31/01/2012
attendre son heure
"Intervenant au forum social de Porto Alegre, Dilma Rousseff, la présidente brésilienne, a précisément appelé à en changer, en ouverture des débats de la conférence de l’ONU sur le développement durable de juin prochain qu’elle présidera. « Ce qui sera en jeu à Rio+20, c’est un modèle de développement qui allie croissance et création d’emplois, lutte contre la pauvreté et réduction des inégalités (…) utilisation et préservation des ressources naturelles ». Critiquant les conséquences sociales des coupes budgétaires appliquées dans les pays développés, elle a pointé que « Le chômage et l’inégalité sociale sont particulièrement cruels quand il s’agit de nations riches qui ont conquis des droits et (…) ils touchent surtout les jeunes, les femmes et les immigrants ».
« La dissonance entre la voix des marchés et celle de la rue semble augmenter de plus en plus dans les pays développés et menace non seulement les conquêtes sociales mais aussi la démocratie » a-t-elle conclu." source/jorion
on ne saurait mieux dire.
photo: democrates
19:15 | Lien permanent | Commentaires (4)
choisir ses amis
"In addition, we will continue and intensify our work with French museums and educators to reform the history curriculum taught in French schools"
Classified By: Ambassador Charles H. Rivkin, cable 10PARIS58, EMBASSY PARIS
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Des jeunes ambassadeurs... bilatéraux
vendredi 21.10.2011, 05:05 - La Voix du Nord
"Hier après-midi huit jeunes Sambriens ont été reçus à la sous-préfecture d'Avesnes, en même temps que la présidente de l'Acsé Salima Saa et le ministre conseiller aux affaires culturelles auprès de l'ambassade des États-Unis, Philipp Breeden. Au programme, la présentation de l'opération Jeunes Ambassadeurs. Une rencontre sur laquelle nous reviendrons. On nous a expliqués que les jeunes, qui partent deux semaines aux USA, y seront « les ambassadeurs de la France ». L'Américain a précisé que ces mêmes jeunes auront ensuite une autre mission : « La vraie aventure ne commencera qu'à votre retour, quand vous deviendrez des ambassadeurs des États-Unis en France. » Sacrée responsabilité!"
15:29 | Lien permanent | Commentaires (9)
30/01/2012
faire allégeance
« François Hollande a souligné que si Israël est l’objet de tant de critiques c’est qu’il constitue une grande démocratie »
Dans une ambiance chaleureuse, conviviale et franche, les sujets les plus divers ont été abordés : le prochain dîner du CRIF, la laïcité, l’école juive, les crèches, l’abattage rituel, les problèmes liés aux signes distinctifs religieux dans l’espace public, l’antisémitisme et l’antisionisme, le boycott d’Israël, les relations judéo-musulmanes ou encore la montée du Front national.
Richard Prasquier a rappelé que le CRIF est très attaché à la laïcité comme à la loi de 1905 et qu’il n’est pas favorable à l’idée d’Eva Joly d’un jour férié national pour le Yom Kippour. Pour ce qui est de l’antisémitisme, si, globalement, on ne constate pas d’augmentation des actes par rapport à l’an passé, il convient de souligner une multiplication par dix en douze ans.
Sur cette délicate question, le candidat socialiste a assuré le CRIF de son engagement de fermeté contre les actes antisémites et antisionistes. Il compte mener des actions énergiques dans les domaines de l’éducation, de la pédagogie et de l’information. « Je ne laisserai rien passer » a-t-il affirmé.
À propos de l’école juive, François Hollande a assuré que la loi Debré ne serait pas remise en question. Et, pour ce qui est de la violence, il se prononce pour la formation d’éducateurs spécialisés dans la prévention.
Concernant le Proche-Orient, François Hollande a souligné que si Israël est l’objet de tant de critiques c’est qu’il constitue une grande démocratie. C’est sans doute, a-t-il ajouté, au PS que l’on trouve le plus grand nombre d’amis d’Israël et du peuple juif. François Hollande, qui a confirmé la prochaine visite en Israël de Laurent Fabius, a fait part à ses hôtes de l’invitation à visiter Israël de la nouvelle présidente du parti travailliste, Shelly Yachimovitch.
Le président du CRIF était accompagné de Haïm Musicant, directeur général, d’Ariel Goldmann et Meyer Habib, vice-présidents, de Francis Kalifat, trésorier, de Roger Benarrosh, vice-président honoraire, de Nathalie Cohen-Beizerman, Jean-Pierre Allali, Yonathan Arfi, Arié Bensemhoun, Marc Zerbib, membres du bureau exécutif et d’Ariel Amar, conseiller du président.
Pour sa part, François Hollande était entouré de Pierre Moscovici et de Manuel Valls."
Ya pas à dire, c'est un métier...sans doute un tour de chauffe avant le repas annuel du CRIF.
Avec des nuances, regardez l'attitude impeccable de Mitterand face au cuistre Elkabach lui sussurant le doux refrain de la repentance..."Ce n'est pas la haine qui doit gouverner la France" dit l'homme à la francisque...
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La bio complète du trés influent Richard Prasquier:
"(...) C’est dans les années 1980 qu’il commence à s’impliquer véritablement dans la communauté juive, en particulier après le décès de son père. A partir de 1993, année où il devient président de l’Association de coopération économique France-Israël, c’est à dire l’organisme français de souscription d’obligations, dites bonds, pour financer le développement économique d’Israël, poste qu’il conservera jusqu’en 1999, il se rend régulièrement en Pologne, en particulier à Auschwitz, entraînant dans son sillage nombre d’évêques et de cardinaux français « plus pour amener les catholiques à toucher du doigt l’aboutissement de deux mille ans d’antisémitisme chrétien que par intérêt pour cette religion » (Libération, op. cit.). Il s’est en effet fait connaître pour son « travail de mémoire », ayant accédé, en 1998, à la présidence du Comité français de Yad Vashem (le mémorial de l’holocauste installé à Jérusalem), dont l’un des rôles est d’établir les listes des « Justes », ces Français ayant sauvé des Juifs durant l’occupation allemande. Il dirige sa Lettre d’information du Comité français pour Yad Vashem.(...) On le retrouve aussi à la direction de l’Association des médecins d’origine polonaise (avec laquelle il effectuera son premier voyage à Auschwitz en 1993) ou encore comme fondateur de l’Association d’aide à l’hôpital Ichilov de Tel-Aviv. En 2001, il orchestre la manifestation sioniste contre la venue à Paris du président syrien Bachar el Assad. Autant de raisons qui l’ont amené à présider la commission de solidarité de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, présidée jusqu’à cette année par Simone Veil. Il est aussi un franc-maçon de haut rang de la Grande Loge de France, son nom apparaissant dans les listes d’ateliers travaillant au 14e degré. Il fréquente notamment la loge parisienne de perfectionnement La Perfection latine. Ce que confirme Le Figaro (15 mai) qui le qualifie d’« humaniste».(...)" suite/Faits et Docs n° 241
21:59 | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : mitterand, prasquier, hollande, juifs
28/01/2012
Chroniques du vivre ensemble (5)
« Demain, la société toute entière devra assumer pleinement le racisme anti-Blanc. Et ce sera toi, ce seront tes enfants qui subiront çà. Celui qui n’aura rien à se reprocher devra quand même assumer toute son histoire depuis 1830. N’importe quel Blanc, le plus antiraciste des antiracistes, le moins paternaliste des paternalistes, le plus sympa des sympas, devra subir comme les autres. Parce que, lorsqu’il n’y a plus de politique, il n’y a plus de détail, il n’y a plus que la haine. Et qui paiera pour tous ? Ce sera n’importe lequel, n’importe laquelle d’entre vous. C’est pour cela que c’est grave et que c’est dangereux ; si vous voulez sauver vos peaux, c’est maintenant. Les Indigènes de la République, c’est un projet pour vous ; cette société que vous aimez tant, sauvez-là… maintenant ! Bientôt il sera trop tard : les Blancs ne pourront plus entrer dans un quartier comme c’est déjà le cas des organisations de gauche. Ils devront faire leurs preuves et seront toujours suspects de paternalisme. Aujourd’hui, il y a encore des gens comme nous qui vous parlons encore. Mais demain, il n’est pas dit que la génération qui suit acceptera la présence des Blancs ».
