolof, le bambara et l’arabe en dix leçons. Toutes les insultes pour bien vivrensemble.
Militantisme: j’apprends à pétitionner pour récupérer Fatoumata, 13 ans, mariée au bled pendant l’été.
Citoyenneté participative: avec RESF, je me mobilise contre l’expulsion du papa sans papiers, polygame et assassin d’Abdelkrim, lui-même en prison pour viol aggravé.
Sport: je cours me réfugier en moins de trente secondes dans la panic room (ancienne salle des profs).
La loi et moi: « On m’a poignardé. Quels sont mes droits ? »
Vie scolaire: je n’ai pas lu le Coran. Que répondre à ceux qui prétendent que je suis un chien de mécréant ?
Destination Harvard: 80% de réussite au bac avec 100% d’illettrés.
Cantine: halal et haram, les mille et une raisons de dire oui ou non.
Yoga: je travaille mon souffle pour regonfler mes pneus crevés.
Burka ou bandana : comment vivre sa féminité sans être une pute ?
Endurance: Je poursuis mon cours comme si de rien n’était avec une machette plantée dans le dos.

Clichy-sous-Bois residents walk .jpgah, ah

15/12/2009

quoi?

waterloo

waterloo_hougoumont.jpgUn article comique involontaire dans "les Echos". "Nucléaire : EDF et GDF Suez en première ligne pour l'appel d'offres géant d'Abu Dhabi".
Il faudrait peut être les mettre au courant que c'est passablement le bordel à Dubaï; que c'est le feu dans le golfe persique à cause de ça (toutes les bourses de la région tanguent et qu'Abu Dhabi est en première ligne) et que même les PIGS européens sont touchés par l'onde de choc en provenance de cette région.
(PIGS : Portugal, Italie, Grêce, Espagne, mais désormais, le I désigne l'Irlande).
On pourrait donc les appeler : les somnanbules. On fait, "comme si" les choses étaient cadrées et dans le moule. Abu Dhabi, lui, on s'en apercevra, n'est pas un acteur fiable.
Pourquoi ? Parce que ses ressources sont très aléatoires, le baril de pétrole fait le yoyo, le gaz s'effondre, et que le produit proposé, l'EPR, est en train de devenir le synonyme de "nanard", "rossignol", "déchet", après ses brillantes prestations en Finlande, comme en France et son retoquage par les autorités de sûreté nucléaire des différents pays.
La Grêce semble désormais la plus atteinte par l'onde de choc en provenance qu Golfe. Les branquignols appelées "agences de notations" ont dégradées les notes du pays : ce n'est pas qu'il faille leur accorder un grand crédit, à elles qui n'ont rien vu venir pour les subprimes, mais la mauvaise nouvelle a été acceptée sans sourciller.
Bruxelles appelle le pays "à faire face à ses responsabilités" (= tailler à la hache dans les dépenses publiques), ce qui, pour des motifs de survie finira de mettre la totalité des grecs dans la rue.
Comme l'année dernière, les tensions sont maximales, on peut dire qu'on en est à la "journée des tuiles". Les jeunes n'ont pas de travail et aucune chance d'en avoir, les vieux coûtent "trop chers", les fonctionnaires sont inutiles (sauf les CRS locaux).
Je n'ai donc plus aucune illusion : perdus dans leur rigidité mentale, les (ir)responsables, vont donc bien finir par déclencher des troubles politiques graves qui vont emporter le continent européen.

Cette histoire, ça va finir à Waterloo.

le blog de patrick reymond

14/12/2009

sans toi

Sur les branches, dans le fossé
Tout est calme et sans vie maintenant,
Respirer m'est devenu si difficile,
J'ai mal oh j'ai mal,
Même les oiseaux ne chantent plus

l'europe est une piscine hollandaise

imlargeburkiniwk7.jpgAMSTERDAM - Des femmes en burqini exigent que  les hommes sortent de la piscine  Zuiderbad à Amsterdam.

Un groupe de femmes musulmanes ont exigé que les hommes soient bannis de la piscine lorsqu’elles y nagent. Le personnel de la piscine s’y oppose.

