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10/03/2011

peak oil?


2/2 Lindsey Williams: les réserves de pétrole US

peak oil? manip des majors? conspiration planétaire? pipeau?

difficile de se faire une idée..

point de vue hérétique toujours intéressant.

09/03/2011

Welsh's lounge


Avant de partir - The Deer Hunter 

LOL

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" (...) Nul n’ignore les risques de guerre civile, larvée ou déclarée, quand les “minorités visibles” – ou moins visibles – auront pour elles la force du nombre. Nul n’ignore que cette force, maintes études démographiques la présument à échéance d’une génération. Nul n’ignore qu’elle anéantira les velléités d’“intégration” serinées sans conviction par les autorités publiques et les militants du “multiculturalisme”. Nul n’ignore que déjà des zones urbaines et suburbaines sont à feu et à sang, comme si l’on s’y préparait d’avance à des flambées de violence moins ponctuelles et moins sectorisées. Nul n’ignore que tôt ou tard la peur des autochtones les incitera à organiser des milices privées.

Pour l’heure, ils décampent des quartiers “multiculturels”, non sans une sourde rancœur. Peu et mal contrôlées, les vagues d’immigrants sont le souci majeur des sociétés européennes, et la crise économique surajoute aux tensions des fantasmes tout aussi incontrôlables. Mais pas inexplicables. En privé, les élus, les magistrats, les policiers, les experts concernés évoquent le sujet à longueur de temps avec une dose variable d’angoisse et de résignation. En privé, les fonctionnaires du ministère de l’Intérieur chargés des dossiers relatifs à l’immigration – légale ou clandestine – affirment tous que la conjonction du “droit du sol” en l’état et de la culpabilité de nos compatriotes de souche aboutira à une catastrophe par une pente fatale. Tous, qu’ils soient de gauche, de droite ou d’ailleurs. Bref, en privé, les plus enclins à l’ouverture des vannes admettent que ça finira très mal. (...)"

Denis Tillinac, 2011.

(...) La vi­sion développée dans le roman [Le camp des saints] sera sans doute une réalité au­tour de 2050. La plupart des démographes sont d’accord sur le caractère inéluctable du phénomène, qui touche d’autres pays d’Europe. Les minorités dites visibles seront alors des majorités et ce sont les Français dits de souche qui seront minoritaires. Des pans entiers de ce pays seront peuplés de Français d’origine extra-européenne.

On me dira que la France a été constituée par des vagues d’immigration successives. Certes, mais l’immigration des siècles précédents était composée d’immigrés d’origine européenne, qui, en deux ou trois générations, se sont intégrés dans le modèle français. Or, le modèle d’intégration républicain se révèle inopérant depuis au moins une décennie. On assiste à la prolifération du communautarisme, à la juxtapo-sition de groupes revendiquant leurs différences ethniques, religieuses, culturelles, qui ne se reconnaissent pas dans le “vouloir vivre ensemble” qui fait le ciment d’une nation, comme le soulignait Renan.

Je défie nos gouvernants de prétendre qu’il s’agit là d’un progrès. Nous sommes ou serons confrontés à un retour à la tribalisation, qui m’apparaît comme le contraire de la civilisation. On a beaucoup parlé, récemment, de la nature de l’identité française, des limites de notre capacité assimilatrice, et puis on a enterré le débat dès que Big Other a froncé le sourcil. Qu’est-ce que Big Other ? C’est le produit de la mauvaise conscience occidentale soi­gneusement entretenue, avec piqûres de rappel à la repentance pour nos fautes et nos crimes supposés –  et de l’humanisme de l’altérité, cette sacra-lisation de l’Autre, particulièrement quand il s’oppose à notre culture et à nos traditions. Perversion de la charité chrétienne, Big Other a le monopole du Vrai et du Bien et ne tolère pas de voix discordante.

Je n’ai jamais été un écrivain engagé, mais je n’ai jamais, non plus, dissimulé mes convictions, et j’aimerais que le Camp des saints ouvre les yeux des lecteurs sur les mensonges et les illusions qui pervertissent notre vie publique. Depuis sa parution, j’ai reçu énormément de courrier, et j’ai discuté avec nombre d’hommes po­litiques, de droite et de gau­che. Ce qui m’a frappé, c’est le contraste entre les opinions exprimées à titre privé et celles tenues publiquement. Double langage et dou­ble conscience… À mes yeux, il n’y a pire lâcheté que celle devant la faibles­se, que la peur d’opposer la légi-timité de la force à l’illégitimité de la violen­ce.

Je crains, hélas ! que l’épilogue de la pièce ne soit déjà écrit, mais j’aurai au moins joué mon rôle d’estafette et essayé de libérer le pouvoir de la parole. À l’âge que j’ai, du reste, je n’ai plus rien à perdre : cette réédition est ma dernière “sortie”. L’occasion de rappeler, sans mépris et sans haine, que l’Autre, contrairement à ce qu’assurait François Mitterrand, n’est pas totalement chez lui chez moi ! (...)"

Jean Raspail, 2011.

(illustration: merci au regretté blog PDMP/ Police Du Monde Parodique)

NB: Pour illustrer cette déconnection et cette lâcheté stratosphériques, propres à nos décideurs, jetez un coup d'oeil aux voeux délirants du pitre Morin dans sa cuisine (add: ho putain que je me marre en regardant cette mise en scène culinaire ridicule, j'ai cru un moment qu'il allait sortir une kro du frigo! sans dec, quelle nullité ce mec!!ha ha!) et ré-ecoutez JF Kahn off sur le remplacement démographique à l'oeuvre.

07/03/2011

anarchist tory

george orwell

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« C’est cette nécessité de protéger la civilité et le langage traditionnels contre les effets de la domination de classe, qui est, vraisemblablement, à l’origine du besoin si souvent ressenti par Orwell de réhabiliter une certaine quantité de conservatisme. Aucune société décente, en effet, ne peut advenir ni même être imaginée, si nous persistons, dans la tradition apocalyptique ouverte par Saint Jean et Saint Augustin, à célébrer l’avènement de l’homme nouveau et à prêcher la nécessité permanente de faire du passé table rase. En réalité, on ne peut espérer changer la vie si nous n’acceptons pas de prendre les appuis appropriés sur un vaste héritage anthropologique, moral et linguistique, dont l’oubli et le refus ont toujours conduit les intellectuels révolutionnaires à édifier les systèmes politiques les plus pervers et les plus étouffants qui soient. C’est une autre manière de dire qu’aucune société digne des possibilités modernes de l’espèce humaine n’a la moindre chance de voir le jour si le mouvement radical demeure incapable d’assumer clairement un certain nombre d’exigences conservatrices. Telle est, de ce point de vue, la dernière et la plus fondamentale leçon de 1984 : le sens du passé, qui inclut forcément une certaine aptitude à la nostalgie, est une condition absolument décisive de toute entreprise révolutionnaire qui se propose d’être autre chose qu’une variante supplémentaire des erreurs et des crimes déjà commis.