Houria Bouteldja, "Nouvelles Questions Féministes", vol 25, 2006.
"Mais demain, il n’est pas dit que la génération qui suit acceptera la présence des Blancs"...
Et les Français seraient racistes? ha ha! Quel drôle de pays, vraiment.
Et oui, pourquoi faudrait-il débattre?
Débattre de quoi et avec qui ?
Houria Bouteldja est dans son rôle : porte-parole d’une communauté fraîchement immigrée ou d’immigrés de deuxième ou troisième génération, Français sur le papier, mais se vivant comme des étrangers en France. Parce qu’ils sont issus de civilisations dont les valeurs civilisationnelles sont aux antipodes des nôtres, parce que le gap civilisationnel est trop béant pour être franchi, au moins en si peu de générations, parce qu’ils n’ont pas –ou plus pour beaucoup- le désir de le franchir, parce que la France ne demande plus depuis peu à ceux qui viennent vivre sur son territoire de vivre comme eux : à Rome, on ne vit plus comme les Romains mais comme au-delà du limes, parce que ils portent en eux la haine de l’Occident, la haine de ce que porte en lui chaque européen de souche depuis mille ans : ce processus de rationalité critique et de quête d’autonomie (d’auto-institution des sociétés modernes) et d’arraisonnement technicien du Monde, ennemi mortel des civilisations traditionnelles.
Enfin parce qu’ils n’ont pas oublié la guerre de l’opium, le sac du palais d’été, la mise en coupe réglée du monde par les empires européens à la fin du XIXème siècle et l’extermination de 40 millions d’indiens d’Amérique au nom d’une idée de Progrès dont la faillite est évidente à la fin d’un XXième siècle chaotique.
Gauchet explique très bien comment le potentat Saoudien dans sa berline Allemande est le vecteur, à son corps défendant, de cette Weltanschauung occidentale et ça n’est pas un hasard si le reste du monde accède progressivement à la modernité (la technique, les armes, les objets) en rejetant les valeurs civilisationnelles qui les sous-tendent. Le monde se globalise et se modernise mais se désoccidentalise et redécouvre frontières et cultures différenciées, singulières et irréductibles quoi qu’en pensent les nouveaux curés occidentaux des « droits de l’homme ». (Sakineh sera-telle sauvée ? ha ha ! euhh on s’en tape, en fait)
L’impérialisme n’est évidemment pas le propre de l’Occident mais la geste Occidentale est unique par la nature subversive de son projet rationnel d’autonomie et d’émancipation. Or il semble que pour toutes les Bouteldja du monde qui viennent vivre chez nous, l’Occident ait des comptes à rendre.
Ne nous y trompons pas, l’hégémonie occidentale s’achève : l’épuisement du sens, le « retrait dans le conformisme » (Castoriadis), l’anomie consumériste (le cochon pressé de choisir entre deux auges au nom de la « liberté » de Sloterdijk), le déclin démographique sont –paradoxalement- les symptômes d’une agonie civilisationnelle du projet unique d’autonomie sociale et individuelle. Aristote, le droit romain, l’héritage grec, la raison discutante, la rupture avec la théologie, l’époque critique, ce moment de l’Occident semble s’effacer devant ses avatars (la belle Houria, l’ « homme psychologique » de Lasch, dernier avatar de l’individualisme bourgeois).
L’avantage d’une Bouteldja sur un Juppé (le "meilleur d'entre nous" dit-on...ça donne une idée du reste) est que la première, même emplie de haine à l’égard de ce que nous sommes, reste cohérente avec elle-même. Elle sait la décomposition morale de l’Occident et les perspectives démographiques de ce continent. Elle connaît la force de l’Islam, sa résilience absolue à toute Ijtihad depuis 14 siècles, sa haine absolue de toute transgression du dogme coranique depuis les origines.
Juppé, bien qu’appartenant à une génération qui ignore que Mohamed est désormais le premier prénom donné dans les grandes villes européennes, fait partie de cette « élite politique» méprisable au plus haut point parce qu'incohérente et lâche: prônant la mixité sociale tout en scolarisant ses enfants/ petits enfants dans un ghetto leucoderme ou le vivre ensemble tout en accordant moult baux emphytéotiques à moult mosquées et autres « centres culturels » coraniques qui sont autant de places fortes étrangères, prémisses d'une palanquée de revendications communautaires et sécessionnistes sur le sol européen. N’est pas Richelieu qui veut.
Le regard d’Europé, cette princesse asiatique dont nous portons le nom, jadis introspectif et réflexif, est désormais vide.
Il faut espérer que les Européens, confrontés cette altérité Bouteldjiforme, archaïque donc sans concessions et violente, sachent retrouver en eux ce qui fit leur singulière létalité. Mais leur grandeur, aussi.
Entre les cochons de Sloterdijk dans leur porcherie climatisée et Hérodote parcourant les jardins de Babylone ou Eschyle écrivant Les Perses, le cœur ne doit pas balancer.
Sinon? voir le sort des minorités en terre d'islam. Et encore, celles-ci sont portées par autre chose qu'ikéa ou vivendi...
Voilà, voilà !
NB1: Soral fait une lecture différente de l'hubris Bouteljienne; en effet, selon lui, cette salariée de l'Institut du Monde Arabe largement financé par le Qatar (allié de l'empire) ne serait qu'une idiote utile du projet de choc des civilisations cher aux idéologues néocons en appellant ses coreligionaires à la guerre civile. Une jolie conne instrumentalisée par ses pires ennemis, en quelque sorte.
NB2: voir aussi sa dernière sortie à Bagnolet (NOUS NE SOMMES QUE DES LANCEURS DE CHAUSSURES!) appellant les quartiers muzzs à suivre l'exemple des "printemps arabes" en compagnie du cosmopolite Gresh et de l'étrange Ramadan chiant sur la laïcité...(et quand on l'écoute deux secondes, on comprend mieux que c'est vraiment une conne. Jolie. peut-être pour ça qu'elle alimente le spectacle, d'ailleurs). une parfaite indignada (ne manque que le pitre Hessel..)
23:36 | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : houria bouteldja
pas bien
E&R / Soral - JANVIER 2012, partie 3 par ERTV
bon faut que j'équilibre pour nos amis du MRAP..
Idir - La France Des Couleurs sur ados.fr
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NB: si vous voulez rigoler 5 min, regardez les commentaires de l'article du JDD cité par Soral+++ 100% great success!
20:34 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : alain soral
Fini l'tiercé!
10:59 | Lien permanent | Commentaires (6)
26/01/2012
yes we can
« Si l’universalisme de la gauche est d’abord l’héritier de celui de la philosophie des Lumières, on ne saurait pour autant oublier ses racines chrétiennes et, notamment, son origine Paulinienne (c’est un point sur lequel Alain Badiou a eu le grand mérite d’exister). ¨Pour Saint Paul, en effet, il n’existera plus, dans le Royaume de Dieu, « ni Juif ni Grec, ni esclave ni maître, ni mâle ni femelle » (Epitre aux Galates, 3-28) parce que alors tous ne feront plus qu’ « un dans le Christ ». Dans cette conception désincarnée (ou transgenre) de l’universel (que l’on retrouverait, de nos jours, aussi bien au principe de la lutte citoyenne « contre toutes les formes de discrimination » qu’à celui de ces royaumes de Dieu modernes que sont la « communauté européenne » ou le Marché mondial), toute détermination particulière –c’est-à-dire tout agencement symbolique concret supposé enfermer un sujet (qu’il soit individuel ou collectif) dans les limites d’un héritage historique ou naturel donné- doit être pensé comme un obstacle majeur à l’avènement d’un ordre juste et, par conséquent, comme une configuration politiquement incorrecte qu’il est indispensable d’éradiquer au plus vite.