Un burqini couvre presque entièrement le corps. Mais les femmes musulmanes se sentent mal à l'aise dans la piscine parce que les hommes peuvent voir leurs pieds et leurs mains. Egbert de Vries, maire du district urbain de Oud-Zuid, dit que c’est absurde de bannir tous les hommes de la piscine pour cette raison. Il conçoit cependant que la piscine puisse être réservée aux femmes une ou deux heures par semaine. Il y a, par exemple, une heure de baignade nue par semaine, et c’est seulement pour les hommes.
Il existe déjà des cours de natation hebdomadaires pour les femmes à la piscine Zuiderbad et des spéciaux mixtes pour les femmes de 18 ans et plus et les hommes de 55 ans et plus.
Le député Paul de Krom (VVD) qualifie cette demande de « « tout à fait bizarre». « C'est le monde à l'envers », affirme M. De Krom. «Se elles veulent se baigner en burqini tout en exigeant que les hommes quittent la piscine, elles devraient faire ça à Casablanca. »

Source : De Telegraaf (Néerlandais ) Islam in Europe (anglais)

Exemple même de l’accomodement raisonnable promu par nos élites progressistes…

Ce type de fait divers appelle plusieurs remarques :

-il est assez curieux de s’étonner de ce genre de revendications communautaires après plusieurs décades d’immigration massive de groupes communautaires entiers pour l’essentiel africains ou asiatiques et massivement de confession et/ou de tradition musulmane. Ces communautés aux cultures étrangères et, bien souvent, antagonistes aux cultures autochtones européennes ont naturellement vocation à faire sécession et, démographies propres et flux migratoires aidant, à devenir hégémoniques sur ce continent. En ce sens, tous les pseudo débats sur l’identité nationale ou sur le port de la burka ne sont que l’arbre spectaculaire cachant la forêt de la substitution démographique organisée froidement par ces quelques « global leaders » occidentaux qui nous gouvernent, aidés de nombreux idiots utiles libéraux/libertaires, c’est-à-dire progressistes, pour lesquels le sens de l’histoire commande d’abolir toute frontières et toutes distinctions anthropologiques, sorte de Babel métissée et festive peuplée de lemmings décérébrés et se jetant en masse de la falaise (bien que certains murs ne méritent pas d’être condamnés par nos vigies citoyennes, dirait-on..ah !ah !),

-sachant que nos sociétés occidentales libérales modernes ne s’organisent désormais plus qu’autour du marché et de droits individuels, à l’exclusion de tout idéal philosophique ou moral partagé, on voit mal au nom de quelle weltanschauung (hormis celle du doux commerce), il pourrait être fait obstacle à la revendication dés lors évidement légitime de pratiques individuelles communautaires : de quel droit pourrait-on s’opposer au port de la burka et pas au port du béret ? Sachant que, multiculturalisme aidant, il n’est évidemment plus question d’imposer aux « nouveaux européens » une culture autochtone encore dominante (pas pour longtemps). En passant, il est étonnant de voir à quel point nos clercs progressistes (Joffrin, BHL, sociologues d’Etat, peoples aux lèvres gonflées, etc.) semblent aveugles et muets devant la convergence évidente entre les exigences du marché globalisé cornaquées par quelques lobbys planétaires (Bildeberg, Trilatérale, etc.) et la moindre des revendications citoyennes des partis dits « de gauche » appellant à l’accueil inconditionnel de l’autre et à la libre circulation des marchandises et des hommes. Sans doute un constat inconfortable.

-dés lors que nos états axiologiquement neutres ignorent toute structure morale ou philosophique (le Bien) partagée, seuls la pression démographique, le jeu des lobbys et le Droit sont désormais à même de dire le Juste. Et donc nécessairement à même d’entériner toute avancée, toute conquête –forcément louable- de droits individuels, dont le port du burkini est un excellent exemple. De ce point de vue, il ne fait aucun doute que lorsque Amsterdam ou Bruxelles disposeront d’une majorité de citoyens de confession / de tradition musulmane, le port du burkini et la ségrégations des sexes dans les piscines seront une évidence, comme dans tout pays musulman.

« A partir du moment où les individus sont assez nombreux pour constituer — ou pour reconstituer — un peuple, pour se constituer en fragment d’un vaste peuple qui ailleurs a son propre héritage, sa propre civilisation, sa propre langue, sa foi, il n’y a aucune raison pour ces individus, ou pour la majorité d’entre eux, de s’intégrer à la culture d’accueil et de s’assimiler en elle. » (Renaud Camus)

Combien de Malika Sorel pour combien de Diam’s ou de Bouteldja ?

« L'absence de communauté nationale est facteur de guerre civile, tant que les citoyens ne partagent pas les mêmes valeurs de civilisation. Une cité ne se forme pas à partir de gens pris au hasard, et elle a besoin de temps pour se coaguler. C'est pourquoi, parmi ceux qui ont accepté des étrangers pour fonder une cité avec eux, et pour les intégrer à la cité, la plupart ont connu des guerres civiles. Par exemple, les tyrans de Syracuse, en ayant naturalisé les immigrés, ont dû subir des révoltes. Citoyens et étrangers en sont venus à se combattre. » (Aristote, Politique, Livre V)

Tous les discours creux de nos élites progressistes (de droite comme de gauche), tous ces appels foireux et dérisoires au vivre ensemble™, au métissage™, à je ne sais quelle fraternité™ n’y changeront rien, l’avenir proche c’est la guerre civile et la révolte.