« - A quoi devons nous boire cette fois [demanda O’Brien] ? A la confusion de la police de la pensée ? A la mort de Big Brother ? A l’humanité ? A l’avenir ?

- Au passé, répondit Winston.

- Le passé est plus important, consentit O’Brien gravement. » »

(Orwell anarchist tory, JC Michéa)

06/03/2011

maffieux

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« Après les trafics d’organes, nouvelles révélations sur le Kosovo. Le député européen Pino Arlacchi,, par ailleurs directeur exécutif de l’office de l’ONU pour le contrôle des drogues et de la prévention du crime (OCDPC), vient de mettre les pieds dans le plat : « J’ai étudié la maffia au Kosovo, ce qui veut dire, au fond, le gouvernement Kosovar. A mon sens, l’attitude des pays européens est ambiguë. D’un côté, ils déclarent soutenir le gouvernement kosovar, de l’autre ils tournent la tête pour ne pas voir qu’une élite maffieuse est arrivée au pouvoir au Kosovo. » Selon lui, le Kosovo est devenu « le centre de la criminalité en Europe (et la ) plaque tournante du trafic d’héroïne Afghane. »

Faits et Documents, 15-28/02/2011.

(photo: le pitre Kouchner en compagnie du Premier ministre de la République du Kosovo et fondateur de l'UCK, Hashim Thaçi) 

05/03/2011

parlure vulgaire

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Zemmour et Finkielkraut sont dans une felouque (par Pierre Marcelle)

"Essayez d’écrire ça : Eric Zemmour est un étron. Considérez sa parlure vulgaire, ses références approximatives, ses esclaffements retenus et son propos chafouin, également propres à toutes les esquives, et constatez comme tout en lui révulse. (...)"

 Une mienne amie progressiste m’ayant acheté ce matin le Libé du jour, j’ai du me fader ce petit billet haineux du pitre Marcelle, conchiant allégrement les personnages de Zemmour et Finkielkraut en gros accusés d’être les méchants thuriféraires d’un « brumaire de droite », d’une révolution conservatrice qui devrait faire rire même les lecteurs de Valeurs Actuelles… « Chafoin », « xénophobie », « racisme d’Etat », etc., etc., rien n’est épargné au lecteur du pénible délire du pauvre Marcelle en proie au fantasme (il est vrai alimenté –de façon tout aussi fantasmatique- par le petit nain à talonnettes qui dort à l’Elysée) du terrible retour d’un ordre moral, sécuritaire, clérical et militaire dans notre vieux pays saturé par les oukases de firmes globalisées sous couvert de rebellitude progressiste et dont la liquidation de tous les repères symboliques, moraux, religieux ou philosophiques est depuis 40 ans le seul et unique objectif, pour le meilleur intérêt de Bouygues et Nokia.

Je passe sur la référence à Talleyrand (Finkielkraut, un « Zemmour dans un bas de soie ») qui permet d’habiller d’érudition la haine recuite de ce clown invertébré à l’égard de tous ceux qui n’ont pas adopté le catéchisme bien-pensant du torchon des Rothschild. Zemmour et Finkielkraut sont évidemment mieux armés que moi pour se défendre, et tel n’est donc pas mon propos.

Marcelle est archétypal de cette génération néfaste de pseudo-Intellectuels, journalistes,  écrivains, etc, qui, au nom du Progrés™, de l’émancipation™ ou de Droits de l’Homme™ et de cette fameuse lutte contre l’Ordre moral™ ou le retour de la bête immonde™ ou des Heures Les Plus Sombres De Notre Histoire™ auront mis à bas quelques-uns des remparts les plus nécessaires à la survie d’une nation, d’une civilisation. Marcelle est l’héritier de ces pacifistes d’avant-guerre (dont parle Freund définitivement, je n’y reviendrai pas) qui finirent misérablement sur les routes en mai 40 (et que Dutourd a magistralement décrit dans ses Taxis de la Marne) ou à Vichy…Il est l’archétype de cette classe d’idéologues intransigeants, d’Hébertistes fous, de bolcheviks qui, à force de nier le réel, c’est-à-dire le fait ethnique et civilisationnel au nom d’une fraternité universelle,de Droits de l’homme censément universels qui n’existent que dans leurs cuisines (et encore) et d’une xénophilie pathologique, se préparent un monumental retour de bâton en forme de guerre civile.

« C’est sans doute que Zemmour, vicieuse incarnation de la liberté d’expression en général et de la liberté de la presse en particulier, sera plus utile qu’Hortefeux dans le débat sur la place de l’islam en France, nouvel avatar d’un racisme d’  Etat s’avançant hier derrière un prétexte d’ »identité nationale » et aujourd’hui sous celui de « laïcité »…couine-t-il encore.

Il n’y a probablement que ce genre de pitre progressiste jactant avec ses copains multiculturels à la mosquée de Paris ou sur les toits de l’Institut du monde Arabe pour ne pas voir l’énorme problème que pose aux nations européennes la venue en masse sur ce continent de migrants extra-européens, pour la plupart musulmans, au moment même ou, dogme multiculturaliste aidant, toutes politique d’assimilation, d’acculturation, voire simplement d’intégration ou de respect de la culture d’accueil ont disparues. Deux symboles édifiants : ces ELCO (unités d’enseignement de la langue et de la culture d’origine que promeut une Education « Nationale » en ruine) et le dernier discours du musulman Erdogan aux Turcs d’Allemagne leur enjoignant de transmettre –avant tout- leur culture et leur langue Ottomane, l’assimilation –germanique, en l’occurrence- étant un crime !

Ce « brumaire idéologique » en forme de xénophobie fantasmée dans une Europe qui se couvre –non pas de blanches églises, comme le disait le moine Glaber au mitan du Moyen-Âge- mais de verts minarets est, au contraire de la pauvre rhétorique pseudo-antiraciste de ce guignol, le symptôme d’une révolte profonde et d’ampleur de peuples contre l’irénisme coupable de leurs « élites » et dont ils sont les premiers à subir les conséquences, contrairement aux clones de Marcelle, du haut de leur citadelles leucodermes sécurisées 24/7 (pour combien de temps ?)».

Bref, la rage de Marcelle voyant s'écrouler ses villages Potemkine arc-en-ciel est un vrai bonheur. Ha!Ha!

Mais que va-t-il se passer, me dira-t-on?

De vrais libéraux (Robert, si vous passez par là, éclairez-nous, s’il vous plait !) vous diront que de ce chaos post-républicain post-moderne surgira une véritable société libérale reposant sur un contrat social fédérateur et le doux commerce censé apaiser les mœurs ou un Etat fort type Léviathan (selon Hobbes) à même d’ordonner ce bordel progressiste!

Nos modernes progressistes libéraux libertaires du fameux "cercle de raison" (selon le cuistre Minc) vous diront eux que, foin de contrat social, ce monde arc-en-ciel fait de droits de l’homme, de métissage et de culte de la Shoah devrait advenir pourvu que chacun y mette du sien et que soient bannis tous les chafouins du web !