Tel est bien, en fin de compte, le sens ultime de la croisade perpétuelle de la gauche et de l’extrême –gauche contemporaines contre tout ce qui pourrait impliquer une forme quelconque de filiation ou d’identité individuelle et collective –y compris sur le plan anatomique et sexuel (Judith Butler –figure emblématique de la gauche américaine moderne- tenant ainsi la drag queen pour le seul sujet politique révolutionnaire capable de remplacer efficacement l’ « ancien » prolétaire de la doctrine marxiste). Si donc la loi du progrès est celle qui doit inexorablement conduire des étouffantes « sociétés closes » à la merveilleuse « société ouverte » -qui oblige, en d’autres termes, l’ensemble des civilisations existantes (du monde islamique aux tribus indiennes d’Amazonie) à renoncer peu à peu à toutes ces limitations « arbitraires » qui fondaient leur identité contingente pour se dissoudre triomphalement dans l’unité post-historique –au sens ou l’entendait Fukuyama- d’une société mondiale uniformisée (unité dont le moteur ne saurait évidement être que le développement coordonné du libre-échange, des « droits de l’homme » et de la culture mainstream)- on comprend alors ce qui fait la cohérence philosophique de la gauche moderne. Pour cette dernière, en effet, c’est forcément une seule et même chose que de refuser le sombre héritage du passé (qui ne saurait appeler, par principe, que des attitudes de « repentance »), de combattre tous les symptômes de la fièvre « identitaire » (c’est-à-dire, en d’autres termes, tous les signes d’une vie collective enracinée dans une culture particulière) et de célébrer à l’infini la transgression de toutes le limites morales et culturelles léguées par les générations antérieures (le règne accompli de l’universel libéral-paulinien devant coïncider, par définition, avec celui de l’indifférenciation et de l’illimitation absolues).
Aux yeux de l’intellectuel de gauche contemporain, il va nécessairement de soi que le respect du passé, la défense de particularismes culturels et le sens des limites ne sont que les trois têtes, également monstrueuses, de la même hydre réactionnaire. »
JC Michéa, Le complexe d’Orphée, 2011.
photo: Judith Butler: la réponse est OUI, Judith! hu hu
22:08 | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : judith butler
25/01/2012
sos enculés
Je remets en une ce post d'il y a deux ans qui pourrait illustrer le probable front anti-faf qui ne va pas manquer de surgir (avec force tambours du Bronx et autres djembés, échasses citoyennes et figurants portant étoile jaune..) lorsque MLP va faire tomber Talonnettes 1er et devoir débattre courtoisement avec l'ignoble Flamby dont quelques nervis de Terranova doivent d'ores et déjà être mobilisés 24/7 pour ériger laborieusement l'argumentaire progressiste et multicul propre à faire tomber cette "fièvre identitaire" qui ravage nos contrées.
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L'intérêt de ce genre de pétition grotesque et largement médiatisée par les zélotes utiles du Spectacle anti-raciste, c'est que cela permet d'avoir une meilleure idée du nombre de clowns invertébrés malfaisants qui devront rendre des comptes, un jour ou l'autre, quand ce projet Babel aura sombré dans le bruit et la fureur. Et le sang.
Je ne reviendrai pas sur l'imposture radicale de ce conglomérat de lemmings décérébrés prompts à défiler dans nos rues sous cette petite main jaune destinée à faire rentrer au burin dans l'entendement de chaque européen sa culpabilité ontologique et sa dette immémorielle à l'égard de tout ce qui n'est pas lui, à coups de Shoah, Vichy, colonisation, etc. (Ce fardeau de l'homme blanc, comme disait Bruckner). Tout de suite deux réserves : d'une part, je ne confonds pas civilisation Européenne et civilisation Occidentale, d'autre part loin de moi l'idée de nier la part d'ombre de cette civilisation Européenne, au même titre que toutes les autres civilisations.
La nature foncièrement malhonnête de ce groupuscule haineux, « SOS racisme », est à l'image de son fondateur, le malfaisant Julien Dray (l'homme aux montres à 40 000 euros dont le frère dirigea longtemps le Betar-Tagar France, une milice juive radicale sioniste -assez peu portée sur le vivre ensemble- appartenant à la mouvance révisionniste de Vladimir Jabotinsky, père spirituel du Likoud et de Kadima) dont la corruption stratosphérique est à la hauteur de son absence totale de toute morale commune, de toute common decency. Michéa, qu'il m'arrive de lire, a tout dit, ou presque, là-dessus, notamment l'imposture totale de cette idéologie pseudo anti-raciste, ambulance d'une gauche moderne en déshérence de corpus doctrinal après son abandon de la question sociale et son approbation sans réserves de la globalisation capitaliste, aboutissement du projet libéral moderne (ne reste qu'une invraisemblable « lutte contre toutes les formes de discrimination », porte-drapeau de toute une génération de crétins utiles, thuriféraires festifs et bien-pensants d'un nouvel ordre marchand sponsorisé par le Système, agglomérat de firmes globalisées, de think-tanks « libéraux » dont je parle dans le post précédent, de chrétiens enthousiastes, de journalistes aux ordres, de politiciens corrompus et d'une chiée d'officines babéliennes pseudo tiers-mondistes et pseudo antiracistes, subventionnées par le contribuable sommé d'opiner).
« Un nombre substantiel de réunions nous font honte tant les propos qui y sont tenus heurtent nos consciences de républicains et de démocrates, attachés aux valeurs du vivre ensemble. Propos violents envers les immigrés et leurs enfants, vision caricaturale des « jeunes de banlieue », obsession autour de la figure du musulman comme euphémisation d'un racisme anti-arabe qui n'ose plus s'exprimer en ces termes : voilà quelles semblent être les principales réflexions qui émergent des réunions tenues sur le territoire. »
Magnifique illustration de la double-pensée de nos modernes : "Je suis un démocrate mais il faut arrêter ce débat, Monsieur le Président !" A ce degré d'intolérance haineuse et de mauvaise foi ne pourront bientôt plus répondre que les manches de pioche et les canons sciés. Le camp du Bien, pourfendeur du Mal et de tout crim'pensée définit lui-même le champ du débat démocratique : c'est admirable.
Ce Spectacle « anti-raciste », savamment organisé par ce genre d'officine subversive, produit à jet continu une propagande « anti-raciste » à sens unique (seul l'homme européen est raciste, par essence) sorte d'emplâtre idéologique dérisoire que nos modernes cosmopolites, adeptes du projet Babel, s'empressent d'appliquer sur les ravages occasionnés depuis 40 ans par la doctrine multiculturaliste et l'apologie d'un monde nomade, sans frontières, sans identités, sans enracinement et sans avenir autre que celui d'un Johannesburg planétaire sponsorisé par Intel et Remington.
Une flopée de cons et de traîtres. Peut-être pas d'emblée le fort de Montrouge mais Cayenne sûrement.
21:28 | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : julien dray, sos racisme, cons, traitres
chroniques du vivre-ensemble (4): être armé?
"En France, il n'y a pas d'armes !
Au détour de plusieurs conversations, beaucoup de français m'ont avancés cet argument. Certains ont même proposés l'idée qu'en cas de catastrophe, il serait plus facile de survivre dans un pays comme la France ou l'arme n'est pas présente, que dans un pays comme les Etats Unis ou tout le monde est armé.Je ne sais pas d'ou vient cette croyance (Paris?)…mais elle ne reflète absolument pas la réalité de vos campagnes. Pour peut être y voir une piste, voici un article du journal LeMonde:Le sujet reste une question "sensible", comme on le reconnaît au ministère de l'intérieur. Difficile de comptabiliser les armes présentes sur le territoire. Un fichier national est pourtant censé répertorier le nombre d'armes dans l'Hexagone. Mis en place en septembre 2004, Agrippa (application nationale de gestion du répertoire informatisé des propriétaires et possesseurs d'armes) recensait, au 26 septembre, plus de 3 millions d'armes : 2 147 849 armes déclarées et 1 016 185 armes soumises à autorisation, selon les données du ministère.32 % DES FRANÇAIS POSSÈDERAIENT UNE ARME À FEU!Du coup, les estimations du nombre d'armes en circulation en France sont bien plus élevées que les chiffres officiels. Au ministère, on se contente de préciser que "les armes non soumises à déclaration ne sont pas comptabilisées" dans Agrippa. Yves Gollety, président du Syndicat des armuriers, estime pour sa part que 10 millions d'armes sont actuellement en circulation dans l'Hexagone. "La France est un des pays européens qui compte le plus de chasseurs. C'est une tradition très populaire, contrairement à d'autres pays comme l'Allemagne, où la chasse reste réservée aux élites", explique-t-il.De son côté, Small Arms Survey, une enquête sur les armes de poing dans le monde menée par l'Institut des hautes études internationales et du développement de Genève, avance un chiffre compris entre 18 et 20 millions d'armes à feu, soit une pour trois personnes. D'après ce classement, la France arrive en septième position quant au nombre d'armes par civil, derrière les Etats-Unis, la Finlande et la Suisse. C'est ce même classement qui plaçait la France au 2e rang des pays les plus armés de l'UE après la tuerie de Kauhajoki (Finlande). Patrice Bouveret, président de l'Observatoire des transferts d'armement situé à Lyon, avance aussi le chiffre de 20 millions d'armes en France : "Les armes légères ont une durée de vie extrêmement longue, au moins cinquante ou soixante ans. Dans certaines perquisitions, les policiers trouvent encore des armes datant de la seconde guerre mondiale. Toutes ces armes, celles de nos grands-pères, ne sont pas déclarées. C'est extrêmement difficile de savoir ce qu'il en est. Sans compter tout ce qui relève du grand banditisme, où l'on en sait encore moins."" (...)