Celle des peuples, non pas celle des élites (qui ont déjà fait sécession).

13/12/2009

et le reste

george-orwell.jpg« Etre humain consiste essentiellement à ne pas rechercher la perfection, à être parfois prêt à commettre des péchés par loyauté, à ne pas pousser l’ascétisme jusqu’au point où il rendrait les relations amicales impossibles, et à accepter finalement d’être vaincu et brisé par la vie, ce qui est le prix inévitable de l’amour que l’on porte à d’autres individus. Sans doute l’alcool, le tabac et le reste, sont-ils des choses dont un saint doit se garder, mais la sainteté est elle-même quelque chose dont les êtres humains doivent se garder. »

George Orwell, 1949

pour toi, Trader..

contre toute attente, tout va mal!

 

billboard2.jpgPanneau visible depuis deux semaines à un important point de passage de la circulation, Missouri, Etats-Unis.

Traduction pour les non-anglophones :

Un guide citoyen à la révolution d’un gouvernement corrompu.

1-Affamez la Bête, gardez votre argent.

2-Votez contre les imposteurs.

3-Si les étapes 1 et 2 échouent ?

Préparez vous à la guerre – Vivez libre ou mourez!

C’est quand même là qu’on voit que niveau liberté d’expression, on n’a pas de leçons à donner aux Américains. Imaginez la même chose en France… haha!

ici

 

22:21 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : ah, ah!

Spectacle contemporain et éloge de la transgression

"Thucydide, au livre VIII, chapitre 66, de La Guerre du Péloponnèse dit, à propos des opérations d’une autre conspiration oligarchique, quelque chose qui a beaucoup de parenté avec la situation où nous nous trouvons : « Qui plus est, ceux qui y prenaient la parole étaient du complot et les discours qu’ils prononçaient avaient été soumis au préalable à l’examen de leurs amis. Aucune opposition ne se manifestait parmi le reste des citoyens, qu’effrayait le nombre des conjurés. Lorsque quelqu’un essayait malgré tout de les contredire, on trouvait aussitôt un moyen commode de le faire mourir. Les meurtriers n’étaient pas recherchés et aucune poursuite n’était engagée contre ceux qu’on soupçonnait. Le peuple ne réagissait pas et les gens étaient tellement terrorisés qu’ils s’estimaient heureux, même en restant muets, d’échapper aux violences. Croyant les conjurés bien plus nombreux qu’ils n’étaient, ils avaient le sentiment d’une impuissance complète. La ville était trop grande et ils ne se connaissaient pas assez les uns les autres, pour qu’il leur fût possible de découvrir ce qu’il en était vraiment. Dans ces conditions, si indigné qu’on fût, on ne pouvait confier ses griefs à personne. On devait donc renoncer à engager une action contre les coupables, car il eût fallu pour cela s’adresser soit à un inconnu, soit à une personne de connaissance en qui on n’avait pas confiance. Dans le parti démocratique, les relations personnelles étaient partout empreintes de méfiance et l’on se demandait toujours si celui auquel on avait affaire n’était pas de connivence avec les conjurés. Il y avait en effet parmi ces derniers des hommes dont on n’aurait jamais cru qu’ils se rallieraient à l’oligarchie.» Si l’histoire doit nous revenir après cette éclipse, ce qui dépend de facteurs encore en lutte et donc d’un aboutissement que nul ne saurait exclure avec certitude, ces Commentaires pourront servir à écrire un jour l’histoire du spectacle ; sans doute le plus important événement qui se soit produit dans ce siècle ; et aussi celui que l’on s’est le moins aventuré à expliquer. En des circonstances différentes, je crois que j’aurais pu me considérer comme grandement satisfait de mon premier travail sur ce sujet, et laisser à d’autres le soin de regarder la suite. Mais, dans le moment où nous sommes, il m’a semblé que personne d’autre ne le ferait."

(Guy Debord, Commentaires sur la Société du Spectacle, 1988)

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mussolini.jpgDe passage à Valencia, tantôt, déambulant le nez en l’air parmi le chaos architectural fait de palais baroques, de façades romanes et de constructions ultra-modernes, je tombais sur un petit attroupement sur un trottoir du quartier hype de la vieille ville ; des passants écartés, tonfa à la main, par quelques flics cernant deux bonhommes, genre retraités SNCF, qui avaient disposé sur une table de camping une dizaine de livres à la gloire de Primo de Rivera et de la Phalange…La disproportion entre l’étalage insignifiant de ces deux vieillards nostalgiques d’un ordre révolu et la présence fébrile de policiers, garants du nouvel ordre, était évidement risible. La démocratie en danger, à n’en point douter.