D’autres encore, pensant mal certainement, verraient bien –non sans effroi- un avenir en forme de rive orientale de la méditerranée, fait de rivalités communautaires, de libanisation violente avec, dans le même mouvement, surenchère de politiques iréniques appellant à un « vivre-ensemble » impossible car s’adressant à des peuples ne partageant pas les mêmes valeurs civilisationnelles.

 D’un point de vue anthropologique, je suis Castoriadis :

« Le capitalisme n’a pu fonctionner que parce qu’il a hérité d'une série de types anthropologiques qu’il n’a pu créer lui-même : des juges incorruptibles, des fonctionnaires intègres et weberiens, des éducateurs qui se consacrent à leur vocation, des ouvriers qui ont un minimum de conscience professionnelle, etc. Ces types ne surgissent pas et ne peuvent pas surgir d’eux-mêmes, ils ont été crées dans des périodes historiques antérieures, par référence à des valeurs alors consacrées et incontestables : l’honnêteté, le service de l’état, la transmission du savoir, la belle ouvrage, etc. Or nous vivons dans des sociétés où ces valeurs sont, de notoriété publique, devenues dérisoires, où seuls comptent la quantité d’argent que vous avez empoché, peu importe comment,  ou le nombre de fois où vous êtes apparu à la télévision. »

D’un point de vue plus « social-historique » je vois mal ce qui pourrait éviter cet avenir selon notre ami Marcel Meyer :

« Que peut-il se passer après la victoire de la contre-colonisation ? Peut-être bien quelque chose de semblable à ce qui s'est passé dans la partie méridionale du monde méditerranéen après la conquête arabe. Dans un premier temps, les conquérants laissent les chrétiens et accessoirement les Juifs s'occuper des tâches créatives ; il en résulte, à l'époque, une apogée civilisationnelle qui ne doit pas grand-chose à l'islam mais qui n'a été possible que grâce à la paix et à l'unité que les conquérants ont restaurées. Puis le réservoir de ces populations actives et créatrices se tarit progressivement à cause des persécutions occasionnelles et surtout des conversions à l'islam permettant d'échapper à la dhimmitude et à la fiscalité qui l'accompagne. La civilisation islamique se fige assez vite et une lente et inexorable décadence commence. L'histoire s'est répétée à partir du XVe siècle dans l'Empire ottoman. Dans les deux cas, ce sont les populations autochtones conquises qui ont été le plus transformées, et de très loin, et ce malgré leur nombre resté longtemps important : Constantinople-Istamboul était encore majoritairement peuplée de chrétiens en 1914. »

 mais bon, l’histoire c’est l’imprévu…

(photo: jusque-là, ça va encore)

04/03/2011

tirer de l'arc

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Passage éclair dans le petit village de Tarentaise de mes ancêtres. Ou mon nom est gravé sur la moitié des tombes toutes simples, sous la neige et le silence de la montagne. Et sur le monument aux morts. Une nuit dans une vieille masure (peut-être celle de mon arrière-arrière grand père qui quitta sa vallée pour un meilleur destin ?). Quelques générations plus tard, j’observe que le nom opère toujours comme un sésame…C’est étrange et rassurant à la fois.

Quelques belles descentes dans les combes silencieuses et les chemins que je parcours l’été, notamment la route de l’Iseran, si dure et si belle à la montée.

Visite à mon libraire progressiste mais sauvé par deux choses : un autocollant géant « I love Dostoïevski » sur la porte d’entrée et une constance remarquable à disposer du dernier numéro d’Eléments, malgré tout un un barrage presque physiquement insupportable fait des dernières productions littéraires (je ne peux pas dire mieux) d’Hessel, Pancol, Pennac ou Agancynski...De quoi gerber mes crozets !

En sortant de la dite boutique, je tombe sur un mouflet de 5/6 ans en pleurs avec sa petite luge alors que la nuit tombe : bien que j’aie autre chose à branler, je m’agenouille et m’enquiers de la raison de son chagrin : « J’ai perdu ma maman, gnaaaaaaah, sob ! » Va me faire rater l’apéro ce jeune crétin, me dis-je in petto, mais miracle, arrive une espèce de houri fringuée façon prostituée Kosovare (rien à voir avec les jeunes et tragiques prostituées de Soroca dont parle Malaparte) hurlant « Mais bordel, Bilal, je t’ai dit cent fois de rester avec moi ! Terminé la Wii ! ». Sans un regard pour ma pomme qui pensait à ce que disait Hérodote de l’éducation des jeunes Perses, dans son Enquête :

« Ils jugent du mérite d’un homme d’abord à sa valeur guerrière, puis au nombre de ses fils ; l’homme qui peut en montrer le plus reçoit chaque année des présents du roi car le nombre, pour eux, fait la force. Leurs enfants, de cinq ans jusqu’à vingt ans, apprennent trois choses seulement : monter à cheval, tirer de l’arc et dire la vérité. Avant cinq ans, un garçon ne parait jamais devant son père et vit auprès des femmes, ceci pour éviter au père un chagrin au cas ou l’enfant mourrait en bas-âge. » (Livre I, chap 131)

O tempora o mores, comme dit le vieux pirate Triple-patte dans Astérix…


podcast
photo: comme vous pouvez le constater depuis un moment, aucun rapport entre l'illustration et le texte, because un stock à écluser..

03/03/2011

échelon

das leben der anderen

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 "2 au 5 mars 2011 : Notre lecteur AA nous dit: "Respirez un grand coup d'abord... Saviez vous que depuis le 25 fevrier dernier, vos comptes Email, Amazon, Facebook, Twitter, Ebay, Google, Agoravox, forums divers et autres sont en "open bar" pour le Ministère de l'Intérieur ?!! Mais ne vous inquiétez pas !!! C'est pour lutter contre le terrorisme !! Il peut donc sans aucune restriction aller voir:

-tout ce que vous avez dit en privé(!!!)
-tout ce que vous avez dit en semi-public
-ce que vous avez acheté
-ce que vous allez acheter (wishlist amazon par exemple)
-ce que vous avez lu (via amazon,fnac,...)
-ce que vous avez vu (via amazon,fnac,...)
-ce que vous avez vendu (via ebay, amazon,...)
-vos marques pages (si ils sont stockés online)
-la liste des sites internet que vous suivez (si vous flux rss sont stockés online)
-vos amis/connaissances via les reseaux sociaux et forums de discussion
-pour les utilisateurs de messagerie instantanée il y a aussi le danger de la sauvegarde des historiques de conversation -vos documents privés stockés online
-et si votre email est lié à google, je suppose qu'ils auront accès à tout votre historique de recherche et à votre historique de surf

Comment l'état français peut il encore se proclamer démocratique après ça??!!!! Comment est ce que des lois pareilles ont pu passer en france?! C'est l'instauration des perquisitions sans juge!
" Numerama écrit: "Faut-il s'inquiéter ou est-ce de la paranoïa inutile ? Parmi les données que doivent conserver les hébergeurs en vertu du décret du 25 février 2011 publié ce mardi, s'est glissée ce qui ressemble à une étrange anomalie. Les hébergeurs, auxquels appartiennent la plupart des éditeurs de services de mise en ligne de contenus fournis par les utilisateurs (voir les décisions de la cour de cassation), auront désormais l'obligation de conserver "le mot de passe ainsi que les données permettant de le vérifier ou de le modifier, dans leur dernière version mise à jour".". Lire
ici cet article intéressant qui permet de surveiller tout le monde d'un simple clic. Et dans un autre genre, l'Union Européenne a autorisé le transfert de nos données personnelles en... Israel, selon le Journal officiel de l’Union européenne, 31 janvier 2011: cliquez ici. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2011"

un avant-goût de Das leben der anderen... m'enfin ce qui compte c'est le vivre ensemble. ha ha!