11:52 | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : armes, survivaliste
24/01/2012
toxine botulique et marketing philosophique
- Revue Minuit: "Que penses-tu des « nouveaux philosophes » ?"
- Gilles Deleuze: "Rien. Je crois que leur pensée est nulle. Je vois deux raisons possibles à cette nullité. D'abord ils procèdent par gros concepts, aussi gros que des dents creuses, LA loi, LE pouvoir, LE maître, LE monde, LA rébellion, LA foi, etc. Ils peuvent faire ainsi des mélanges grotesques, des dualismes sommaires, la loi et le rebelle, le pouvoir et l'ange. En même temps, plus le contenu de pensée est faible, plus le penseur prend d'importance, plus le sujet d'énonciation se donne de l'importance par rapport aux énoncés vides (« moi, en tant que lucide et courageux, je vous dis..., moi, en tant que soldat du Christ..., moi, de la génération perdue..., nous, en tant que nous avons fait mai 68..., en tant que nous ne nous laissons plus prendre aux semblants... »). Avec ces deux procédés, ils cassent le travail. Car ça fait déjà un certain temps que, dans toutes sortes de domaines, les gens travaillent pour éviter ces dangers-là. On essaie de former des concepts à articulation fine, ou très différenciée, pour échapper aux grosses notions dualistes. Et on essaie de dégager des fonctions créatrices qui ne passeraient plus par la fonction-auteur (en musique, en peinture, en audio-visuel, en cinéma, même en philosophie). Ce retour massif à un auteur ou à un sujet vide très vaniteux, et à des concepts sommaires stéréotypés, représente une force de réaction fâcheuse. C'est conforme à la réforme Haby : un sérieux allègement du « programme » de la philosophie.- RM: Dis-tu cela parce que B.-H. Lévy vous attaque violemment, Guattari et toi, dans son livre Barbarie à visage humain?
- GD: Non, non, non. Il dit qu'il y a un lien profond entre L'Anti-‘dipe et « l'apologie du pourri sur fumier de décadence » (c'est comme cela qu'il parle), un lien profond entre L'Anti-‘dipe et les drogués. Au moins, ça fera rire les drogués. Il dit aussi que le Cerfi est raciste : là, c'est ignoble. Il y a longtemps que je souhaitais parler des nouveaux philosophes, mais je ne voyais pas comment. Ils auraient dit tout de suite : voyez comme il est jaloux de notre succès. Eux, c'est leur métier d'attaquer, de répondre, de répondre aux réponses. Moi, je ne peux le faire qu'une fois. Je ne répondrai pas une autre fois. Ce qui a changé la situation pour moi, c'est le livre d'Aubral et de Delcourt, Contre la nouvelle philosophie. Aubral et Delcourt essaient vraiment d'analyser cette pensée, et ils arrivent à des résultats très comiques. Ils ont fait un beau livre tonique, ils ont été les premiers à protester. Ils ont même affronté les nouveaux philosophes à la télé, dans l'émission « Apostrophes ». Alors, pour parler comme l'ennemi, un Dieu m'a dit qu'il fallait que je suive Aubral et Delcourt, que j'aie ce courage lucide et pessimiste.(...)" source
Ce texte de Gilles Deleuze a été publié comme Supplément au n°24, mai 1977, de la revue bimestrielle Minuit.
17:10 | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : bhl, botul, deleuze
23/01/2012
work in progress
« La journaliste désormais bien connue Myret Zaki nous donne une analyse d'une pertinence remarquable, lisez bien: "Les US empruntent à 10 ans pour moins de 2%, et à 30 ans pour moins de 3%. Et l'Europe paie le double ou triple, alors qu'elle est moins endettée. L'Allemagne, la Finlande et les Pays-Bas sont AAA, donc mieux notés par SP que les US. La France et l'Autriche sont notés comme les US. Pourtant, la France paie 50% de plus que les U.S. pour emprunter, et l'Italie paie le triple. Seuls la Grèce et l'Italie ont un ratio dette/PIB supérieur aux U.S, mais l'économie italienne est en fait en meilleur état que les US. Car en réalité, l'essentiel de la dette US n'est pas compté dans les statistiques (garanties d'Etat de la dette de Fannie Mae et Freddy Mac, des prêts aux étudiants, des hypothèques défaillantes; sécurité sociale non provisionnée, Medicare, Medicaid non provisionnés, tout cela n'est pas compté dans la dette officielle! Si on ajoute encore la dette des 52 Etats, les US. sont dans la même situation que la Grèce!!". CQFD. »
« Lisez cet article de la BBC expliquant qu'en Grèce les parents sont de plus en plus nombreux à abandonner leurs enfants aux écoles ou aux monastères: "Greece's financial crisis has made some families so desperate they are giving up the most precious thing of all - their children". Lire ici ce papier de la BBC. Revue de Presse par Pierre Jovanovic © www.jovanovic.com 2008-2012 »
09:20 | Lien permanent | Commentaires (11)
22/01/2012
credo (2)
"(...) 4. L’Europe est multiculturelle et les peuples européens ont prouvé qu’ils étaient capables de vivre ensemble dans la diversité et de construire ensemble leur avenir commun. Si le multiculturalisme connaît des difficultés croissantes au niveau national dans différents pays européens, l’Assemblée reste fermement convaincue que l’assimilation n’est pas une alternative. La réponse à ces difficultés est une approche interculturelle impliquant une interaction active de groupes culturellement différents au sein de la société, afin de développer le meilleur modèle du «vivre ensemble». Il convient de promouvoir le renforcement de valeurs et d’une identité européennes communes de manière à ne pas éliminer les différentes cultures des groupes spécifiques, mais en préservant et en intégrant leurs spécificités au sein du cadre européen commun. Ce processus peut être mis en péril par une politique de plus en plus populiste, xénophobe et identitaire, assortie de discours à visée courte et purement électoraliste. En conséquence de quoi, l’Assemblée en appelle aux Etats membres pour élaborer des politiques prévenant ce type de pratiques négatives.(...)" source
Et ça va mieux en le disant, au moins les choses sont claires!
Il y a deux jours j'avais intitulé "credo" un post rapide au sujet du discours de Wieviorka sur l'"intégration" qui me paraissait relever plus de la croyance qu'autre chose (le fidèle d'une église) que d'une analyse sociologique, culturelle sinon ethnique rigoureuse de nos sociétés modernes (analyse à laquelle se livre courageusement Malika Sorel, laquelle a sans doute encore voix au chapitre en raison, précisément, de son origine ethnoculturelle).