 

(photo: "Jouissez sans entrave" dit le Duce)

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Et, décidément, rien ne me sera épargné. En rentrant hier soir, je croise en ma bonne ville une sorte d’exposition pitoyable intitulée « Divers Cité »…Bon, faut que je développe un minimum : quinze crétins (blacks à casquette de baseball, rebeus en survets lacoste immaculés parlant fort et agitant les mains au décibels d'une cacophonie infecte propre à réjouir les suppots de Diam's, façon rapeur de sous district ethnique, et jeunes caucasiens à dreadlocks, fringues ethniques et T-shirts à la gloire du Carnicerito de la Cabana, etc..) occupés à distribuer quelques tracts ineptes appellant au sempiternel projet Babélien, vivrensemblesque et métissé, modèle anthropologique dont la faillite historique ne semble nullement constituer un obstacle ("il n’ya pas de pire menteur qu’un témoin oculaire", disaient les disciples de Béria) à la marche radieuse de l’entreprise Progressiste…Secondairement, en rentrant ma berline autrichienne (hors d’âge) dans mon garage, je me demandais ce qui pouvait expliquer l’attrait mystérieux de ces clowns invertébrés à dreadlocks, sans doute excellent lecteurs de Libé, des Inrocks et, pour les plus malins, du courrier des Lecteurs de Télérama, pour la racaille ordinaire, cette fraction la mieux visible du lumpenprolétariat * urbain moderne (prompte au travers de diverses thérapies de bolossage festif de toubabs, à leur montrer sa reconnaissance...).

Au-delà de la récupération évidente de ces abrutis décérébrés par l’industrie du Spectacle (Debord) labellisée « rebel attitude », il faut sans doute y voir cet amour inconditionnel de la transgression, propre à toute la clique progressiste (de « droite » comme de « gauche »), et qui commande la destruction méthodique de toute valeur, tout ordre symbolique et de toute tradition établie. (Au nom, bien sur de la lutte héroïque -de la résistance, mieux, de la rebellion- contre l'oppression patriarcale, cléricale et militaire contemporaine, dont chacun peut mesurer les ravages quotidiens...)

C’est ça : ce que partagent les sociologues d’état ("doctorants en sciences sociales" et autres "enseignants" à l'EHESS) des pages rebonds de Libé, si emblématiques de la « gauche » contemporaine, et ce lumpen prolétariat dérisoire fringué ethnik™ et rebel™, voire ékitabl™, c’est cette culture de la transgression, masque de la désacralisation de tout et de tous sponsorisée par quelques firmes globalisées. Cool.

(le rock désacralisé par Iggy, archéopunk s'il en est! il reste des transgressions aimables... hé hé)

* « Le lumpenprolétariat (terme emprunté de l’allemand où le mot « Lumpen » veut dire « haillons »), éléments déclassés, voyous, mendiants, voleurs, etc. Le lumpenprolétariat est incapable de mener une lutte politique organisée ; son instabilité morale, son penchant pour l’aventure permettent à la bourgeoisie d’utiliser ses représentants comme briseurs de grève, membres des bandes de pogrom, etc. » ( in Manifeste du Parti Communiste, Engels)

07/12/2009

hate

Anyone can tell you there's no more road to ride
Everyone will tell you there's no place to hide
There's no laws or rules to unchain your life
But the ones who didn't make it
The ones who couldn't take it
So glad they have made it out alive

Everyone loves the fun everyone comes by
In the wind I crunch I want to die
They can give me pills
Or let me drink my fill
The heart wants to explode far away
Where nobody knows

Do you believe she said that
Do you believe she said that
I said I hate myself and I want to die

Half of it is innocent
The other half is wise
The whole damn thing makes no sense
I wish I could tell you a lie

Hey come here
Let me whisper in your ear
I hate myself and I want to die

Do you believe she said that
Can you believe she repeated that
I said I hate me myself and I
I said I hate myself and I want to die

06/12/2009

harvey's dancing

ahhh mais quelle époque, bordel!! le nombre de fois que j'ai vu ce film dramatiquement réussi et porté par quelques jeunes acteurs déjà stupéfiants de charisme. Je passe sur De Niro, alias Johnny Boy, cintré de service et chéri de ces dames, longeant le bar entre deux salopes (dans une autre scène), sous les lumières rouges et la bande son démoniaque de Jumpin' jack flash...Keitel, alias Charlie Cappa, est sublime, tout simplement: ce jeune maffioso de Little Italy, marqué par la religion, annonce le personnage torturé, mystique, de Bad Lieutnant qui drague des pouffes, sniffe de la coke et trouve la rédemption devant le Christ. Observez Keitel dans cette scène, il est heureux! et ça se voit à sa façon de déambuler au milieu des marins, des macs et des putes, à sa façon de bouger...plan séquence inoubliable propre à nous faire aimer ces "wise guys" et cette époque bénie...Charlie, l'homme possédé par le doute...and the body of Christ!