25/02/2011

sonderweg

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Bon, je vous laisse quelques jours.
Vais revoir mes vallées alpines, masures et miroirs, bêtes à cornes et peoples roulant cayenne, chignin et crozets, clochers et séracs.

Vais essayer d'être exemplaire quelques jours, comme dit Jünger:

« Lorsque nous vivons en saints, l'infini nous tient compagnie.»

Mais le diable Orwell me susurre à l'oreille de me garder de la perfection:

« Etre humain consiste essentiellement à ne pas rechercher la perfection, à être parfois prêt à commettre des péchés par loyauté, à ne pas pousser l’ascétisme jusqu’au point où il rendrait les relations amicales impossibles, et à accepter finalement d’être vaincu et brisé par la vie, ce qui est le prix inévitable de l’amour que l’on porte à d’autres individus. Sans doute l’alcool, le tabac et le reste, sont-ils des choses dont un saint doit se garder, mais la sainteté est elle-même quelque chose dont les êtres humains doivent se garder. » George Orwell, 1949

rrrahhh, bordel! gibt es keinen sonderweg?

24/02/2011

Tanqueray et ascétisme

 

Amy Winehouse aprés Jünger, c'est bien, tout est en ordre.

« Les compartiments non fumeurs sont toujours moins garnis que les autres : un ascétisme même inférieur procure de l'espace aux hommes. Lorsque nous vivons en saints, l'infini nous tient compagnie. » (Ernst Jünger, Jardins et routes, 1942)...

Ils ne pouvaient se rencontrer que chez Hoplite, ces deux-là.

23/02/2011

Qu'on se fasse tuer!

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« Je remarquais un peu plus tard que la présence des sept cent Français [prisonniers de la compagnie de Jünger après la campagne éclair de mai 1940] ne m'avait pas inquiété le moins du monde, quoique je ne fusse accompagné que d'une seule sentinelle, plutôt symbolique. Combien plus terrible avait été cet unique Français, au bois Le Prêtre, en 1917, dans le brouillard matinal, qui lançait sur moi sa grenade à main. Cette réflexion me fut un enseignement et me confirma dans ma résolution de ne jamais me rendre, résolution à laquelle j'étais demeuré fidèle pendant l'autre guerre. Toute reddition des armes implique un acte irrévocable qui atteint le combattant à la source même de sa force. Je suis convaincu que la langue elle-même en est atteinte. On s'en rend surtout compte dans la guerre civile, ou la prose du parti battu perd aussitôt de sa vigueur. Je m'en tiens là-dessus au "Qu'on se fasse tuer" de Napoléon. Cela ne vaut naturellement que pour des hommes qui savent quel est notre enjeu sur cette terre. »

E Jünger, Jardins et routes, 1942.

21/02/2011

?

"Votre blog [Hoplite] a fait l'objet d'une plainte de l'AFP concernant des articles que vous avez publié sans en avoir l'autorisation et listés ci-dessous. Ces articles ont été retirés de la publication et sont à présent en mode brouillon. Vous ne devez pas remettre en ligne ces contenus faute de quoi nous serons amenés à fermer l'accès à votre blog, conformément aux CGU. Articles retirés : http://hoplite.hautetfort.com/archive/2008/11/16/ground-control.html, http://hoplite.hautetfort.com/archive/2009/01/30/laicite-ottomane.html, http://hoplite.hautetfort.com/archive/2009/06/23/coward.html, http://hoplite.hautetfort.com/archive/2009/09/18/e029b4f7620958b69a27435f7decb4b8.html"

Hautetfort.

 

Cool.

20/02/2011

ça va encore

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podcast

Camden toujours

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suite de cette intéressante discussion à propos de Camden...

Les libéraux, classiques ou pas, s’accordent tous sur la relégation de l’Etat au minimum (police, justice, armée, par exemple), protecteur de leurs droits naturels ou positifs supposés inaliénables et sur un marché auto-régulé censé créer un lien social, les vices privés étant à l’origine des vertus publiques. La distinction économique/politique rapportée au libéralisme me parait peu opérante. A l’origine se trouve une seule et même chose qui est une doctrine moderne individualiste d’émancipation, d’autonomie, en rupture avec toute hétéronomie (qu’elle soit religieuse, morale, philosophique, politique, etc) et avec la conception holiste qui prévalait partout dans les cultures traditionnelles. En ce sens, pour un vrai libéral, l’intérêt général n’a pas de sens car seuls comptent sa liberté, la protection de droits innés, indépendants de tout contexte social historique et de tout environnement communautaire.

Quand je parle d’anomie concernant le libéralisme, je fais référence au fait que les sociétés libérales ont, par principe, privatisé toute référence morale, philosophique ou religieuse au nom de la liberté de chaque individu d’e pourvoir suivre ses propres croyances dans les limites (fort théoriques) des mêmes libertés d’autrui. Hormis le Marché (ce « doux commerce ») censé apaiser les mœurs et faire société et le Droit que rien ne borne hormis les intérêts divergents de tous ces individus contractants que tout oppose et que rien ne réunit hormis la volonté de vivre à l’abri de la violence. Aristote il y a bien longtemps a écrit avec justesse combien le fait de partager des valeurs civilisationnelles communes était une des conditions nécessaires à la paix civile. Ce que ne sont ni le commerce ni un droit fluctuant au gré des lobbys et de majorités « démocratiques » (qu’un libéral ne reconnaît d’ailleurs pas, ses droits naturels étant –par nature- inaliénables).

Quand je dis que pour les libéraux classiques, l’homme n’est pas un être fondamentalement social c’est parce que la notion d’intérêt général n’a pas de sens dans cette anthropologie individualiste qui fait de l’individu censément libre et responsable son principe de base. La vieille discussion entre libéraux et communautariens…Le lien contractuel révocable à tout moment qui relie des individus « libres » mais dont les intérêts sont souvent parfaitement contradictoires me parait relever de la fiction, de l’utopie. Même si l’idée parait séduisante.