Voilà donc le credo de nos élites nationales et transnationales. Il est quand même intéressant de constater que c'est au moment même ou ce paradigme d'"approche interculturelle" (ie de relativisme culturel) très anglosaxon montre ses limites en termes de sécession ethnoculturelle et de violence sociétale accrue dans tous les pays qui l'ont adopté que nos élites politiques, culturelles et médiatiques européennes s'empressent de l'adopter...Parallèlement, il est courant d'entendre dans la bouche de faussaires du genre de Wieviorka que le modèle assimilationniste Français aurait échoué depuis 40 ans dans ce pays, ce qui me semble simplement faux. Wieviorka sait sans doute parfaitement que précisément depuis 40 ans c'est le modèle multiculturel qui est imposé en sous-main aux français sans que cela soit dit (et on se souvient du "les étrangers sont chez eux chez nous" du pauvre Mitterrand).
Intéressant également de voir à quel point il s'agit là d'une véritable déclaration de guerre aux peuples européens rétifs à cette approche car encore largement empreints de bon sens (cette qualité si méprisée en haut lieu) et de traditions populaires, nullement "xénophobes" par principe mais comprenant intuitivement (ou après réflexion..) que l'on ne peut mélanger impunément des peuples aussi différents que les peuples européens, africains ou asiatiques. Comme devraient le savoir tous ces cuistres attalinoïdes et ces bureaucrates festifs s'ils avaient une fois dans leur vie ouvert un livre d'histoire.
« L'absence de communauté nationale est facteur de guerre civile, tant que les citoyens ne partagent pas les mêmes valeurs de civilisation. Une cité ne se forme pas à partir de gens pris au hasard, et elle a besoin de temps pour se coaguler. C'est pourquoi, parmi ceux qui ont accepté des étrangers pour fonder une cité avec eux, et pour les intégrer à la cité, la plupart ont connu des guerres civiles. Par exemple, les tyrans de Syracuse, en ayant naturalisé les immigrés, ont dû subir des révoltes. Citoyens et étrangers en sont venus à se combattre. » (Aristote, Politique, Livre V)
Mais cet homme était sans doute "frileux" voire "crispé" voire atteint de cette fameuse et terrible "fièvre identitaire"!
photo: "éminente personalité" du Conseil de l'Europe en plein brain storming, c'est beau.
21:46 | Lien permanent | Commentaires (3)
fronts militants
« Jean-Louis Debré, en visite à l’Ecole nationale d’administration (Ena) de Strasbourg, en a profité pour faire un petit rappel familial : « Je suis venu vous parler d'une petite famille juive alsacienne qui a fui l'Alsace en 1871 pour ne pas devenir allemande. Mon arrière-grand père, devenu grand rabbin de Neuilly, a eu un fils, Robert, qui a épousé une jeune fille catholique dreyfusarde. Rendez-vous compte ! ». » Journal du chaos 2012.
« Sarko est l’invité d’honneur au dîner de gala du Conseil représentatif des institutions juives de France qui aura lieu le 8 février prochain au pavillon d’Armenonville. François Fillon a décidé, fin décembre, de débloquer 5 millions € pour la préservation du camp d’Auschwitz-Birkenau (Pologne). Il en a fait part à Simone Veil par courriel, bien que celle-ci n’est plus présidente de la Fondation pour la mémoire de la Shoah. » ibid
« Le ministre de l'Enseignement supérieur Laurent Wauquiez a déclaré que la proposition d'Eva Joly d'accorder des jours fériés aux juifs et aux musulmans ne correspondait « pas à (sa) vision de la laïcité » dans un pays à « l'histoire et aux racines chrétiennes ». » ibid
« Le 20 novembre, lors de la première convention nationale du CRIF, le « philosophe mondain » BH Lévy a exposé clairement les raisons profondes de son engagement contre le président Mouammar Khadafi et ses manipulations ayant conduit Nicolas Sarkosy à attaquer la Libye : « C’est en tant que juif que j’ai participé à cette aventure politique, que j’ai contribué à définir des fronts militants, que j’ai contribué à élaborer pour mon pays (NDA : Grande-Bretagne ? Israël ?) une stratégie et des tactiques […] Je ne l’aurais pas fait si je n’avais pas été juif. J’ai porté en étendard ma fidélité à mon nom et ma fidélité au sionisme et à Israël. » La mégalomanie, au moins quant à son nom, parait menacer l’intellectuel germanopratin qui se présente pratiquement en nouveau messie : « J’aurais raté toute ma vie si avant son terme je n’ai pas réussi à réconcilier Ismaël et Israël. Je ne m’appelle pas Lévy pour rien. » Faits et Documents, 1-15/12/2011
« L’Autriche a décidé de verser 6 millions d’euros pour la réfection du camp d’Auschwitz. L’Allemagne s’est déjà engagée à verser 60 millions, les Etats-Unis 15 millions de dollars, la Pologne 10 millions d’euros, la Grande-Bretagne 2.5 millions de livres sterling et Israël 900 000 dollars… » ibid
18:37 | Lien permanent | Commentaires (30)
21/01/2012
credo
Je vous encourage vivement à écouter cette controverse (Répliques d'Alain Finkielkraut) entre Malika Sorel et Michel Wieviorka sur l'"intégration" pour vous faire une bonne idée, d'une part, de la suffisance venimeuse du sociologue d'état moyen et, d'autre part, de l'aveuglement tragique de ce genre d'idéologue (sous les dehors de l'érudition, de l'expertise sociologique, etc.).
Même fascinant de voir à quel point Wierviorka -en néo-socialiste conséquent appellant à la "moralisation du capitalisme"- ne réalise pas une seconde combien sa vision d'une France multiculturelle donc gangrénée de reniement culturels/identitaires rebaptisés "accomodements raisonnables" et conduisant droit à la libanisation du pays donc à la guerre civile ressemble à s'y méprendre à la vision festive développée par les théoriciens libéraux du MEDEF ou de RESF.
Ce champion de la déconstruction identitaire (au moins française/européenne), mais président du Conseil scientifique du Conseil représentatif des associations noires de France (CRAN), ne peut ignorer, dans sa grande insuffisance à moustache, combien l'affiliation culturelle et identitaire reste la meilleure protection vis-à-vis de l'aliénation marchande globalisée...aveuglement? corruption?
Non, soummission au credo libéral/progressiste. Pas clair?
"A la sottise des gens de gauche qui croient possible de combattre le capitalisme au nom du "progrès" répind l'imbécillité des gens de droite qui croient possible de défendre, à la fois, les "valeurs traditionnelles" et une économie de marché qui ne cesse de les détruire: "Le libéralisme intégral (officiellement défendu par la droite) porte en lui la révolution permanente des moeurs (officiellement défendue par la gauche), tout comme cette dernière exige , à son tour, la libération totale du marché" (Michéa, Le complexe d'Orphée). C'est ce qui explique que droite et gauche confluent aujourdhui dans l'idéologie des droits de l'homme, le culte de la croissance infinie, la vénération de l'échange marchand et le désir éffréné de profits, ce qui a au moins le mérite de clarifier les choses. " Alain de Benoist, Eléments janvier 2012.
Voilà.
18:40 | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : michel wierviorka
17/01/2012
chroniques du vivre-ensemble (3): controverse festive
"Procès de Kabir Ahmed, 28 ans. Il est jugé pour avoir distribué des prospectus demandant que l’on pende les homosexuels.
« Je faisais mon devoir de musulman » déclare-t-il à la cour. Selon lui, il répandait simplement la parole de dieu telle qu’elle est enseignée par l’islam. Le prospectus précise que le seul motif de controverse au sujet de l’homosexualité en islam est la méthode de mise à mort : par le feu, en étant projeté dans le vide, ou par la lapidation. Il a été arrêté ainsi que 5 autres personnes alors qu’il distribuait ces tracts devant la mosquée de Derby, Angleterre. (photo)"
Ca part mal...
19:58 | Lien permanent | Commentaires (26)
16/01/2012
Issos
« Parce que Kipling s'identifie à la classe des officiels, il possède une chose qui fait presque toujours défaut aux esprits « éclairés »- et c'est le sens de la responsabilité. Les bourgeois de gauche le détestent presque autant pour cela que pour sa cruauté et sa vulgarité. Tous les partis de gauche dans les pays industrialisés reposent fondamentalement sur une hypocrisie, car ils affichent de combattre quelque chose dont, en profondeur, ils ne souhaitent pas la destruction. Ils ont des objectifs internationalistes, et en même temps ils sont bien décidés à maintenir un niveau de vie qui est incompatible avec ces objectifs. Nous vivons tous de l'exploitation des coolies asiatiques, et ceux d'entre nous qui sont « éclairés » soutiennent que ces coolies devraient être libérés ; mais notre niveau de vie et donc aussi notre capacité de développer des opinions « éclairées » exigent que le pillage continue. L'attitude humanitaire est donc nécessairement le fait d'un hypocrite, et c'est parce qu'il comprenait cette vérité que Kipling possédait ce pouvoir unique de créer des expressions qui frappent.
Il serait difficile de river le clou au pacifisme niais des Anglais en moins de mots que dans la phrase : « Vous vous moquez des uniformes qui veillent sur votre sommeil ! » Kipling, il est vrai, ne comprenait pas les aspects économiques des relations entre l'élite intellectuelle et les vieilles culottes de peau ; il ne voyait pas que si le planisphère est peint en rose, c'est essentiellement afin de pouvoir exploiter le coolie. Au lieu de considérer le coolie, il ne voyait que le fonctionnaire du gouvernement indien, mais même sur ce plan là, il saisissait exactement le mécanisme des relations : qui protège qui. Il percevait clairement que, si certains peuvent être hautement civilisés, c'est seulement parce que d'autres, qui sont inévitablement moins civilisés, sont là pour les défendre et les nourrir. » Georges Orwell, Œuvres complètes, p186-187, cité par Simon Leys, Orwell ou l'horreur de la politique, p.48.
Passé quelques jours apaisés et ensoleillés dans notre belle capitale entre bistros de happy fews et l’expo spéciale sur le monde d’Alexandre le Grand au Louvre (à ne pas manquer). As usual, impression de passer quelques jours sur le pont du Titanic en compagnie d’hommes et de femmes parfaitement déconnectés de la réalité dissertant sur « la menace populiste » ou sur leur dernier trip kérozène aux Seychelles... Avocats d’affaires, gérants d’immobilier ou de placements financiers, top leaders dans la téléphonie ou l’informatique, tout un monde agréable (quand on est introduit^^) mais totalement inconscient du monde tel qu’il va (ou tel qu’il ne va pas) lorsque l’on n'habite pas le XVème ou le XVème arrondissement et que l’on n'est pas passé par les fourches caudines des fabriques de winners contemporains. Parfois conscients (pour les plus malins) de la guerre économique (en attendant mieux) qui sévit mais se croyant à l’abri ou bien placé dans une compétition planétaire qui sape jours après jours les conditions de leur survie comme occidental moyen (on ne peut s’exclure totalement du monde dans lequel on vit hormis dans les ghettos Brésiliens ou Sud Africains dont le paradigme multiculturel reste l’horizon indépassable de nos sarkosy, hollande et badiou (le pauvre)).
Chaque fois que je me retrouve cerné de la sorte, je pense à cette phrase de Kipling (« Vous vous moquez des uniformes qui veillent sur votre sommeil ! ») qui illustre si bien l’aveuglement suicidaire de cette superclasse de global leaders qui entraîne avec elle d’autres, nombreux, qui n’ont pas les moyens de combattre et de survivre dans ce chaos métissé™ et festif™ (selon les canons idéologiques de Bouygues et des Inrocks)…Ces « uniformes qui veillent » ce sont toutes ces hommes, ces femmes qui savent qu’il n’y a d’amélioration de la condition humaine (ou de conservation..) que si l’on est enraciné dans une culture, un territoire, une tradition, une langue ; qui savent que la table rase du zorglhomme attalinien tapotant sa tablette entre deux aéroports ou de l'internationaliste négri sont une chimère dangereuse; ce sont toutes ces « architectures de sens » (Delsol) (transmission, fidélité, honneur, culture, décence, affiliations, religions, etc.) qui font que notre monde tient debout et ressemble à autre chose qu’au chaos arc-en-ciel qui nous est chanté par le choeur des enculés du grand journal. Sans parler des vrais uniformes, ceux d'Alexandre et de ses descendants...de fait, ces uniformes sont les cibles premières de tout libéral conséquent, de droite (figaro/la tribune), de gauche (libé/le monde) voire d’extrême gauche (Badiou, négri, les pauvres) acquis au même imaginaire apauvri de nomade hors-sol bardé de droits (à faire valoir), prompt à suivre en toutes circonstances son seul meilleur intérêt en et lutte contre les derniers véritables crimes contemporains (identifiés par Debord il y a quelques années) que sont: l'anti-modernisme, le racisme et l'homophobie!
Repas amusants, discours inquiets sur la montée de la "fièvre populiste" (Lasch, reviens !) et le danger Russe ! J’avais passé la journée à lire les mémoires d’un ancien de la LVF en 43 et 44, amoureux de la steppe et de l’âme russe…ho ho ! Un rien m’amuse, je sais. Ils ne voient pas le danger, les biquets (sinon pour eux, du moins pour les leurs, pour leur communauté si ceci a encore un sens dans ce genre de monde). Darius le grand, roi des rois aux 360 concubines, lorsqu’il apprit le débarquement des Macédoniens avec le fils de Philippe à leur tête prés de Troie, ne prit pas la peine de conduire ses armées et fit envoyer au grand Alexandre une balle d’enfant, manière de lui montrer le peu de cas qu’il faisait de cette menace…quelques années plus tard après trois batailles homériques (Granique, Issos et Gaugamèles), l’empire Perse était défait, Darius trahi par un des siens et fléché au fond d’un char avec Alexandre en pleurs à ses côtés (loin de la morgue vulgaire de l’empire US après l’assassinat du tyran Kadafi..)…
« Prenez garde, ouvriers européens : les mêmes qui vous ont submergés de dizaines de millions de musulmans pour écraser vos revendications peuvent vous exciter demain à vous battre contre ces mêmes musulmans devenus combattants. On vous dira qu'on s'est trompé (qui est "on" ?), que ces hommes n'ont pas su profiter de l'évolution qu'on leur proposait. Ne tombez pas dans le piège. J'ai dénoncé plus clairement que quiconque les bases pathologiques des religions du désert, marxisme inclus. Je suis bien loin de me laisser gagner par les mirages infantiles de l'islam. Mais si la crapulocratie s'en prend à l'islam, ce n'est pas à cause de ses dogmes infantiles, ni à cause des tchadors d'écolières manipulées. C'est parce que l'islam reste la seule force anticapitaliste, la seule capable de faire échouer le chancre mondial de la société de consommation. La guerre civile mondiale, à la fois raciale, culturelle et sociale ne sera pas évitée. Mais les hommes libres n'y ont aucune place. Ne vous laissez pas entraîner dans le tourbillon de folie et ne vous battez qu'en cas d'absolue nécessité, si vous êtes personnellement attaqués. » Robert Dun, « Camarade, ne te trompe pas d'ennemi ! », L'Homme libre, fils de la terre, juin 1995.
J’entends Dun et Soral dans leur préoccupation de cerner l’ennemi principal et de ne pas tomber dans le chaos voulu par certains, et sans doute ce faisant minorent-ils quelque peu l’existence d’un véritable front intérieur, d’un autre ennemi, ces communautés allogènes non assimilées, non intégrées, en rebellion et en sécession contre les peuples autochtones et leurs façons ancestrales de vivre. Certes, faire tomber cette "crapulocratie" de global leaders planétaires et leurs relais médiatiques/culturels utiles est une priorité mais il faut être naïf pour croire que l’ « écolière en tchador manipulée » sera autre chose qu’un ennemi intérieur même après l’effondrement de WS et de la City.Le salut, comme toujours lorsque l'on est gouverné par des pitres et des lâches, est dans la botte souveraine de la réalité que l'on entend de plus en plus, ces temps-ci...(même chez Malika Sorel). Mais si même les pires des autruches commencent à flairer le danger….
« La gauche norvègienne est prise à son propre piège. A la suite de l’octroi du droit de vote et du droit d’éligibilité aux immigrés non européens aux élections locales en 1982, de la dynamique démographique de ses populations et du clientélisme systématique envers eux, les dirigeants du Parti Travailliste Norvégien (Arbeiderpartiet) sont de plus en plus marginalisés au sein même de leur parti. Sur les 20 sièges qu’ils détiennent au conseil municipal d’Oslo, 11 sont occupés par des étrangers. Au total, on trouve 19 élus d’origine non européenne. Ils demandent donc de désigner des quotas afin de « rétablir l’équilibre ». » Faits et Documents, 15-31/01/2011.