De cette même logique individualiste et contractuelle découle cet idéal d’individu nomade, ce citoyen du monde, bardé de droits inaliénables, parcourant le monde à la recherche de son meilleur intérêt, ne connaissant que des attachements (des communautés) ponctuels et consentis, révocables à loisirs, ayant congédié depuis longtemps toute appartenance « naturelle » culturelle, sociale, communautaire ou géographique. Sorte de monade hors-sol dont le mode de vie sans entraves se trouve promu par la quasi-totalité de l’hyperclasse occidentale, quelle que soit sa couleur politique…Pourquoi des frontières ? (ie les Attali et Minc d’aujourd’hui sont bien les héritiers –illégitimes ? mais les héritiers quand même- de Smith et Hume)

Cette tentation des libéraux d’absolutiser la figure de l’individu, de prendre la partie pour le tout, ce primat des droits de la personne suppose un cadre collectif qu’il ne fournit pas. Les partisans de la liberté individuelle tendent à ignorer l’existence de la communauté dont ils ont besoin, et que leur ignorance menace : « La liberté dissocie, divise, sépare, oppose. Elle délie et disperse les individus ; elle démultiplie les travaux et les rend étrangers les uns aux autres. Pis, elle désolidarise les classes et les jette les unes contre les autres. » (Marcel Gauchet, La crise du libéralisme)

Dire cela ne revient pas à nier la valeur des libertés individuelles mais à souligner qu’on ne saurait les défendre sans conserver à l’esprit les exigences propres de la vie collective.

Mais revenons à la ville de Camden, dont la situation chaotique me parait avoir bien plus à voir avec la logique de ce capitalisme industriel et prédateur –désormais planétaire- que ne renieraient pas les Pères Fondateurs de la Cité sur la colline et ceux du dogme de l’auto-régulation des marchés que de syndicats archaïsants ou d’un interventionnisme étatique US.

Il est comique de voir ceux qui n’ont cessé de gloser sur les mérites de la « main invisible » et les vertus du marché « autorégulé » (« c’est le marché qui doit s’occuper du marché », lit-on régulièrement dans le Financial Times) se précipiter vers les pouvoirs publics pour demander leur recapitalisation ou leur nationalisation de fait. C’est le vieux principe de l’hypocrisie libérale : privatisation des bénéfices et socialisation des pertes. On savait déjà que les Etats-Unis, grands défenseurs du libre-échange, ne se privent jamais de recourir au protectionnisme chaque fois que celui-ci sert leurs intérêts. On voit maintenant comment les adversaires du « big governement » se tournent vers l’Etat quand ils sont au bord de la faillite. La nationalisation de fait de Fannie Mae et Freddie Mac, les deux géants du prêt hypothécaire américains, représente à cet égard un fait sans précédent. On peut y voir un brutal retour du principe de réalité. Mais c’est aussi, pour l’idéologie libérale, un effondrement de l’un de ses principes de légitimation (la sphère publique ne doit jamais interférer avec les mécanismes du marché, sous peine d’en diminuer l’efficacité). Industrialisation et désindustrialisation, immigration sauvage et délocalisations sont les avatars de cette même logique individualiste et utilitariste de marchand maximisant ses bénéfices pour son seul meilleur intérêt et au détriment des autres.

On ne saurait réduire la geste libérale à l’hubris mercantile de nos Bill Gates et autre Tapie mais force est de constater que ces hommes sont quelque part les héritiers de cet idéal absolu d’émancipation de tout et de tous.

Non?

19/02/2011

Tintin chez les Picaros

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(...) « Mon nom est Cristina Rios Valladares. J’ai été victime d’une prise d’otage, aux côtés de mon époux Raul et de mon fils Christian qui avait 11 ans (…) Nous avons appris la nouvelle de la peine de prison que Florence Cassez méritait, cette femme dont j’avais écouté la voix à maintes reprises pendant ma captivité. Une voix d’origine française qui bourdonne encore aujourd’hui dans mes oreilles. Une voix que mon fils reconnaît comme celle de la femme qui lui a pris du sang pour l’envoyer à mon époux, avec une oreille qui lui ferait penser qu’elle appartenait à mon fils (…) Maintenant j’apprends que cette Florence réclame justice et clame son innocence. Et moi j’entends dans ces cris la voix de la femme qui, jalouse et furieuse, hurlait sur Israel Vallarta, son petit ami et chef de la bande, que s’il recommençait à s’approcher de moi, elle se vengerait sur ma personne ».

(...) La vérité, c’est que le Mexique, grand pays membre de l’ALENA, et puissance importante de l’Amérique Latine, dispose d’un vrai système judiciaire, et que les faits sont accablants pour Florence Valdez. Les témoignages sont là, et il est difficile par ailleurs (simple remarque de bon sens) de faire croire que Florence Cassez ait pu vivre pendant autant de temps dans un ranch où s’activaient une bande de tueurs, avec des armes et des munitions partout, des otages cachés et souvent torturés, ceci sans n’avoir jamais rien remarqué ! On la sent en tout cas beaucoup moins naïve depuis qu’elle s’occupe de sa défense et que, de derrière les barreaux et depuis son téléphone mobile, elle dicte au Président de la France la politique qu’il faut suivre.

En définitive, le problème fondamental de notre diplomatie en Amérique Latine ne tient-il pas au fait que nos gouvernants n’y aient aucune habitude de vacances ? S’ils avaient des villas en Colombie, ou s’ils se doraient sur les plages du Mexique, plutôt qu’en Tunisie ou en Egypte, peut-être feraient-ils preuve de moins d’arrogance ? Avec beaucoup d’humour, Elisabeth Levy suggérait que Florence Cassez avait la chance que le Mexique ne s’intéresse pas à l’avion Rafale, sinon elle serait oubliée depuis longtemps, par le pouvoir… et aussi par les médias !

Ces opérations médiatiques à usage intérieur, qui visent ici, notamment pour la Ministre des affaires étrangères, à se refaire à bon compte une image émotionnelle positive après l’affaire de Tunisie, ne sont pas dignes du gouvernement de la France. Cette politique émotionnelle, « du coup médiatique », qui contamine jusqu’à notre politique étrangère, est devenue absolument insupportable ; elle finira d’ailleurs pas se montrer contre-productive pour ceux qui en usent. Car si les Français ont des émotions et peuvent tomber dans ce genre de piège, ils comprennent par ailleurs de plus en plus que le pays est gouverné dans l’instant, sans vision stratégique, et que sa tête se pose de moins en moins la question du Bien commun.

Aymeric Chauprade

16/02/2011

cynisme progressiste

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Nicolas Sarkozy : « C’était une bonne idée de parler du multiculturalisme. Il faut que l’UMP lance un débat sur l’islam. Moi, je veux aller plus loin : je ne veux pas de minarets, pas d’appels à la prière dans l’espace public, pas de prières dans la rue»

Christian Jacob, président du groupe UMP à l'Assemblée, a lui aussi concentré quelques flèches sur l'ancien ministre de l'Economie. Dimanche, sur Radio J, il a estimé que DSK n'incarnait "pas l'image de la France, l'image de la France rurale, l'image de la France des terroirs et des territoires, celle qu'on aime bien, celle à laquelle je suis attaché". Une phrase qui a depuis fait naître la polémique.