Ha ha ! les pauvres.lire aussi ceci sur le basculement extra-européen prochain de grandes villes européennes.
photo: alexandre à Issos.
10:38 | Lien permanent | Commentaires (33) | Tags : alexandre, négri, badiou, robert dun, orwell
12/01/2012
bas-relief
La petite fille du soldat russe de Grossman ne reverra jamais son père. La mienne, si.
"Les troupes sont en marche. L'humeur est plus gaie. « Eh, si seulement on allait jusqu'à Kiev. » Un autre : « Eh, j'irais bien jusqu'à Berlin. » Pris sur le vif : un point d'appui défensif mis sens dessus dessous par un char. Un Roumain sur lequel et passé un char, aplati. Son visage est comme un bas-relief. A côté de lui, deux Allemands écrasés. Au même endroit, l'un des nôtres gît dans la tranchée, à demi écrasé.
Des boites de conserve, des grenades, des « citrons » (grenades à main), une couverture tachée de sang, des pages de magazines allemands. Nos soldats sont assis là, au milieu des cadavres, ils font bouillir dans un chaudron des morceaux de viande découpés sur un cheval tué et tendent vers le feu leurs mains gelées.
Sur le champ de bataille, côte à côte, un Roumain tué et un des nôtres, également mort. Le Roumain a sur lui une feuille de papier et un dessin d'enfant : un petit lapin et un bateau. Le nôtre a une lettre : « Bonjour et peut-être bonsoir. Coucou petit papa... » Et la fin de la lettre : « Revenez mon petit papa, parce que sans vous on rentre à la maison comme si c'était une autre maison. Sans vous je m'ennuie ferme. Venez, que je puisse vous voir, ne serait-ce qu'une heure. J'écris et mes larmes coulent à flots. (...) Signé : votre fille, Nina. »"
(Vassili Grossman, Carnets de guerre, Stalingrad, novembre 1942)
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Eva Joly, comme Flamby ou Talonnette 1er sont archétypaux de ces hordes de petits êtres sautillants et clignants de l'oeil dont parlait Nietzsche; et qui accompagnent toutes les époques de déreliction et de nihilisme. Ce produit fripé d'un mix d'idéaux soixante-huitards pseudo-rebelles subventionnés par Vivendi et d'un puritanisme progressiste Luthérien de mauvais aloi est en phase avec cette époque chaotique qui enjoint à chacun de déconstruire à tout va et de briser toutes les traditions, toutes les icônes, toutes les architectures de sens, bref tout ce qui tient encore debout dans le champ de ruines contemporain.
Et pour mettre quoi à la place? "Un défilé citoyen" dont j'imagine bien les cohortes de collectifs anti-discrimination, d'associations festives censées promouvoir un vivre-ensemble moribond (échasses anti-racistes et festiprides ne pouvant être considérées comme valeurs civilisationnelles -au sens Aristotélicien- qu'à la marge par les quelques derniers lecteurs de Télérama ou de Libé) sans oublier les gangs de racailles africaines friands de connards arc-en-ciel à bolosser.
Mais tous ces défilés ineptes, toutes ces postures anti-racistes, toutes ces incantations dérisoires au "vivre-ensemble", toutes ces rustines progressistes ne peuvent rien contre un monde qui se meurt car Dieu est mort et avec lui tous les mythes monothéistes sécularisés (individualisme, droits de l'homme, égalité, idée de Progrés, temps fléché, parabole du salut, royauté de l'homme sur terre, etc) qui furent recyclés par des modernes non plus au nom de la foi mais d'une raison qui n'est plus et à laquelle plus personne ne croit désormais. Tous ces crétins festifs car perdus sont des symptômes de l'effondrement contemporain non des précurseurs.Je ne supporte plus ces marches ethniques de communautés en sécession sur notre sol pleurant des enculés multirécidivistes cocaïnomanes defunctés par bonheur. (ça donne une bonne idée du tribalisme etno-culturel de voir que des enculés pareils sont pleurés -en dépit du bon sens- par les leurs...). Ni ces politicards progressistes qui viennent s'applatir devant des familles de criminels au lieu de les bannir définitivement du territoire. Inversion du sens et mise en retrait des cultures autochtones sont partout: ce matin je lis dans Libé que le pitre Collomb se félicite de l'adoption dans les cantines scolaires de Lyon de "repas sans viandes" pour éviter de déplaire au commandements du prophète...et croire acheter la paix sociale...à pleurer. Il faut comprendre la nature exclusivement spectaculaire du cirque politique pour avoir une idée de la veulerie de ces politiciens qui viennent célébrer la "tradition" (Jeanne d'Arc ou Jaurés) ou le "socialisme" (le souvenir du cagoulard Mitterrand) alors qu'ils ne font que détailler la même world culture "libérale" babèlienne de nos amis BHL et Attali.
Hervé Juvin:
" (...) comme nous Européens, qui ne savons plus dire qui sont les nôtres et ce que nous voulons être vraiment (...)"
C'est précisément parce que les occidentaux, les européens en particulier, ne savent plus QUI ils sont, parce qu'ils vivent l'épuisement du sens de leur civilisation millénaire, que des personnages dérisoires comme Joly, Sarkosy, Hollande ou Attali peuvent surgir et occuper le devant de la scène médiatique. Mais sur quoi s'appuyer lorsque le passé est haïssable et que l'avenir est sombre?
19:39 | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : vassili grossman, carnets de guerre
08/01/2012
sunday morning
07:00 | Lien permanent | Commentaires (11)
04/01/2012
anatomie du chaos (9): moralisme létal et oubli du politique
« (…) Une élite qui n'est pas prête à rejoindre la bataille pour défendre sa position est en pleine décadence, et tout ce qui lui reste est de faire place à une autre élite ayant les qualités viriles dont elle manque. C'est une pure rêverie d'imaginer que les principes humanitaires qu'elle a pu proclamer lui seront appliqués: ses vainqueurs l'accableront avec le cri implacable Vae Victis [malheur aux vaincus]. Le couteau de la guillotine était aiguisé dans l'ombre quand, à la fin du dix-huitième siècle, les classes dirigeantes en France étaient occupées à développer leur «sensibilité». Cette société désoeuvrée et frivole, vivant comme un parasite sur le pays, discourait lors de ses élégants dîners de délivrer le monde de la superstition et d'écraser l'infâme, sans aucunement suspecter que c'était elle-même qui allait être écrasée.
(…) Un signe qui annonce presque invariablement la décadence d'une aristocratie est l'intrusion de sentiments humanitaires et de sentimentalisme affecté qui rend l'aristocratie incapable de défendre sa position. La violence, nous devons le noter, ne doit pas être confondue avec la force. Assez souvent on observe des cas où des individus et des classes qui ont perdu la force de se maintenir au pouvoir se font de plus en plus haïr à cause de leurs accès de violence au hasard. L'homme fort frappe seulement quand c'est absolument nécessaire, et alors rien ne l'arrête. Trajan était fort, pas violent. Caligula était violent, pas fort.
Lorsqu'une créature vivante perd les sentiments qui, dans des circonstances données, lui sont nécessaires pour maintenir la lutte pour la vie, c'est un signe certain de dégénérescence, car l'absence de ces sentiments entraînera tôt ou tard l'extinction de l'espèce. La créature vivante qui répugne à rendre coup pour coup et à verser le sang de son adversaire se place ainsi à la merci de son adversaire. Le mouton a toujours trouvé un loup pour le dévorer; s'il échappe aujourd'hui à ce péril, c'est seulement parce que l'homme se le réserve pour lui-même.
Tout peuple qui a horreur du sang au point de ne pas savoir comment se défendre deviendra tôt ou tard la proie d'un peuple belliqueux ou d'un autre. Il n'y a peut-être pas un seul pouce de terre sur ce globe qui n'ait pas été conquis par l'épée à un moment ou à un autre, et où ses occupants ne se sont pas maintenus par la force. Si les Nègres étaient plus forts que les Européens, l'Europe serait partitionnée par les Nègres et non l'Afrique par les Européens. Le «droit» proclamé par des peuples qui s'accordent le titre de «civilisés» à conquérir d'autres peuples, qu'il leur plaît d'appeler «non-civilisés», est complètement ridicule, ou plutôt ce droit n'est rien d'autre que la force. Car tant que les Européens seront plus forts que les Chinois, ils leur imposeront leur volonté; mais si les Chinois devaient devenir plus forts que les Européens, alors les rôles seraient inversés, et il est hautement probable que les sentiments humanitaires n'ont jamais pu être opposés avec une efficacité quelconque à une armée. »
La pensée de Pareto fait écho en moi avec les travaux de Julien Freund notamment sur l'oubli chez nos modernes libéraux du Politique, obnubilés qu'ils sont par le droit et l'économie. Or tenter de résoudre des questions politiques avec des outils non politiques tels que le droit, l'économie, la religion ou la morale, c'est se condamner à l'impuissance dans le meilleur des cas, au chaos dans le pire des cas, chaque domaine des activités humaines disposant d'une rationalité propre et irréductible.
Pareto était un homme libre dont la pensée épouse plusieurs courants idéologiques qui se distinguent par leur critique de l'égalitarisme libéral et marxiste. Il y a certes du libéral en lui (notamment du point de vue économique) mais aussi du conservateur et une fibre aristocratique et libertaire...un homme imprégné de l'esprit des Lumières mais porteur d'une critique féroce de cette même philosophie. Sans parler de la considération qu'avait cet esprit libre pour Mussolini...
Michéa ne manquerait pas de pointer la contradiction qu'il y aurait à être libéral/progressiste (c'est idem) d'un point de vue économique et -dans le même temps- conservateur sur le plan culturel/politique, les deux aspects culturel et économique relevant de la même matrice idéologique (sorte de ruban de Moebius (Michéa)). Or la quasi-totalité du personnel politique, médiatique, culturel contemporain) communie aujourdhui dans une vision d'unification juridico-marchande du monde (sous l'égide de nains dangereux comme sarko, bhl, attali, minc et cie) excluant toute dimension civilisationnelle, considérant les hommes comme de simples monades économiques sans passé, sans histoire, sans attachement, sans affiliation. Certains ne sont pas dupes de cette vision irénique du monde mais la célèbrent sans y croire dans leur seul meilleur intérêt et ce sont sans doute les pires car c'est consciemment qu'ils sapent, jours aprés jours, les conditions de la paix civile et de leur propre survie.
Quelques faits divers récents comme cette condamnation d'Airbus pour "discrimination à l'embauche" sur les bons conseils de la Halde ou cette recension d'une aprés-midi dans un tribunal correctionnel par Riposte Laïque montre assez la décadence totale de cette pseudo-élite de happy fews obsédés par ces sentiments humanitaires et ce sentimentalisme affecté (cette pseudo-aristocratie parasitaire et frivole hurlant aprés Monsanto -à raison- mais défilant dans le même temps contre l'expulsion légitime de clandestins, délinquants ou pas), bien-pensants et totalement inconscients du caractère tragique de l'Histoire.
Entre une immigration de masse organisée par quelques firmes globalisées et leurs supplétifs appointés (politiciens corrompus, gauchistes/idiots utiles, ligues anti-racistes, mafias, journalopes des Inrocks, etc), une colonisation festive et marchande des esprits, un matraquage idéologique contritionnel permanent et incapacitant ("droits de l'homme", shoah, colonialisme, esclavage, collaboration, racisme, etc.) et l'hiver démographique autochtone européen, le sonderweg est étroit et les risques grands...mais les européens en ont vu d'autres et ont su, à intervalles réguliers, régler ce genre de problème (éventuellement dans un bain de sang) et reprendre le contrôle de leur destinée. En ce sens, les réveils identitaires multiples que nous pouvons observer sur ce continent et les appels de plus en plus pressants à un protectionnisme national sinon continental versus une mondialisation désormais reconnue comme une menace (et non comme cette "opportunité de paix et de prospérité" que célèbrent à jet continu nos progressistes utiles à Bouygues) sont un espoir de réveil et de salut.
Et sinon, comme l'écrit Pareto, "Tout peuple qui a horreur du sang au point de ne pas savoir comment se défendre deviendra tôt ou tard la proie d'un peuple belliqueux ou d'un autre"...voilà, les européens de souche disparaitront et toute la rive occidentale de la méditerranée ressemblera peu ou prou à sa rive orientale, sorte de chaos ethnique (le côté "mutliculturel" en plus, au moins dans un premier temps) violent et deshumanisé (non pas festif et apaisé comme le croient ou affectent de le croire les pitres) balkanoïde.
14:40 | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : pareto
02/01/2012
anatomie du chaos (10)
" (...) Tout d’abord, ce qui saute aux yeux est l’origine de la majorité des mis en cause. On comprend pourquoi les statistiques ethniques sont interdites en France, la vérité seraient bien trop cruelle aux yeux des bien-pensants. La première affaire, et je jure que c’est la stricte vérité était la demande par un Nord Africain de la suspension de son contrôle judiciaire pour lui permettre d’aller passer une semaine de vacances en République Dominicaine! Cette faveur lui a été accordée sans que le Président ne lui ait même demandé s’il bénéficiait de l’aide juridictionnelle. Ce serait un comble qu’en plus de faire perdre du temps à trois juges, un procureur, une greffière et un huissier que l’avocate de ce monsieur soit payée par nos impôts.
L’affaire la plus grave à laquelle j’ai assisté est celle d’une agression sexuelle commise par un ressortissant Irakien contre une jeune femme (Française). Cet individu est né le 9/10/1986 en Irak à Fallujah et il est arrivé en France pour « faire des études ». Sur son CV pas de diplômes mais les condamnations suivantes: vols, vols aggravé en réunion, stupéfiants, vol avec violence, falsification de chèques, vol avec armes de 6 catégories. Le 26 mars dernier il a suivi une jeune femme dans les escaliers de son immeuble, il s’est jeté sur elle, lui a mis son couteau sous la gorge, l’a projetée à terre et heureusement, il ne l’a pas violée car il a tout de suite éjaculé dans son pantalon, et il est parti. La victime l’a reconnu en visualisant un ficher de 700 photos, l’homme a été arrêté et son ADN correspondait a celui retrouvé sur la victime. Pas de doute possible. Je passe sur ses dénégations et sur son attitude envers la victime et envers le tribunal. Le moment le plus intéressant fut celui des réquisitions du Procureur de la République. Il a demandé 5 ans de prison dont un avec sursis, obligation d’indemniser la victime et Monsieur le Procureur a quand même demandé mais à voix basse et du bout des lèvres une interdiction définitive du territoire. Quel a été le jugement ? Eh bien les réquisitions du parquet ont été suivies sauf bien entendu l’interdiction du territoire Français. Ainsi quand il sortira, dans deux ans et demi compte tenu des remises de peine et des six mois de détention provisoire, il restera en France. C’est ‘cool’, comme ça il sera dehors pour aller voter aux municipales de 2014 !
Chers lecteurs de Riposte Laïque vous êtes des privilégiés, en effet vous êtes les seuls à être informés de ce fait divers car aucun média n’en a parlé, et pour cause : c’est la routine quotidienne dans tous les tribunaux correctionnels de France. Cela prouve bien que l’on est sous informé ou désinformé sur le réel niveau de la violence qui sévit en France. Je ne fais pas de procès d’intention aux journaux Lyonnais car ils n’ont probablement pas les moyens de mettre un journaliste en permanence dans chaque salle d’audience. Mais si vous assistez vous-même à des jugements en correctionnelle ou aux assises, vous aurez la légitimité pour rétorquer aux bien-pensants que l’insécurité n’est pas un sentiment mais une triste vérité et que cette insécurité ne peut pas être déconnectée de l’immigration." source
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lire aussi cette mise au point limpide d'Etienne Chouard sur le coup d'état de le loi 1973 dite "loi Pompidou" sur la création monétaire +++
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21:54 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : chaos, immigration, racailles, justice de merde, lacheté générale, riposte laique