Laurent Wauquiez, ministre UMP en charge des affaires européennes :  «Que l’Europe ait des racines chrétiennes, que le mouvement de christianisation ait joué un rôle majeur dans la construction européenne, qui peut contester ça ?», a interrogé le ministre. «Au nom de quoi aurais-je des complexes à assumer ce fait historique ?»

Ha ! Ha ! sans déconner, ils vont nous refaire le coup de 2007, le retour de l’ordre moral…prennent vraiment les français pour des cons, ces enculés.

Sarkosy, Jacob, Wauquiez, revétus de leur habit de politicien professionnel sont des êtres strictement sans foi ni lois, ces gars-là sont des mercenaires, aucune morale, aucune pudeur non plus. Et je n’évoque pas le reste du "cercle de raison" (PS, MODEM, PC) par un reste de charité chrétienne…

Sans foi ni lois… Ces mecs ont une vision strictement économique et clientéliste de la société et toute référence à des valeurs morales, philosophiques ou religieuses, dans leur bouche, est une saloperie.

« Si le libéralisme doit être compris comme la forme la plus radicale du projet politique moderne, écrit Michéa, c’est donc d’abord parce qu’il ne propose rien moins que de privatiser intégralement ces sources perpétuelles de discorde que représenteraient nécessairement la morale, la religion et la philosophie. Cela signifie, écrit encore Jean-Claude Michéa, que si l’Etat libéral entend énoncer par principe à définir ce qu’est la “vie bonne”, c’est le marché (et à travers lui l’imaginaire de la croissance et de la consommation) qui se chargera de facto de définir la manière concrète dont les hommes devront vivre ». Michéa, L'empire du moindre mal.

La doctrine libérale qui anime nos modernes zélotes progressistes (de « gauche » comme de « droite »), repose sur trois fondements : d’abord l’idée que l’individu est la seule source de valeur morale, ce qui exclut toute conception accordant à une collectivité quelconque des aspirations qui ne se réduiraient pas à celles de ses membres. Ensuite l’idée que l’Etat doit  être neutre. Enfin l’idée que le jugement politique doit être exclusivement fondé sur des normes formelles et procédurales.

On peut logiquement en conclure que les discours de nos modernes progressistes ne sont en fait que des slogans de banquet, de minables postures électoralistes sans aucun fondement idéologique (moral, religieux ou philosophique) véritable, simplement destinés à animer le Spectacle pseudo-démocratique rejoué à chaque veille d’élection.

Sarkosy n’a évidemment strictement rien à foutre du modèle culturel Français, qu’il soit assimilationniste ou multiculturel. Jacob sait pertinemment que son petit maître à penser, en bon libéral-libertaire qu’il est, n’a rien à envier au global leader DSK en termes d’éloignement radical de toutes formes de terroirs, territoires, d’enracinement culturel et patrimonial…et le pauvre Wauquiez n’agite le cadavre d’une Europe chrétienne que pour tromper les derniers lecteurs du Figaro-Madame ou de Témoignange chrétien.

Rien de neuf sous le soleil, vous me direz! et vous aurez raison. Il y a peu, je relisais le manuel de campagne électorale de Quintus Cicéron, moins connu que son aîné Marcus Tullius, mais qui, cynique en diable, développe cet art de la démagogie qui lui permit d’être élu… et réélu. Comme d'autres, donc.

« J’en ai assez dit sur la façon de créer des amitiés. Il me faut maintenant évoquer un autre aspect de la campagne : sa dimension « populaire ». Là, ce qui est indispensable, c’est de connaître le nom des électeurs, de savoir les flatter, d’être assidu auprès d’eux, de se montrer généreux, de soigner sa réputation, et de susciter, pour la manière dont on conduira les affaires de l’Etat, de vifs espoirs.

Fais montre des efforts que tu accomplis, pour bien connaître les hommes. Etends tes compétences dans ce domaine et améliore-les tous les jours. Il n’est rien de plus populaire, je pense, rien qui fasse plus plaisir. Ensuite, mets-toi bien dans l’esprit qu’il va te falloir faire semblant d’accomplir avec naturel des choses qui ne sont pas dans ta nature. Certes, tu n’es pas dépourvu de cette courtoisie qui sied à l’homme de bien, à l’homme sociable, mais il te faudra y ajouter le sens de la flatterie, vice ignoble en toute autre circonstance mais qui, dans une campagne, devient qualité indispensable. D’ailleurs, si elle est blâmable quand, à force d’approbation excessive elle gâte quelqu’un, la flatterie est beaucoup moins critiquable quand elle renforce l’amitié et, de toutes façons, elle est obligatoire pour un candidat dont le front, le visage et les discours doivent changer et s’adapter, selon ses idées et ses sentiments, à l’interlocuteur du moment. » Quintus Cicéron, Manuel de campagne électorale, 64.


podcast(Hey! FUCK the people! The Kills...)

14/02/2011

You're looking at it, sugar!

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“ (Reuters) - Not long ago, if you wanted steak for lunch at the Texan Restaurant, less than two minutes drive from the Nexteer Automotive assembly plant, you had to be in the door by 11 o'clock in the morning. If you arrived any later, you joined a long line with other laggards and waited for a table to open up. With noon fast approaching on a recent day, however, only a handful of customers sat in one of the restaurant's two sections and the other was closed.

Asked how the decline in the U.S. auto industry has affected the local economy, Tammy Maynard, a waitress here since 1988, waved a hand around at the empty tables and said: "You're looking at it, sugar.” source

La chute...même Reuters, peu suspect d’anti-américanisme, se pose la bonne question avec un contenu édifiant, la question étant déjà en soi la réponse. Les millions d’américains qui ne mangent plus au resto ont par contre découvert les banques alimentaires, pour la première fois de leur vie :

"Food Emergency: Millions of Americans Are Heading to Foodbanks for the First Time in Their Lives

As middle class family budgets are getting pushed to the breaking point, pressure on food banks is building. The good news is there's no reason anyone should ever starve to death in America. The bad news is more and more working Americans, many earning what were once middle class incomes, are spending their time and scarce money to find their next meal. " source

Mais la Cité sur la colline des Pères Fondateurs illustre parfaitement le chemin de croix –à venir- de l’Occident dans sa globalité : destruction d’emploi, paupérisation générale, déclassement de millions de personnes des classes moyenne et populaire dans une tiers-mondisation rapide et violente avec son cortège inévitable de révoltes, de violence, de grève, de hausse tous azimuts de la criminalité, de guerre de tous contre tous, notamment des jeunes générations (outsiders) versus les baby-boomers (insiders).

A ce chaos social sans précédent depuis 1945 se superpose une instabilité politique inédite, notamment aux USA ou l’administration Obama a fait la preuve de son impuissance à corriger toutes les aberrations qui ont conduit à la crise de 2008, notamment via sa soumission aux financiers de Wall Street, premiers bailleurs de fonds des campagnes électorales des camps républicain et démocrate. Il est possible de voir dans la faillite programmée de l’ISAF en Afghanistan et dans la chute des régimes arabes pro-occidentaux la dislocation du leadership planétaire US.

En France, la faillite de l’administration Sarkozy et sa défaite prévisible en 2012 (fuite de l’électorat populaire, fuite de l’électorat centriste, fuite de l’électorat souverainiste/Gaulliste) ouvrant la voie à un affrontement MLP/DSK au second tour, illustre à perfection le fait que le débat oppose désormais –pas seulement en France mais partout en Europe-  d’une part, un camp protectionniste, hostile à la mondialisation néo-libérale et d’autre part, l’establishment mondialiste auquel appartient la quasi-totalité des « élites » politiques, médiatiques, culturelles, nationales et européenne. Rendant de plus en plus évident le côté « village Potemkine » du Spectacle politique d’une soi-disant opposition droite/gauche : quelle différence programmatique réelle entre Sarkozy ou DSK ? Entre Coppé ou Moscovici ? Entre Hollande ou Fillon ? Etc. Aucune évidement.

La fin d’un monde, celui du dollar-roi, celui du leadership planétaire US, la fin du cycle de domination (politique, géo-stratégique, économique, culturelle) de l’Occident (de quoi réjouir Badiou…), sans doute le début d’autre chose, peut-être de ce plurivers dont parlait Schmitt dans son Nomos de la terre. Mais d’abord le chaos propre à tous les changements de grande ampleur ou à toutes les chutes d’empires…

De la mort de cette Amérique-monde il est permis d’espérer la mort de ses avatars les plus toxiques. J’y reviendrai.

« Le Sud est un vaste domaine dont on pourrait parler indéfiniment. Je n’en ai pas dit grand-chose et pourtant le Sud –et le Sud-ouest qui est un monde totalement différent- sont deux régions de l’Amérique qui me touchent profondément. Le vieux Sud est plein de champ de batailles, c’est une des premières choses qui vous y frappent. Le Sud ne s’est jamais remis de sa défaite. C’était une défaite purement militaire, les plus dures à supporter. L’homme du Sud a un rythme à lui, une attitude à lui devant la vie. Rien ne le convaincra qu’il avait tort ; au fond, il a un souverain mépris pour l’homme du Nord. Il a son propre panthéon d’idoles, guerriers, hommes d’Etat, écrivains, dont nulle défaite n’a affaiblit la gloire ni la renommée. Sur tous les plans, le Sud demeure solidement hostile au Nord. Il mène un combat sans espoir, très semblable à celui que l’Irlandais mène contre l’Angleterre.

Si vous êtes du Nord, cette atmosphère vous affecte étrangement. Vous ne pourrez vivre longtemps dans le Sud sans finir par être miné. Le climat, les paysages, les mœurs, les coutumes, le doux parler dégagent un charme auquel il est difficile de résister. Ce monde du Sud est plus proche que tout le reste des Etats-Unis de la vie de rêve dont parlent les poètes. Peu à peu ce monde de rêve est envahi et contaminé par l’esprit du Nord. Le Sud croule sous les pas du conquérant. De Rome à Savannah, au long des vieilles pistes, on peut retracer la marche de Sherman vers la mer. C’est la route du vandale, la route du soldat qui a dit que la guerre était un enfer et qui l’a démontré par le fer et par le feu. Le Sud ne pardonnera jamais à Sherman, jamais.

Henry Miller, Le cauchemar climatisé, 1945.

NB : petite précision utile, je connais un peu le continent nord-américain pour y avoir séjourné et voyagé souvent (pas aussi bien que Miller, mais souvent) ; c’est un continent extraordinaire, des peuples attachants, de jolies barmaids et de bonnes bières : pas d’anti-américanisme chez Hoplite.

09/02/2011

échauffourées

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La Bastille, on en fait après l’événement le symbole du despotisme, l’abominable donjon où agonisaient des malheureux, coupables seulement d’avoir déplu au tyran ou à ses maîtresses. En vérité, l’ancien château de Charles V, avec ses huit tours grises couronnées de canons rouillés, n’est plus qu’une prison de luxe où le roi fait enfermer pour quelques semaines, bien nourris, bien logés, recevant des visites et parfois même pourvus de permissions de sortie, des fils de famille extravagants ou des libellistes sans mesure. Elle est commandée par un galant homme, Jourdan de Launay, qui dispose seulement de trente-deux Suisses et de quatre-vingt-deux invalides.

Le marquis de Launay, qui va être assassiné, sa tête fichée sur une fourche, n’est pourtant pas bien coupable ni belliqueux et va même jusqu’à faire retirer les canons des embrasures, manière de ne pas exciter inutilement la foule en colère... C’est beaucoup moins une victoire du peuple qu’une victoire de la canaille…mais peu importe finalement. Launay n’aura rien vu venir.

Rien à voir, en termes de culpabilité, avec un Greenspan, un Bernanke ou une Blythe Masters ! Eux aussi, pourtant, bien que prévenus par supermétis BHO, n’auront rien vu venir !

“My administration,” the president added, “is the only thing between you and the pitchforks.”

On ne saurait être plus clair…

(gravure: la tête de Launay hissée au bout d'une fourche - d'après le croquis au crayon de Girodet)

krisis

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« (…) Il importe donc, quand on parle de la « crise de la représentation », de bien saisir qu’au départ la représentation a surtout été un moyen d’empêcher le peuple de s’exprimer directement, et que la « crise » en question résulte apparemment de ce que le peuple commence à s’en apercevoir. C’est ce que constate Jacques Rancière quand il écrit : « La représentation n’a jamais été un système inventé pour pallier l’accroissement des populations. Elle n’est pas une forme d’adaptation de la démocratie aux temps modernes et aux vastes espaces. Elle est, de plein droit, une forme oligarchique, une représentation des minorités qui ont titre à s’occuper des affaires communes […] L’évidence qui assimile la démocratie à la forme du gouvernement représentatif, issu de l’élection, est toute récente dans l’histoire. La représentation est dans son origine l’exact opposé de la démocratie. Nul ne l’ignore au temps des révolutions américaine et française. Les Pères fondateurs et nombre de leurs émules français y voient justement le moyen pour l’élite d’exercer en fait, au nom du peuple, le pouvoir qu’elle est obligée de lui reconnaître, mais qu’il ne saurait exercer sans ruiner le principe même du gouvernement […] La “démocratie représentative” peut sembler aujourd’hui un pléonasme. Mais cela a d’abord été un oxymore ».

Parallèlement au ralliement d’une grande partie de la gauche à l’économie de marché, sinon au réformisme libéral, la montée d’une culture de gauche d’inspiration hédoniste-libertaire (dite « bo-bo ») est l’un des facteurs qui ont le plus contribué à couper les partis de gauche des couches populaires, lesquelles ont assisté avec stupéfaction à l’émergence, puis à l’installation médiatique d’une gauche mondaine et arrogante plus portée à défendre l’« homoparentalité », les sans-papiers, l’« art contemporain », les droits des minorités, le discours sur les « genres », le « politiquement correct », les phobies corporelles et la surveillance permanente du comportement d’autrui, qu’à renouveler le langage de la classe ouvrière en se plongeant si nécessaire les mains dans le cambouis28. Ayant laissé aux libéraux le champ libre dans l’ordre économique et social, la « gauche caviar », c’est-à-dire la grande bourgeoisie libérale de gauche, d’autant plus permissive en matière de moeurs qu’elle est indifférente en matière sociale, se tient à distance de milieux populaires dans lesquels elle ne se reconnaît plus. « La gauche caviar, géographiquement, vivait éloignée des classes pauvres, écrit Laurent Joffrin. Par un étrange processus, elle décida, de surcroît, de s’en couper politiquement. Et cela à travers une opération culturelle et idéologique d’une tragique frivolité : l’escamotage du peuple ».

Les « people » ont ainsi remplacé le peuple. Elue par la mondialisation, une Nouvelle Classe politique-médiatique s’est mise en place, qui associe dans un même élitisme de la richesse et du paraître dirigeants politiques, hommes d’affaires et représentant des médias, tous intimement liés les uns aux autres (hors caméra, ils se tutoient et s’appellent par leurs prénoms), tous convaincus de la « dangerosité » des aspirations populaires. Alexandre Zinoviev, pour désigner cette Nouvelle Classe, parlait de « supra société ». Confrontée à un peuple qu’elle redoute et qu’elle méprise à la fois, elle constitue une autorité oligarchique qui s’emploie avant tout à préserver ses privilèges et à réserver l’accès du pouvoir à ceux qui émanent de ses rangs.

Ce mépris du peuple s’alimente bien entendu de la critique d’un « populisme » assimilé désormais à n’importe quelle forme de démagogie ou d’« irrationalisme » de masse. Qui parle aujourd’hui du peuple s’expose par là même au reproche de « populisme ». Devenu une injure politique, le populisme est présenté comme une sorte de perpétuelle « maladie infantile » de la démocratie, dans une perspective à la fois péjorative et disqualifiante. Le recours au « populisme » fournit ainsi à la mise à l’écart du peuple une justification théorique, sinon savante.

Le ralliement au Front national d’une large partie de l’ancienne classe ouvrière a joué à cet égard un rôle décisif. Il a en effet permis à une large partie de la gauche de répudier le peuple au prétexte qu’il « pensait mal », tandis qu’un antiracisme convenu, mais affiché hautement, lui permettait de masquer ses propres dérives idéologiques. L’antilepénisme s’est ainsi substitué à l’anticapitalisme, précieux alibi qui justifiait qu’on relègue à l’arrière-plan la question sociale au moment même où celle-ci resurgissait avec une force perdue depuis l’époque des « Trente glorieuses ». (…) »

Alain de Benoist, Krisis, 2008.



Alain Soral dans ce soir ou jamais 17 janvier 2011
envoyé par ERTV. - L'info internationale vidéo.

07/02/2011

que faire?

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« « Il y a deux types de communautés, déclarait Bernard-Henri Lévy au Quotidien de Paris (16 janvier 1981). Les communautés de fait, d'abord. C'est-à-dire de « race », de »terre », de « terroir », de « région », de nation, que sais-je encore, toutes ces communautés incarnées (...) dont l'horizon me parait toujours être l'enfermement, la violence et finalement la barbarie. Et puis il y a les autres. Les communautés de verbe, de loi, de papier, d'idée, d'idéal. Des communautés sans ancrage, des rassemblements sans frontières, des identités cosmopolites et toujours transgressives ». Pour nous qui, contrairement à l'Ezéchiel de drugstore, n'avons pas choisi les « communautés de papier », la France constitue l'une de ces communautés « incarnées » dans lesquelles s'enracine notre vue-du-monde et sans lesquelles les idées que nous nous efforçons de promouvoir ne serait plus que des mots vides de sens. » (Alain de Benoist, Eléments printemps 1981)

« (…) Durant toute cette matinée, il était manifeste que les peuples européens n’intéressaient pas les ministres européens. C’était comme si l’Europe était une terre inhabitée ou qui allait très prochainement le devenir, et qu’il convenait de la peupler. Le seul moment où on put penser que dans leurs esprits des Européens existaient encore, c’est quand il fut fait mention de la nécessité de lutter contre les discriminations dont les migrants seraient victimes… Cette matinée m’a montré, si c’était encore nécessaire, à quel point ces « élites » européennes se préoccupaient parfois bien davantage des intérêts de peuples étrangers que de ceux de leurs propres peuples. Ce sont bien elles qui sont responsables de la situation actuelle, et non pas les immigrés. Désormais, seuls les peuples européens pourront épargner le chaos à leurs pays, et sauver par la même occasion leurs vies et celles de leurs descendants, car il est clair que ce qui nous est préparé par des dirigeants qui ne s’en rendent même pas compte, c’est la prolifération des Balkans à travers l’Union Européenne. Nous sommes là bien loin du rêve des pères fondateurs ! (…) » (Malika Sorel)

« Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, Time Magazine et d'autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions [groupe Bildeberg]et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque 40 ans. Il nous aurait été impossible de développer nos plans pour le monde si nous avions été assujettis à l'exposition publique durant toutes ces années. Mais le monde est maintenant plus sophistiqué et préparé à entrer dans un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d'une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l'autodétermination nationale pratiquée dans les siècles passés. » (David Rockefeller (Président et fondateur du Groupe de Bilderberg et de la Commission Trilatérale. Président du CFR (, Council on Foreign Relations). Propos tenus à la rénion du Groupe de Bilderberg à Baden Baden en 1991.)

« Andrew Neather, qui rédigeait les discours de Tony Blair, Jack Straw et David Blunkett, a fait une révélation de taille, dans l’émission Question Time de la BBC. Il a en effet dévoilé que l’énorme augmentation de l’immigration durant la dernière décennie était une politique délibérée et organisée par les Travaillistes afin de modifier la constitution ethnique de la Grande Bretagne : « Outre les besoins du marché du travail, il y avait également une motivation « politique » derrière la politique d’immigration. [Les ministres entendaient] mettre le nez des conservateurs dans la diversité ». Cet apparatchik de premier rang a précisé que les dirigeants travaillistes avaient opéré secrètement, craignant que cette politique ne perturbe « la classe ouvrière qui est son vivier électoral ». Les vraies raisons, qui figuraient dans les premières versions du rapport Performance and Innovation Unit, rédigé par Downing street, ont été supprimées dans la version finale du document afin de ne pas révéler cette politique délibérée et organisée. Selon lui, « l’immigration de masse était pour le gouvernement le moyen de rendre le Royaume Uni totalement multiculturel. Cette politique délibérée a duré de 200 au moins jusqu’au mois de mai 2008, date à laquelle on a mis en place le nouveau système de points.» Ce qui a entraîné l’arrivée, selon le think tank Migration Watch, de plus de trois millions de nouveaux immigrés. » (Source : Faits et documents 15-30/11/09)
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